Thouars est une commune du Centre-Ouest de la France située dans le département des Deux-Sèvres en région Nouvelle-Aquitaine
Ses habitants sont appelés les Thouarsais.
À partir du 1er janvier 2019, après avoir étendu son périmètre à Mauzé-Thouarsais, Missé et Sainte-Radegonde, la commune de Thouars acquiert juridiquement le statut de commune nouvelle.
Thouars a été labellisée ville fleurie 4 fleurs et ville d'art et d'histoire.
Géographie
Localisation
La commune de Thouars se situe au nord du département des Deux-Sèvres sur un plateau qui domine la rivière nommée le Thouet, un affluent de la Loire. Elle est la capitale du Thouarsais une région naturelle constituée par la plus grande partie de la plaine de Thouars et la partie moncontouroise du Loudunais.
Les villes les plus proches sont Bressuire, Parthenay, Saumur et Loudun.
Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Accès
Thouars est située à 50 minutes par la route de grandes agglomérations de l'Ouest : Niort, Poitiers, Angers. L'accès à Niort (passant par Parthenay) est réalisé via une route à trois voies.
Thouars est desservie via sa gare SNCF (trains et cars TER Nouvelle Aquitaine). La ville possède un aérodrome. La commune est aussi desservie par le réseau de cars RDS (Réseau des Deux-Sèvres) du conseil général des Deux-Sèvres.
Communes limitrophes
Loretz-d'Argenton
Sainte-Verge
Louzy
Argenton-Château
N
Saint-Léger-de-Montbrun
O Thouars E
S
Saint-Jacques-de-Thouars
Saint-Jean-de-Thouars
Luzay
Géologie
Le Toarcien qui tire son nom de Toarcium, nom latinisé de la ville de Thouars, a été en partie défini à Sainte-Verge par Alcide Dessalines d'Orbigny en 1849.
Hydrographie
Thouars est arrosée par le Thouet, affluent de rive gauche de la Loire.
Voies de communication et transports
La gare de Thouars desservant entre autres Tours, Angers, Saumur et Bressuire. L'opération du train des plages permet de se rendre aux Sables d'Olonne à moindre coût chaque été.
Ligne
Caractéristiques
10
BRESSUIRE ↔ Thouars ↔ SAUMUR
Longueur 155,8 km
Durée 0 h 55
Nb. arrêts 4
Soirée / Dimanche - Férié /
Horaires 5 h 57 - 20 h 45
Réseau TER Nouvelle-Aquitaine
Réseau Com'bus géré par la communauté de communes du Thouarsais.
Le réseau régional d'autocars desservant Poitiers, Chinon, Parthenay ainsi que les communes et installations publiques limitrophes.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
Moyenne annuelle de température : 11,8 °C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,1 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 5,3 j
Amplitude thermique annuelle : 15,3 °C
Cumuls annuels de précipitation : 652 mm
Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,1 j
Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,7 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1975 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Statistiques 1981-2010 et records THOUARS-STNA (79) - 46° 59′ 18″ N, 0° 12′ 24″ O Records établis sur la période du 01-01-1975 au 04-01-2022
Mois
jan.
fév.
mars
avril
mai
juin
jui.
août
sep.
oct.
nov.
déc.
