Parthenay
Localisation
Parthenay : descriptif
- Parthenay
Parthenay est une commune française située dans le département des Deux-Sèvres, dont elle est l'une des deux sous-préfectures (avec Bressuire), en région Nouvelle-Aquitaine. Ses habitants s'appellent les Parthenaisiens.
Géographie
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Carte OpenStreetMap.
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Carte topographique.
Localisation
Parthenay est située (par la route) entre 30 et 40 minutes des villes de Thouars, Niort, Bressuire. Les grandes agglomérations les plus proches sont Poitiers, Nantes, Angers, La Rochelle et Bordeaux, Bordeaux capitale de la Région.
Parthenay est considérée comme la capitale de la Gâtine poitevine, pays bocager, qui occupe le tiers central du département des Deux-Sèvres.
Le site de Parthenay se trouve dans une boucle du Thouet, la ville médiévale étant bâtie sur l’éperon qui offre un site défensif.
La citadelle, ouverte par la porte fortifiée Saint-Jacques et toujours enceinte de ses remparts, occupe un éperon rocheux qui domine cette rivière. Il demeure également de nombreux vestiges de l'enceinte extérieure et l'une de ses portes (la porte Saint-Jacques) est toujours debout. En contrebas des remparts se trouve une prairie inondable, la Prée.
Plus en aval, une partie du cours d'eau a été aménagée pour abriter une base de loisirs.
La ville du Moyen Âge et des temps modernes comprenait la citadelle, le quartier de la Vau Saint-Jacques (ou basse ville), le plateau Saint-Laurent (actuelles rues piétonnes et commerçantes), ainsi que quelques faubourgs à chaque porte de ville (Saint-Paul, Saint-Jacques, Sépulcre, Marchioux, Bourg Belais) et enfin le bourg de Parthenay-le-Vieux, longtemps isolé du reste de l'agglomération.
L'urbanisation a repris fin XIXe siècle, d'abord dans le quartier de la gare.
Après guerre, la construction de lotissements à l'ouest de la ville a permis de relier le bourg de Parthenay-le-Vieux.
Dans les années 1970, une zone d'aménagement concerté s'est développée de part et d'autre de la rocade est, qui a été ouverte à cette époque, avec implantation d'un hypermarché et du nouvel hôpital.
Ce n'est qu'en 2003 qu'a été ouverte la rocade Ouest. La ville compte relativement peu de résidences collectives. La campagne est très proche. L'agglomération dispose de zones industrielles et commerciales, une ZI route de Bressuire (sur la commune de Châtillon-sur-Thouet qui touche Parthenay) et route de Poitiers. Un hypermarché est établi à proximité immédiate du centre-ville, à l'emplacement de l'ancienne caserne Allard, ce qui constitue une particularité de l'urbanisme local.
Communes limitrophes
La commune de Parthenay est limitrophe des communes suivantes :
Châtillon-sur-Thouet | La Peyratte | |||
Saint-Aubin-le-Cloud | N | La Peyratte | ||
O Parthenay E | ||||
S | ||||
Le Tallud | Pompaire | La Chapelle-Bertrand |
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France, qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1948 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 2,1 | 2,2 | 3,5 | 5,5 | 9 | 11,8 | 13,5 | 13,4 | 10,1 | 8,4 | 4,4 | 2,3 | 7,2 |
Température moyenne (°C) | 5,1 | 6 | 8,3 | 10,8 | 14,6 | 18,2 | 20 | 19,9 | 16,3 | 12,9 | 7,9 | 5,2 | 12,1 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,1 | 9,8 | 13,2 | 16,1 | 20,2 | 24,5 | 26,4 | 26,5 | 22,4 | 17,4 | 11,5 | 8,1 | 17,1 |
Record de froid (°C) date du record |
−11,8 02.01.1997 |
−10,1 12.02.12 |
−11,9 01.03.05 |
−3,4 08.04.21 |
−1,7 14.05.1995 |
3,7 03.06.06 |
5,7 10.07.04 |
5,1 29.08.1998 |
1,4 20.09.12 |
−3,2 30.10.1997 |
−9,7 22.11.1993 |
−11,2 31.12.1996 |
−11,9 2005 |
Record de chaleur (°C) date du record |
17,2 24.01.16 |
22,9 27.02.19 |
25,5 20.03.05 |
29,1 30.04.05 |
32,6 29.05.01 |
38,2 27.06.19 |
39,4 23.07.19 |
41,3 06.08.03 |
35,2 03.09.05 |
30,3 02.10.11 |
21,7 08.11.15 |
18,3 07.12.00 |
41,3 2003 |
Précipitations (mm) | 95,7 | 63,3 | 61,5 | 69,4 | 64,3 | 47,6 | 50,8 | 48,8 | 61 | 96,2 | 90,5 | 94 | 843,1 |
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- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- ↑ « », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- ↑ 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- ↑ Glossaire – Précipitation, Météo-France
- ↑ « », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
- ↑ », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
- ↑ « » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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Histoire
Moyen Âge
Le nom de Partenay apparaît au début du Parthenay-le-Vieux[réf. nécessaire]. Il n'y a pas trace d'importantes occupations humaines antérieures au Moyen Âge et il est probable que Parthenay soit née en même temps que son château, un peu avant 1012.
