Le Molay-Littry
Localisation
Le Molay-Littry : descriptif
- Le Molay-Littry
Le Molay-Littry est une commune française située dans le pays du Bessin dans le département du Calvados en région Normandie. Elle est issue de la fusion des communes du Molay et de Littry, le 23 janvier 1969. Elle est peuplée de 3 059 habitants
Les houillères de Littry ont produit 2,5 millions de tonnes de charbon entre 1744 et 1880 puis de 1941 à 1949.
Géographie
Localisation
Le bourg se situe aux portes de la forêt de Cerisy et il est limitrophe du département de la Manche, à 13 kilomètres à l'ouest de Bayeux et 20 kilomètres au nord-est de Saint-Lô.
Géologie
Le bassin houiller de Littry s'est formé il y a 280 millions d'années, au Saxonien. Il est recouvert par des roches datées du Permien et du Trias et présente de rares affleurements. Le sud du territoire communal est recouvert par un sol daté du Précambrien.
Hydrographie
Le territoire de la commune est traversé par de nombreux cours d'eau dont le plus important est la Siette qui prend sa source dans la forêt et qui rejoint la Tortonne au niveau de Saonnet. Citons parmi les autres ruisseaux : le Long Vey (affluent de la Siette), le Merdillon et le Petit Bosq (qui se jettent dans la Tortonne au niveau de l'église de Saonnet), le fort du Douet (affluent du Merdillon) et enfin la Poterie (affluent de la Tortonne).
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Normandie (Cotentin, Orne), caractérisée par une pluviométrie relativement élevée (850 . Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant au Cotentin et à l'ouest du département de la Manche, frais, humide et pluvieux, où les contrastes pluviométrique et thermique sont parfois très prononcés en quelques kilomètres quand le relief est marqué.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 amplitude thermique annuelle de 11,5 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Balleroy-sur-Drôme à 7 vol d'oiseau, est de 11,2 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
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- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie
Le Molay est attesté sous les formes Molei en 1155, Maulay en 1204 (magni rotuli, p. 112), Moletum Baconis au archives nationales P. 272, n° 46), Le Moleay en 1793.
Le Molay signifierait le lieu où il y a des moulins (du latin mola signifiant meule), une autre hypothèse proposée est que ce nom serait une dérive de l'anglo-saxon molde qui signifie sable et poussière, hypothèse confirmée par la nature du sol des environs et par la présence attestée au Saxons dans cette partie occidentale du Bessin.
Littry est attesté sous la forme Listreium au XIVe siècle (pouillé de Bayeux).
Littry (Listreium au -acum.
Le gentilé est Molystrien.
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incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesCass
- M.Beziers curé de Saint André de Bayeux, Journal historique sur les matières du temps, lire en ligne).
- René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de commune de la Normandie, éditions Charles Corlet, Presses Universitaires de Caen, Caen, 1996.
Histoire
Les premières invasions
Le Bessin a subi à l'image de la capitale des Viducasses, Aregenua (Vieux-la-Romaine) ou Augustodurum (Bayeux) des incursions, voire invasions, de tribus saxonnes à la fin de l'ère romaine. Le Molay, alors simple fortin, eut lui aussi à faire face à ces tribus germaniques selon la légende de l'if du Molay : « Dans le cimetière de l'église du Molay, près de Bayeux est un if commun Taxus baccata remarquable pour son âge, ses dimensions et la disposition de ses branches (...). Ainsi quant à ses origines, suivant les uns le premier if, dont celui-ci ne serait qu'un rejet, aurait été planté sur la tombe d'un chef saxon, tué en défendant le gué du ruisseau du Molay contre un certain Waroc (ou plutôt Waroch II), fils de Mailers, comte de Bretagne, en l'an 578 ». Grégoire de Tours désigne d'ailleurs cette peuplade par le terme de « Saxones Baioccassini ». Plus tard, Charles le Chauve dans un des capitulaires confie même la défense de ce territoire à ce groupe « Of lingua saxonis » (de langue saxonne) plus ou moins francisé.
