Saint-Jean-de-Luz
Localisation
Saint-Jean-de-Luz : descriptif
- Saint-Jean-de-Luz
Saint-Jean-de-Luz (prononcé : /sɛ̃ ʒɑ̃ də lyz/ ; en basque : Donibane Lohizune) est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine. Le gentilé est Luzien (ou Donibandar en basque).
Géographie
Situation
La commune fait partie de la province basque du Labourd et de l'aire d'attraction de Bayonne située dans son unité urbaine ainsi que de l'Eurocité basque Bayonne - San Sebastian.
Saint-Jean-de-Luz partage avec Ciboure la Baie de Socoa, sur le Golfe de Gascogne, les deux villes formant la même agglomération.
La baie de Socoa est la seule rade abritée entre Arcachon et l'Espagne. Grâce à ses digues qui la protègent des colères de l'océan Atlantique, elle a la faveur des baigneurs et est devenue une station balnéaire réputée de la côte basque. La station balnéaire est de création relativement récente mais le port, lui, est très ancien, puisqu'il date de la préhistoire.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Guéthary, Ahetze, Ascain, Bidart, Ciboure et Saint-Pée-sur-Nivelle.
Géologie et relief
La commune a 84 mètres pour altitude maximale.
Hydrographie
Les terres de la commune sont arrosées par la Nivelle et par ses affluents, les ruisseaux d’Etxeberri, d'Isaka et de Xantako. Un autre fleuve côtier, le ruisseau de Basarun, ainsi que son tributaire, le ruisseau de Mendi, traversent Saint-Jean-de-Luz. La partie basse de ce dernier cours d'eau a été canalisée ; le débouché littoral du Mendi se situe sur la plage d'Erromardie. Un affluent de l'Uhabia, fleuve côtier de la commune voisine de Bidart, et le ruisseau d'Amisola, passent également sur les terres de la commune.
Climat
Historiquement, la commune est exposée à un micro climat océanique basque. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées atlantiques, caractérisée par une pluviométrie élevée (>1 200 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,1 amplitude thermique annuelle de 12 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Ciboure à 1 vol d'oiseau, est de 15,0 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
- ↑ Histoire du port..
- ↑ Carte IGN sous Géoportail
- ↑ « », sur sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
- ↑ « » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
- ↑ « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- ↑ Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- ↑ « », sur fr.distance.to (consulté le ).
- ↑ « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- ↑ « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- ↑ « », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
Toponymie
Attestations anciennes
Le toponyme Saint-Jean-de-Luz apparaît sous les formes Sanctus-Johannes-de-Luis (1186, cartulaire de Bayonne, feuillet 32), sen johan de luis (1257), Sanctus-Johannes-de-Luk et Sanctus-Johannes-de-Luys (respectivement 1315 et 1438, rôles gascons), lohitz (1414), Sent-Johannes-de-Luxs (1450, titres du Labourd, E 426),Sent-Johan-de-Luus (1490, notaires de Pau),Sent-Johan-de-Lus, Sainct-Jehan-de-Lux et Sanctus-Johannes-de-Luce (respectivement 1491 pour la première et 1526 pour les deux dernières, chapitre de Bayonne),S-Iean de Luz (1650, carte du Gouvernement Général de Guienne et Guascogne et Pays circonvoisins) et Chauvin-le-Dragon (1793).
Étymologie
Jean-Baptiste Orpustan indique quant à lui, la graphie Donibane-Lohitzun, Lohitzun signifiant « lieu d'alluvion ».
Le toponyme Lohitzun apparaît sous les formes L'Hohutzun (1337), Lohitzsun (1476, contrats d'Ohix), Lohitzssun (1690), Lohixun (, titres D'Arthez-Lassalle) et Lohitcun (1793).
Orpustan indique que Luz est la forme réduite et moderne de lohitz, déjà présent en 1414.
Autres toponymes
Acotz apparaît sous la forme Accots (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque).
Allots, hameau de Saint-Jean-de-Luz, est mentionné en 1692 dans les collations du diocèse de Bayonne.
Chibau apparaît sous la forme Chibaucoa (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque).
Le toponyme Jalday apparaît sous la forme Jaldai (1233, cartulaire de Bayonne, feuillet 28).
Serres apparaît sous les formes Villa quœ dicitur Asseres (vers 1140, cartulaire de Bayonne, feuillet 8) et Sanctus-Jacobus de Serres (1691, collations du diocèse de Bayonne).
Graphie basque
Son nom basque actuel est Donibane Lohizune.
- , Dictionnaire topographique du département des Basses-Pyrénées, Paris, Imprimerie Impériale, , 208 BNF 31182570, lire en ligne)..
- Cartulaire de Bayonne ou Livre d'Or - Manuscrit du XIVe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques.
