Saint-Antonin-Noble-Val

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Saint-Antonin-Noble-Val : descriptif

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Saint-Antonin-Noble-Val

Saint-Antonin-Noble-Val est une commune française située dans le nord-est du département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie

Sur le plan géologique, historique et culturel, la commune est dans le causse de Caylus, au sud du causse de Limogne, occupant une situation de carrefour à la limite du Quercy et du Rouergue. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Aveyron, la Bonnette, le Bombic, le ruisseau de daudou, le ruisseau de la Gourgue, le ruisseau de Lauger et par divers autres petits cours d'eau

La commune possède un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (les « gorges de l'Aveyron, causses proches et vallée de la Vère », Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou » et la « forêt de Grésigne et environs »), un espace protégé (le « cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn ») et huit zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

Saint-Antonin-Noble-Val est une commune rurale qui compte 1 918 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 5 605 habitants en 1793

Ses habitants sont appelés les Saint-Antoninois ou Saint-Antoninoises.

Géographie

Localisation

La commune est limitrophe du département du Tarn.

Située au confluent de la Bonnette et de l'Aveyron en limite du Rouergue et aux confins de l'Albigeois et du Quercy, Saint-Antonin-Noble-Val est une des plus vieilles cités médiévales qui ait survécu aux aléas de l'Histoire. Elle est entourée de bastides et borde la partie ouest de la forêt domaniale de Grésigne.

Son site est protégé dans les gorges de l'Aveyron et les falaises du roc d'Anglars.

Communes limitrophes

Les communes limitrophes sont Penne, Saint-Michel-de-Vax, Vaour, Caylus, Cazals, Espinas, Féneyrols, Lavaurette, Montricoux, Saint-Cirq et Septfonds.

Communes limitrophes de Saint-Antonin-Noble-Val
Lavaurette Caylus Espinas
Septfonds,
Saint-Cirq
Saint-Antonin-Noble-Val Féneyrols
Montricoux,
Cazals
Penne
(Tarn)
Saint-Michel-de-Vax (Tarn),
Vaour (Tarn)

Hydrographie

La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne. Elle est drainée par l'Aveyron, la Bonnette, le Bombic, le ruisseau de daudou, le ruisseau de la Gourgue, le ruisseau de Lauger, le Saut, le ruisseau de Canténac, le ruisseau de Fon Lades, le ruisseau de Luserp, le ruisseau de Roziés, le ruisseau des Amourouses, le ruisseau des Granges, le ruisseau Nibousou et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 49 ,.

L'Aveyron, d'une longueur totale de 291 Sévérac d'Aveyron et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Barry-d'Islemade, après avoir traversé 60 communes.

La Bonnette, d'une longueur totale de 24,9 Puylagarde et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Elle se jette dans l'Aveyron sur le territoire communal, après avoir traversé 7 communes.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,2 amplitude thermique annuelle de 15,8 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 13,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 872,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,5 ,,.

Statistiques 1991-2020 et records ST-ANTONIN-TEUS (82) - alt : 125m, lat : 44°08'31"N, lon : 1°47'53"E
Records établis sur la période du 01-01-2005 au 31-12-2020
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,3 0,4 2,8 5,7 9 12,5 14,3 13,5 10,7 8,7 4,9 1,5 7,1
Température moyenne (°C) 5,6 6,3 9,5 13,1 16,3 20,3 22,4 22 18,9 15,1 9,7 5,9 13,8
Température maximale moyenne (°C) 9,9 12,2 16,1 20,5 23,6 28 30,6 30,5 27,1 21,5 14,5 10,3 20,4
Record de froid (°C)
date du record
−11
19.01.17
−14
09.02.12
−13
01.03.05
−5
07.04.08
−1,5
06.05.19
2,5
01.06.06
6
22.07.08
4
31.08.10
1
20.09.10
−4
19.10.09
−10,5
18.11.07
−10
27.12.10
−14
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
18,5
30.01.13
26
27.02.19
28
15.03.12
32
09.04.11
34,5
17.05.06
42,5
27.06.19
42
23.07.19
42,5
07.08.20
38
03.09.05
34
02.10.11
26
07.11.15
19,5
08.12.10
42,5
2020
Précipitations (mm) 80,9 62,7 65,8 91,6 85,9 63,5 50,1 65,7 66,5 71,2 81,5 86,7 872,1
Source : «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
9,9
1,3
80,9
 
 
 
12,2
0,4
62,7
 
 
 
16,1
2,8
65,8
 
 
 
20,5
5,7
91,6
 
 
 
23,6
9
85,9
 
 
 
28
12,5
63,5
 
 
 
30,6
14,3
50,1
 
 
 
30,5
13,5
65,7
 
 
 
27,1
10,7
66,5
 
 
 
21,5
8,7
71,2
 
 
 
14,5
4,9
81,5
 
 
 
10,3
1,5
86,7
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Milieux naturels et biodiversité

Espaces protégés

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée,.