La première dynastie de seigneurs locaux est dite des « Parthenay L'archevêque », car elle s'enorgueillissait d'avoir un ancêtre archevêque de Bordeaux. Ces seigneurs, vassaux des comtes de Poitiers, deviennent au Gâtine par la fondation de châteaux, d’églises et le contrôle des bourgs. Ils s’allient aux comtes d’Anjou, l’ennemi de leur suzerain, ce qui leur permit de se révolter souvent contre leurs suzerains, les comtes de Poitiers, puis contre les rois de France ou d’Angleterre.
Dans la seconde moitié du .
C'est à Parthenay que se déroula la rencontre entre saint Bernard et le duc d'Aquitaine Guillaume X qui reconnaissait alors un antipape et finit par se convertir.
La cité devient un lieu de passage d'une route secondaire du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, qui rejoignait la via Turonensis plus au sud, après être passée par Niort. C'est pour cette raison que la porte fortifiée du nord est appelée porte Saint-Jacques, et bénéficie d’un traitement prestigieux. La principale artère de la ville au Moyen Âge était la rue de la Vau Saint-Jacques (on y trouve toujours un ensemble de maisons à pans de bois de la fin du Moyen Âge) qui menait à la porte de la citadelle, entrée de la deuxième enceinte fortifiée. Au bout de cet éperon rocheux dominant le Thouet se trouvait le château des seigneurs de Parthenay.
En 1202, le baron de Parthenay apporte son soutien à Jean sans Terre dans sa lutte contre le roi de France, Philippe Auguste. Le roi d’Angleterre verse d’importantes aides à son allié pour qu’il renforce les fortifications de ses châteaux, mais cela n’empêche pas la prise de la ville en 1207 par Philippe Auguste,.
En 1214, l’armée anglaise se rassemble à Parthenay avant d’entrer en campagne contre le roi de France ; et après la défaite de Jean sans Terre à la bataille de Bouvines, c’est encore à Parthenay que la trêve est signée entre l’Anglais et le Français. Les barons de Parthenay continuent de recevoir des subsides des rois d’Angleterre. Et en 1242, le roi d’Angleterre fournit brièvement une garnison à son allié.
Près d’un siècle plus tard, les subventions du roi d’Angleterre reprennent au début de la guerre de Cent Ans, et les travaux effectués à ce moment permettent à la place forte de résister victorieusement pendant quatre mois au siège du dauphin Charles (1419).
En 1423, Jacques de Montgomery, capitaine de routiers, est tué en essayant de piller la ville.
Le connétable de France, Arthur de Richemont, reçoit la seigneurie de Parthenay en 1427. La population de la ville est très rapidement hostile au nouveau gouverneur qui fait renforcer les défenses du château côté ville. Il adapte également les fortifications de la ville à l’artillerie par l’édification d’un boulevard d'artillerie.
Les fortifications de la ville sont démantelées par les bosons du roi de France en 1465.
Dunois est chargé de renforcer les fortifications de la ville en 1480, mais se range du côté des princes révoltés lors de la guerre folle. Le 30 mars 1486[réf. nécessaire], la ville est prise par l’armée royale et ses fortifications de la ville démantelées. La comtesse de Dunois obtient cependant en 1492 de pouvoir les reconstruire en les modernisant avec des tours d’artillerie : les travaux durent jusqu’en 1523.
Sous l'Ancien Régime, la petite ville compta de nombreuses paroisses : Sainte-Croix, Notre-Dame-de-la-Couldre (dans l'enceinte de la Citadelle), Saint-Laurent, Saint-Jean, Saint-Jacques, Saint-Paul, Saint-Pierre de Parthenay-le-Vieux (créée au début du casadéens), et le Sépulcre. Il faut aussi ajouter le couvent des Cordeliers, la Maison-Dieu et la Maladrerie. Des faubourgs s'édifièrent autour de ces établissements religieux.
