Chanu
Localisation
Chanu : descriptif
- Chanu
Chanu est une commune française, située dans le département de l'Orne en région Normandie, peuplée de 1 253 habitants.
Géographie
La commune est en Bocage flérien. L'atlas de paysages de la Basse-Normandie la classe au cœur de l'unité des hauts pays de l’Ouest ornais et du Mortainais qu'il caractérise par « un paysage rude, marqué par un relief complexe modelé par les cours d’eau qui en divergent comme d’un château d’eau ». Son bourg est à 6,5 Tinchebray, à 9 Flers et à 17 Domfront.
Le bourg de Chanu est traversé par trois routes départementales. La D 54 permet de rejoindre Domfront au sud et la route Flers - Tinchebray au nord, tout comme la D 257 qui rejoint cette route à Landisacq. La D 229 rejoint Flers à l'est et permet de rejoindre la route Tinchebray - Domfront à l'ouest. Tinchebray peut être plus directement atteint par la D 225 qui se prolonge au sud-ouest pour aller vers la route Flers - Domfront et, au-delà, La Ferrière-aux-Étangs. Enfin, la D 809 part de Chanu qu'elle relie à Larchamp au sud.
Le territoire communal est à cheval sur la ligne de partage des eaux de l'Orne et de la Loire. Les ruisseaux du Sud et de l'Ouest de la commune confluent au sud pour créer la Halouze qui court se joindre à la Varenne. Les eaux du nord du territoire alimentent la retenue d'eau créée sur la Visance, qui sépare Chanu de Landisacq, celles de l'ouest rejoignant le Hariel en dehors du territoire communal, ces deux rivières étant des affluents de la Vère, qui rejoint l'Orne par les eaux du Noireau.
Le point culminant (321 bocagère.
Les stations météorologiques les plus proches sont Caen-Carpiquet (la plus proche), Alençon-Valframbert et Granville-Pointe du Roc, toutes situées entre 50 Mortainais et l'Ouest du bocage flérien s'en différencient toutefois nettement pour la pluviométrie annuelle qui, à Chanu, avoisine les 1 000 .
Les lieux-dits sont, du nord-ouest à l'ouest, dans le sens horaire, la Cour, la Chancellerie, Bellevue, le Hamel, la Pichardière, la Martinerie, la Maçonnière, la Tardivière, le Brulai, le Bourg, Visance (au nord), les Clos, le Chesnay, la Renaudière, l'Aubrière, la Guibourgère, la Flaudrière, le Petit Moulin, la Plançonnière, le Moulin de la Blaire, la Blaire, le Rocher Blais, les Nogeries, Vaubaillon, la Havasière, les Bissons, la Bullée, le Mont de la Roue (à l'est), la Polinière, Terre Neuve, le Pont Herbout, le Bourg Neuf, la Masure, les Huttereaux, la Mainfrère, la Bunodière, la Racinière, les Brousses, la Billotière, Jérusalem, la Gonfrère, la Mottinière, la Basse Métairie, la Haute Métairie, la Haie, la Besnardière, les Forgettes (au sud), les Hauts Vents, les Fontaines, la Fillière, la Thiboutière, la Lanfrère, le Moulin des Fresnayes, la Pajottière, la Maigrière, les Fresnayes, Préaux et la Foutelaie (à l'ouest).
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Normandie (Cotentin, Orne), caractérisée par une pluviométrie relativement élevée (850 . Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat contrasté des collines », correspondant au Bocage normand, bien arrosé, voire très arrosé sur les reliefs les plus exposés au flux d’ouest, et frais en raison de l’altitude.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 amplitude thermique annuelle de 13,5 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Athis-Val de Rouvre à 16 vol d'oiseau, est de 10,6 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
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- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
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- GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 lire en ligne), p. 2.
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Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Chanuz en 1228,.
L'origine du toponyme n'est pas élucidée. René Lepelley émet l'hypothèse d'un lien avec le gaulois cassanos, « chêne »,.
Le gentilé est Chanusien.
- Archives de l'Orne, H 225.
- François de Beaurepaire - 1981 - Les noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure - Page 88.