- Jean-Baptiste Orpustan, Nouvelle toponymie basque : noms des pays, vallées, communes et hameaux de Labourd, Basse-Navarre et Soule, Pessac, Presses universitaires de Bordeaux 2006, , 244 ISBN et , lire en ligne).
- ↑ Titres du Labourd - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques.
- ↑ Notaires de Pau - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques.
- ↑ Chapitre de Bayonne - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques.
- ↑ Contrats retenus par Ohix, notaire de Soule - Manuscrit du XVe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques.
- ↑ Titres de la famille D'Arthez-Lassalle à Tardets.
- ↑ Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le )..
- Manuscrits des XVIIe et XVIIIe siècles - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques.
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Étymologie
Jean-Baptiste Orpustan indique quant à lui, la graphie Donibane-Lohitzun, Lohitzun signifiant « lieu d'alluvion ».
Le toponyme Lohitzun apparaît sous les formes L'Hohutzun (1337), Lohitzsun (1476, contrats d'Ohix), Lohitzssun (1690), Lohixun (, titres D'Arthez-Lassalle) et Lohitcun (1793).
Orpustan indique que Luz est la forme réduite et moderne de lohitz, déjà présent en 1414.
- Jean-Baptiste Orpustan, Nouvelle toponymie basque : noms des pays, vallées, communes et hameaux de Labourd, Basse-Navarre et Soule, Pessac, Presses universitaires de Bordeaux 2006, , 244 ISBN et , lire en ligne).
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- ↑ Contrats retenus par Ohix, notaire de Soule - Manuscrit du XVe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques.
- ↑ Titres de la famille D'Arthez-Lassalle à Tardets.
- ↑ Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le )..
Histoire
Saint-Jean-de-Luz ne fut à l'origine qu'une modeste bourgade sur les dunes, entre mer et marais, à l'entrée de l'estuaire de la Nivelle, face à la colline de Bordagain. Jadis propriété des chanoines de la cathédrale de Bayonne, la communauté, bien que devenue autonome, ne posséda jamais d'enceinte ; elle ne fit par conséquent pas véritablement figure de ville avant l'époque moderne.
Au port de Saint-Jean-de-Luz explorèrent les premiers les bancs de Terre-Neuve et la pêche à la morue jointe à la chasse à la baleine accrurent considérablement la prospérité de la commune. Du Ciboure, quartier détaché d'Urrugne (le couvent des Récollets fut implanté à proximité du pont qui relie les deux paroisses pour apaiser les relations entre les deux communautés, souvent rivales).
Le début du peste. La lecture des registres gascons permet de suivre son expansion. Le 11 avril 1518, la peste sévissant à Saint-Jean-de-Luz, la ville de Bayonne « fait inhibition et défense à tous les manants et habitants de la cité et autres étrangers d'aller entretenir des relations au lieu et paroisse de Saint-Jean-de-Luz où les gens sont morts de la peste ».
Paul Raymond note que la baronnie de Saint-Jean-de-Luz appartint au chapitre de Bayonne jusqu'en 1621.
Saint-Jean-de-Luz, souvent prise et pillée par les Espagnols, souffrit longtemps de sa position frontalière. Elle subit notamment, en 1558, un incendie qui n'épargna qu'une seule maison - celle où résidait le chef du contingent ibérique ayant occupé la cité. C'est à la fois pour faciliter le mouillage des navires et protéger la baie que le roi Henri IV entreprit de construire le fort de Socoa (commune de Ciboure).
Saint-Jean-de-Luz connut son heure de gloire lorsque, à l'issue du traité des Pyrénées conclu quelques mois plus tôt (7 novembre 1659) par Mazarin, Louis XIV vint y épouser Marie-Thérèse d'Autriche infante d'Espagne, le . Le roi demeurait maison Lohobiagaénéa, et l'infante à la maison Joanoenia, dite aujourd'hui maison de l'Infante. La porte de l'église Saint-Jean-Baptiste, franchie à sa sortie de l'église par le couple royal, fut murée trois ans après la cérémonie, quoique l'inscription gravée dans le mur donne à croire que la condamnation de la porte a été réalisée juste après le mariage.
C'est en 1680 que la ville connut sa plus grande catastrophe maritime. Une vague géante dévasta la ville, qui dut être entièrement reconstruite et causa de nombreuses victimes.
En 1713, le traité d'Utrecht abandonnant Terre-Neuve à la Grande-Bretagne porta un coup funeste à Saint-Jean-de-Luz. À la fin du siècle, la baleine ayant disparu du golfe de Gascogne et l'océan ayant rompu les barres de Socoa et de Sainte-Barbe, qui protégeaient la baie, le port et une partie de la ville se trouvèrent ruinés. Ce fut la décadence ; pêcheurs et gens de mer émigrèrent en masse, la ville perdit l'essentiel de ses habitants. En un siècle la population tombe de 13 000 à 2 000 habitants. L'année 1782 fut marquée, en particulier, par une terrible tempête qui détruisit tout un quartier de la ville (« La Barre ») et submergea le couvent des Ursulines.
