Canet-en-Roussillon

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Canet-en-Roussillon : descriptif

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Canet-en-Roussillon

Canet-en-Roussillon est une commune française située dans le nord-est du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie

Ses habitants sont appelés les Canétois

C'est la deuxième plus grande ville des Pyrénées-Orientales avec une population de 12 436 habitants (2013)

Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Roussillon, une ancienne province du royaume de France, qui a existé de 1659 jusqu'en 1790 et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne. Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Têt, le Réart, l'Agouille de la Mer et par deux autres cours d'eau

La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (le « complexe lagunaire de Canet-Saint Nazaire » et le « complexe lagunaire de Canet »), deux espaces protégés (le « Grau des Basses » et l'« étang de Canet - Saint-Nazaire ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Canet-en-Roussillon est une commune urbaine et littorale qui compte 12 598 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962

Elle est dans l'unité urbaine de Canet-en-Roussillon et fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan

Ses habitants sont appelés les Canétois ou Canétoises. La ville est connue aujourd'hui principalement en tant que station balnéaire

Elle est la commune du littoral la plus proche de Perpignan. Canet-en-Roussillon est aussi l'ancien siège de la vicomté de Canet.

Géographie

Localisation

Elle se situe à 9 Perpignan, préfecture du département , bureau centralisateur du canton de la Côte Sableuse dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales La commune est par ailleurs ville-centre du bassin de vie de Canet-en-Roussillon.

Les communes les plus proches sont : Sainte-Marie-la-Mer (2,5 Villelongue-de-la-Salanque (3,1 Saint-Nazaire (4,4 Torreilles (5,6 Cabestany (6,0 Bompas (6,7 Saleilles (7,3 Claira (7,4 km).

Sur le plan historique et culturel, Canet-en-Roussillon fait partie de l'ancienne province du royaume de France, le Roussillon, qui a existé de 1659 jusqu'à la création du département des Pyrénées-Orientales en 1790 et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne.


Communes limitrophes de Canet-en-Roussillon
Villelongue-de-la-Salanque Sainte-Marie-la-Mer
Perpignan,
Cabestany
Canet-en-Roussillon[6] Mer Méditerranée
Saint-Nazaire,
Alénya
Saint-Cyprien

Géologie et relief

La commune est entièrement située dans la plaine du Roussillon, qui fait partie d'un bassin géologique à l'extrémité orientale de la chaîne des Pyrénées. Ce bassin s'est formé il y a environ 30 millions d'années.

Cependant, les formations géologiques que l'on trouve en surface dans la commune sont beaucoup plus jeunes. Les formations les plus anciennes sont les dépôts continentaux du Pliocène, dont l'âge est estimé à 3-5 millions d'années. On les trouve dans la partie nord de la commune, et notamment sous les collines sur lesquelles se trouvent le village de Canet-en-Roussillon et les vignobles de l'Esparrou,.

Ces formations pliocènes sont en partie recouvertes par des terrasses fluviales de graviers grossiers, déposées par la Têt, peut-être il y a environ un million d'années (Pléistocène inférieur),.

Une étroite bande d'alluvions holocènes occupe la plaine inondable de la Têt tout au nord de la commune.

À gauche : formation fluviale du Pléistocène inférieur en haut ; formation continentale du Pliocène en bas (sous l'arboretum de Canet). À droite : La Têt et une falaise d'alluvions holocènes (au nord du village).

Le secteur oriental de la commune est une bande côtière de sable et de dunes, alimentée principalement par la Têt et construite par les courants marins, et créée au cours des derniers millénaires.

La partie sud de la commune est principalement occupée par des dépôts lagunaires limoneux, alimentés par le Réart et également déposés au cours des derniers millénaires, dans un étang coincé derrière le cordon littoral.

La superficie de la commune est de 2 239 hectares. Son altitude varie entre 0 et 37 mètres.

Elle est située en zone de sismicité 3 (sismicité modérée).

Hydrographie

L'embouchure de la Têt, Canet-en-Roussillon.

L'embouchure de la Têt, fleuve prenant sa source en Cerdagne, marque la limite nord de la commune.

L'Agulla del Cagarell et son petit affluent le Còrrec de les Lloberes traversent la commune de l'ouest vers l'est avant de se diriger vers le sud dans l'étang de Canet-Saint-Nazaire.

La commune est bordée au sud par l'étang de Canet-Saint-Nazaire, étendue d'eau saumâtre (environ 4 km de long pour 2 km au point le plus large) possédant une faune et une flore assez riche (présence de nombreuses espèces d'oiseaux).