Edmond de Laheudrie confirme : « Selon Grégoire de Tours, d'importantes colonies dites saxonnes existaient dans la région. Chilpéric fit en 578 appel aux Saxons de Bayeux qui furent taillés en pièces par Waroch, comte de Vannes, qui tombant la nuit sur eux en tua la plus grande partie »,.
Les invasions scandinaves
Dès le début du Vikings (ou Normands), Bayeux est incendié par Rollon, les abbayes de Vigor et de Deux-Jumeaux rasées. Après le traité de Saint-Clair-sur-Epte, le roi de France le Simple abandonne la Normandie aux Scandinaves et revient à la charge de leur chef Rollon de répartir toutes ses terres entre ses compagnons d'armes.
Les Bacon
La famille Bacon, d'ancienne noblesse, possédait la terre du Molay à trois lieues de Bayeux et une de Cerisy.
Le chanoine Guérin dit que : « mis en possession de notre Neustrie, Rollon partagea les forêts abandonnées entre ses compagnons d'armes » et que « Bacon eut les bois et les marécages sis entre l'Esque et la Tortonne ». Le plein fief et chatellenie du Molay se composait des fiefs du Molay, de Blagny, de Saon, de Quetteville et de Blay et d'une partie des fiefs de Saonnet, la Quèze, Formigny, Grouchy, Audrieu.
Sans doute d'origine scandinave si l'on se réfère à son prénom, Anquetil Bacon dut être un volontaire et compagnon de fortune de Rollon assoiffé d'aventure et de possible richesse. On ne sait que peu de choses de l'ancêtre de la famille.
Ses successeurs Robert et Roger Blay, Arcisse de Caumont date celle-ci de la fin du .
Un autre de ses descendants, Guillaume Robert Courteheuse à la première croisade en 1096.
C'est à la famille Bacon du Molay que l'on doit la construction du château fort du Molay (aujourd'hui disparu), mais aussi du château fort de Colombières à la fin du diocèse de Bayeux, ainsi qu'à la commanderie templière de Baugy.
La lignée directe des chevaliers bannerets du Molay s'éteignit avec Roger V Bacon qui eut une fille unique, Jeanne Bacon. Cette dernière, malgré plusieurs unions, décèdera sans descendance.
La guerre de Cent Ans
Le , le château subit l'assaut d'un corps de l'armée anglaise lors de la d'Angleterre débarqué à Saint-Vaast le , sous le commandement de Geoffroy d'Harcourt. Après une défense héroïque, Jeanne, craignant de devenir prisonnière de son ancien prétendant, décide de s'échapper avec quelques-uns de ses gens, laissant le soin aux derniers défenseurs du château de capituler à une heure fixée. Rejetant toute proposition, Geoffroy d'Harcourt prend le château par la force, le pille et le rase. Les vainqueurs ne trouveront trace de Jeanne dans ses appartements lors du pillage de château,.
En , Jean de Tilly, marié à Jeanne des Moustiers, pris le parti de Charles de Navarre et reprit avec Guillaume de La Haye, capitaine de Valognes, le Molay-Bacon aux « Englais et Gascoings ».
La place est reprise aux Anglo-navarrais peu avant le , par les troupes de Bertrand Du Guesclin.
À la mort de Jehanne en 1376, ses biens sont divisés et octroyés aux descendants indirects des ancêtres de la famille Molay-Bacon par le bailli de Caen, le aux assises de Bayeux :
- de Meulan, baron de Courseulles, seigneur de Bernières et Lion descendant d'Eustachée Bacon ;
- Jean Courtonne, seigneur d'Achon, descendant d'Alix Bacon, nièce de Roger V Bacon ;
- Jean d'Argouges, seigneur d'Argouges, Gratot, de Molay-Bacon et de la Champagne, héritier au même degré que Jean Courtonne.
La motte et le château reviennent à Raoul de Meulan, qui releva les ruines à partir de 1378.
Raoul .
Vers 1412, le château est une nouvelle fois attaqué par les Anglais, pris et occupé. Il est repris par les troupes de le , mais à la suite des bombardements d'artillerie, le fort est de nouveau dans un état de ruine.
