Saint-James
Localisation
Saint-James : descriptif
- Saint-James
Saint-James ([sɛ̃ ʒɑm]) est une commune nouvelle française située dans le département de la Manche en région Normandie créée le 1er janvier 2017. Elle est constituée par la fusion des anciennes communes de l’ex-communauté de communes de Saint-James qui regroupait l'ancienne commune de Saint-James et Argouges, Carnet, La Croix-Avranchin, Montanel, Vergoncey et Villiers-le-Pré. La commune nouvelle est peuplée de 4 890 habitants.
Géographie
Description
Communes limitrophes
Hydrographie
Le Beuvron et la Dierge coulent dans la commune.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant au Cotentin et à l'ouest du département de la Manche, frais, humide et pluvieux, où les contrastes pluviométrique et thermique sont parfois très prononcés en quelques kilomètres quand le relief est marqué.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 amplitude thermique annuelle de 12,4 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Pontorson à 14 vol d'oiseau, est de 11,9 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
- « ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
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- GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 lire en ligne), p. 2.
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Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes [in burgo quod appelatur] Beverona en 1027-1035, Bivronem (accusatif) 1037-1046, Sanctus Jacobus vers 1040.
Le bourg primitif s'appelait Beuvron comme le montrent les formes anciennes. Cette dénomination est empruntée au nom de la rivière Beuvron, selon un processus fréquent en toponymie (cf. Fécamp, Eu, Dieppe, etc.). L'hydronyme Beuvron, d'origine gauloise, désignait un cours d'eau où il y avait des castors, en vieux celtique continental bebros. L'ancien français et dialectal bièvre « castor » est issu du mot gaulois par l'intermédiaire ou non d'un latin tardif beber issu du celtique qui a remplacé le latin fiber « castor ».
James est une variante ancienne de Jacques, due à la mutation ancienne de Jacobus en Jacomus, cf. italien Giacomo. C'est sous cette forme que ce prénom est passé en anglais.
La commune porte le nom transitoire de Beuvron-les-Monts sous la Révolution.
Le gentilé est Saint-Jamais.
- François de Beaurepaire (A. et J. Picard, , 253 ISBN , OCLC 15314425), p. 197.
- René Lepelley, « Les noms de communes de l'arrondissement d'Avranches (Manche) » in Cahier des Annales de Normandie, p. 565.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le )..
Histoire
La hauteur sur laquelle fut construit le bourg a été un point stratégique dès l'époque gallo-romaine, puis sous le règne de Guillaume le Conquérant, la guerre de Cent Ans, les guerres de Religion, la chouannerie et la Seconde Guerre mondiale,.
Moyen Âge
Au paroisse était entre les mains d'un seigneur breton, Hascoit (Harcouet) de Saint-James. L'Avranchin et le Cotentin (actuel département de la Manche) étaient alors contrôlés par les Bretons.
C'est Guillaume le Conquérant qui en 1067 aurait fait bâtir le premier château, l'un des plus puissants de Normandie aux , pour se protéger des attaques bretonnes. Cité défensive jusqu’à la fin du , et une halte pour les pèlerins en direction du Mont-Saint-Michel.
Dans le cadre de la guerre de Cent Ans, début 1426, le connétable de Richemont ayant rejoint son frère le duc en Bretagne, vient y assiéger les Anglais, mais sans succès. Lors de la campagne de Normandie, en 1449, l'armée royale de , commandé par le maréchal de Lohéac reprend la ville au bout de six jours.
Époque moderne
Lors des guerres de Religion, Saint-James devient une place forte de Montgommery.
Époque contemporaine
Pendant la chouannerie, la commune fut le théâtre de plusieurs affrontements entre les Républicains et les Chouans. Pendant toute la première moitié de l'année 1796, la commune resta aux mains des Chouans.
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La commune est desservie de 1901 à 1933 par une ligne de chemin de fer secondaire, celle d'Avranches à Saint-James, exploitée par les Tramways normands.
L'affaire criminelle Louis Charuel, une incroyable machination, s'est déroulée à Saint-James en 1958 et a été jugée aux assises de la Manche à Coutances.
