Viviès
Localisation
Viviès : descriptif
- Viviès
Viviès (Vivièrs en occitan languedocien) est une commune française située dans le département de l'Ariège, en région Occitanie
Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du pays d'Olmes, haut lieu de la tragédie cathare alliant des paysages d'une extrême diversité. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par divers petits cours d'eau
La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Viviès est une commune rurale qui compte 156 habitants en 2022, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975
Elle fait partie de l'aire d'attraction de Pamiers
Ses habitants sont appelés les Viviésois ou Viviésoises. Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le château de Gargas, inscrit en 1997 puis classé en 1998.
Géographie
Localisation
Commune du piémont pyrénéen située entre Pamiers et Mirepoix.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Dun, Rieucros, Tourtrol et Vira.
Géologie et relief
La commune est située dans le Bassin aquitain, le deuxième plus grand bassin sédimentaire de la France après le Bassin parisien, certaines parties étant recouvertes par des formations superficielles. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches sédimentaires datant du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d'années. La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans la feuille « n°1057 - Pamiers » de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème du département de l'Ariège, et sa notice associée.
La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 4,40 ,. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 4,42 . L'altitude du territoire varie entre 291 .
Hydrographie
La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne. Elle est drainée par le ruisseau de la Tuilerie et par un petit cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 2 ,.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées centrales, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 200 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,9 amplitude thermique annuelle de 16 . Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Roquefort-les-Cascades à 12 vol d'oiseau, est de 12,7 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1 est recensée sur la commune : les « coteaux secs, vallons et collines de l'ouest du bas pays d'Olmes » (6 664 et une ZNIEFF de type 2, : les « coteaux du Palassou » (26 749 Ariège et 5 dans l'Aude.
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Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
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Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
- ↑ Carte IGN sous Géoportail
- ↑ « Carte géologique de Viviès » sur Géoportail (consulté le 23 avril 2022).
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- ↑ « Carte hydrographique de Viviès » sur Géoportail (consulté le 29 octobre 2021).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie
Du latin vivarium (« vivier »).
Viviès vient du mot vivier étant donné que c'est un lieu humide, il comporte de nombreuses nappes phréatiques et de nombreux puits.
A l'époque il y avait aussi des mares notamment sur la place de Gaston ainsi que celle de Maraud.
Histoire
C'est à la fin du XIIIe siècle que l'on aperçoit la première mention du château et de son domaine, à l'époque nommé « Villa Vivieriis » lors du partage des biens de Gui III de Lévis-Mirepoix, la famille le garde jusqu'en 1412 quand Roger Bernard de Lévis-Mirepoix le lègue à son noble écuyer Arnaud d'Armagnac.
En 1456, Gaston III de Foix-Béarn octroie à Jean de Roquefort, son grand et fidèle conseiller ainsi que juge mage du comté de Foix, le quart de la tour de Viviès avec ses dépendances. Jean de Roquefort achète à Barthélémy Ysalguier, seigneur d'Auterive, pour 320 écus d'or et le reste en vente publique des biens du défunt Jean du Falgar à Toulouse. Pour remercier Gaston de Foix, Jean de Roquefort nomma la place et le hameau principal du village « Gaston ».
À la mort de Jean de Roquefort, le château ainsi que ses dépendances revinrent à son fils aîné Jean en 1473.
En 1592, après le décès de François Étienne de Roquefort, un des descendants de Jean de Roquefort, un procès s'éleva pour savoir qui serait l'héritier de la seigneurie de Viviès.
C'est Jean Mathieu de Rochefort, un lointain cousin, qui en hérite en 1599.
C'est ensuite Pierre Dutraud qui obtient le château ; il est le mari de Marguerite de Rochefort.
C'est en 1710 que le nom de Rochefort disparaît de la seigneurie de Viviès après la mort de François de Rochefort.
Le château appartiendra ensuite à la famille Johannis de Gargas, une noble famille toulousaine. Dans les années 1760, le dernier membre de cette famille, Jean baptiste de Johannis de Gargas meurt en 1854 et sa tombe se trouve encore au cimetière du village, c'est la plus ancienne.
Les familles se succédèrent jusque dans les années 1910 avec l'installation des Martel de Massilian et puis enfin les Trapier.
Le 22 juin 1883, un homme du village, Pierre Amouroux, promit à la commune de lui vendre une part de terrain au hameau de Gaston pour la construction de l'école et son appartement. Malheureusement, cet homme était illettré et il fit faire les papiers par un témoin mais les preuves de son consentement n'étaient pas suffisantes. Il mourut peu avant de finir les papiers. Des agents se mirent alors en quête d'héritiers. Le fils de Pierre Amouroux, Bernard, qui était limonadier à Carcassonne fit faillite et partit en tant que meunier au Sénégal et mourut peu après. Sa veuve était enfermée à la maison d'aliénation de Limoux. La fille de Pierre Amouroux, Élise, étant décédée, les seuls héritiers furent son veuf et sa fille mais ces derniers avaient disparu. La commune ne sachant pas comment faire, ils déclarent le projet de construction de l'école d'utilité publique. La commune acquiert le terrain par voie d'expropriation et le premier instituteur fut M. Maris en 1888.
Le village était bien plus attractif dans les années 1900, il comptait trois fournils au hameau de Gaston ainsi qu'une fontaine et des lavoirs, il y avait un fournil et une épicerie ainsi qu'un menuisier, et un four et un boulanger à Pevidal ainsi qu'une fontaine, un lavoir et un bistrot. Au Picou se trouvait une épicerie et un lavoir avec une source qui servait pour les habitants du Soldat et de l'Hermitage.
Les origines des noms des hameaux : - Le Picou se nomme ainsi puisqu'il se trouve sur un pic en hauteur, pour y parvenir il faut monter une route sinueuse ; - La place de Maraud tient son nom de la famille Maraud dont les plus anciens membres seraient Raymond et Lisette Maraud, il était brassier et a vécu au XVIIe siècle ; - Le hameau de Pévidal serait assimilé à la famille Vidal originaire de ce même lieu.
Dans les années 1910, il n'y avait plus de curé à Viviès ; celui de Tourtrol s'occupait des deux villages, l'ancien presbytère se retrouva vide et le conseil municipal décida d'abord d'y faire installer l'instituteur et puis finalement d'aménager le salon en salle de mairie et de faire du reste de la maison un bien locatif dont les revenus seraient pour la commune. C'est dans les années 1980 que la grange de l'ancien presbytère fut aménagée en mairie.
Les chemins vicinaux datent des années 1900 et ont ensuite été réaménagés à l'arrivée massive des première automobiles puisqu'ils étaient praticables seulement en charrettes, il y avait des arbres sur la route qui ont dû être abattus.
Héraldique
Blason | De sable, à un pal flamboyant d'or. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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Viviès dans la littérature
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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 21/01/2025
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