L'héritier des Beaumont, Pierre ne reconstruit pas le château et érige sa demeure sur l'assise de la barbacane.
Les guerres de Religion
Vers 1580, un de ses lointains descendants, Pierre de Hérisson Beaumont, retourne dans le château afin d'y reconstruire un manoir dans le style du manoir actuel d'Argouges à Vaux-sur-Aure.
Sa fille est mariée à Antoine d'Espinay, marquis de Broon, de Beaumont et gouverneur de la ville de Dol en 1582. Le baronnage du Molay passe entre les mains de la maison d'Espinay (branche de Broon). Converti au protestantisme, son manoir est attaqué et détruit par Charles d'Argouges-Boussigny pendant son absence durant les guerres d'Italie. À la suite de son décès lors d'un combat à Dol-de-Bretagne contre le fils de de Montgommery, Jacques paroisse a pour seigneur Guillaume de Bacon.
Son fils Louis marie sa fille cadette Marie-Madeleine à Henri de Lorraine, comte de Brionne et grand écuyer de France et membre de la famille de Guise. Ils ont un fils, Louis, qui héritier le de dettes, l'obligea selon les sources à vendre ses biens hérités des Bacon.
L'industrie potière
Le Molay-Littry est au cœur d'une zone riche en argile grésante couvrant le Bessin et le sud du Cotentin. Plusieurs ateliers ont été découverts par les archéologues sur la commune du Molay-Littry :
- l'atelier de Saint-Éloy, qui date de la fin du XIe début du XIIe siècle ;
- l'atelier du Planitre dont l'activité perdura du XVe au début du XVIIIe siècle.
Plusieurs documents mentionnent l'activité potière du Molay :
- le premier document signé du bailli du Bessin Hamon Le Bouteiller, mentionne une redevance de douze sols versée par les potiers pour la terre prise dans la foresta de Truncheio (forêt du Tronquay) ;
- un deuxième document de 1195, fait mention pour une même extraction de quatorze sols ;
- un troisième daté de 1198, signé de Guillaume Poignard, bailli du Bessin sous , porte sur la même somme ;
- le dernier, datant de 1316, provient du Livre Pelut de Bayeux dans lequel sont tenus les comptes de la vicomté. Ils mentionnent que les potiers « du Moulay devaient vingt sols et trois deniers pour une partie de terre située entre Vernay et Trunquay et une somme égale (soit en tout quarante sols et six derniers) pour du bois pris dans la forêt de Bur ».
L'abbé Guérin, dans son almanach, a relevé la liste des membres de la corporation des potiers du Molay en l'an 1500. Il indique que cette corporation bénéficiait d'une exemption de la taille au XIVe siècle (à cette époque, cet impôt était temporaire et irrégulier).
Les débouchés commerciaux des artisans potiers sont les marchés et foires situés entre les fleuves côtiers Vire et Dives, ce qui correspond approximativement au diocèse de Bayeux. La cité épiscopale est le marché le plus important du Bessin par ses différentes foires comme la foire de la Toussaint qui se déroule sur six jours, trois jours avant et trois après la Toussaint ou la foire de la Saint-Nicolas et la foire de la Cromelle. Le compte d'Yvon Huart dénombre, en 1376, dix-neuf foires se déroulant de juin à décembre dans le Bessin.
Les statuts des potiers mentionnent aussi que les artisans vont vendre au-delà du diocèse leurs produits, exemple à l'abbaye de Cerisy : « Dans le reste, ainsi que dans la chapelle de la Vierge existent encore quelques fragments du pavage ancien en brique émaillée du Molay ». Des dessins ont pu être relevés dont quelques-uns diffèrent de ceux que l'on retrouvera à l'abbaye de Longues et à l'église Saint-Étienne de l'abbaye aux Hommes de Caen,. On retrouvera également des pavés provenant des ateliers du Molay sur la plate tombe en céramique de Guillaume de Margerai, prêtre de Querqueville, découverte à l'abbaye Notre-Dame-du-Vœu à Cherbourg. Ces pavés portant fleurs de lys, château de Castille et rose des Bacons (bienfaiteurs de l'établissement ecclésiastique à l'image des Chanteloup, Courcy ou Mallemains…) sont identiques à ceux retrouvés sur le site du Planitre au Molay-Littry.