- Jean Adigard des Gautries, Fernand Lechanteur -Les noms des communes de Normandie - XIV [article] - Annales de Normandie Année 1968 - page 3.
- , Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Condé-sur-Noireau, Éd. Charles Corlet, (ISBN (édité erroné), BNF 36174448), p. 92.
Histoire
Les familles depuis 1325
L'église Saint-Martin de Chanu était un prieuré-cure prémontré de l'abbaye de Belle-Étoile qui possédait la seigneurie de Chanu (les deux tiers nord-est de la paroisse) et fut souvent en conflit avec les seigneurs de La Fresnaye qui possédaient le tiers sud-ouest de Chanu. Cette partition, renforcée par la géographie, se traduit dans les liaisons familiales. Si tous se rencontrent à l'église, ceux du nord-est sont tenus de porter leurs grains au moulin de la Blaire et d'assister aux assemblées d'habitants des religieux, ceux du sud-ouest utilisent le moulin des Fresnayes et paient leurs rentes seigneuriales au château.
Avant la Révolution, le fief de la Fresnaye était de la vicomté de Vire, sergenterie de Vassy et le reste de la paroisse de la vicomté de Domfront et de la sergenterie de Lonlay-l'Abbaye.
En 1236, Mathilde de La Lande donne tout ce qu'elle possède à Chanu aux religieux de Belle-Étoile : une trentaine de masures, ensembles de maisons et terres de quelques arpents à plus de 60 hectares représentés par un aîné. Leurs noms rappellent celui de leurs propriétaires, l'Aubrière, le Chesnay, Vaubaillon, la Plançonnière… Les familles Hubert, Boucher, Planson, de Larchamp, Racine et Hélie sont présentes au XIVe siècle. Les Planson et Hélie maitrisent l'écrit et sont greffiers, tabellions et notaires. Les plus nombreux sont les Leprince qui possèdent trois masures et sont présents en 1409. Une branche devient de Princey en 1625.
Les seigneurs de la Fresnaye sont issus de puissantes familles normandes : du Bois veuve de Samoy et de Méheudin, de Saint-Germain, d'Harcourt, de Sainte-Marie, de Neufville et les comtes de Flers. De 1417 à 1450, pendant l'occupation anglaise, ils restent fidèles au roi de France et leurs biens sont confisqués. En 1451, les Anglais partis, les héritiers partagent les terres sans oublier Jehan Chancerel qui a reçu quelques gages sur les biens de la veuve de Méheudin. La Chancellerie rappelle le nom de cette famille, la plus nombreuse de la seigneurie. Elle donnera deux prieurs de Chanu et un abbé de l'abbaye de Belle-Étoile. En 1589, le manoir seigneurial est attaqué, tourelles et murailles partiellement démolies, les meubles et les titres volés.
En 1795 et 1796, la chouannerie normande bouleverse le Bocage. On note plusieurs escarmouches à Chanu et la violente bataille du Val de Préaux entre les Républicains et les chouans le 15 mai 1796.
Anciennement, avait lieu un pèlerinage annuel (la Vierge était honorée sous le vocable de Notre-Dame-de-la-Route).
Le travail du ferLe travail du fer
L'activité sidérurgique est attestée dans la baillie de Tinchebray dès le début du échiquier de Normandie en 1180 et 1185. En 1463, Thomas Breosne, 1469, Gervais Leprince, et 1476, Jehan Chancerel de Chanu, sont férons et utilisent le minerai de la minière de Beaumont à Saint-Rémy-sur-Orne.
Être féron, c'est accomplir une double tâche de direction de la forge et de production de fer, il est l'homme sans qui le métal ne peut légalement être produit, il réduit le minerai, est maître de forge. Le métier est héréditaire, organisé et protégé. C'est un artisan très qualifié porteur de tours de mains ancestraux.
La production de fer exige une grande quantité de bois et place le féron dans la dépendance des possesseurs de forêts, le baron de Flers pour la forêt de Halouze et le baron de La Lande-Patry pour le bois Dauphy et le bois de Larchamp. En 1473, le baron de Flers a fait ouvrir une minière dans sa forêt de Halouze et dit que si les férons ne prennent de sa mine, ils n'auront pas son bois. En 1489, c'est au tour d'Alix De Larchamp, dame de La Lande Patry de s'attaquer aux privilèges des férons devant l'échiquier d'Alençon.
