Sombrun
Localisation
Sombrun : descriptif
- Sombrun
Sombrun est une commune française située dans le nord du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie
En 2021, elle compte 201 habitants. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Rivière-Basse, qui s’allonge dans la moyenne vallée de l’Adour, à l’endroit où le fleuve marque un coude pour s’orienter vers l’Aquitaine
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Louet, l'Ayza et par divers autres petits cours d'eau. Sombrun est une commune rurale qui compte 201 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 552 habitants en 1856
Elle fait partie de l'aire d'attraction de Maubourguet
Ses habitants sont appelés les Sombrunois ou Sombrunoises. Le village appartient historiquement au pays de Rivière-Basse, situé aux confins de la Bigorre, du Béarn et de l'Armagnac.
Géographie
Localisation
La commune de Sombrun est située au nord du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie. Elle est limitrophe du département des Pyrénées-Atlantiques. Son territoire est traversé par le méridien de Greenwich.
Elle se situe à 30,73 , au nord-ouest de Tarbes, préfecture du département ; à 47,43 Pau, préfecture du département des Pyrénées-Atlantiques ; à 66,11 Auch, préfecture du département du Gers ; et à 184,75 Toulouse, préfecture de la région Occitanie.
La commune fait en outre partie du bassin de vie de Maubourguet.
Communes limitrophes
Les communes les plus proches sont : Villefranque (2,5 Maubourguet (2,6 Estirac (2,8 Lahitte-Toupière (3,3 Larreule (3,8 Lascazères (4,1 Caussade-Rivière (4,1 Hagedet (5,3 km).
Géologie et relief
Le territoire de la commune de Sombrun se situe au sud du Bassin aquitain, vaste région géologique sédimentaire du Sud-Ouest de la France, à proximité de la chaîne des Pyrénées dont les contreforts (le piémont pyrénéen) sont à environ 50 versant ouest de la vallée de l'Adour avant son inflexion vers l'Atlantique.
Dans sa partie orientale, la commune s'étend le long de la vallée formée par l'Adour et par son affluent l'Échez. Une longue colline, orientée sud-nord et issue du piémont pyrénéen, constitue la partie occidentale de la commune. Sombrun s'étage ainsi, d'ouest en est, d'une altitude maximale de 291 point culminant situé au sud-ouest de son territoire) à une altitude minimale de 167 m au niveau du hameau du Moulin au nord-est de la commune.
De la colline principale, se détache un long éperon rocheux traversant le territoire communal depuis le sud, à une altitude de 240 oppidum protohistorique puis une motte castrale furent établis.
L'ensemble des terrains affleurants de la commune sont issus de l'ère Cénozoïque. Les sols des vallées datent de la période du Quaternaire, ceux des coteaux sont de la période du Néogène et les hauteurs des collines datent, quant à elles, de la période du Paléogène,,.
Ères | Périodes géologiques | Époques géologiques | Nature des sols | |||||||||||||||
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Cénozoïque | Quaternaire | Holocène |
| |||||||||||||||
Pléistocène | ||||||||||||||||||
Néogène | Pliocène |
| ||||||||||||||||
Miocène |
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Paléogène | Oligocène | |||||||||||||||||
Éocène | ||||||||||||||||||
Paléocène | non présent. |
Hydrographie
Le territoire de la commune se situe sur le versant ouest de la vallée de l'Adour. Le système hydrographique de la commune se compose de cinq cours d'eau référencés :
- la rivière le Louet, affluent en rive gauche de l'Adour, longue de 44,26 Gardères, longe la partie ouest de la commune et coule du sud vers le nord pour se diriger vers Castelnau-Rivière-Basse où elle se jette dans l'Adour ;
- le ruisseau l'Ayza, affluent en rive droite du Louet, long de 27,51 Montaner, coule du sud vers le nord pour se diriger vers Hères où il se jette dans le Louet ;
- le ruisseau du Pradet, affluent en rive gauche de l'Ayza, long de 4,23 km, qui prend sa source dans la commune de Lahitte-toupière, coule du sud vers le nord-est pour se jeter dans l'Ayza à Sombrun ;
- le ruisseau de la Sède, affluent en rive droite du Pradet, long de 2,8 km, qui prend sa source dans la commune de Lahitte-toupière, coule du sud vers le nord pour se jeter dans le Pradet à Sombrun ;
- le ruisseau de Lagelette, affluent en rive gauche de l'Ayza, long de 2,57 Larreule, coule du sud vers le nord-est pour se jeter dans l'Ayza à Sombrun.