Les plates-tombes présentes dans l'abbaye Saint-Étienne de Fontenay sont des productions des potiers du Molay. Ces plates-tombes du XIVe siècle, l'une représente une femme en robe longue située dans le chœur de l'église, une autre un chevalier revêtu d'une cotte de mailles enfin la dernière représente Guillaume de Croisille, tenant un calice et revêtu d'une chasuble.
Enfin, il est encore possible d'observer de nos jours d'autres productions des ateliers du Molay sur un pan de mur extérieur de l'église de Saon (plaque funéraire de la famille Bacon), dans le chœur de l'église de Saint-Martin-de-Blagny (deux pavés vernissés), au musée Baron-Gérard de Bayeux (collection de pavés et de plates-tombes provenant de l'abbaye de Longues-sur-Mer).
Daniel Dufournier dans son ouvrage sur les poteries normandes de la région du Bessin confirme la présence de poterie du Molay dans des lieux prestigieux : « L'analyse chimique, conduite par plusieurs méthodes, a corroboré l'hypothèse de base et révélé la remarquable similitude des compositions chimiques des vases de Rubercy et des argiles extraites sur l'ancienne commune du Molay. Ces mêmes techniques ont montré que les céramiques de Saint-Ursin et celles appartenant au groupe B de la salle de l'échiquier au château de Caen avaient la même composition que les vases de Rubercy. Il existe donc une très forte probabilité pour que ces dernières aient été fabriquées dans cette région du Bessin ».
L'industrie potière du Molay cesse en 1727. L'activité se déplacera et un nouveau noyau d'artisans potiers (au nombre de 21) s'installera du côté de Lison. À la fin du Noron-la-Poterie.
Le développement de l'industrie minière
Un paysan découvrit par hasard, en 1741, près de la forêt de Cerisy, un affleurement de houille que le marquis de Balleroy décida d'exploiter pour alimenter ses foyers, avec l'accord de . Le premier puits ouvert en 1743 fut appelé « fosse Le Sauvage ». Un groupe de financiers parisiens, la Compagnie des mines de Littry, acheta en 1747 la concession longue de 62 kilomètres et large de 32 kilomètres. Ils firent creuser dix-sept puits dont un d'une profondeur de 117 mètres. Le charbon de Littry, reconnu pour sa qualité, alimentait de nombreuses usines à gaz, des fours de verrerie ou des bateaux de la Marine nationale. Peu à peu le bourg prospéra et se développa. En 1864, on comptait huit cents mineurs. Trois mille personnes vivaient autour du carreau minier. Cependant, concurrencée par le charbon britannique et du Nord de la France, la mine périclita et ferma en 1880. Remise en service en 1940 par les troupes d'occupation allemandes, elle connut un second souffle. À partir de 1946, les « gueules noires » extraient 1 000 tonnes de charbon par mois. Les Charbonnages de France qui avaient nationalisé en 1947 la houillère de Littry, décidèrent deux ans plus tard, d'en arrêter l'exploitation, jugée non rentable. Le dernier massif prospecté (3 millions de tonnes) reste inexploité.
Le manoir du Molay
En 1758, un jeune écuyer du roi du nom de Jacques-Jean Le Coulteux du Molay (1740-1823) devient propriétaire de l'ancien manoir des Argouges au lieu-dit de la Basse Cour et construit à la place sa résidence. Jacques-Jean était un riche banquier, qui eut un fils (Jacques Félix Le Coulteux du Molay) avec sa femme Geneviève Sophie Le Coulteux de la Noraye avant leur divorce. Il était également propriétaire du château Malmaison, à Rueil près de Paris avant que celui-ci ne soit racheté par Joséphine de Beauharnais pour la somme de 250 000 francs de l'époque. Jacques-Jean épouse en secondes noces Alexandrine Sophie Pauline Le Couteulx, le couple a eu trois enfants.