Sous la Révolution, la commune fut rebaptisée, comme beaucoup d'autres localités basques. Fusionnée avec Ciboure le 24 novembre 1793, elle porta en effet (du 21 novembre 1793 au 20 mars 1795) le nom de Chauvin-Dragon, d'après le patronyme d'un dragon de la commune, tué par les Espagnols en défendant une redoute. Le Pays basque en général et Saint-Jean-de-Luz en particulier souffrirent énormément de la Révolution et de l'Empire : les guerres continuelles avec l'Espagne amenèrent des régiments de soldats avec leurs réquisitions, leurs pillages et les combats. Le blocus britannique tua toute activité maritime pendant vingt ans. En 1813, l'offensive de Wellington qui séjournait à Lesaka, épargna Saint-Jean-de-Luz et les régions côtières.
En 1790, le canton de Saint-Jean-de-Luz comprenait les communes de Bidart, Ciboure, Guéthary et Saint-Jean-de-Luz et dépendait du district d'Ustaritz.
Le le territoire de la commune de Saint-Jean-de-Luz est augmenté à la suite de la réunion d'une partie du territoire de la commune de Serres, supprimée.
Au Napoléon III dans la région puis l'engouement de la bonne société pour la Côte basque débouchèrent à cette époque, avec l'arrivée du chemin de fer, sur un grand essor touristique. À la suite de l'édification de ses trois digues (Socoa, l'Artha, et Sainte-Barbe), Saint-Jean-de-Luz ne fut plus systématiquement envahie par les eaux lors des grandes tempêtes, comme cela avait été souvent le cas auparavant (en 1749, une terrible tempête ravagea le port, 200 maisons furent rasées et plus de la moitié de la population avait dû quitter la ville). Cassant les gros rouleaux venus de l'océan, ces digues contribuèrent, dès le début du développement des bains de mer, à faire de Saint-Jean-de-Luz un lieu de villégiature très prisé des familles.
Au début du golf du continent avait été ouvert, le baron Van Bree, aviateur belge tombé amoureux du Pays basque, créa un motel unique.
Évacuation de l'armée polonaise par la mer en juin 1940
Quelques semaines après l'invasion de la France par l'Allemagne, en 1940, Saint-Jean-de-Luz a été le théâtre d’événements dramatiques. Les soldats polonais qui n'avaient pu s'embarquer pour l'Angleterre à Saint-Nazaire affluaient sur la plage et le quai du port de pêche où les gros navires ne pouvaient accoster. Les paquebots polonais et durent jeter l'ancre dans la rade. Des pêcheurs volontaires firent la navette entre la côte et chacun de ces deux gros bateaux. La mer étant forte, les bateaux de pêche avaient des difficultés pour s'approcher de l'échelle de coupée et permettre aux hommes qui voulaient s'embarquer d'y accéder sans tomber à l'eau. Les femmes et les enfants étaient aidés par les marins. Des diplomates et des fonctionnaires du ministère polonais des Affaires Étrangères, s’étaient également embarqués sur ces navires ainsi que des Français qui avaient entendu l’appel du général de Gaulle quelques jours plus tôt, le 18 juin. Un autre navire britannique, l'Arandora Star participa à cette opération d'évacuation. On connaît en détail les différents mouvements de ces paquebots grâce aux livres de bord qui ont pu être conservés. Le MS Sobieski qui se trouvait à l'embouchure de la Gironde dans la journée du est arrivé en rade de Saint-Jean-de-Luz dans la nuit du 20 au 21. L'embarquement a aussitôt commencé. Quant au MS Batory, il se trouvait le à 7 Bayonne sans jeter l'ancre. Mais sur la recommandation d'un officier de liaison britannique, il mit le cap sur Saint-Jean-de-Luz où étaient regroupés les unités polonaises et des réfugiés civils. C’est sur le MS Batory que s’est embarqué Maurice Schumann. Le mauvais temps et un ciel bas ont certainement éloigné le spectre d'une attaque de la Luftwaffe et évité la catastrophe qui avait fait quelques jours plus tôt, le 17 juin, à Saint-Nazaire, de très nombreuses victimes sur le paquebot britannique Lancastria où s'étaient embarqués des soldats et des civils du Royaume-Uni. Le rembarquement s'acheva le 25 juin 1940.