Un groupe de flamants roses dans le secteur nord-ouest de l'etang de Canet - Saint-Nazaire. En arrière-plan : l'agglomération de Canet Sud, qui s'étend entre la lagune et le littoral méditerranéen.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

  • Moyenne annuelle de température : 15,1 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 0,4 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 9,7 j
  • Amplitude thermique annuelle : 15,4 °C
  • Cumuls annuels de précipitation : 622 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 5,3 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 2,2 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1961 à 2023 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1991-2020 est présenté ci-après.

Statistiques 1991-2020 et records établis sur la période du 01−12−1961 au 04−02−2024
Station CANET-EN-ROUSSILLON (66) Alt: 16m 42° 41′ 12″ N, 2° 59′ 01″ E
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 6 6,3 9 10,7 14,7 17,5 19,8 19,9 15,9 12,8 8,7 6,5 12,3
Température moyenne (°C) 9,2 9,7 12,7 14,1 18 21 23,7 23,9 20,1 16,3 12,3 9,8 15,9
Température maximale moyenne (°C) 12,4 13,2 16,4 17,5 21,4 24,5 27,6 27,9 24,4 19,7 15,8 13,1 19,5
Record de froid (°C)
date du record
−8
15.1985
−8
04.1963
−5
07.1971
0,5
09.1970
2
04.1967
6
01.1962
9
11.1969
7
18.1963
5
29.1993
1
31.1974
−6
30.1969
−5
25.1970
−8
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
24,6
26.2024
24,6
04.2024
28,5
17.1997
27,3
27.1984
31
22.1964
36
28.1965
36
28.1967
38,4
23.2023
38
05.1962
32
03.1997
25
07.1995
26,1
11.1961
38,4
2023
Précipitations (mm) 69,6 47,9 51,3 66,5 49,2 24,1 15,3 29,7 53,5 106,9 83,9 60,4 658,3
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 1 mm 5,4 4,3 5,1 6,5 5,9 3,6 2,8 3,7 4,7 5,7 5,9 4,9 58,4
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 5 mm 2,7 1,9 2,5 3 2,4 1,6 1 1,6 2,5 3,4 2,6 2,4 27,5
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 10 mm 1,7 1,4 1,6 1,6 1,4 0,7 0,3 0,7 1,5 2,4 1,6 1,6 16,5
Source : [MétéoFrance] «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/08/2023 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité

Espaces protégés

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée,. Dans ce cadre, la commune fait partie.

Deux espaces protégés sont présents sur la commune :

  • le « Grau des Basses », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 8,3  ;
  • l'« étang de Canet - Saint-Nazaire », un terrain acquis par le Conservatoire du Littoral, d'une superficie de 1 181,7 ,.
Réseau Natura 2000
Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats.

  • le « complexe lagunaire de Canet », d'une superficie de 1 872  et au titre de la directive oiseaux,
  • le « complexe lagunaire de Canet-Saint Nazaire », d'une superficie de 1 869 Talève sultane, pour laquelle l'étang constitue le seul site de nidification actuellement connu en France.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1 sont recensées sur la commune :

  • l'« étang de Canet » (630  ;
  • le « Lido de l'étang de Canet » (159 ,
  • la « zone humide de l'étang de Canet » (945  ;

et une ZNIEFF de type 2, : le « complexe lagunaire de Canet-Saint-Nazaire » (1 912 .

  1. Stephan Georg, «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  2. Stephan Georg, «  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. «  », sur villorama.com (consulté le ).
  4. Carrere, J.B., Description de la Province de Roussillon, Paris, chez Lamy, , 438 lire en ligne).
  5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN ), p. 222-225.
  6. a b c et d Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées ign
  7. Clauzon Georges et al., The Roussillon Basin (S. France): A case-study to distinguish local and regional events between 6 and 3 Ma, Marine and Petroleum Geology 66(2015) pages 18-40; hal.science.
  8. « Carte géologique ("pc") » sur Géoportail. Avec Clauzon, G. et al., , BRGM Éditions, Orléans, 1989; pages 10-11.
  9. Voir aussi Clauzon, G et al., 2015, page 34.
  10. "Fx1", Notice de Perpignan, page 12.
  11. Delmas, Magali et autres, 2018, Terrestrial 10Be and electron spin resonance dating of fluvial terraces quantifies quaternary tectonic uplift gradients in the eastern Pyrenees, Quaternary Science Reviews, Vol. 193, page 202. En ligne sur hal.science.
  12. "Fz1", Notice de Perpignan, page 16.
  13. "Mz" et "Dz", Notice de Perpignan, pages 17-18.
  14. "LMz", Notice de Perpignan, page 18.
  15. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Cassini
  16. Plan séisme
  17. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie

Selon l'interprétation la plus répandue, le mot « Canet » viendrait de la base indo-européenne « kan », signifiant « hauteur ». La colline, dominant la mer, sur laquelle se sont édifiés par la suite le château vicomtal et le village, serait donc à l'origine du toponyme.