- le ruisseau du Pradet, affluent en rive gauche de l'Ayza, long de 4,23 km, qui prend sa source dans la commune de Lahitte-toupière, coule du sud vers le nord-est pour se jeter dans l'Ayza à Sombrun ;
- le ruisseau l'Ayza, affluent en rive droite du Louet, long de 27,51 Montaner, coule du sud vers le nord pour se diriger vers Hères où il se jette dans le Louet ;
Le canal du moulin de Sombrun est capté au confluent de l’Échez et de l'Adour à Maubourguet. Il alimente le moulin de Sombrun et se jette dans le ruisseau l'Ayza à Estirac. Au Lascazères pour assurer le fonctionnement continu de leurs moulins respectifs. Dès le . À partir de 1862, il est géré par un syndicat d’irrigation défendant les intérêts de propriétaires regroupant plus de 600 hectares de terres, répartis sur une dizaine de communes entre Maubourguet et Castelnau-Rivière-Basse.
La construction de la ligne de chemin de fer en 1849 isole une partie des prairies de la commune des eaux de l’Adour, un autre canal est alors creusé et exploité par un syndicat intitulé Société du canal de Sombrun à partir de 1864. Ce canal dérivait une partie des eaux de l’Échez à l'ouest de Maubourguet pour réalimenter le ruisseau l'Ayza à Sombrun à hauteur de la D 50. Uniquement destiné à l’irrigation, il n’est plus exploité depuis le milieu du .
-
Crue du ruisseau l'Ayza en mars 2006. -
Le canal du moulin de Sombrun.
Climat
Le tableau ci-dessous indique les valeurs normales de l'ensoleillement, des températures et des précipitations, observées par Météo-France à Ossun, où se trouve la station météorologique de référence pour le département.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 1 | 1,5 | 3,7 | 5,6 | 9,5 | 12,8 | 14,9 | 14,9 | 11,9 | 8,7 | 4,3 | 1,8 | 7,6 |
Température moyenne (°C) | 5,6 | 6,4 | 8,9 | 10,7 | 14,5 | 17,8 | 20 | 20,1 | 17,4 | 13,8 | 9 | 6,4 | 12,6 |
Température maximale moyenne (°C) | 10,3 | 11,3 | 14,2 | 15,8 | 19,5 | 22,8 | 25,1 | 25,2 | 22,8 | 19 | 13,7 | 11 | 17,6 |
Ensoleillement (h) | 95 | 81,1 | 87 | 111,7 | 111,6 | 78 | 56 | 68,1 | 71,6 | 88,1 | 102,5 | 96,7 | 1 047,4 |
Précipitations (mm) | 118,3 | 129,2 | 169,2 | 170,2 | 189,1 | 197,9 | 204,9 | 206 | 189,8 | 150,6 | 117,5 | 108,7 | 163 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
10,3 1 118,3 | 11,3 1,5 129,2 | 14,2 3,7 169,2 | 15,8 5,6 170,2 | 19,5 9,5 189,1 | 22,8 12,8 197,9 | 25,1 14,9 204,9 | 25,2 14,9 206 | 22,8 11,9 189,8 | 19 8,7 150,6 | 13,7 4,3 117,5 | 11 1,8 108,7 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
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- « », sur fr.distance.to (consulté le ).
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- Carte géologique du BRGM sur son site officiel. Consulté le 9/12/2012.
- Notice explicative de la carte géologique de la région de Lembeye (carte 1005N)
- Notice explicative de la carte géologique de la région de Vic-en-Bigorre(carte 1006N)
- Sandre, « ».
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- Procès entre Antoine Cazeneuve et le syndicat du canal de Sombrun. Archives départementales des Hautes-Pyrénées-S473.
- Archives municipales de Sombrun, Registres des délibérations du conseil municipal.
- « », sur le site de l'association InfoClimat (consulté le ).
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Toponymie
Origine du nom : Soum : sommet et brun, sombre par extension néfaste à ses ennemis.
- Sombrun sur le site de la Communauté de Communes du Val d'Adour.
