Saint-Laurent-de-Lévézou

Localisation

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Saint-Laurent-de-Lévézou : descriptif

Informations de Wikipedia
Saint-Laurent-de-Lévézou

Saint-Laurent-de-Lévézou est une commune française, située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie.

Géographie

Généralités

Cartographies de la commune
La commune avec l'emplacement de la mairie dans le département
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Avec les communes environnantes
  • 1Carte dynamique
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  • 3Carte topographique
  • 4Carte avec les communes environnantes

Dans le centre-est du département de l'Aveyron, dans le parc naturel régional des Grands Causses, la commune de Saint-Laurent-de-Lévézou, largement située sur le haut plateau du Lévézou, s'étend sur 23,33 seigle et l'élevage.

L'altitude minimale, 614 mètres, se trouve localisée à l'extrême sud-est, en amont du gué de Salsac, là où la Muze quitte la commune et entre sur celle de Saint-Beauzély. L'altitude maximale se situe au mont Seigne avec 1 121 ou 1 128 ,.

Desservi par la route départementale (RD) 158, le bourg de Saint-Laurent-de-Lévézou est situé, en distances orthodromiques, quinze kilomètres au nord-ouest de Millau.

La commune est également desservie par les RD 170, 171, 654 et 911.

Communes limitrophes

Saint-Laurent-de-Lévézou est limitrophe de quatre autres communes.

Communes limitrophes de Saint-Laurent-de-Lévézou
Vézins-de-Lévézou
Saint-Laurent-de-Lévézou Saint-Léons
Curan Saint-Beauzély

Hydrographie

Réseau hydrographique
Réseaux hydrographique et routier de Saint-Laurent-de-Lévézou.

La commune est drainée par la Muze, la Muzette, le ruisseau de Brinhac, un bras du ruisseau des Pradines, le Régalou, Les Douzes, le ruisseau de Coste Cave, le ruisseau des Caves, le ruisseau des Pradines et par divers petits cours d'eau.

La Muze, d'une longueur totale de 29,3 Vézins-de-Lévézou et se jette dans le Tarn à Montjaux, après avoir arrosé 6 communes. Elle borde le territoire communal au sud-est sur deux kilomètres et demi, et son affluent la Muzette — qui prend sa source sur la commune — en fait de même au nord-est sur environ six kilomètres.

Gestion des cours d'eau

Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles pour définir et mettre en œuvre un programme d’actions de réhabilitation et de gestion des milieux aquatiques : le SDAGE (Schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE (Schéma d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Trois SAGE sont mis en oeuvre dans le département de l'Aveyron.

La commune fait partie du SAGE du bassin versant du Viaur, approuvé le , au sein du SDAGE Adour-Garonne. Le périmètre de ce SAGE couvre 89 communes, sur trois départements (Aveyron, Tarn et Tarn-et-Garonne),. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par l’établissement public d'aménagement et de gestion des eaux (EPAGE) du bassin du Viaur, une structure qui regroupe les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre (EPCI-FP) dont le territoire est inclus (en totalité ou partiellement) dans le bassin hydrographique du Viaur et les structures gestionnaires de l’alimentation en eau potable des populations et qui disposent d’une ressource sur le bassin versant du Viaur. Il correspond à l’ancien syndicat mixte du Bassin versant du Viaur,.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,8 amplitude thermique annuelle de 15,9 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Salles-Curan à 14 vol d'oiseau, est de 9,6 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Milieux naturels et biodiversité

Espaces protégés

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée. Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé, le Parc naturel régional des Grands Causses, créé en 1995 et d'une superficie de 327 937 ,,.

Sites Natura 2000
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles.

Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » :

  • les « Tourbières du Lévézou », d'une superficie de 487 Aubrac et les Grands Causses, fait partie des hautes terres de l'Aveyron. Il est bordé à l'ouest par le Ségala, à l'Est par les Grands Causses, au Sud par le pays de Roquefort et au Nord par le Pays ruthénois et la vallée de l'Aveyron. Il a toutefois aujourd'hui en partie été détruit ;
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal de Saint-Laurent-de-Lévézou comprend trois ZNIEFF de type 1, :

  • les « Tourbières et zones humides du ruisseau des Douzes de Mauriac » (158,2  ;
  • la « Zone humide du Régala et mont Seigne » (49,7  ;
  • les « Zones humides de la Plaine des Rauzes » (455,1  ;

et une ZNIEFF de type 2,, la « Vallée du Viaur et ses affluents » (27 587 Aveyron, 10 dans le Tarn et 1 dans le Tarn-et-Garonne.

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Histoire

La plaque du monument aux morts.

L'histoire de Saint-Laurent est d'abord connue par la remarquable Monographie de la commune de Saint-Léons d'Albert Carrière. Elle a été renouvelée et augmentée par Marc Vaissière, enfant du pays.

L'histoire de Saint-Laurent se confond largement avec celle de Saint-Léons jusqu'à leur séparation en 1869. Du Moyen Âge à la Révolution Française, le territoire de Saint-Laurent faisait partie de la seigneurie et de la communauté de Saint-Léons. La terre de Saint-Léons est issue d'une donation des comtes de Rodez et vicomtes de Millau à l'Église, au  siècle. Un monastère bénédictin avait été fondé à Saint-Léons, et son prieur exerçait le pouvoir seigneurial sur le territoire et ses habitants. Au cours du Moyen Âge, une paroisse fut fondée autour de Saint-Laurent au profit d'un des moines du monastère, le camérier. Il touchait la dîme et payait un curé. Les limites de cette paroisse étaient légèrement différentes de la commune actuelle : le village de Castries dépendait de Saint-Léons, le hameau de Gaverlac (seigneurie de Saint-Beauzély et commune actuelle) était de la paroisse de Saint-Laurent. Le village de Mauriac a une histoire particulière : il fut érigé en paroisse indépendante sous le patronage des Saints-Abdon-et-Sennen ou Sainte-Marie-Madeleine. Village-étape d'altitude sur l'ancienne voie romaine, situé de l'autre côté de la crête du Lévézou, il présentait un certain particularisme.

La commune a été érigée en 1869 par démembrement de celle de Saint-Léons. Le territoire de la nouvelle commune est en gros celui de la paroisse, plus le village de Mauriac.

De tous temps, l'agriculture, et surtout l'élevage, ont été les principales activités de la commune. Saint-Laurent était un village de paysans. Les artisans y étaient rares, généralement également cultivateurs, et les familles de notables aussi. De « gros paysans », laboureurs, ménagers, tenaient de grands domaines où ils employaient leurs voisins plus modestes comme fermiers, valets, domestiques, servantes. La Révolution française a sécularisé les biens de l'Église, et permis aux gros paysans d'accroître encore leurs domaines. Au cours du  siècle, la commune a atteint son maximum démographique. L'exode rural s'est accentué. Aux XXIe siècle, la commune est encore largement agricole.

  1. Albert Carrière, « Monographie de la commune de Saint-Léons », Mémoires de la société des Lettres, Sciences et Arts de l'Aveyron, t. XXIV, 1940, p. 423-741.
  2. Marc Vaissière, de cada part del pueg, Saint-Laurent et Mauriac de Lévézou, 1995.

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Saint-Laurent-de-Lévézou dans la littérature

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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 30/10/2024
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