Il pourrait aussi provenir du latin "Canna" qui signifie roseau (Canya en catalan) auquel on a ajouter suffixe -etum qui voudrait dire: lieu humide où poussent les roseaux.

Les premières mentions écrites connues du nom de Canet sont villa Kanedo (1017), Castellum de Caned (1050), et Canetum (1052),.

Le nom de Canet reste officiellement identique lors de la création des communes à la Révolution française. Celui-ci ne changera qu'à l'occasion de la fusion avec Saint-Nazaire en 1971 pour devenir Canet-en-Roussillon-Saint-Nazaire. Lorsque les deux communes se séparent en 1983, Canet devient Canet-en-Roussillon, nom conservé jusqu'à aujourd'hui.

En catalan, le nom de la commune est Canet de Rosselló.

  1. Robert Saut, Canet-en-Roussillon : regards sur 3 000 ans d'histoire, p. 25.
  2. https://www.enciclopedia.cat/ec-historiog-1774.xml
  3. Histoire du Roussillon - Canet
  4. Jean Sagnes (ISBN ).
  5. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Cassini
  6. lire en ligne).

Histoire

Préhistoire et Antiquité

L'occupation du site de Canet est très ancienne, ainsi qu'en attestent deux nécropoles de la civilisation des champs d'urnes découvertes sur les sites de Bellevue et des Hospices.

Pendant la période romaine, Canet servit sans doute de débouché maritime pour la ville de Ruscino. Un nombre important de marchandises devait transiter par la plage. Des traces d'occupation romaine ont d'ailleurs été découvertes au Puig del Baja (situé à l'est de l'actuel village, vers la mer) et fouillées dans les années 1980 sous l'égide de l'association des Amis du Vieux Canet. De la céramique a alors été exhumée, ainsi que les fondations de plusieurs constructions qui n'ont pu être clairement identifiées du fait de leur mauvais état de conservation. Sur ce même site ont été découverts des vestiges plus récents, remontant à l'époque wisigothique (.

Depuis l'époque romaine, des salins existent à Canet au lieu-dit Els Salissos, situé entre l’étang, la colline de l’Esparrou et le village.

Moyen Âge

Tour de la Bascule.

L'habitat se fixe ensuite sur le site de l'actuel village, à proximité du château, du fait de l'insécurité grandissante au VIIIe siècle.
C'est sans doute à cette époque que les premières fortifications sont établies. Le château proprement dit est cité vers 1050, sous le règne de Gausfred II, alors comte du Roussillon. Les seigneurs de Canet sont durant les siècles qui suivent des personnages relativement puissants, possédant de nombreuses terres. La seigneurie devient vicomté de Canet en 1322.

Au Moyen Âge le peuplement ne se limite cependant pas à l'actuel village. Il y avait également un hameau du nom de Sant Miquel de Forques, mentionné dès l'an 982 (villa Forcas cum eccl. S. Michaelis), qui possédait sa propre église paroissiale. Situé vers le nord-ouest du territoire (en direction de l'actuel stade Saint-Michel qui en a gardé le nom), ce lieu aujourd'hui disparu dépendait du monastère de Sant Pere de Rodes.

De même, la seigneurie de Vilarnau, qui se trouvait à l'ouest entre Canet et Perpignan, et divisée entre Vilarnau d'Amunt et Vilarnau d'Avall, est mentionnée dès le  siècle (villa Arnal). Son église, encore citée en 1452 (S. Christophori de Vilarnaldo) et son château ont depuis totalement disparus, ainsi que les hameaux qui les entouraient. Les seigneurs de Vilarnau étaient des vassaux des vicomtes de Canet.

En 1244, une première charte d’affranchissement est accordée aux habitants de Canet. Jusqu'à cette date, le seigneur exerçait un véritable monopole sur la production du sel. Les vassaux lui doivaient une redevance ou taxe seigneuriale dès que du sel était prélevé. Les habitants de la Catalogne n'étaient pas soumis à la gabelle du sel depuis une décision de Pierre III d'Aragon et les Corts de Montço, en 1283. Le sel de Canet était introduit frauduleusement en Languedoc et était en concurrence avec le sel produit à Sigean, Peyriac et Mardirac soumis à la gabelle.