Histoire
Protohistoire et Antiquité
La découverte d'une hache de bronze, dans le quartier Lahitau en 1960 par un agriculteur, est un témoignage de l'occupation humaine du lieu à l'Âge du bronze,. Selon Roland Coquerel, archéologue tarbais, cette hache, d'une longueur de 16,4 bronze moyen (soit 1 500 à 1 200 ans ,. Coquerel situe la castramétation de la colline du Maillot à époque du bronze final ou bien à l'âge du fer.
Des vestiges datant de l’époque romaine ont été découverts lors de la reconstruction de l'église du village au cours de oppidum à l'Antiquité.
Les découvertes de céramiques du Sylvain Doussau, archéologue local autodidacte, dans le hameau du Moulin révèlent la présence d’un domaine agricole gallo-romain et d’une auberge le long d’une voie gallo romaine qu’il considère être le cardo maximus de la Bigorre. Le toponyme de Barbazan est utilisé jusqu’au .
Moyen Âge
Jusqu'au vassale du premier. Ensuite, la Rivière-Basse se trouve au cœur des conflits féodaux entre la Maison d'Armagnac et la Maison de Foix-Béarn. Démembrée de la Bigorre en 1256, revendiquée par les deux puissances féodales rivales, soumise à des occupations et dévastations, elle est définitivement attribuée au comte d'Armagnac en 1329. Les conséquences de cet arbitrage perdurent jusqu’en 1789, date à laquelle l’administration financière de la communauté dépend encore de l’Élection d’Armagnac et la justice relève de la sénéchaussée de Lectoure. Toutefois sur le plan religieux, Sombrun reste rattachée au diocèse de Tarbes. Sa paroisse dépend de l’archiprêtré de Caixon qui dépend de l’archidiaconé de Montaner, lui-même relevant de l’évêché de Bigorre. Par ailleurs, un quart de la dîme est prélevé par la cathédrale d'Alet-les-Bains car l'église de Sombrun est une dépendance de l’église de Maubourguet qui est à son origine un prieuré bénédictin dépendant de l'abbaye d'Alet. Au fief dépendant des seigneurs de Troncens puis de Barbazan, dont le valeureux Arnault Guilhem de Barbazan. Ces seigneurs sont au service des comtes d'Armagnac.
La chute de la maison d'Armagnac à la fin du XVe siècle entraine la réunion de ses domaines à la couronne de France, dont les terres comtales de Rivière-Basse. Les biens nobles de Sombrun restent un fief des seigneurs de Barbazan et de leurs héritiers ; pour les autres biens, la communauté rend désormais compte directement à l’administration royale.
Époque moderne
Au milieu du baronnie de Barbazan qui fait alors partie de la vicomté de Foix-Lautrec. La lignée des vicomtes de Foix-Lautrec s’éteint avec la disparition de Claude de Foix. Après une querelle de succession, c’est Henri d'Albret, roi de Navarre et vicomte de Béarn qui hérite des domaines de la famille de Foix-Lautrec, dont Sombrun est une infime partie. En mai 1549, les habitants de Sombrun réunis devant la maison du seigneur, prêtent serment de fidélité à Henri d'Albret, représenté par Jean de Rivière, vicomte et seigneur de Labatut.
Jeanne d'Albret, fille unique d’Henri d’Albret, est confirmée dans sa possession de Sombrun et autres héritages de la maison de Foix-Lautrec par une transaction de 1558. Son fils devient roi de France sous le nom d’Henri IV, et, contrairement à la tradition, il refuse d’intégrer ses domaines personnels au royaume de France. Lourdement endetté par dix années de guerre d’accession au trône, il vend des parties de son domaine pour rembourser ses débiteurs. Aussi, le , ses émissaires mettent aux enchères les seigneuries de Sombrun, Lascazères et la moitié de Vidouze. Pierre de La Torte, seigneur de Caussade, achète l'ensemble pour la somme de 12 000 livres. Le mois suivant, Pierre de Caussade cède la seigneurie de Sombrun à son frère Raimond pour la somme de 3 500 livres.