Époque moderne
Pendant les guerres de Religion, la ville est assiégée et incendiée en 1562 et 1568.
Les ducs de La Meilleraye, cousins de Richelieu, furent seigneurs de Parthenay aux Beaulieu-sous-Parthenay). Le château, abandonné, sert alors de carrière de pierres.
À la Révolution, Parthenay faillit être choisi comme chef-lieu du département des Deux-Sèvres, mais ce privilège revint finalement à Niort. Bleus et blancs se disputèrent le contrôle de la ville, qui prit cependant le parti des Républicains.
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L’économie locale est dominée dans les temps anciens par le textile, le travail du cuir (tanneries du faubourg Saint-Paul) et le commerce des bestiaux (marché important le mercredi). À la fin du XIXe siècle, la production de faïences est reconnue. Un pôle d’industries mécaniques s’établit par la suite dans la sous-préfecture.
Au Panzani, négoce de bétails, travail du bois, agro-alimentaire, acier…). Les livraisons et les expéditions par le rail sont importantes jusque dans les années 1970, la ville étant reliée à Nantes via Cholet et Bressuire, Angers via Saumur et Thouars, La Rochelle via Niort et enfin Poitiers.
La région accueille en mai et les recrues de la division polonaise de chasseurs. L'état-major est situé à Parthenay et le camp de base est à Airvault. Cette unité (16 000 hommes environ) participa sous commandement opérationnel français aux combats de et finit internée en Suisse où elle s'était réfugiée.
De nos jours, l’activité ferroviaire de Parthenay est quasiment inexistante sans ligne voyageurs depuis le début des années 1980 et avec quelques rares trains de fret sur la seule ligne encore en état : Niort-Thouars que des passionnés tentent d’ailleurs de faire revivre dans une perspective de liaison nord-sud et d’autoroute ferroviaire, cette ligne étant un tronçon de l'ancienne ligne Paris / Bordeaux par le rail via Saumur et Saintes.
La ville accueillit l’École normale des instituteurs du département où enseigna notamment Ernest Pérochon, futur prix Goncourt, école qui fut transférée à Niort et remplacée par le collège du Marchioux dans les années 1970.
Depuis 1945, l’extension urbaine continue et la ville se dote d’équipements et d’infrastructures (Palais des Congrès, base de loisirs, piscines, déménagements du Champ de foire puis de l’hôpital, campus des métiers, rocade de contournement). Capitale du petit pays de Gâtine, la ville souffre de la crise industrielle et du vieillissement de la population de son pays rural. De nombreuses places commerciales sont à l'abandon. Le vieux centre souffre également du développement important de la ZAC des Loges en périphérie sur laquelle sont implantées autour d’un hypermarché une dizaine d'enseignes.
Elle se lance cependant dans l’innovation technologique et l’administration électronique, projets financés à l’origine par des programmes européens. Elle cherche aussi à préserver et valoriser son riche patrimoine historique et monumental.
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- ↑ Robert Favreau, in Jean Combes (dir.), Histoire du Poitou et des Pays charentais : Deux-Sèvres, Vienne, Charente, Charente-Maritime, Clermont-Ferrand, éditions Gérard Tisserand, , 334 ISBN , lire en ligne), p. 176.
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- ↑ Beck 1986, p. 132.
- ↑ Bernard Beck, Châteaux forts de Normandie, Rennes, Ouest-France, , 158 ISBN ), p. 132.
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- ↑ Élisabeth Carpentier et Georges Pon, « Le récit de la fondation de l’abbaye de Montierneuf de Poitiers par Guillaume VIII : la chronique clunisienne du moine Martin », in Cahiers de civilisation médiévale, Centre d'études supérieures de civilisation médiévale, no 51, 2008, janvier-mars, p. 38.
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Héraldique
Blasonnement :
Burelé d'argent et d'azur, à la bande de gueules brochant sur le tout
Commentaires : Ces armes étaient celles des seigneurs de Parthenay.
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Héraldique
Blasonnement :
Burelé d'argent et d'azur, à la bande de gueules brochant sur le tout
Commentaires : Ces armes étaient celles des seigneurs de Parthenay.
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Parthenay dans la littérature
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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 13/01/2025
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