La Révolution du haut fourneau et la masse de capitaux qu'elle exige va être complètement maîtrisée par la noblesse soucieuse de valoriser ses forêts. En 1499, Alix De Larchamp, baronne de la Lande-Patry avoue dans la paroisse de Larchamp : mine, minière et fourneaux à faire fer.
Les férons vont faire face à cette révolution en se spécialisant dans la production de clous bien adaptée au fer cassant des forges de Larchamp et d'Halouze. En 1608, le développement de la clouterie permet la construction de la première fenderie normande à Larchamp pour fournir du fer en verges aux cloutiers. Ils utilisent la production des fenderies normandes mais aussi celle du Maine dont ils rencontrent les maîtres de forges aux foires de Domfront. La distribution dans tous l'Ouest de la France, la Bretagne en tête et jusqu'à Paris se fait par messagerie et colportage.
Les cloutiers et maîtres cloutiers se fournissant directement aux forges vont vite être remplacés par des marchands fabricants qui donnent aux cloutiers le fer en verges pour le travail de la semaine, récupèrent le produit fini contre paiement et avance de fer. Ils furent en relation avec Louis Berryer, maître de la forge de Halouze de 1648 à 1659 qui allait devenir un personnage important auprès de Colbert, gérer la forge de Chailland pour Mazarin et faire valoir par ses créatures de nombreuses forges normandes.
En 1723, la zone cloutière de Chanu et son centre de commerce Tinchebray sont d'un niveau national et dans le dictionnaire du commerce, à l'article clouterie, on lit : « en Basse Normandie, Tinchebray fournit presque autant de broquettes (petits clous) que Charleville, plus grosse par leur qualité mais moins cher ». Dans un mémoire de 1761, « Chanu est un village sur Domfront qui donne son nom à beaucoup d'autres voisins où il est consommé en clous de toutes sortes, 2 000 tonnes de fer (la production d'une quinzaine de forges de Basse-Normandie et du Maine), Chanu est la capitale du clou normand ». En 1796, pendant la chouannerie, on se bat dans les forges, un marchand, Madeline Pichardière est tué. En 1813, dans le recensement pour la « garde d'honneur » de l'Empereur, on peut mesurer la réussite des marchands fabricants, Jean Duchesnay : 1 000 FRF de rente, Jean Chancerel de la Billotière : 3 000 FRF de rente, son fils Gilles : 5 000 FRF de rente plus son commerce qui est considérable.
Vers 1826 se fondent différentes fabriques pour les serrures : Hélix et Bourdon. 27 serruriers vivent entre le Chesnaye et Pont Herbout.
En 1830, les marchands de clous se plaignent de la concurrence des pointes fines de la Manufacture de l'Aigle.
En 1831, les serruriers sont 214, 103 entre le Chesnaye et Pont Herbout et les cloutiers 118.
En 1835, la concurrence des pointes fines de l'Aigle est confirmée par les registres de la chambre consulaire de Tinchebray, le nombre des ouvriers cloutiers a diminué de moitié depuis 1789. En 1839, la clouterie entre en décadence. En 1845, les Chancerel et Delarue sont qualifiés de négociants et se diversifient, ils s'étaient au fil des générations constitués en dynasties familiales. En 1848, l'importance des capitaux accumulés permet la création à Tinchebray d'une banque chargée d'émettre des fonds au profit de l'activité commerciale du canton de Tinchebray.
En 1842, il reste quatre fabricants de clous : Delarue, Haillet, Havas et Hélix contre dix-sept fabricants de quincaillerie, serrurerie et serrures en cuivre pour la marine.
En 1856, la clouterie n'emploie plus que 89 cloutiers contre 186 serruriers. Vers 1860, Jules Delalande de Chanu va s'établir à Tinchebray et ajoute à sa fabrication, la ferronnerie d'Art. Delarchamp son successeur va continuer la même fabrication. Dans l'annuaire de l'Orne, on trouve les principaux marchands de clous forgés : Delarue, Havas, Hélix, Dugué, en 1870, Huard, en 1883 : Bourdon, Dubois, Vigournamur.
