Bréville-sur-Mer

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Bréville-sur-Mer : descriptif

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Bréville-sur-Mer

Bréville-sur-Mer est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 775 habitants. La référence à la mer a été ajoutée en 1957

Bréville-sur-Mer a reçu le label de « Village Patrimoine du Pays de la Baie ».

Géographie

Communes limitrophes de Bréville-sur-Mer
Mer de la Manche Coudeville-sur-Mer Coudeville-sur-Mer
Mer de la Manche Bréville-sur-Mer[1] Longueville
Donville-les-Bains Donville-les-Bains Longueville

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique « Normandie (Cotentin, Orne) » et « Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée »0. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant au Cotentin et à l'ouest du département de la Manche, frais, humide et pluvieux, où les contrastes pluviométrique et thermique sont parfois très prononcés en quelques kilomètres quand le relief est marqué.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 amplitude thermique annuelle de 11,6 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Longueville à 1 vol d'oiseau, est de 11,9 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. «  ».
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 lire en ligne), p. 2
  5. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le ).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous la forme Brevilla en 1056,.

Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -ville au sens ancien de « domaine rural ». L'explication du premier élément Bré- par le nom de personne francique Bero est difficilement compatible avec les diverses formes anciennes toutes du type Breville, où l'on ne conserve aucune trace d'une métathèse du [r]. C'est sans doute la raison pour laquelle François de Beaurepaire considère la nature de l'élément Bré- comme obscure, d'autant plus que Bero est à l'origine des différents Berville de Normandie et d'ailleurs. Quant à Bréville (Charente), il est authentifié Berovilla par une forme du XIIIe siècle. Un anthroponyme norrois comme Breiðr ou a fortiori Breði conviendrait davantage, surtout que l'on dispose d'une forme non datée du cartulaire de Hambie, Brehevilla qui irait dans ce sens.

Le hameau des Delles, situé sur la hauteur, au nord-est de l'église, tirerait son nom du norois deild qui signifie « pièce de terre distribuée » et que l'on retrouve dans les cinq langues scandinaves modernes cf. islandais, féroien deild « division » et deila « diviser ».

Le gentilé est Brévillais.

  1. François de Beaurepaire (ISBN , OCLC 15314425), p. 87.
  2. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, lire en ligne), p. 930.
  3. François de Beaurepaire, op. cit.

Histoire

En 1022, , duc de Normandie, octroya la baronnie de Saint-Pair à l'abbaye du Mont-Saint-Michel. La paroisse de Bréville faisait alors partie de cette vaste concession.

Un membre de la famille de Bréville participa à la conquête de l'Angleterre, en 1066, et un Jean de Bréville figure dans la liste des hommes du duc de Normandie pour la première croisade (1096-1099).

On retrouve en 1154, le nom de Renaud de Bréville figurant sur la liste des vassaux devant rendre hommage à Robert de Thorigny, abbé du Mont-Saint-Michel.

En 1302, Guillaume de Bréville est en désaccord avec l'abbaye du Mont-Saint-Michel au sujet du droit de patronage (nomination du curé). Son descendant, Jehan de Bréville devient alors patronus ecclesiae de Brevilla avec ou sans le soutien de l'évêque de Coutances.

Puis, c'est la guerre de Cent Ans. Jehan de la Mare, en qualité de « seigneur temporel de Bréville », contresigne la copie de la concession sur le sable, la tangue et les marais côtiers aux habitants de Bréville et des paroisses voisines.

Au seigneurie de Bréville passe entre les mains de Jean de Juvigny, seigneur de Saint-Nicolas-des-Bois (près de Brécey). Ses descendants en posséderont la sieurie pendant plus de 200 ans.

Au Mont-Saint-Michel. Qui plus est, en 1238, le frère Richard de l'Abbaye avait concédé le pâturage des marais aux riverains à perpétuité. Cette décision déclencha la colère des paysans brévillais amputés de leur droit de pâture pour leurs moutons et bestiaux. Fort heureusement, la justice du Roy, après un long procès, donna raison aux paysans.

En 1785, Jean-Julien Ganne, seigneur de Beaucoudray, achète la seigneurie de Bréville et son manoir qu'il revend aussitôt à Paul-Bernard de Mary de Longueville. En deux ans, les Brévillais connaîtront trois seigneurs successifs… pour bientôt n'en reconnaître aucun.

Tous ces seigneurs possédaient comme demeure le manoir de Bréville, situé à proximité du château du Vau Tertreux, sur les hauteurs de Bréville et dominant la mer.

Plus près de nous, Bréville fut, dans les années 1950, en bord de mer, champ de manœuvre pour les troupes cantonnées à la pointe du Roc de Granville, avec notamment son champ de tir utilisé par la troisième demi-brigade de chasseurs à pied, devenue guerre d'Algérie.

  1. Delattre, 2002, p. 39.
  2. Gautier 2014, p. 114.

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Bréville-sur-Mer dans la littérature

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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 30/10/2024
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