année
Température minimale moyenne (°C)
2,3
2,1
4
5,6
9,3
12,3
14,2
14
11,3
9
5
2,8
7,7
Température moyenne (°C)
5,4
6
8,8
11,1
15
18,4
20,5
20,4
17,2
13,4
8,5
5,7
12,6
Température maximale moyenne (°C)
8,4
9,8
13,6
16,5
20,6
24,5
26,9
26,8
23,2
17,9
12,1
8,7
17,5
Record de froid (°C) date du record
−14,6 17.01.1985
−12,6 12.02.12
−10,7 01.03.05
−3,8 04.04.1996
0,4 03.05.1979
2,5 01.06.06
5,6 02.07.1979
5,1 31.08.1986
1,1 19.09.1977
−4,6 30.10.1997
−8,2 23.11.1993
−11,2 31.12.1985
−14,6 1985
Record de chaleur (°C) date du record
16,9 27.01.03
22,3 27.02.19
27 19.03.05
31,3 30.04.05
35,1 29.05.01
40,3 29.06.19
40,9 25.07.19
43 06.08.03
35,8 14.09.20
30,8 03.10.11
23,1 07.11.15
19,4 07.12.00
43 2003
Précipitations (mm)
51,9
40,3
40,2
49
49,7
38,2
42,2
38,8
48,7
66,6
56,6
56,5
578,7
Source : « » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base
↑ (dans un rayon de 28 à 40 kilomètres)
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑ « », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
↑ 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
↑ Glossaire – Précipitation, Météo-France
↑ « », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
↑ », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
↑ « » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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Toponymie
Attesté sous les formes latinisées Toareca (pièce mérovingienne), Toarcis en 762.
Nom dérivé de celui de la rivière selon un processus fréquent en toponymie : le Thouet (Toare,.
L'élément *tobar ou *toar qui entre en composition dans certains noms de rivières (Cf. le Thoré affluent de l'Agout à Castres) de sens inconnu est sans doute préceltique.
La commune s'est autrefois appelée Thouars-sur-le-Thouet[réf. nécessaire].
↑ Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Larousse, 1963 (publication posthume) (BNF 33159244).
↑ a et b, Toponymie générale de la France, Librairie Droz, , 708 ISBN , lire en ligne).
Histoire
Époque préhistorique et antique
Les premières communautés vinrent s'installer à Thouars il y a plus de 5 000 ans, leurs lieux d'habitation se situaient au bord du Thouet entre le château actuel et la vieille ville.
Les traces d'une voie romaine découvertes dans la vieille ville semblent confirmer l'hypothèse d'une présence dans l'Antiquité. Mais c'est surtout grâce à la découverte d'une pièce mérovingienne sur laquelle figure la mention Toareca que l'on a confirmation de l'existence de la ville dans l'Antiquité et de son nom.
Moyen Âge
C'est seulement au 760, Thouars se trouve en Aquitaine. C'est la forteresse la plus solide de toute la région selon les chroniqueurs de l'époque. Époque guerrière puisque le duc Waïfre se bat pour l'indépendance de l'Aquitaine contre le roi des Francs Pépin le Bref qui compte bien s'en emparer. En 762, accompagné de son fils le futur Charlemagne, Pépin le Bref arrive devant Thouars, il détruit la cité d'origine gallo-romaine et incendie le château.
À partir du vicomtes va s'imposer et administrer ce fief pendant plus de cinq siècles. Le premier vicomte connu à ce jour est Geoffroy Ier. Il fonde la dynastie de Thouars qui régnera sur le Thouarsais jusqu'à la fin du XIVe siècle.
Située au sud de l'Anjou et à l'entrée de l'Aquitaine, la vicomté de Thouars est un fief stratégique et très riche qui s'étend du Haut-Poitou jusqu'à la mer.
À Thouars, une première cité se trouvait entre le château actuel et l'orangerie. On pense également qu'une deuxième citadelle pouvait se trouver entre l'église Saint-Médard et le pôle Anne Desray. Au Moncontour et on entoure la ville de fortifications en bois.
On construit également les premiers édifices religieux : Saint-Pierre du Châtelet (aujourd'hui disparu) et Saint-Laon (abbaye fondée pour abriter les reliques de saint Lô). Pour faire face à l'arrivée de nombreux pèlerins, on construit le pont Saint-André au sud (aujourd'hui disparu) et le pont Saint-Jacques à l'ouest (détruit en 1944). Enfin devant l'augmentation de la population, on érige une nouvelle église en dehors des remparts : Saint-Médard-des-Champs.