Un espace protégé est présent sur la commune : le « cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 1 262,3 .

Réseau Natura 2000
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats :

  • les « gorges de l'Aveyron, causses proches et vallée de la Vère », d'une superficie de 11 660 chiroptères. De nombreuses pelouses sèches abritent de belles stations à orchidées ;
  • Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou », d'une superficie de 17 144 Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles présentent une très grande diversité d'habitats et d'espèces dans ce vaste réseau de cours d'eau et de gorges. La présence de la Loutre d'Europe et de la moule perlière d'eau douce est également d'un intérêt majeur ;

et un au titre de la directive oiseaux :

  • la « forêt de Grésigne et environs », d'une superficie de 27 701 Faucon pèlerin et le Grand-Duc d'Europe).
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Quatre ZNIEFF de type 1 sont recensées sur la commune :

  • le « causse d'Anglars » (3 598 Tarn et une dans le Tarn-et-Garonne ;
  • le « cirques de Thouryes et de Bône » (489 Tarn et deux dans le Tarn-et-Garonne ;
  • les « escarpements rocheux de Viel Four à Anglars » (391  ;
  • la « rivière Aveyron » (3 500 Aveyron, cinq dans le Tarn et 20 dans le Tarn-et-Garonne ;

et quatre ZNIEFF de type 2, :

  • le « causse du Frau et falaises rive droite de l'Aveyron entre Montricoux et Saint-Antonin-Noble-val » (6 135 Tarn et six dans le Tarn-et-Garonne ;
  • la « forêt de Grésigne et environs » (18 733 Tarn et quatre dans le Tarn-et-Garonne ;
  • la « vallée de l' Aveyron » (14 644 Aveyron, cinq dans le Tarn et 22 dans le Tarn-et-Garonne;
  • la « vallée de la Bonnette et vallée de la Seye » (6 289 .
  1. Carte IGN sous Géoportail
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  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie

La commune tient le nom de Saint-Antonin de saint Antonin de Pamiers, premier évangélisateur du Rouergue.

Durant la Révolution française, la commune, alors nommée Saint-Antonin, porte le nom de Libre-Val (et non Libreval pour se différencier des autres communes françaises qui avaient adopté le même toponyme).

En 1962, la terminaison Noble-Val est ajoutée au nom de la commune. L'origine de cet ajout est le nom de la vallée baptisée Nobilis vallis par les Romains.

Ses habitants sont appelés les Saint-Antoninois..

MicrotoponymieMicrotoponymie[pas clair]

  • Moulin de Roumégous : deux possibilités
  1. Romegar « rouspéter, râler », « maugréer », en occitan du latin rumigare « ruminer ».
  2. Romec-, -ga "ronce", et Romegar, « couper des ronces » du latin rumicem « forme de lancet »
  • pèch : puy, puech : sommet, colline
  • coudres : peut-être un bois de coudriers (nom archaïque du noisetier)
  • castagnerettes : bois de chataigniers
  • larxo : peut être bois de mélèze (larix)
  • Bosc de Quercy : bois de chêne (quercus)
  • le martinet : marteau hydraulique ou foulon, mu par un moulin sur la rivière.
  • Fontales : présence de source
  1. a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Cassini
  2. Nom des habitants de la commune sur habitants.fr.
  3. «  », sur etymologie-occitane.fr (consulté le ).

Histoire

Préhistoire

La commune abrite le site de Fontalès, occupé à la fin du Paléolithique supérieur (Magdalénien).

Mobilier du Magdalénien de Fontalès Muséum de Toulouse :

Vu du belvédère du roc d'Anglars.

Le site est protégé, c'est celui des gorges de l'Aveyron et des falaises du roc d'Anglars, du cirque de Bône… sur l'un des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle.

Légende de Saint-Antonin

On raconte que le premier évangélisateur des Ruthènes fut saint Antonin qui aurait été, selon des vies du saint tardives ( siècle), le fils du comte de Pamiers. Il réussit rapidement dans sa tâche, et malgré les supplications des habitants de Noble-Val, il voulut porter ensuite l'Évangile à Pamiers, sa patrie. Hélas ! dans cette ville ingrate, le saint apprit à ses dépens que « nul n'est prophète en son pays ». Ses farouches compatriotes le décapitèrent et jetèrent ses restes dans l'Ariège. Des anges s'empressèrent de recueillir les vénérables reliques et deux grands aigles blancs guidèrent la barque où elles furent placées. La barque miraculeuse glissa doucement sur les flots de l'Ariège, puis remonta le cours du Tarn et de l'Aveyron. Elle s'arrêta enfin au confluent de la Bonnette et de l'Aveyron (on appelait alors ce confluent Condate, mot celtique qui signifie précisément « confluent »), par une nuit transparente d'été, étincelante d'étoiles.

