Oloron-Sainte-Marie
Localisation
Oloron-Sainte-Marie : descriptif
- Oloron-Sainte-Marie
Oloron-Sainte-Marie (en béarnais Auloron e Senta-Maria ou Aulouroû) est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine. Le gentilé est Oloronais. C'est le chef-lieu de l'arrondissement d'Oloron, couvrant le territoire montagnard du département formé par les vallées du Béarn et de la Soule.
Géographie
Localisation
La commune d'Oloron-Sainte-Marie se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine.
Elle se situe à 34 de Pau, préfecture du département.
Les communes les plus proches sont : Goès (1,3 Estos (1,7 Bidos (1,8 Précilhon (2,1 Ledeuix (2,7 Agnos (3,6 Gurmençon (4,3 Moumour (4,5 km).
Sur le plan historique et culturel, Oloron-Sainte-Marie fait partie de la province du Béarn, qui fut également un État et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté.
Communes limitrophes
Oloron-Sainte-Marie est limitrophe de 21 communes dont l'une par un quadripoint. Ledeuix est limitrophe en deux endroits autour de la commune d'Estos. Les communes limitrophes sont Agnos, Ance Féas, Arudy, Bidos, Buziet, Cardesse, Escot, Escout, Esquiule, Estos, Eysus, Goès, Gurmençon, Herrère, Ledeuix, Lurbe-Saint-Christau, Monein, Moumour, Ogeu-les-Bains, Précilhon et Bilhères.
Hydrographie
Les terres de la commune sont arrosées par le gave d'Oloron (affluent du gave de Pau) formé dans la ville par la confluence du gave d'Aspe et du gave d'Ossau et par certains de ces affluents : le Vert (et ses tributaires, les ruisseaux le Littos, Coste-Darré et Bélandre), les ruisseaux l'Auronce, l'Escou, la Mielle, le Laberou, de Lamiellotte, l'Arrigastou, l'Ascle, de Rachette et du Termy.
Des affluents du gave d'Aspe, les ruisseaux l'Ourtau (et son tributaire, le ruisseau de Laguns), Branas traversent également la commune.
Le ruisseau la Lèze, tributaire du Luzoué et son affluent, le ruisseau l'Artigaus sont en outre présents sur le territoire de la commune.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1964 à 2012 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 1,9 | 2,2 | 4,4 | 6,1 | 9,9 | 13,1 | 15,2 | 15,1 | 12,3 | 9,3 | 5 | 2,7 | 8,1 |
Température moyenne (°C) | 6,9 | 7,6 | 10 | 11,7 | 15,4 | 18,5 | 20,6 | 20,7 | 18,2 | 14,8 | 10,1 | 7,6 | 13,5 |
Température maximale moyenne (°C) | 11,9 | 13 | 15,7 | 17,3 | 20,9 | 24 | 26,1 | 26,3 | 24,1 | 20,4 | 15,2 | 12,5 | 19 |
Record de froid (°C) date du record |
−16 09.01.1985 |
−11,3 12.02.12 |
−9,2 06.03.1971 |
−2,5 04.04.1996 |
0,8 07.05.10 |
2,6 01.06.06 |
7,3 21.07.01 |
4,9 30.08.1986 |
2,3 25.09.02 |
−2,5 29.10.12 |
−9,3 23.11.1988 |
−10,1 25.12.01 |
−16 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
26 28.01.1966 |
27,8 26.02.1994 |
29,6 30.03.1965 |
32,2 30.04.05 |
35,8 30.05.1996 |
38,4 30.06.1968 |
39,5 08.07.1982 |
40,6 04.08.03 |
38 07.09.1970 |
34,5 02.10.1985 |
27 27.11.1970 |
27 02.12.1985 |
40,6 2003 |
Précipitations (mm) | 122,6 | 103,3 | 106,7 | 138 | 123,7 | 101,6 | 82,3 | 93,1 | 96,6 | 117,7 | 137,4 | 118,2 | 1 341,2 |
Milieux naturels et biodiversité
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Quatre sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats », :
- « le gave d'Ossau », d'une superficie de 2 300 torrents d'altitude et de cours d'eau de coteaux à très bonne qualité des eaux ;
- le « gave de Pau », d'une superficie de 8 194 encore vivace ;
- « le gave d'Oloron (cours d'eau) et marais de Labastide-Villefranche », d'une superficie de 2 547 saumon et écrevisse à pattes blanches ;
- « le gave d'Aspe et le Lourdios (cours d'eau) », d'une superficie de 1 595 torrents d'altitude et de cours d'eau de coteaux à très bonne qualité des eaux.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1 sont recensées sur la commune, :
- le « bois du Bager » (2 758,51 ;
- les « Crêtes et pentes du pic Mail Arrouy » (1 035,79 ,
- le « réseau hydrographique du gave d'Aspe et ses rives » (1 207,81 ;
et six ZNIEFF de type 2,, :
- le « bassin versant du Lausset et du Joos : bois, landes et zones tourbeuses » (19 519,13 ;
- les « coteaux et vallées "bocagères" du Jurançonnais » (20 986,16 ;
- les « massifs forestiers et landes de Bugangue et de Labaig » (1 406,14 ;
- le « réseau hydrographique du gave d'Oloron et de ses affluents » (6 885,32 Landes et 112 dans les Pyrénées-Atlantiques;
- la « vallée d'Aspe » (54 924,87 ;
- la « vallée de Barétous (bassin versant du Vert) » (15 909,85 ;
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- Stephan Georg, « », sur fr.distance.to (consulté le ).