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- Création de la commune nouvelle
En 2015, les douze communes de la communauté de communes de Saint-James, qui constituaient l'ex-canton de Saint-James, se lancent dans le projet de constitution d'une commune nouvelle ; neuf conseils municipaux (représentant 5 954 habitants) avaient dit oui mais trois s’étaient prononcés contre (représentant 1 211 habitants). Un vote qui imposait dès lors d’organiser un référendum auprès de la population à qui il appartenait de trancher. La population a refusé par un peu plus de 50 % des voix exprimées et le oui n'a été majoritaire que dans deux communes,.
Après ce coup d'arrêt, un autre projet a émergé et le , les sept conseils municipaux votent la constitution de la nouvelle commune.
Nom | Code Insee |
Intercommunalité | Superficie (km2) |
Population (dernière ) |
Densité (hab./km2) |
---|---|---|---|---|---|
Saint-James (siège) |
CA Mont-Saint-Michel-Normandie | 2020) | (32
| ||
Argouges | CA Mont-Saint-Michel-Normandie | 2020) | (31 | ||
Carnet | CA Mont-Saint-Michel-Normandie | 2020) | (49 | ||
La Croix-Avranchin | CA Mont-Saint-Michel-Normandie | 2020) | (41 | ||
Montanel | CA Mont-Saint-Michel-Normandie | 2020) | (22 | ||
Vergoncey | CA Mont-Saint-Michel-Normandie | 2020) | (24 | ||
Villiers-le-Pré | CA Mont-Saint-Michel-Normandie | 2019) | (24 |
- Gautier 2014, p. 548.
- Guy Le Hallé (Hervé Morin, ISBN ), p. 106.
- André Davy, Les barons du Cotentin, Condé-sur-Noireau, Éditions Eurocibles, ISBN ), p. 76.
- Delattre, 2002, p. 202.
- Bernard Beck, Châteaux forts de Normandie, Rennes, Ouest-France, , 158 ISBN ), p. 89.
- Auguste Bonnal, Exploitation commerciale des chemins de fer, Paris, Dunod, , 1094 p., p. 303.
- Jean-François Miniac, Les Nouvelles Affaires criminelles de la Manche, de Borée, Paris, 2012.
- Yohann Bourgin, « Commune nouvelle de Saint-James : un référendum : Communauté de communes de Saint-James. Le 6 septembre, les électeurs des douze communes de Saint-James décideront, par référendum, de la fusion, ou non, de leurs territoires », Ouest-France, (lire en ligne, consulté le ) « La question sera : la Communauté de communes de Saint-James actuelle doit-elle devenir une commune unique ? ».
- Pascale Brassinne, « Commune nouvelle. Le non des habitants du canton de Saint-James : Dimanche, la population a refusé par un peu plus de 50 % des voix exprimées de fusionner les douze communes du canton », La Gazette de la Manche, (lire en ligne, consulté le ) « Dimanche , 2 562 électeurs, sur les 5 124 que compte la liste électorale du canton, se sont donc rendus aux urnes. Deux communes seulement, Saint-James et Hamelin, ont dit majoritairement oui. Les dix autres ont voté contre ».
- C. Guignard, « Ils disent oui à une commune nouvelle de 5 041 habitants : Les sept communes de l'ex-canton de Saint-James ont voté, à travers leurs conseils municipaux, la création d'une commune nouvelle. Celle-ci verra le jour le 1er janvier 2017 », La Gazette de la Manche, (lire en ligne, consulté le ) « Après en avoir délibéré, dans leur grande majorité, les élus des communes d’Argouges, Carnet, La Croix-Avranchin, Montanel, Saint-James, Vergoncey et Villiers-le-Pré ont décidé la création d’une commune nouvelle « forte et vivante » à l’échelle de leurs sept communes (...) La création de la commune nouvelle s’accompagne de la rédaction d’une charte fondatrice, œuvre commune, qui va définir quelques grands principes en termes de gouvernance et de fonctionnement ».
Héraldique
Blason | De gueules à la porte coulissée d'argent flanquée de deux tours d'or, celle de senestre plus élevée que l'autre, le tout maçonné de sable, accompagné de quatre coquilles aussi d'argent, une en chef et trois ordonnées 2 et 1 en pointe. |
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---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
- « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le ).
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Saint-James dans la littérature
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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 30/10/2024
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