En ce temps-là, régnait un riche et puissant comte sur le « Noble-Val », la vallée de l'Aveyron. Son nom était Festus. Il reconnut la main de Dieu dans ce voyage merveilleux et fit déposer les reliques du martyr dans une luxueuse châsse où fut élevée plus tard une abbaye.

Une communauté monastique se développa très tôt, semble-t-il, autour des reliques de saint Antonin. Une autre lecture proposée par les Bollandistes (début du XVIIIe siècle) expliquerait que l'abbaye déjà créée aurait été chercher les reliques du saint en Asie Mineure (il existait un saint antonin à Apamée en Syrie) de façon à augmenter son prestige et attirer les pèlerins.

En référence à la légende de saint Antonin, et aussi à la présence de faucons pèlerins dans les falaises qui dominent les gorges de l'Aveyron, les habitants de Saint-Antonin-Noble-Val étaient souvent désignés par leurs voisins comme « Picats de l'ègla », piqués de l'aigle. « Piqués » doit s'entendre au sens de « toqués », « entichés », ou « fiers » de leurs aigles.

Moyen Âge

Saint Antonin est une abbaye bénédictine attestée dès 817, fondée selon la tradition au  siècle et dotée par Pépin d'Aquitaine, puis par Desiderata, une des épouses de Charlemagne, fille du roi des Lombards. Selon l'archéologie, elle a été construite sur un cimetière antique qui se trouve aux confluents de Aveyron et de la Bonnette (rivière), et au point de rencontre des frontières du Quercy, de l'Albigeois et du Rouergue auquel elle appartient.

L'abbaye de Saint-Antonin comptait au  siècle parmi les trois grandes abbayes bénédictines du Rouergue, aux côtés de Conques et de Vabres. Elle a reçu en 1029 la visite du roi Robert le Pieux, elle était considérée comme située en Quercy par le chroniqueur Adhémar de Chabannes.

Il y avait aussi un chapitre composé d'un prévôt et de 18 chanoines séculiers; mais en 1090, le pape Urbain II décida de le réduire à douze chanoines réguliers, et douze prébendiers séculiers. L'un d'eux était chargé de promouvoir la culture et la récolte du safran qui s'est pratiquée à Saint-Antonin jusqu'au  siècle.

Au  siècle la vicomté de Saint-Antonin était possédée par la Première maison de Lautrec qui donne en 1140 des coutumes à la ville. Ils rendaient hommage aux comtes de Toulouse.

L'ancien château fort de Valette (castrum vallatum devenu Valleta) a été construit en 1180 par Fortuné de Valette, né à Saint-Antonin, fils du vicomte Archambauld et mort en Terre sainte en 1190. Ce château était situé en haut d'un rocher escarpé dominant l'Aveyron, à « trois quarts de lieue au sud de Saint-Antonin »,. Ses ruines étaient encore visibles au . Il est aussi connu sous le nom de château de Bône,. La famille de La Valette-Parisot revendiquait d'être issue de cette famille, mais des récentes recherches ont montré qu'il n'en serait rien.

Les seigneurs de Saint-Antonin embrassèrent l'hérésie albigeoise. Pons de Lautrec, vicomte de Saint-Antonin, fut fait prisonnier en 1212 en défendant son château contre Simon de Montfort qui le fit enfermer dans une prison à Carcassonne avec Adhémar-Jourdain, chevalier, alors gouverneur de Saint-Antonin; son frère, Bernard-Hugues de Lautrec, dernier vicomte de Saint-Antonin, céda en et le au roi Saint Louis, pour 500 lives tournois de rente, tous les droits qu'il avait sur la succession de feu Frotard de Lautrec, son père, sur la ville de Saint-Antonin, sur le château de Bereux, et sur la ville de Saint-Céré. La création du siège d'un bailliage royal important qui ressortissait de la Sénéchaussée de Rouergue et l'octroi des privilèges à la ville dotée de douze consuls en 1227, apportèrent une grande prospérité à la ville.

