Saint-Laurent-d'Aigouze

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Saint-Laurent-d'Aigouze : descriptif

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Saint-Laurent-d'Aigouze

Saint-Laurent-d'Aigouze est une commune française située dans le sud du département du Gard, en région Occitanie. Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Vidourle, le canal du Rhône à Sète, le Vieux Vistre, Canal le Vistre

Incluse dans la Camargue (delta du Rhône), la commune possède un patrimoine naturel remarquable : quatre sites Natura 2000 (« le Vidourle », la « Petite Camargue », la « Camargue gardoise fluvio-lacustre » et la « petite Camargue laguno-marine »), cinq espaces protégés (la réserve naturelle régionale de Mahistre et Musette, les « Costières de Nimes », la « Camargue Gardoise », la Camargue et la Petite Camargue) et quinze zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Saint-Laurent-d'Aigouze est une commune rurale et littorale qui compte 3 613 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975

Elle est dans l'unité urbaine de Saint-Laurent-d'Aigouze et fait partie de l'aire d'attraction du Grau-du-Roi

Ses habitants sont appelés les Saint-Laurentais ou Saint-Laurentaises ou Aigouzois. Capitale officielle de la course camarguaise avec une trentaine de courses affiliées à la Fédération française de course camarguaise

Parmi ces courses, le Printemps des Royales, organisé par le Club taurin Lou Bandot, trophée taurin opposant six manades. Ses habitants sont appelés les Saint-Laurentais

Ils peuvent être aussi appelés Li coute negre (« les cous noirs » en provençal) par les habitants des villages voisins. Le patrimoine architectural de la commune comprend cinq immeubles protégés au titre des monuments historiques : la tour Carbonnière, classée en 1889, le fort de Peccais, inscrit en 1978, l'abbaye de Psalmodie, inscrite et classée en 1984, les arènes de Saint-Laurent-d'Aigouze, inscrit en 1993, et le château de Calvières, inscrit en 1993.

Géographie

Saint-Laurent-d'Aigouze est l'une des 75 communes membres du schéma de cohérence territoriale (SCOT) du Sud du Gard et fait également partie des 34 communes du pays Vidourle-Camargue.

Communes limitrophes de Saint-Laurent-d'Aigouze
Marsillargues, Aimargues Le Cailar Le Cailar, Vauvert
Lunel Saint-Laurent-d'Aigouze Vauvert
Le Grau-du-Roi Aigues-Mortes Aigues-Mortes

Accès et transports

Saint-Laurent-d'Aigouze est accessible par la route départementale D979, qui relie Aigues-Mortes, au sud, à Aigues-Vives, au nord.

L'aéroport le plus proche est celui de Nîmes - Garons.

Deux gares régionales sont à proximité de la commune : celle de Nîmes et celle de Montpellier. Une liaison TER depuis la Gare de Nîmes dessert la halte ferroviaire située le long de la route départementale 979, près des accès principaux pour accéder au centre-ville.

Géologie

Hydrographie

Saint-Laurent-d'Aigouze est arrosé par le Vidourle, en limite séparative de commune, à l'ouest, ainsi que par le Palus de la Carbonière au sud. La commune est également traversée par le Vistre.

Relief

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,5 amplitude thermique annuelle de 16,7 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Aigues-Mortes à 8 vol d'oiseau, est de 16,0 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Milieux naturels et biodiversité

Espaces protégés

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée,.

La commune fait également partie de la Camargue (delta du Rhône), un territoire reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 1977 pour ses nombreux bombements sources de diversité : bourrelets alluviaux des bras anciens et actuels du Rhône et cordons dunaires élaborés par les courants marins et les rivages historiques de la Méditerranée. Entre ces replis encore en partie boisés, dans les dépressions, se répartissent des terres basses occupées par les lagunes bordées de steppes salées, les marais à roselières en partie exploités pour la coupe du roseau et les étangs - dont le plus grand, le Vaccarès, occupe 6 500 hectares,.

Cinq autres espaces protégés sont présents sur la commune :

  • la réserve naturelle régionale de Mahistre et Musette, classée en 1999 puis reclassée en 2013, d'une superficie de 266,1 sansouïres, étangs, etc.), et une grande diversité faunistique, ;
  • les « Costières de Nimes », un terrain acquis (ou assimilé) par un conservatoire d'espaces naturels, d'une superficie de 2 027  ;
  • la « Camargue Gardoise », un terrain acquis par le Conservatoire du Littoral, d'une superficie de 885,6 , ;
  • la Camargue, une zone humide protégée par la convention de Ramsar, d'une superficie de 84 620  ;
  • la Petite Camargue, une zone humide protégée par la convention de Ramsar, d'une superficie de 41 705,5 .
Réseau Natura 2000
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats :

  • la « petite Camargue », d'une superficie de 34 412  ;

« le Vidourle », d'une superficie de 209 Gomphe de Graslin, libellule d'intérêt communautaire, justifie notamment l'inscription du Vidourle au réseau Natura 2000 ;

et deux au titre de la directive oiseaux :

  • le « Camargue gardoise fluvio-lacustre », d'une superficie de 5 728  ;
  • la « petite Camargue laguno-marine », d'une superficie de 15 681 Outarde canepetière et à de nombreux passereaux, ainsi qu'une étape de migration (automne, printemps) pour plus de 160 espèces.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Douze ZNIEFF de type 1 sont recensées sur la commune :

  • les « Corbières occidentales » (728  ;
  • les « Corbières orientales » (56  ;
  • les « étangs et dunes de Petite Camargue » (3 435 Bouches-du-Rhône et 2 dans le Gard ;
  • « la Calvière » (176  ;
  • « le Vidourle entre Port Vieil et Quincandon » (161 Gard et 1 dans l'Hérault ;
  • le « marais de la Carbonnière et Musette » (541  ;
  • le « marais de Mahistre et Madotte » (202  ;
  • le « marais du Bourgidou » (116  ;
  • le « marais du Lairan » (2 619  ;
  • la « pinède du Petit Saint-Jean » (40  ;
  • la « plaine et marais du Vieux Vistre » (866  ;
  • les « salins d'Aigues-Mortes » (3 340  ;

et trois ZNIEFF de type 2, :

  • la « Camargue fluvio-lacustre et laguno-marine » (82 788 Bouches-du-Rhône et 6 dans le Gard ;
  • le « Camargue gardoise » (42 422 Gard et 1 dans l'Hérault ;
  • la « vallée du Vidourle de Sauve aux étangs » (691 Gard et 5 dans l'Hérault.
  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Héraldique

D'argent au gril de sable

  1. Armorial des communes du Gard

Histoire

Les premières traces d'habitations datent du . Une seconde vague d'installation sur la commune, plus définitive, remonte au abbaye de Psalmodie.

Au peste, puis par cinq inondations du Vidourle.

Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Aigouze.

La commune élit un maire Section française de l'Internationale communiste (ancêtre du PCF) aux élections de 1935. La signature du pacte germano-soviétique suivie du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale ont des répercussions rapides sur la vie des communes communistes ; le maire de Saint-Laurent est suspendu en application du décret du 18 octobre 1939 et remplacé par une délégation spéciale. Cependant, même cette délégation spéciale, nommée à la fin de la  République, n’est pas suffisamment docile du point de vue du régime de Vichy : elle est elle aussi suspendue.

  1. Histoire du village
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  3. Armand Cosson, « La Francisque et l’écharpe tricolore : Vichy et le pouvoir municipal en Languedoc », Annales du Midi, 1992, no 104-199-200, p. 296.

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Saint-Laurent-d'Aigouze dans la littérature

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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 30/10/2024
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