En 1905, il ne reste plus qu'un fabricant de clous : Victor Dumont, 12 cloutiers et 127 serruriers.
En 1911, monsieur Bouvet forge des objets d'Art, landiers, pelles, chandeliers, ferrures pour des armoires suivant les plans de ses clients.
Archives
Chanu est un des rares villages où l'histoire des familles est connue depuis sept siècles grâce à l'état civil depuis 1595, le notariat 1641 avec des actes isolés depuis 1570, les archives du fief de la Fresnaye dans le chartrier du château de Flers conservé à la médiathèque de Flers, les archives départementales de l'Orne avec l'important fonds de l'abbaye de Belle-Étoile : 11 dossiers d'aveux et 11 sur les assemblées d'habitants dont celui de 1563 tenu après le pillage de l'abbaye par Jehan Chancerel pour reconstituer le patrimoine des religieux et qui donne le nom de tous les aînés et puînés, les décisions de l'assemblée.
- Dr Jean Fournée : L'Abbaye de Belle-Étoile dans Le Pays Bas-Normand.
- Archives départementales, Orne, série H, Aveux des familles : Aubrière, Leprince, Huet, Honnet, Chancerel, Hardouin, Hélie, Beaugrand, Delahaye… : H 239 à 249, Gages Pleiges de 1563 à 1780 : H 250 à 261. Détail sur le site Geneawiki.com, article : Chanu et site geneanet.org, Article : les masures.
- Rôle des tailles et impositions diverses: Vire 1375 (sur Gallica folio 86).
- Carte établie après analyse de 2 000 images numérisées aux AD 61 Série H, Détail sur Généawiki.com, article Chanu.
- Archives départementales, Orne, série H, H 3325, 1451, lots et partage : de Husson/de Samoy : de Saint-Germain.
- Archives départementales, Orne, Série H, H 226 , 1500, Procès De Saint-Germain/Robert Chancerel fils Guillaume, prieur de Chanu, Thomas Chancerel, abbé de Belle-Étoile, Jullien Chancerel tuteur d'Aubert de Saint-Germain. H 232, 1475, Pierre Chancerel, tabellion.
- Article complet avec références sur le site Généawiki.com, article Chanu.
- Cécile Desdoits : la division de Saint-Jean-des-Bois dans Le Pays Bas-Normand n°207-208, %20normandes Léon de La Sicotière : Louis de Frotté et les insurrections normandes].
- « » (consulté le ).
- Mathieu Arnoux : Mineurs, Férons et Maîtres de Forges, Thèse publiée par cths
- Archives départementales, Orne, Série H ,H 236 : 1499 Aveux de Guillemette de Larchamp veuve de Guillaume de Grimouville au Duc d'Alençon
- Cahiers de l'Inventaire :La Métallurgie normande XIIe – XVIIe siècle, La Métallurgie du Maine.
- Garnier :Archives départementales, Orne ,4E 80/40 le 02/10/1652
- François Dornic :Louis Berryer agent de Mazarin et de Colbert
- Savary des Brûlons : Dictionnaire du commerce universel
- François Dornic : Le fer contre la forêt
- Léon De La Sicotières : Les insurrections normandes
- Archives départementales, Orne, R 75/1, R 76/2 ,1813 ,1814 Recensement pour constituer une "garde d'honneur" avec les fils des 10 000 familles les plus riches de France.
- Michelle Lavollé : Tinchebray 1800-1914 dans "Le Pays Bas-Normand" n° 172
- Recensement 1821
- Recensement 1831
- Almanach-Bottin du Commerce de 1842.
- Recensement 1856
- Michelle Lavollé : Tinchebray 1800-1914 et Le Mardeley : L'industrie du fer à Tinchebray
- Recensement 1905
- Le Pays Bas-Normand, n°4, 1911, page 325
- Numérisé sur le site des Archives départementales de l'Orne
- AD 61, 4E 159
- AD 61, 4E 160/1
- AD 61, H 238-249
- AD 61, H 250-261
- AD 61, H 250
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Chanu dans la littérature
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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 30/10/2024
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