En 1351 les Anglais envahirent Saint-Antonin. En 1369, des nouveaux privilèges sont accordés à la ville par Charles V le Sage, avec une amnistie pour les habitants qui ont pris le parti anglais, par Louis, duc d'Anjou, lieutenant du roi en Languedoc, alors résidant à Toulouse.

Comme les autres abbayes du Rouergue, celle de Saint-Antonin a été prise en 1570 par les calvinistes, l'église incendiée, les reliques et les statues démolies, la bibliothèque et les archives brûlées, puis la ville devint une place forte protestante. En 1575, les calvinistes détruisirent l'hôpital qui avait été doté en 800 et reconstruit par le cardinal Tasserre, prieur et prévôt.

Temps modernes

Saint-Antonin avait un Collège.

À partir du  siècle, les habitants perdirent peu à peu leurs privilèges et la prospérité de la ville diminua.

Lors des guerres de religion, les habitants eurent encore à souffrir : adepte de la Réforme, la ville assista à une lutte acharnée entre catholiques et protestants. En 1622, pendant les rébellions huguenotes, Louis XIII s’empare de la ville. Les Saint-Antoninois évitèrent un massacre identique à celui de Négrepelisse en payant 100 000 livres comme rançon.

En 1681, tous les protestants étaient exclus du conseil politique et du consulat de Saint-Antonin.

Le

Époque contemporaine

Ville du Rouergue, Saint-Antonin fut initialement rattaché au département de l'Aveyron avant d'en être détaché en 1808 lors de la création du département de Tarn-et-Garonne par Napoléon Ier.

Elle compte parmi le réseau des villes humanistes labellisées « Cittaslow depuis 2013.

  1. Marie-José Perchet (L’article du jésuite Jean Stiltingh revient sur cette identité incertaine du saint très populaire et qui est revendiqué dans de nombreuses localités. L’auteur Jean Stiltingh cherche à introduire un peu de rationalité en s’appuyant sur des données historiques. Les arguments qu’il développe mettent à mal bien des affirmations qu’il qualifie de « sornettes », de « racontars ». Pour lui, Antonin est celui de Syrie (Apamée), adopté par l’abbaye de Saint-Antonin. Les reliques ont été données par l’empereur byzantin (ce qu’on a appelé le « trafic de reliques » ou plus calme- ment la vente de reliques, très pratiquée). Le nom, plus les reliques, a permis la « naturalisation » du saint qui est alors devenu ruthène.), « Une première: la traduction du latin en français de la notice de J. S. (Jean Stiltingh (Stiltingus) (1703-1762) », Bulletin des Amis du Vieux Saint-Antonin,‎ , p. 8 pages
  2. Dominique Perchet, « Un mode de translation: sources et représentations La barque de Saint-Antonin », Bulletin de la Société des Amis du Vieux Saint-Antonin,‎ , pp. 24 à 36
  3. Première mention authentique en 817 dans la Notitia de Monasterii du Capitulaire d'Aix-la-Chapelle cité par Baluze.
  4. Un fragment de sarcophage de marbre de l'Antiquité tardive, avec rinceau de feuille d'acanthe et chapiteau de pilastre d'angle a été remployé dans la construction et retrouvé sur le site de l'ancienne abbaye. (Gallia information, 1975, page 502.
  5. Hippolyte de Barrau, Documens historiques et généalogiques sur les familles et les hommes, Rodez, , 765 lire en ligne), p. 373.
  6. François-Alexandre Aubert de La Chesnaye des Bois, Dictionnaire de la noblesse, contenant les généalogies, l'histoire & la chronologie des familles nobles de France, lire en ligne), p. 310.
  7. Jean-Louis Étienne Bousquet, Abrégé de l'histoire du département de l'Aveyron, à l'usage des maisons d'éducation, , 182 lire en ligne), p. 131.
  8. «  », notice base Mérimée, ministère français de la Culture.
  9. Gérard Folio, La citadelle et la place de Saint-Jean-Pied-de-Port, de la Renaissance à l’Époque Contemporaine, in Cahier du Centre d’études d’histoire de la défense (CEHD) ISBN ), En ligne , p. 36, consulté le 3 mars 2007.
  10. Batailles françaises, colonel Édouard Hardy de Périni, volume 3, 1621-1643.
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Héraldique

Son blasonnement est : parti au 1 de gueules à trois fleurs de lis mal ordonnées d’argent ; au 2 de sable au pont de trois arches d’argent sur une rivière de même, soutenant trois tours crènelées de trois pièces aussi d’argent ; le chef d’azur pour le tout chargé de trois fleurs de lis d’or.

  1. «  », sur Société des Amis du Vieux Saint-Antonin (consulté le ).

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Saint-Antonin-Noble-Val dans la littérature

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