De la Renaissance à la Révolution

Boulets de canon (1641), Avenue de Sainte-Marie, Canet-en-Roussillon.

En 1642, la ville fut mise à mal par les bombardements français : de nombreuses maisons furent détruites, et la ville finalement livrée. En avril 1649, une charte accordée par Louis XIV donne la vicomté de Canet à Joseph Fontanella. Il est nommé simultanément Régent de la chancellerie de Catalogne, Roussillon et Cerdagne.

Le traité des Pyrénées fait entrer le Roussillon dans le royaume de France en 1659. Les franchises accordées par les rois d'Aragon aux Catalans ont été reconduites dans le traité des Pyrénées, mais, en novembre 1661, la gabelle du sel est instaurée en Roussillon par un édit du roi Louis XIV. Son établissement a provoqué le mécontentement de la population. Des habitants se sont livrés à la contrebande et ont été condamnés. Dans le Vallespir, Josep de la Trinxeria va prendre la tête des Miquelets qui se nomment les Angelets de la Terra. Dans les salins de Canet des gardes ont été placés pour contrôler la production, pour interdire aux propriétaires de vendre eux-mêmes le sel qu'ils produisaient, provoquant des pertes importantes. En 1670, les salins de Canet sont à l'abandon.

Le village subit des inondations en 1670 et des épidémies en 1674. En 1688, le château est déjà en ruines.

Au début du XVIIIe siècle la forteresse est définitivement abandonnée par l'armée : elle servira alors de carrière de pierre à la population du village.

Époque moderne : naissance de la station balnéaire

Le monument aux morts.

Le développement de la viticulture au  siècle permet de relancer l'économie locale.

Jusqu'au début du XIXe siècle, la côte n'est pas habitée. Sur la carte d'État Major (début/milieu du XIXe siècle), ne figurent que des batteries côtières ("Batteries Counillières", "Batterie de la Basse").

Au 1849 par Louise Lombard. Dès 1854, un premier règlement municipal détermine quelles doivent être les tenues de bains et des zones distinctes de baignades pour hommes et femmes séparées. En 1900, la station est reliée à Perpignan par un tramway à voie métrique (démantelé dans les années 1950 au profit du recalibrage de la route nationale) : on voit alors l'établissement de nombreuses constructions « en dur » le long de la plage. En 1909, Canet-Plage est officiellement classée « station balnéaire ». L'essor fut d'autant plus grand les années suivantes avec l'instauration des congés payés en 1936, malgré la Seconde Guerre mondiale qui donna un coup d'arrêt de quelques années au développement de la station.

La commune de Saint-Nazaire est rattachée à celle de Canet par arrêté préfectoral du . La nouvelle commune prend le nom de Canet-en-Roussillon-Saint-Nazaire. Saint-Nazaire reprend son autonomie le .

Accidents aériens

  • Le 27 novembre 2008 à 15 h 46, un Airbus A320 de la compagnie Air New Zealand s'abîme à 7 kilomètres au large de Canet-en-Roussillon ; le crash fait 7 morts.
  • Le 6 août 2009, un avion-école de type Piper PA 38 s'abîme à 6 kilomètres au large de Canet. L'accident fait 2 morts, le moniteur et l'élève. L'enquête a mis en évidence le fait que l'élève est décédé avant le crash et s'est affaissé sur les commandes ce qui les a bloquées, et a fait piquer l'avion.
  1. a b et c Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées pc2
  2. «  », sur communes-francaises.com (consulté le ).
  3. Canet-en-Roussillon patrimoine : les salins de Canet
  4. a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Guide_Roussillon-Andorre
  5. Françoise Birkui, Le Matrimoine catalan : 66 femmes, Canet-en-Roussillon, Trabucaïre, , 102 ISBN , BNF 43562307).
  6. Fabricio Cárdenas, 66 petites histoires du Pays Catalan, Perpignan, Ultima Necat, ISBN , BNF 43886275).
  7. Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, ISBN ).
  8. Bureau d'enquêtes et d'analyses pour la sécurité civile

Héraldique

Les armes de Canet-en-Roussillon se blasonnent ainsi : d'azur à un lion d'or, armé et lampassé de gueules.
Elles apparaissent sur l'inscription funéraire, à la chapelle de l'hôpital d'Ille-sur-Têt, de Béatrice d'Urg, vicomtesse de Fenollet, disparue en 1292.

  1. Robert Saut, Canet-en-Roussillon : regards sur 3 000 ans d'histoire, p. 16.

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Canet-en-Roussillon dans la littérature

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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 30/10/2024
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