Joseph de Monet succède à son oncle Raimond de Caussade en 1632. Seigneur relativement fortuné et autoritaire, il obtient le titre de gentilhomme ordinaire de la Chambre du Roi. Il s’arroge un certain nombre de droits féodaux (justice, droits d’herbage, de boucherie, de taverne) que les habitants lui contestent. Des terres dites vagues ou vacantes sont aussi l’objet d’un long litige. Les Monet héritent de père en fils de la seigneurie de Sombrun avec : Antoine de Monet (1635-1706), Louis de Monet (1672-1747), Bernard de Monet (1708-1750) et Louis de Monet né en 1743, qui émigre à Saint-Domingue dans les années 1770. La seigneurie de Sombrun passe alors sous gérance puis sous possession de Germain Maigné de Sallenave, de Vic-en-Bigorre, oncle maternel de Louis de Monet. Le naturaliste Jean-Baptiste de Monet de Lamarck (1744-1829), connu sous le nom de Jean-Baptiste de Lamarck, est issu de la même famille.
Époque contemporaine
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En 1790, Bertrand Barère député de Bigorre obtient la création du département des Hautes-Pyrénées dans lequel est incorporée la plus grande partie de la Rivière-Basse dont Sombrun. Avec la création des communes, la Révolution permet à Sombrun de se doter au début de 1790 d’une municipalité élue. Son premier maire, Dominique Dargellès Bernadou, entre immédiatement en conflit avec le seigneur Germain Maigné de Sallenave essentiellement sur l’imposition de ses biens et la propriété de terres seigneuriales revendiquées de longue date par la communauté des habitants. Germain Maigné disparait sans postérité le 5 octobre 1792 alors que la Révolution entre dans la période de la Terreur à Paris. Ses neveux héritent de la seigneurie de Sombrun, mais la loi des suspects les envoie en détention ainsi que le reste de la famille, du printemps à l’automne 1794, pour cause d’émigration de l’un d’entre eux et de postures antirévolutionnaires pour les autres. Leurs biens dont le château de Sombrun et ses terres sont mis sous séquestre jusqu'en juillet 1795. Ces biens nobles échappent donc à la vente en qualité de biens nationaux, contrairement au mobilier et les objets de culte de l’église vendus en 1794 pour participer à l’effort de guerre.
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Le concordat de 1801 contrarie la majeure partie de la population catholique, la paroisse de Sombrun ayant été reléguée à un statut d’annexe de la succursale de Larreule. Le conseil municipal réagit immédiatement et propose la réunion de Sombrun aux paroisses de Lahitte-Toupière et de Villefranque plus proches et contiguës. Les municipalités successives multiplient en vain les démarches auprès de l’administration pour obtenir un prêtre desservant jusqu’en 1825, date à laquelle la commune achète l’ancien presbytère pour le loger. Sombrun obtient plus tard le statut de succursale par décret du président de la République du 10 juin 1852. La vie administrative et politique de la deuxième moitié du maire de Sombrun de façon quasi continue de 1835 à 1900. Cette période est celle de la construction ou reconstruction des édifices publics de la commune : la promenade (1836), la mairie (1837), le clocher (1842), la croix du centre (1845), le presbytère (1857), l’école des filles (1863), trois fontaines (1864), l’église (1867), le kiosque (1885). La commune finance cette modernisation sans précédent par la vente de biens communaux, en particulier des landes et des bois, malgré l’opposition de petits agriculteurs qui en ont l’usage depuis des siècles.
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En août 1914, la mobilisation générale rappelle plusieurs dizaines de Sombrunois sous les drapeaux. Dès le 7 septembre, la première victime, Jean Lafargue, succombe à ses blessures à la bataille du Grand Couronné pour la défense de Nancy. Fin octobre, une vingtaine de réfugiés belges sont hébergés dans la commune. Réquisitions, privations et mobilisation des nouvelles classes d’âge sont le lot quotidien d’une commune de l’arrière durant le conflit qui se solde par un total de treize victimes militaires âgées de 21 à 39 ans. Pour une population de 371 habitants, treize morts représentent un taux de perte de 3,50 %, très proche de la moyenne nationale (3,53 %).
La première conséquence de la Seconde Guerre mondiale est la mobilisation d’une vingtaine d’hommes du village dont plusieurs se retrouvent prisonniers en Allemagne à partir de juin 1940. Certains ne rentreront dans leur famille qu’à la libération, l'un d’entre eux périra sous les bombardements anglo-américains en 1944. La débâcle de 1940 s’accompagne de l’exode de nombreux réfugiés vers la zone libre. Durant l’été, le village accueille au total de 123 personnes dont 47 enfants. La moitié est en provenance du Havre, en liaison avec le repli d’activités de l'atelier de construction du Havre vers l'atelier de construction de Tarbes. Dès 1943, des réfractaires au STO rejoignent des maquis constitués dans la région. Un groupe de maquisards dirigées par Jean Cazenave, dit Le Bison, s’implante dans la région de Lourdes, puis se déplace pour échapper à la traque de l’occupant allemand. Au début de l’année 1944, le groupe campe dans les bois du nord du département des Hautes-Pyrénées. En juin, il s’installe dans une grange agricole dissimulée dans une zone boisée de Sombrun limitrophe de Lahitte-Toupière. Un maquisard déserte le groupe et le dénonce pour des raisons vénales à Peter Blindauer responsable de la Gestapo à Tarbes. Le 15 juillet, en fin d’après-midi, une colonne allemande d’une centaine d’hommes commandés par le capitaine August Schudt attaque le campement à l’arme lourde. Surpris et peu armé, le groupe ne peut résister bien longtemps et fuit à travers bois. L’accrochage a été violent, cinq maquisards sont tués, quatre sont blessés et trois sont faits prisonniers par les Allemands qui comptent quelques blessés,. Un des prisonniers est retrouvé mort dans sa cellule, les deux autres sont abattus le 18 juillet à Moncaup par un détachement allemand commandé par le capitaine Schudt, parti à la recherche du maquis dans cette commune. Dénoncé à son tour, l'agent de liaison du maquis est arrêté et abattu à Sombrun sur tentative de fuite le 27 juillet. Le déserteur est arrêté, jugé et fusillé à la Libération.
En 1996, Sombrun rejoint la Communauté de communes du Val d'Adour dès sa création.
- Claude Dieuzeide, La seigneurie de Sombrun au fil des siècles, . Archives départementales des Hautes-Pyrénées, F435.
- du 16 février 2013.. Consulté le 16/02/2013.
- Roland Coquerel, Étude d'une hache de bronze trouvée à Sombrun (Haute-Pyrénées). OGAM, tradition celtique, avril-juin 1963, 15, fasc. 2-3, p. 185-188.
- Louis Méroc. Toulouse. In: Gallia préhistoire. Tome 6, 1963. lire en ligne], consulté le 16/12/2012.
- La mosaïque au dieu Océan et le domaine de Saint-Girons. Sylvain Doussau. 2010. (ISBN ). Édité par la ville de Maubourguet et diffusé par l’office du tourisme du Val d’Adour
- dom Claude Devic et dom Joseph Vaissète, Histoire générale de Languedoc, BNF 36384293, lire en ligne), p. 255.
- Manuscrit du serment de fidélité à Henri d'Albret. Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques E506.
- Accord entre la reine de Navarre et le duc d'Étampes. Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques E506.
- Copie des actes de vente des seigneuries de Sombrun et de Lascazères et de la moitié de la seigneurie Vidouze au seigneur de Caussade conservées aux archives départementales des Hautes-Pyrénées et municipales de Sombrun.
- Bulletin municipal de Sombrun années 2001 et 2002.
- Nobiliaire universel de France de M. de Saint-Allais, Tome 19, « Maison de Monet de La Marck, Seigneurs et barons de Saint-Martin, de Sombrun, de Fontac, de Bazentin, etc. ». Lire en ligne sur le site consulté sur le site Gallica. Consulté le 18/12/2012.
- Bulletin municipal de Sombrun décembre 2010.
- Bulletins municipaux de Sombrun, décembre 2010, décembre 2011 et décembre 2012.
- Archives municipales de Sombrun, dossier 14-18.
- Bulletin municipal de Sombrun, décembre 2008.
- Archives municipales de Sombrun, dossier réfugiés.
- « », sur le site du journal La Dépêche, (consulté le ).
- « », sur le site de l'office de tourisme du canton de Maubourguet (consulté le ).
- Allocution du maire de Labatut-Rivière, le 8 mai 2010 ; sur le site internet de la commune de Labatut-Rivière.
Héraldique
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Sombrun pour sa communication (plan de la ville, bulletin municipal) utilise un blason se lisant :
|
- Passion Bigorre Conforme au blason affiché sur le plan de la ville [1].
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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 30/10/2024
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