Montmaurin

Localisation

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Montmaurin : descriptif

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Montmaurin

Montmaurin est une commune française située dans l'ouest du département de la Haute-Garonne et la région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Save, la Seygouade, et par divers autres petits cours d'eau

La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Montmaurin est une commune rurale qui compte 194 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 570 habitants en 1851.. Ses habitants sont appelés les Montmaurinois. Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : la villa gallo-romaine, classée en 1949, et les grottes de Montmaurin (grotte Boule, abri de la Terrasse, grotte de Coupe-Gorge et Niche), classées en 1949.

Géographie

Localisation

Une entrée de la commune.

La commune de Montmaurin se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie.

Elle se situe à 78 Toulouse, préfecture du département, et à 15 , sous-préfecture.

Les communes les plus proches sont : Lespugue (2,6 Sarremezan (3,0 Nizan-Gesse (3,4 Sarrecave (3,5 Larroque (3,9 Blajan (4,1 Charlas (4,6 Cardeilhac (4,7 km).

Sur le plan historique et culturel, Montmaurin fait partie du pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège.

Les communes limitrophes sont Blajan, Larroque, Lespugue, Nizan-Gesse et Sarremezan.

Communes limitrophes de Montmaurin
Blajan
Nizan-Gesse Montmaurin[5] Lespugue
Larroque Sarremezan

Géologie et relief

Borne de nivellement sur l'église - altitude 382 m.

La superficie de la commune est de 845 hectares. Son altitude varie de 284 Nizan-Gesse à l'ouest et Blajan au nord-ouest.

Montmaurin est à l'extrémité ouest des Petites Pyrénées, sur « la dernière ride nord-pyrénéenne calcaire » ; le village lui-même est sis sur un prolongement de l'anticlinal du massif du Plantaurel, constitué selon M. Delpoux  (2014) de couches de calcaires à algues et milioles dano-montiens.  (2019) précise que le dôme de Lespugue-Montmaurin est un brachy-anticlinal qui résulte de la poussée du chevauchement frontal nord-pyrénéen et s'allonge dans la direction sud-ouest / nord-est sur 5 .

Hydrographie

Réseaux hydrographique et routier de Montmaurin.

La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne. Elle est drainée par la Save, la Seygouade, le ruisseau de la Maute, le ruisseau de l'Arbre Vert, le ruisseau de Pouret, le ruisseau de Samadet, le ruisseau du Ber le ruisseau du Bernet et par deux petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 11 ,.

La Save, d'une longueur totale de 143 Lannemezan (65) et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Grenade, après avoir traversé 46 communes.

La Seygouade, d'une longueur totale de 16,7 Cazaril-Tambourès et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Elle traverse la commune et se jette dans La Save à Lespugue, après avoir traversé 6 communes.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Pyrénées centrales, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 200 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,4 amplitude thermique annuelle de 14,8 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Clarac à 14 vol d'oiseau, est de 12,5 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Milieux naturels et biodiversité

Carte de la ZNIEFF de type 1 localisée sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1 est recensée sur la commune : les « gorges de la Save et vallée de la Seygouade » (280 .


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  1. Stephan Georg, «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  2. Stephan Georg, «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. «  », sur villorama.com (consulté le ).
  4. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN ), p. 293-296.
  5. a et b « Montmaurin, carte interactive » sur Géoportail..
  6. «  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Institut national de l'information géographique et forestière.
  7. Delpoux 2014, p. 111.
  8. Delpoux 2014, p. 109.
  9. «  », définition, sur larousse.fr, Encyclopédie Larousse (consulté en ).
  10. 2019, p. 146.
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  14. Sandre, «  »
  15. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie

Histoire

Le territoire de Montmaurin est exceptionnellement riche en vestiges préhistoriques et historiques, que la commune peine à mettre en valeur. Quelque trente sites connus sur la commune et la partie limitrophe de la commune de Lespugue (grottes de Lespugue dans les gorges de la Save), attestent d'une occupation humaine couvrant la quasi-totalité des périodes préhistoriques et historiques depuis le Paléolithique inférieur jusqu'au bas Moyen-Âge.

Préhistoire

Les prémices de l'ère moustérienne ont laissé en témoignage un atelier de façonnage de bifaces du Paléolithique ancien (Acheuléen), site de plein air dans les sables de Montmaurin et les grès d'Esclignac,. Selon Jaubert (2008), Esclignac date de l'Acheuléen récent. Jarry (1994) le donne comme Moustérien rissien

Les grottes de Montmaurin, dans les gorges de la Seygouade, ont été occupées depuis le Paléolithique moyen ; elles ont notamment livré en 1949 la célèbre mandibule de Montmaurin (environ 200 000 ans), considérée pendant un temps comme le plus vieux fossile d'hominidé connu en France.

Antiquité

Les gallo-romaines de Lassalles et de la Hillère sont des vestiges d'une occupation gallo-romaine bien implantée.

Moyen-Âge

L'histoire moyenâgeuse de Montmaurin est encore peu connue, éclipsée comme elle l'a été jusqu'à présent par les retentissantes découvertes concernant les périodes précédentes tant préhistoriques que de l'époque gallo-romaine. Les récentes découvertes pourraient bien atteindre la célébrité elles aussi, à condition de ne pas être détruites pour un profit commercial.