Capétiens ou Plantagenêts : un choix difficile
Lors de son accession à la vicomté de Thouars en 1151, de Thouars est un fidèle allié du comte d'Anjou et du Maine Henri Plantagenêt. Mais en 1154, lorsque ce dernier devient roi d'Angleterre sous le nom d', il décide de s'allier au roi de France . À cette époque, Thouars était coincée entre l'Anjou qui appartenait au roi Henri Aquitaine qui à la suite du divorce du roi de France et d'Aliénor d'Aquitaine était redevenue indépendante. Or en 1152, Aliénor épouse Henri Plantagenêt. Par ce mariage, l'Aquitaine lie son destin au royaume d'Angleterre (sans toutefois en faire jamais partie) ; la vicomté de Thouars se retrouve donc enclavée au milieu de ce qu'on appellera plus tard « Empire Plantagenêt », ensemble de territoires liés d'une façon ou d'une autre à la couronne d'Angleterre. Considérant cet état de fait comme une rébellion, le , Henri II prend la ville d'assaut après trois jours de siège. L'église Saint-Médard est incendiée et le château de nouveau rasé.
Les successeurs de seront aussi opportunistes que lui, se rangeant tantôt derrière le roi de France, tantôt aux côtés du roi d'Angleterre. Au enceinte de neuf mètres de haut est construite, sa longueur avoisinant les 4,5 tour Porte au Prévôt subsistent. La porte de Paris (qui se trouvait à l'entrée de la rue piétonne) a été détruite au XIXe siècle.
Thouars pendant la guerre de Cent Ans
Au milieu du traité de Brétigny. Le roi nomme alors Bertrand Du Guesclin connétable de France, et il le met à la tête d'une armée de 30 000 hommes pour entreprendre la reconquête des territoires perdus.
La ville de Thouars est assiégée en et c'est seulement cinq mois plus tard et après de lourdes pertes que le vicomte consort de Thouars de Craon capitule. Il ouvre la Porte au Prévost et remet les clés de la ville aux armées de du Guesclin.
La ville de Thouars fut ainsi définitivement rattachée à la France par Bertrand du Guesclin le .
Annexée à la couronne de France, la vicomté perd peu à peu de son autorité et de son autonomie. Puis en 1397, sa puissance va à nouveau décliner avec la mort de sa vicomtesse Péronnelle de Thouars, dernière descendante de la famille. La branche ainée des Thouars s'éteint donc après six siècles d'existence.
En 1424, Christophe d'Harcourt devient capitaine de Thouars durant un an avant de prendre le commandement de la garde du dauphin en 1425.
Thouars et la famille d'Amboise
La lignée des Thouars disparue, la ville va passer à la famille d'Amboise mais pour très peu de temps, puisque après une série d'intrigues, le vicomte Louis d'Amboise va être dépossédé de ses terres par .
Louis , mais après 1472, il prit l'habitude de venir chasser dans les forêts autour de Thouars en compagnie de son ami Philippe de Commynes, seigneur d’Argenton. Une fois sur le trône de France, Louis Plessis-lez-Tours et il aime venir à Thouars où il séjourne régulièrement, préférant l'hôtel des Trois-Rois au château seigneurial.
C'est alors que les intrigues contre le vicomte vont commencer.
Louis Louis d'Amboise. Il lui reprochait son train de vie luxueux et sa débauche légendaire. Le vicomte de Thouars se conduisit brutalement vis-à-vis de sa première femme Louise-Marie de Rieux, qu'il fit enfermer au château de Talmont ; puis sa seconde épouse Nicole de Chambes fut rapidement empoisonnée (elle inspira d'ailleurs à Alexandre Dumas son roman : la Dame de Monsoreau).
En 1469, avec la complicité de Louis Tyndo, seigneur de la Brosse, filleul du vicomte, il détruit quelques titres de propriété et annexe la Vicomté au royaume de France. En remerciement, Louis Tyndo est nommé conseiller du roi et premier président du parlement de Bordeaux. Il se fait également construire un bel hôtel particulier où il reçoit à plusieurs reprises Louis Hugues Imbert, l'hôtel Tyndo, serait construit sur les fondations d’un ancien palais du siècle, appelé « Résidence des Rois d’Angleterre ».