L'après-guerre
Après 1945, les industries du quartier Fargeot disparurent progressivement, victimes de la surpêche et de la concurrence. Ce phénomène renforça l'aspect cossu et touristique, jamais démenti, de Saint-Jean-de-Luz. Raccordée depuis les années 1970 au réseau autoroutier (A63), desservie par le TGV, Saint-Jean-de-Luz dispose d'une situation excellente au centre de la nébuleuse littorale basque de France. Une portion notable de son littoral a jusqu'ici échappé à l'urbanisation, ce qui est exceptionnel, voire unique (tout le reste de la Côte basque est en effet urbanisé, mis à part la Corniche, côte à falaise entre Socoa et le domaine d'Abbadia).
Les Luziens, en 1914-1918 puis en 1939-1945, payèrent un lourd tribut aux deux guerres mondiales. Un monument (square de Verdun) célèbre la mémoire des combattants, et une stèle dédiée au mouvement de résistance « Orion » a été placée, sur le quai de l'Infante, pour rappeler l'importance des réseaux d'évasion hors du territoire métropolitain occupé. Quelques casemates (en allemand des blockhaus) vestiges du mur de l'Atlantique, sont encore visibles sur la promenade de Sainte-Barbe.
De nos jours, la « cité des corsaires » vit de plus en plus ouvertement du tourisme. Sa grande plage, très sûre pour les enfants, est très appréciée. L'équipement de la station est par ailleurs complet et permet à la saison d'excéder les seuls mois d'été (tourisme populaire mais également hôtels de standing, thalassothérapie, piscine, casino, golf… un centre de conférence est en construction). Saint-Jean-de-Luz profite en outre, toute l'année, d'un tourisme de proximité important : l'animation commerciale est notable le week-end, grâce à l'ouverture assez générale des commerces du secteur piétonnier, y compris le dimanche, et aux promeneurs venus des grandes agglomérations urbaines proches (conurbation littorale de Guipuscoa et agglomération de Bayonne essentiellement) comme de tout le grand Sud-Ouest. Grâce à son site et à sa qualité de vie, la ville est particulièrement attractive aux yeux des jeunes seniors, dont beaucoup viennent s'y établir. Des manifestations culturelles et sportives ont lieu toute l'année (stages et concerts publics de musique classique organisés par l'Académie Ravel, le plus souvent dans l'auditorium du même nom (lequel fermera définitivement ses portes, à la suite de travaux visant à sa transformation en centre de congrès, en septembre 2019), festival de cinéma consacré aux jeunes réalisateurs, semaine à l'intention de la presse, festival du film de surf, championnats de pelote…) lesquelles viennent s'ajouter aux grands événements organisés à Biarritz ou Saint-Sébastien, toutes proches, et contribuent à l'attractivité de la villégiature luzienne.
Les éventuels effets pervers du développement économique et démographique moderne (engorgement relatif de la circulation, inflation des prix immobiliers, vieillissement accéléré de la population résidente, surcoûts liés à l'entretien de réseaux surdimensionnés, voire perte d'identité culturelle) sont toutefois au cœur des préoccupations de la Ville et y alimentent parfois de vifs débats. Mais Saint-Jean-de-Luz, tout en constituant un maillon fort du réseau urbain littoral, constitue un cadre de vie privilégié. Tout en restant fidèle à sa longue tradition d'accueil, elle maintient un caractère basque indéniable.
- ↑ Registres gascons, tome 1, pages 44, 53, 141, 154, 158-159, 195 et 233 - cités par , Histoire générale du Pays basque IV : Révolution de 1789, Elkarlanean, , 432 ISBN et , OCLC 492295167), p. 42 et 43.
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- ↑ Iñaki Egaña, 500 nouvelles insolites du pays des Basques, Gatuzain, p. 58
- ↑ Jacques de Cauna, La basque qui fut le premier maire de Port-au-Prince, Historia de novembre/décembre 2002, p. 44.
- Joseph Nogaret, Saint-Jean-de-Luz des origines à nos jours, Bayonne, Imprimerie du Courrier, .
- ↑ Loi du 19 juillet 1845 (Bulletin des lois de la République française).
- ↑ (pl) J. K. Sawicki, Podróże polskich statków 1939-1945, [Les traversées des navires polonais 1939-1945]. Gdynia 1989.
- ↑ Témoignage enregistré, recueilli par Henri Musielak le auprès de Maurice Schumann
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Héraldique
Blasonnement :
Coupé au I d'azur au vaisseau équipé de sable, voguant à pleines voiles d'argent sur une onde de même, la coque du vaisseau de sable brochant l'onde ; au II, de gueules au lion d'or couronné d'une couronne de vicomte du même ; parti d'azur à une crosse épiscopale d'argent posée en pal.
Commentaires : ces armes ont été adoptées en 1992 par le conseil municipal.
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Saint-Jean-de-Luz dans la littérature
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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 13/01/2025
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