Le , le comte Anne-François Édouard de Chabrol de Crousol, fils du comte Christophe de Chabrol de Crouzol (écrit aussi de Crousol), épouse Pauline Le Coulteux du Molay, transforme et étend le manoir, lui donnant le style architectural qu'il a aujourd'hui. Le vicomte a été membre de la Chambre des pairs, pendant le règne de . Collectionneur d'art passionné et de livres, il était le grand-père du compositeur français Vincent d'Indy, qui mourut en 1931. À la fin du Louis Viellard, sénateur et industriel à Belfort, qui se marie avec Louise Le Couteulx du Molay (décédée en 1956), fille Jacques Paul Marie Le Couteulx du Molay.
Durant la Seconde Guerre mondiale, le château est réquisitionné par l'armée allemande.
Le manoir accueille ensuite un pensionnat de jeunes filles de Saint-Lô, puis des colonies de vacances de Citroën jusqu'en 1978. À cette époque, le château est entièrement rénové et transformé en un hôtel trois étoiles. En , le château du Molay a été acheté par Travelbound, une compagnie anglaise qui appartint à la société First Choice elle-même rachetée par le groupe TUI, il n'a plus ses 3 étoiles.
Seconde Guerre mondiale
La zone de Balleroy et du Molay-Littry a été l'un des endroits où les Allemands avait mis en place des installations d'armes V, ces installations n'ont cependant jamais été mises en service actif. Des rampes de lancement de bombes volantes V1 voire V2 ont été installées dans l'allée du château. La région et les armes-projet V ont été sous le contrôle de Generalleutnant (général) Dietrich Kraiss et de la division d'infanterie statique.
Kraiss était un commandant de la division d'infanterie (de à ), division d'infanterie (de à ) et division d'infanterie jusqu'en . En , il prend le commandement de la Saint-Lô. Il est finalement tué dans les combats post débarquement près de Saint-Lô, atteint par un obus de l'un de ses propres mortiers,.
Au moment du débarquement de Normandie, le PC du Generalleutnant Dietrich Kraiss est positionné au bourg de Littry, dans la résidence dite « du château de la rivière » rue du Carrefour-Lacroix, près de l'église Saint-Germain, il subit un bombardement aérien le . Trois bombes atteignent le cimetière de l'église, on dénombre huit victimes civiles. La ville est finalement libérée par le régiment d’infanterie le . Les Allemands battent en retraite non sans commettre quelques exactions sur la population civile. conseil général du Calvados est abattu dans son jardin par des soldats allemands le jour de la libération de la commune de Littry.
La Iowa qui rencontra Jeanine fille du propriétaire d'un café dans le bourg de la Mine, le . Howard retrouvera après la guerre Jeanine et fonderont une famille aux États-Unis d'abord avant de reprendre l'affaire familiale au Molay-Littry.
Tournières est un petit village jouxtant Le Molay-Littry, où le général américain Dwight Eisenhower établit son premier QG en France sous le nom de code Shellburst.
Après la libération de la zone par les forces alliées, les ingénieurs de la Ninth Air Force commencent la construction d'un terrain d'atterrissage avancé en dehors de la ville. Déclaré opérationnel le , l'aérodrome est désigné sous le code de « A-9D », il est utilisé par les unités de reconnaissance et de réparation de diverses unités de soutien et ce jusqu'en octobre, date de sa fermeture,.
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Bombardement du PC du Generalleutnant Dietrich Kraiss commandant de la 352 ID près de l'église de Littry.
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Hangar Butler utilisés sur l'aérodrome A-9 du Molay.
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Des Américains à bord de leurs 6X6 dans la ville.
Fusions
C’est le que les deux anciennes communes du Molay et de Littry fusionnent pour donner naissance à la commune actuelle du Molay-Littry.
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incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesPézeril
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- Grégoire de Tours, Histoire des Francs.
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- « » (consulté le ).
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Héraldique
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De gueules à deux pics de mineur d'argent emmanchés d'or, passés en sautoir, chacun surmonté d'un casque de mineur d'argent, celui de dextre posé en barre et celui de senestre en bande, accompagnés de six quintefeuilles du même, ordonnées 3, 2 et 1 entre les manches des pics et soutenus par deux sabots adossés d'or (le tout d'argent). |
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