En , Louis Anne de France, fille aînée, la vicomté de Thouars en tant que dot, pour le mariage prévu avec Nicolas de Lorraine, jusqu'à la mort de ce dernier le .
Directement administrée par le roi Louis , la ville entame une période de renouveau et de prospérité. De plus, le , le roi ordonne l'établissement d'un siège royal à Thouars. Les enceintes du château médiéval sont restaurées et l'église Saint-Laon se dote d'une imposante flèche de style gothique.
Mais c'est surtout grâce à la reine Marguerite d'Écosse que l'abbaye Saint-Laon va acquérir un prestige particulier ; elle va y fonder une chapelle qui quelques années plus tard abritera son tombeau.
En ville, les grandes voies de communications s'améliorent. Le Pont-Neuf (l'actuel pont des Chouans), est fortifié et protège efficacement l'accès sud-est de la ville.
Avant de mourir, le roi Louis de La Trémoille, petit-fils de Louis d'Amboise, qui récupère la vicomté.
La vicomté de Thouars devient duché sous les La Trémoille
Louis de La Trémoille est un homme de caractère qui met souvent son épée au service de la couronne. Pendant qu'il guerroie au côté de , sa femme, Gabrielle de Bourbon entreprend de grands travaux dans la ville. Elle fait démolir près du château médiéval l'église Notre-Dame pour la rebâtir dans un style plus conforme au goût de l'époque. La collégiale Sainte-Chapelle Notre-Dame est unique en France.
En 1563, la vicomté de Thouars est érigée en duché en faveur des La Trémoille par le roi . Mais cela ne change pas le quotidien des Thouarsais, car la ville qui est une citadelle du parti protestant, est durement éprouvée par les guerres de religion.
Ce n'est qu'au début du château voulu par l'épouse du duc de La Trémoille : Marie de La Tour d'Auvergne.
Une série de dessins exécutée en 1699, montre les aménagements du site de la ville basse à la fin du orangerie comptait 182 pieds d'arbres selon l'inventaire de l'époque. Au début du Charles Belgique Hollande de La Trémoille, le petit-fils de Marie de La Tour d'Auvergne, fait redessiner les jardins du château, ce qui entraine la destruction des écuries et de la remise aux carrosses.
La construction de nouvelles écuries plus proches du château est alors confiée à l'architecte du roi Robert de Cotte. Jamais terminées, ces écuries seront successivement transformées au arts plastiques, le centre régional « Résistance et liberté » et le centre d’interprétation géologique du Thouarsais.
Les prémices de la révolte puis la Révolution de 1789
Thouars va connaitre au XVIIIe siècle une série de catastrophes naturelles : en 1708 une terrible sécheresse suivie d'un hiver glacial entraine mauvaises récoltes, famine et épidémies. On dénombrera 180 victimes, rien que dans la paroisse Saint-Médard. Un tremblement de terre et deux mois d'orages et de tempêtes éprouvent durement la ville.
Le , la flèche gothique de l'église Saint-Laon s'effondre à l'heure de la Grand Messe. Le bâtiment restera ainsi pendant plus d'un siècle.
À cette époque, les ducs de la Trémoille se désintéressent de la ville, les fastes de la Cour les retiennent à Versailles. Ils ne reviendront que très rarement à Thouars, ne se préoccupant du sort des Thouarsais qu'au moment de la récolte des impôts.
En ville, la rancœur est grande et la colère gronde. Les idées révolutionnaires de 1789 vont ainsi trouver un écho favorable dans toute la région. Au lendemain de la prise de la Bastille, les Thouarsais plantent un arbre de la liberté devant l'église Saint-Médard.
Le consensus est grand parmi la population, et une partie du clergé va même embrasser les idéaux républicains.
