Port-de-Lanne

La commune est limitrophe du département des Pyrénées-Atlantiques.

Le village est situé sur l'Adour, à 24,6 Bayonne. Le sud de la commune se situe contre l'embouchure de l'Adour et les Gaves réunis.

Les communes limitrophes sont Orthevielle, Saint-Étienne-d'Orthe, Saint-Lon-les-Mines, Sainte-Marie-de-Gosse, Sames et Orist.

Communes limitrophes de Port-de-Lanne

Saint-Étienne-d'Orthe	Orist (par un quadripoint)	Saint-Lon-les-Mines
Sainte-Marie-de-Gosse		Orthevielle
	Sames (Pyrénées-Atlantiques)

Historiquement, la commune est exposée à un micro climat océanique basque. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées atlantiques, caractérisée par une pluviométrie élevée (>1 200 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,6 amplitude thermique annuelle de 13,5 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Martin-de-Hinx à 8 vol d'oiseau, est de 14,2 ^,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

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Son nom occitan gascon est Lanas.

La position de Port-de-Lanne en rive de l'Adour, à environ 36 Bayonne (par voie d'eau), est capitale dans le développement du bourg : jusqu'à la fin du Bayonne et le bassin d'Arcachon et que ce cours d'eau est le seul débouché fluvial du sud de l'Aquitaine ; ensuite parce qu'il permet d'amener à la côte aquitaine les produits agricoles de l'arrière-pays, parmi lesquels des denrées recherchées : vin de la Chalosse et du Tursan, céréales du Marsan, eaux-de-vie de l'Armagnac, résine et goudron du Marensin, térébenthine, bois des Pyrénées et des Landes. Des denrées coloniales remontent vers l'amont.

Au XVIII^e siècle le port de Lanne est un port de pêche très actif et l'endroit est noté pour sa richesse en poissons :

« Les pescheurs du port de Lanne font seuls toutes les espèces de pesches pratiquées par les tilloliers de Bayonne et les pescheurs de la rivièrre. Ils font aussy la pesche souvent avec plus de succès étant au confluant des rivierres où se trouvent plus communément des éturgeons qu'ils nomment créacs. Ils ont des seines et des trameaux pour faire dans la saison la pesche des saumons et des aloses. Les jurats et pescheurs de Lanne nous ont représenté des brions ou trameaux pour les aloses, d'autres pour les saumons, des trameaux pour la pesche des muges ou mulets, des boulantes ou trameaux pour les lamproyes, des seines à saumons et pour les aloses des mêmes filets pour les muges, des éperviers, des manches ou manioles^, »

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Le musée de la batellerie de Port-de-Lanne possède un fragment du chaland « Boussets », découvert au gué de l'île de Mirepech (sur Sainte-Marie-de-Gosse, à 4,8 ).

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