Le castrum du bois de la Hage ou « Le Castet »

Avec la menace de l'établissement d'une carrière au Castet, à proximité immédiate du site des grottes préhistoriques de Montmaurin, un diagnostic archéologique a été réalisé en 2010 (Jarry et al. 2011) au lieu-dit « bois de la Hage » (nom sur la carte IGN) et au lieu-dit « Roquebrune » plus au nord. Localement, ce dernier lieu est aussi appelé « Coume Day Hourquat et Causere » ou carrière Dufau, du nom de l'entreprise qui en avait commencé l'exploitation. Le diagnostic archéologique du S.R.A. donne le nom de « Le Castet », inconnu par ailleurs mais des plus explicite.

Cette fouille de prévention a révélé la présence d'un ensemble fortifié datant de la fin du basse cour serait de plus de 1 000 Nébouzan précédant le traité de Corbeil de 1258. Des textes mentionnant un « castrum de Roquebrune » pourraient se rapporter à cet ensemble, mais ceci reste à démêler d'autres sites auxquels s'applique le même nom, dont le « castrum de Roquebrune » sur la commune du Mas-d'Azil (Ariège). La dernière mention du « castrum de Roquebrune » de Montmaurin date de 1343. Il relevait peut-être du fief assez méconnu des seigneurs de Mirepoix, qui aurait commandé une partie des terroirs dits de la Hage, Roquebrune et Bacuran. Avant 1270, ce fief était dans la mouvance des domaines commingeois ; il a intégré la châtellenie fuxéenne de Saint-Plancard à partir du dernier tiers du .

Le mémoire de maîtrise de Frédérique Gellis (1999) mentionne ce château dit « de Roquebrune ». L'abbé Couret en a parcouru les ruines et en a fait une courte description au début du Georges Fouet les mentionne aussi en 1974. Stéphane Fargeot a fait un relevé des pans de murs subsistants les plus accessibles en 2008.

Ce site important est directement menacé par le projet d'une nouvelle carrière d'exploitation des calcaires du massif.

Héraldique

Son blasonnement est : Écartelé : au premier d'or aux trois pals de gueules, au deuxième et au troisième de sable à la croix de Malte d'argent, au quatrième d'or aux deux vaches de gueules, accornées, colletées et clarinées d'azur, passant l'une sur l'autre ; sur le tout de sable à la colonne antique d'argent et à la filière du même.

  1.  18 [PDF], sur montmaurin.fr, (consulté le ), p. 3.
  2. [S.A.M.F. avril 2008] « Lecture et commentaires d'un message électronique envoyé par M. René Souriac, Président de la Société des Études du Comminges » (Séance du .
  3. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées geoportl
  4. [Jarry 1994] Marc Jarry, Étude techno-typologique du site d'Esclignac à Montmaurin (Haute-Garonne) (D.E.A. d'Anthropologie Sociale et Historique de l'Europe, option Préhistoire (dir. M. Barbaza)), Université de Toulouse-le Mirail et École des Hautes Études en Sciences Sociales, , Delpoux 2014, p. 110.
  5. [Jaubert 2008] Jacques Jaubert, « Quels peuplements avant l’Aurignacien sur le versant nord des Pyrénées ? », compte-rendu du colloque d'Aurignac (2003) « Qui est l'Aurignacien? »,‎ (lire en ligne [PDF] sur researchgate.net, consulté le ), p. 16.
  6. [Jarry 1994] Marc Jarry, Étude techno-typologique du site d'Esclignac à Montmaurin (Haute-Garonne) (mémoire de DEA), Toulouse, université de Toulouse II le Mirail et École des hautes études en sciences sociales, , 113  2010, p. 221.
  7. [Colonge et al. 2010] David Colonge, Marc Jarry, Géraldine Delfour, Carole Fondeville, Thomas Arnoux et Anne-Laure Berthet, « De la transition paléolithique inférieur-moyen dans la vallée de la Garonne : l’Acheuléen supérieur de Raspide 2 (Blagnac, Haute-Garonne) », Bulletin de la Société préhistorique française, lire en ligne [sur persee], consulté le ), p. 221.
  8. a b c et d S.A.M.F. avril 2008, p. 321.
  9. a et b [Rapport Inrap 2011] Marc Jarry, Olivier Dayrens, Michel Barrère, Marina Biron, Fabien Callède, Francis Duranthon, Éric Tranier (Mobilier métallique), Michel Barrère (chape de boucle métallique), Laurent Bruxelles (géologie), Céline Pallier (géologie), Philippe Gardes (céramique protohistorique), Jean Catalo (céramique médiévale), Francis Duranthon (faune tertiaire), Hélène Martin (archéozoologie), Henri Molet (archives/documentation), Christian Salmon (dessins du mobilier céramique et lithique), Olivier Onézime et Catherine Viers, Le Castet, phases 1, 5 et 6 (Montmaurin, 31). Rapport de diagnostic, Saint-Orens, INRAP GSO, , 210 résumé, présentation en ligne).
  10. [Mirouse 2008] Denis Mirouse, « Quatre bastides et un castelnau : fondations comtales en vallée de l'Arize au milieu du lire en ligne [PDF] sur hal-univ-tlse2.archives-ouvertes.fr), p. 11, 16.


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Héraldique

Son blasonnement est : Écartelé : au premier d'or aux trois pals de gueules, au deuxième et au troisième de sable à la croix de Malte d'argent, au quatrième d'or aux deux vaches de gueules, accornées, colletées et clarinées d'azur, passant l'une sur l'autre ; sur le tout de sable à la colonne antique d'argent et à la filière du même.

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Montmaurin dans la littérature

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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 23/12/2024
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