En 1791 le couvent des Jacobins — devenu bien national — est vendu, transformé en poudrière, pour être finalement en partie démoli. L'église Saint-Laon est interdite au culte catholique, et un hôtel de la patrie y est dressé dans le chœur. Le bâtiment sert également de salle de bals et de mariages.
Au pied du château, le Pont-Neuf est rebaptisé "Pont des Chouans" car c'est par lui que les armées royalistes de Vendée entrent triomphalement dans Thouars — lors de la bataille de Thouars — le . Ils quitteront la ville en , et les idées républicaines finirent par triompher.
La Restauration des Bourbons avec en 1814 suscite un immense mécontentement. Des sociétés secrètes vont chercher à rétablir la République. L'une d'elles va choisir Thouars pour lancer son offensive : le , les "Chevaliers de la Liberté" commandés par le général Jean Baptiste Breton — dit « Berton » — surprennent les gendarmes dans leur sommeil et prennent la ville, puis essaient sans succès de convaincre les Thouarsais de les rallier... L’insurrection échoue : arrêté le , le Général Breton est jugé et guillotiné à Poitiers le . Ses complices Jaglin et Saugé furent guillotinés le sur la place Saint-Médard de Thouars.
Thouars : ville industrielle et « cheminote »
Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795 et d'arrondissement de 1800 à 1804.
La cité s'est beaucoup développée grâce à l'activité liée aux chemins de fer sur la fin du Paris / Bordeaux et Tours / Les Sables-d'Olonne, il y circulait jusqu'à 65 trains de marchandises ou de voyageurs par jour.
De nos jours, la cité souffre d'un vieillissement et d'une baisse de sa population depuis le milieu des années 1970. Ceci conduit les divers responsables locaux à déployer leur énergie dans la recherche et l'accueil de nouvelles entreprises à l'échelon intercommunal et plus largement sur le Pays thouarsais, et par là même, d'une nouvelle population qui permettrait le maintien des écoles de la ville et un renouveau économique espéré.
Le
↑ à Loches
↑ a et b, Louis Payen et José de Bérys, Le journal d'un parlementaire, Tome III : Janvier 1890-juillet 1895, G. Oudin ; Nouvelle Revue ; R. Chiberre, 1914-1925, p.173-174, note n°1 (BNF 30947304).
↑ , Les Forges-lèz-Chinon, le 27 octobre 1476
↑ , Thouars, le 29 décembre 1478
↑ Carl GUILLET, « », sur Courrier de l'Ouest, 10 janvier 2021 (consulté le 1er octobre 2024)
Héraldique
Article connexe : Armorial des communes des Deux-Sèvres.
Famille de Thouars
Blasonnement :
D'or semis de fleurs de lys d'azur, au franc-quartier de gueules
Commentaires : Le blason de la famille de Thouars est issu des armes du vicomte de Thouars, Herbert II.
Ville de Thouars
Blasonnement :
D'azur semé de fleurs de lys d'or, au franc-quartier de gueules.
Commentaires : Lorsque la ville de Thouars adopta le blason, les couleurs furent inversées « d'azur au franc quartier de gueules, semé de fleurs de lys d'or », on ne sait pas exactement pourquoi.
Anciennes armoiries de la Ville
Le blason porte les armes de la ville de Thouars avec un petit écusson d'azur semé de fleurs de lys d'or au franc quartier de gueule (angle supérieur gauche en rouge).
Le bleu et le rouge étaient les couleurs du drapeau de la France du XIIe au XVe siècle. Le bleu représentait la bannière de saint Martin de Tours et le rouge l'oriflamme de saint Denis. Elles rappellent que les Vicomtes de Thouars choisirent le parti du roi de France contre les prétentions du roi d'Angleterre, durant la guerre de Cent Ans.
Les armes de la ville sont portées par deux griffons d'or cabrés prenant appui sur un élément végétal. Ces animaux mythiques symbolisent la suprématie spirituelle (l'aigle) et la suprématie temporelle (le lion). L'élément végétal représente la suprématie matérielle.
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