Sorbs

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Sorbs : descriptif

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Sorbs

Sorbs, ou Sòrbs (en occitan languedocien), est une commune française située dans le nord du département de l'Hérault, en région Occitanie. Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par la Virenque, le ruisseau de Sorbs et par un autre cours d'eau

La commune possède un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (les « gorges de la Vis et de la Virenque », le « causse du Larzac » et les « gorges de la Vis et cirque de Navacelles ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Sorbs est une commune rurale qui compte 40 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 366 habitants en 1831

Ses habitants sont appelés les Sorbiens (voir gentilé ci-dessus).

Géographie

Carte

Situé aux confins méridionaux du Larzac, le territoire de la commune de Sorbs est limité au nord par les gorges profondes du lit de la Virenque affluent de la Vis. Les gorges de ces deux rivières forment une profonde entaille au sein des vastes étendues des plateaux que sont le Larzac au sud et les causses de Blandas et de Campestre au nord.

Le long d'un tracé très sinueux d'une longueur de 30 km, les cours d'eau ont creusé d'impressionnantes gorges surplombées par des falaises calcaires verticales de plusieurs centaines de mètres. En moyenne, la vallée ne dépasse pas 800 m de large.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Provence, Languedoc-Roussillon » et « Sud-est du Massif Central ».

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 amplitude thermique annuelle de 15,4 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune du Caylar à 7 vol d'oiseau, est de 10,7 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Milieux naturels et biodiversité

Réseau Natura 2000
Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS).

Un site Natura 2000 est défini sur la commune tant au titre de la directive oiseaux, que de la directive habitats, le « causse du Larzac ». D'une superficie de 29 556 Bruant ortolan, le Pipit rousseline, l'Alouette lulu, la Pie-grièche écorcheur, etc… en effectifs bien représentées par rapport à la moyenne nationale),.

Un autre site relève de la directive habitats : les « gorges de la Vis et de la Virenque ». Occupant une superficie de 5 501 ripisylves, avec six espèces de l'annexe II et des habitats de rochers avec des chauves-souris, les pentes avec de grands éboulis et des pentes boisées de hêtraie calcicole.

Un troisième site relève de la directive oiseaux : les « gorges de la Vis et cirque de Navacelles ». D'une superficie de 20 277 .

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1 est recensée sur la commune : les « puechs Tudès et Buisson et serre Pelé » (394 Gard et trois dans l'Hérault et deux ZNIEFF de type 2, :

  • le « causse et contreforts du Larzac et montagne de la Séranne » (44 035 Aveyron, deux dans le Gard et 30 dans l'Hérault ;
  • les « gorges de la Vis et de la Virenque » (9 620 Gard et six dans l'Hérault.
  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Histoire

Depuis plus de 4 000 ans

Il y a environ 5 000 ans, les premiers paysans s'installent sur les hauts-plateaux et les garrigues. Les abris naturels des rochers parfois aménagés, les nombreuses grottes à mobilier, leurs sépultures coiffées de dolmens jalonnent encore le paysage. Bergers, ils tirent l'essentiel de leurs ressources de leurs troupeaux de moutons et de chèvres. Ils commencent à défricher l'immense forêt couvrant alors cette région, bâtissent des enclos en pierre sèche, des maisons et érigent des menhirs dont la signification demeure énigmatique. Les drailles (francisation du languedocien drailhe), chemins empruntés par les troupeaux transhumant des garrigues vers les plateaux, datent probablement de ces temps reculés.

Capter et stocker l'eau de pluie, protéger ses bêtes des intempéries, débroussailler (le buis sert de litière aux animaux), délimiter les pâturages et mettre en culture les meilleures terres ont conduit les paysans d'alors à transformer causses et garrigues, de façon lente et progressive.

L'époque romaine

On évoque une bataille légendaire, livrée par les autochtones contre l'envahisseur romain, évènement dont aucun vestige n'a été retrouvé, pour expliquer le toponyme Alajou. Les Romains vainqueurs auraient érigé un autel à Jupiter, Ara Jovis, dont avec le temps l'appellation serait devenue Alajou. Ce toponyme désigne une partie du plateau, autour du Caylar, et en particulier la commune de Saint-Michel-d'Alajou. Si cette explication a été communément admise par les érudits de la fin du  siècle et du début du  siècle, tel que G. Combarnous, la toponymie moderne (Hamlin) n'a pas retenu cette origine qui, aujourd'hui, est encore à définir. Néanmoins si de grands évènements ne marquèrent pas la romanisation de cette partie du plateau de nombreuses trouvailles, liées autant au hasard qu'à la prospection systématique, accréditent l'occupation antique de cette zone (céramique, vestiges de constructions, probables villae).

Le Moyen Âge

Le château : gravure (1895).

Aujourd'hui, les anciennes églises ont été abandonnées et de nouveaux édifices plus spacieux se sont élevés au centre des habitations.

On trouve trace de l'église de Sorbs en 804; il semble que cela soit l'une des premières de la région (c'est aussi à cette date que l'on situe la fondation de l'abbaye de Gellone-Saint-Guilhem-le-Désert), puisque celle des Rives n'est mentionnée qu'en 975, le plus grand nombre des églises du canton étant mentionné vers l'an 1000. Il reste comme unique vestige de cette église une voûte romane dans le mur du gîte communal du côté du cimetière.

Sorbs est mentionné comme villa aux IXe, Xe et XIe siècles.

Après s'être appelée tour à tour : Villa Sorbes (804), Villa Sorcianicum (996), à nouveau Villa Sorbes (1032), Sorts (1625), Sorbs ne trouvera son nom définitif que vers le XVIIe siècle (1688).

Les Templiers

En 1247, le hameau de Ville Vieille est mentionné dans les archives de Sainte-Eulalie et des templiers sont installés au mas de Vilaveilla.

Le château

Cette construction du .

Même les Wisigoths ?

En août 1858, des paysans pauvres du village de Guadamur, près de Tolède, découvraient par hasard, une fosse contenant plusieurs couronnes en or (sept grandes et quatorze plus petites), décorées de pierres précieuses et un certain nombre d'objets rares. Un Français résidant en Espagne réussit à acquérir le trésor en bloc et le vendit au gouvernement de Napoléon III. Ce trésor entra par la suite au musée de Cluny.

Les noms que l'on pouvait lire sur chacune des couronnes démontraient qu'elles avaient appartenu individuellement à des rois wisigoths et il est vraisemblable qu'elles avaient été cachées au moment de la prise de Tolède par les Arabes en 712. À la demande de Franco, le gouvernement du maréchal Pétain restitua la plus grande partie de ce trésor à l'Espagne. Ne restèrent que quelques joyaux secondaires et une couronne connue sous le nom de « couronne de Sonica ».

On peut y lire en effet, dans le creux d'une petite croix cette mention : IN DEI NOMINE OFFERET SONNICA BEATE MARIE IN SORBACES (« Offert au nom de Dieu par Sonnica à Sainte Marie de Sorbaces »). Cette inscription a toujours dérouté les spécialistes. Elle n'a jamais permis d'identifier le possesseur de cette couronne comme cela fut le cas pour les autres. Si ce nom de Sonnica désigne bien un personnage masculin, il ne correspond à aucun roi ou prince wisigoth. Il pourrait également s'agir du nom d'une reine wisigothe.

Autre mystère celui de cette désignation : « BEATE MARIE IN SORBACES ». Si l'expression Sainte Marie peut désigner le vocable d'une église, le mot Sorbaces résiste davantage à l'interprétation. À peine peut-on le traduire par sorbier ou cormier. C'est en vain qu'on a tenté de faire correspondre ce nom de sorbier avec celui d'un lieu des environs de Tolède. Dans son livre Le Mystère gothique, Gérard de Sède a fait une proposition : « En France, dans le département de l'Hérault, existe un très vieux village situé sur le plateau du Larzac, au-dessus d'un ravin qui surplombe la petite rivière de la Virenque. Or, quel est le nom de ce village : Sorbs ! »

Déjà mentionné dans les chartes en l'an 800, il est très possible que la mystérieuse couronne de Sonnica ait été consacrée en ce lieu. Après tout, avec l'Aude et le Gard, l'Hérault fait partie de cette Septimanie que les Wisigoths conservèrent jusqu'à ce qu'ils fussent évincés par les Francs au VIIIe siècle. »

Mais cette proposition ne saurait tout de même être retenue qu'avec une prudente réserve, l'église de Sorbs ayant de tout temps été consacrée en l'honneur de Saint-Jean-Baptiste et non point de la Vierge Marie. On peut se référer au cartulaire médiéval de Gellone et au Livre Vert de Lodève qui citent la paroisse "Sancti Johannis de Sorbs"...

  1. «  », sur POP : la plateforme ouverte du patrimoine, (consulté le )

Héraldique

Blason
D'argent à un sorbier arraché de sinople fruité de gueules, au chef d'azur à un lion issant d'or couronné du même, armé et lampassé de gueules
Détails
Création Jean-Claude Molinier. Adopté le 11 juillet 2003.
  1. Armorial des communes de l'Hérault, Didier Catarina, Jean-Paul Fernon, avec le concours de Jacky David, éd. Artistes en Languedoc, 2004, (ISSN 1264-5354), p. 69.

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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 12/12/2024
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