Juncalas

La commune de Juncalas se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie.

Elle se situe à 20 Tarbes, préfecture du département, à 10 , sous-préfecture, et à 6 Lourdes, bureau centralisateur du canton de Lourdes-2 dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Lourdes.

Les communes les plus proches sont : Ousté (1,2 Cheust (1,2 Sère-Lanso (1,8 Ourdis-Cotdoussan (1,9 Saint-Créac (2,2 Artigues (2,3 Ourdon (2,4 Gazost (2,5 km).

Sur le plan historique et culturel, Juncalas fait partie de la province historique du Lavedan, partie sud-occidentale de la Bigorre et constitué d'un ensemble de sept vallées en amont de la ville de Lourdes. Historiquement, elle fait partie de la province de Gascogne, et plus particulièrement du comté de Bigorre. La commune est dans la vallée de Castelloubon qui regroupe douze communes^,.

Juncalas est limitrophe de huit autres communes dont Artigues au nord par un simple quadripoint et limitrophe avec Ourdis-Cotdoussan à l'est par un autre quadripoint à la Fontaine de Chou.

Communes limitrophes de Juncalas

Saint-Créac	Artigues (par un quadripoint)	Sère-Lanso
Ousté		Cheust
Ourdon	Gazost	Ourdis-Cotdoussan (par un quadripoint)

Cette commune est située à l'intersection du parallèle nord et du méridien de Greenwich qui se trouve sur le territoire de la commune (voir le Degree Confluence Project).

• Sélection de vues du village.

La commune est dans le bassin de l'Adour, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne. Elle est drainée par le Nès, le Louey, L'Ousère, le ruisseau d'Alli, le ruisseau d'aouits et par deux petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 6 ^,.

Le Nès, d'une longueur totale de 15,7 Beaucens et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le gave de Pau à Lugagnan, après avoir traversé 7 communes.

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lourdes », sur la commune de Lourdes, mise en service en 1881 et qui se trouve à 6 vol d'oiseau^,, où la température moyenne annuelle est de 13,3 . Sur la station météorologique historique la plus proche, « Tarbes-Lourdes-Pyrénées », sur la commune d'Ossun, mise en service en 1946 et à 15 , la température moyenne annuelle évolue de 12,2 , à 12,6 , puis à 12,9 .

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1 sont recensées sur la commune : le « pied du massif de Hautacam entre Argelès et St-Créac » (961  et le « réseau hydrographique des Angles et du Bénaquès » (260  et une ZNIEFF de type 2^, : les « coteaux et vallons des Angles et du Bénaquès » (12 879 .

• Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
• Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

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On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail qui rapporte les dénominations historiques du village :

Dénominations historiques :

• Iuncalas (1285, montre Bigorre ;  siècle ou  siècle, livre vert de Bénac ; 1309, ibid.) ;
• Junqualacz (1313, Debita regi Navarre) ;
• de Junqualatio, latin (ibid.) ;
• de Junqualassio, latin (1319, Llvre vert Bénac) ;
• de Juncalassio, latin (1342, pouillé de Tarbes ; 1379, procuration Tarbes) ;
• Iunqualas, Iuncalas (1384, livre vert Bénac ; 1403, ibid.) ;
• Juncalas (fin  siècle, carte de Cassini).

Étymologie : gascon junc et suffixes -al et -às : la grande étendue de joncs.

Nom occitan : Juncalàs.

Le plan cadastral napoléonien de Juncalas est consultable sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées.