Roquebrun

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Roquebrun : descriptif

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Roquebrun

Roquebrun [ʁɔ.kə.bʁœ̃] (en occitan : Ròcabrun [rɔ.kɔ.'bryn]) est une commune française située dans l'ouest du département de l'Hérault en région Occitanie. Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Orb, le Rieuberlou, le ruisseau de Landeyran, le ruisseau de Laurenque, le ruisseau d'Escagnès et par divers autres petits cours d'eau

Incluse dans le parc naturel régional du Haut-Languedoc, la commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Roquebrun est une commune rurale qui compte 604 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 1 470 habitants en 1836

Ses habitants sont appelés les Roquebrunais ou Roquebrunaises.

Géographie

Carte

Communes limitrophes

Communes limitrophes de Roquebrun
Olargues Vieussan
Roquebrun Saint-Nazaire-de-Ladarez
Berlou Cessenon-sur-Orb Causses-et-Veyran
La plage

Situation

Collines et vignes dans la vallée de l'Orb.

Roquebrun est un village situé près de l’entrée méridionale du Parc Naturel Régional du Haut-Languedoc, à 35 kilomètres environ de Béziers dans les Hauts cantons de l'Hérault. La majeure partie du village se situe entre 200 et 350 mètres d'altitude. La commune comporte, outre Roquebrun, les hameaux de Ceps, Escagnes et Laurenque.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,9 amplitude thermique annuelle de 15,8 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Berlou à 6 vol d'oiseau, est de 15,4 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Géologie

Les collines et les vallées de Roquebrun sont formées sur un pli du nord-est et un pli couche d’ouest du sud. Les roches dures exposées sont des schistes de l'Ordovicien et des dolomies du Dévonien. La dolomie forme une arête verticale sur laquelle la Tour de Roquebrun se situe. La jonction des deux forme la vallée menant au hameau de Laurenque.

Paléogéographie et paléoclimat

Roquebrun se trouve au Dévonien sur un terrane auquel appartient aussi le Massif Central, Ligéria, partie du superterrane hunnique, séparé du Gondwana à l'Ordovicien, et agrégé à la Laurasie au début du Carbonifère.

De l’Ordovicien (485 à 443 Ma), jusqu'au Dévonien (419 à 358 Carbonifère inférieur, la région va connaître pendant 200 mer du massif central séparant la Laurasie du Gondwana).

Celle-ci disparaîtra au Carbonifère moyen (Viséen 320 Pangée, bien que depuis le Dévonien les sols marins se soulèvent, provoqué par l’orogenèse hercynienne qui soulèvera et plissera la croûte océanique, transformant cette croûte en croûte continentale (prisme d'accrétion).

Dans le département de l'Hérault, l'orogenèse hercynienne est encore visible dans les gorges d'Héric qui constituent le reste du socle (appelé : racine) de la chaîne hercynienne.[réf. nécessaire]

Schistes fyschoide de l'Ordovicien

On trouve à Roquebrun au sud et à l'entrée du village, des schistes flyschoïdes de l’Ordovicien. Ce sont des dépôts détritiques marins avec une alternance de grès et de marnes sédimentaires typiques d'un bassin océanique,.

Ordovicien (485 à 443 Ma)

Les sols sur lesquels se trouve Roquebrun à l'Ordovicien (comme ce qui sera plus tard la France), sont dans l'hémisphère sud, au-dessous du 30° de latitude sud, ce qui correspond actuellement à une position entre le pôle Sud et l’Afrique du Sud. Le climat y est froid à tempéré froid. La température moyenne sur la Terre est alors de 16 atmosphère quasiment irrespirable pour nous.

Habitat de l'Ordovicien
Faune

La faune de l'Ordovicien est essentiellement marine. Elle est composée de trilobites, spongiaires, cœlentérés (Archeogynathus) et de cnidaires, telles que méduses, anémones et coraux.

Flore terrestre

Elle est composée de champignons, levures et d'hépatiques

Galerie
Calcaires bioclastiques et dolomites du Dévonien

Au nord de Roquebrun (route Olargues), des calcaires bioclastiques du Dévonien, ainsi que des dolomites typique d'un plateau continental sont tous d'anciens sols marins.

Dévonien (419 à 358 Ma)

Les sols sur lesquels se trouve Roquebrun, au Dévonien se situaient au-dessus du 30° de latitude sud sous le tropique du Capricorne, ce qui correspond à la position ou se trouve le nord de l’Afrique du Sud, ou la Namibie actuelle.

Le climat est chaud à aride. C'est donc une mer chaude tropicale qui se trouve là où est Roquebrun. La température moyenne de la Terre est de 20  est 8 fois supérieur au taux de CO2 d'aujourd'hui. Les températures ont augmenté par rapport à l'Ordovicien (qui connaissait une ère glaciaire), avec un taux de plus bas dû en partie à l'évolution de la flore, qui sur les continents connaît les premières forêts (pro-gymnospermes).

Habitat du Dévonien
Faune

La faune marine se compose de gastéropodes, lamellibranches (ou bivalves), branchiopodes, bryozoaires, polypiers, céphalopodes et de cnidaires, telles que méduses, anémones et coraux.

La faune des calcaires de Mont-Peyroux du Dévonien inférieur est située à 3 kilomètres au-dessus de Roquebrun.

Flore terrestre

Le Dévonien connaît sur les continents, les premières forêts (pro-gymnospermes).

Galerie

Milieux naturels et biodiversité

Espaces protégés

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée,.

Un espace protégé est présent sur la commune : le parc naturel régional du Haut-Languedoc, créé en 1973 et d'une superficie de 307 184 . Implanté de part et d’autre de la ligne de partage des eaux entre Océan Atlantique et mer Méditerranée, ce territoire est un véritable balcon dominant les plaines viticoles du Languedoc et les étendues céréalières du Lauragais,.

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1 sont recensées sur la commune : les « Adrets de l'Esquirol et du Bouis Nègre » (257  et la « vallée de l'Orb » (634  et une ZNIEFF de type 2, : la « montagne noire centrale » (34 724 .

Autres milieux

La végétation est principalement composée de vignobles et de buissons de chênes verts. Les pins parasols, les pins d'Alep et une grande variété d’arbres et d'arbustes abondent aux abords de l'Orb et dans les collines. Les pentes inférieures sont couvertes d'essences de la garrigue (cistes, thym, romarin et arbousiers), et parfois d'oliveraies. À noter la présence d'au moins un spécimen d'oranger des Osages dans la roseraie, en contrebas du cimetière[réf. nécessaire].

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie

La commune est connue sous les variantes : « Roquebrune », « Rocha-bruna », « Rocabruna », « Rocabrunum » et « Rocabrun », « castel quem vocant Rocabruna » vers 1036.

Cadastre napoléonien : plan de la section G5 de Laurenque et Roquebrun (1831).
  1. Claude Motte, Paroisses et communes de France : Dictionnaire d'histoire administrative et démographique : Hérault, Paris, Éditions du centre national de la recherche scientifique, , 490 ISBN ), p. 363.
  2. Eugène Thomas (1799-1871), Dictionnaire topographique du département de l'Hérault : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, Impr. impériale, , XXXI-278 BNF 37326793, lire en ligne), p. 257 (consulté le ).
  3. Franck R. Hamlin et abbé André Cabrol, Les noms de lieux du département de l'Hérault : Dictionnaire Topographique et Étymologique, , 415 ISBN , lire en ligne).

Histoire

Les traces d'occupation de la commune sont très anciennes puisqu'elles remontent aux temps préhistoriques. Des vestiges d'habitats du Néolithique ont été retrouvés sur le territoire de la commune. Plus tard, les Romains occupent la région en vue de la protection de la voie Narbonnaise et du développement de la Province. Puis, à partir de 370, c'est le temps des invasions. D'abord des Wisigoths vers 370, puis des Arabes vers 719 et enfin des Francs menés par Charles Martel, vainqueur des musulmans en 732 à Poitiers. En 800, des châteaux forts furent construits le long de la Montagne Noire par les rois Carolingiens pour se protéger des invasions barbares pouvant venir du sud. C'est à la même époque, aux environs de 900, que le château de Roquebrun fut édifié. Le seul vestige qui en demeure est sa tour. C’est une petite tour carrée, exiguë et inhabitable qui prolonge un piton rocheux très mince et abrupt, s’érigeant au bout d’une crête. Au pied de ce piton se dressaient probablement une ou deux salles adossées au mur d’une minuscule terrasse remparée. Dans la partie supérieure de la tour, des trous marquent la place des hourds, échafaudages en bois employés dès les premiers temps de la féodalité et auxquels ont été substitués les mâchicoulis et les créneaux. Ce château, qui devait être muraillé, a appartenu successivement aux vicomtes de Béziers et de Toulouse.

Pont de Ceps

Durant le Moyen Âge, la majorité de la population exploite les pêchers, les oliviers et la vigne. Sur les collines, ils élèvent des moutons, et des chèvres et ramassent des châtaignes, notamment pour en faire de la farine. La population fut durement touchée par la peste noire, puis plus tard par le choléra(il n'y a eu qu'un mort en 1854 par cette maladie, pas d'autres traces dans les registres historiques donc info à revoir) et la tuberculose.

En 1761, le territoire de Roquebrun s’étendait au-delà des limites actuelles : les écarts de Laurenque, Ceps (Seps), Escaniès (Escagnès), Pulhan et Plaussenous dépendaient de la communauté d’habitants de Roquebrun. En 1790, le hameau de Plaussenous est rattaché à Vieussan. Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Roc-Libre.

Au  siècle, la population se développe rapidement, et plus encore à partir de 1820 grâce à la production vin. Un creux[Quoi ?] apparaîtra dans les années 1840 à cause des maladies de la vigne. Le transport ferroviaire était un moyen privilégié pour distribuer le vin ce qui cause d'ailleurs bien du tort au village quand ferme la ligne de chemin de fer reliant Béziers à son arrière-pays. Les ouvriers espagnols ont commencé à arriver dans le village dans les années 1850, puis les réfugiés de la guerre civile d'Espagne arriveront vers la fin des années 1930. Dans le village, un monument aux morts rend hommage aux seize personnes mortes durant la Première Guerre mondiale et à une personne morte durant la Seconde Guerre mondiale.

Héraldique

Les armoiries de Roquebrun se blasonnent ainsi :
« De vair, au perle losangé d'or et de sable ».

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Héraldique

Les armoiries de Roquebrun se blasonnent ainsi :
« De vair, au perle losangé d'or et de sable ».

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Roquebrun dans la littérature

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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 30/10/2024
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