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- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN ), p. 30.
- Carte IGN sous Géoportail
- Notice du Sandre sur Oloron-Sainte-Marie
- Noté Luzouré par le Sandre
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
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Toponymie
Le toponyme dont est issu Oloron apparaît pour la première fois sous la forme Iluro (sur une borne milliaire). Iluro viendrait de l'aquitain ili (ville) et ur (eau) et est donc la « ville des eaux » car Oloron se trouve à la confluence de deux gaves. Pour d'autres, son origine viendrait du basque ili berri (ville neuve).
Puis il apparaît sous les formes civitas Lurunensium : Elarona et civitas Elloronensium : Elinia (notice des provinces), Oloro civitas (506, concile d'Agde), Loron (1009, cartulaire de Saint-Sever), Elloreus (1073, inscription de Moissac), Holorna (vers 1080, cartulaire de Morlaàs), Eleron (, cartulaire de Bigorre), Auloron et Auloroo (, Anciens Fors), Oleron (1208, titres de Barcelone), Olero (1212, synode de Lavaur), Pagus Oloronensis (1235, réformation de Béarn), Sent-Grotz d'Oloron (1271, notaires d'Oloron), Oleiron (1286, registres de Bordeaux), Olaro (, chronique des Albigeois), Diœcesis Oleronensis (1289), Oloronium (1290, titres de Béarn), Oloroo (1343, notaires de Pardies), Oron (, Jean Froissart, livre III), le Loron (1442, contrats de Carresse) et Oleron (1801, Bulletin des lois).
Son nom béarnais est Auloron-Senta-Maria ou Aulouroû-Sénte-Marie [].
Le toponyme Sainte-Marie apparaît sous les formes Maria in Eleron (, cartulaire de Bigorre), Sancta-Maria de Olorno (1215, cartulaire d'Oloron), Nostre-Done de Lasee de Sancta-Maria et Nostre-Done de Lassee à Sente-Marie (1466, notaires d'Oloron) et Sainte-Marie-Legugnon (depuis la réunion de Legugnon, du 14 avril 1841 au 18 mai 1858).
Le toponyme Legugnon apparaît sous les formes Lugunhoo (1375, contrats de Luntz), Lugunhon (, censier de Béarn), Sanctus-Johannes de Legunhon et Sanctus-Petrus de Legunhon (respectivement 1612 et 1619, insinuations du diocèse d'Oloron).
Faget est une ancienne commune qui s'est unie avant 1806, de même que Soeix, à Oloron.
Le toponyme Faget apparaît sous les formes Hospitale de Faget (1128, titres d'Aubertin), Le Faget (1215, cartulaire d'Oloron), Los Fagetz (1548, réformation de Béarn) et Le Faget (1863, Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque).
Le toponyme Soeix est mentionné en 980 (cartulaire de l'abbaye de Saint-Savin), et apparaît sous les formes Soeixs ( siècle, for d'Oloron), Eixoes (1376, montre militaire de Béarn), Soexs (1380, contrats de Luntz), Soex ( siècle, censier de Béarn), Soeis et Sente-Lucie de Soeix (respectivement 1439 et 1467, notaires d'Oloron), Soeyxs (1538, réformation de Béarn) et Soueix (1620, insinuations du diocèse d'Oloron).
- , Dictionnaire topographique du département des Basses-Pyrénées, Paris, Imprimerie Impériale, , 208 BNF 31182570, lire en ligne).
- Zuberoa. Historia sur Auñamendi Eusko Entziklopedia.
- Hommage à Robert Étienne, Robert Étienne, Diffusion de Boccard, 1988, 414 pages, « Nous avons ainsi Uri-berri ou Iri-berri (ville nouvelle) qui donne en domaine basque Iluro (Oloron), Ilura (Lourdes), Ilumberri (Auch), Ilumberri (Lombez comme Lumbier en Navarre) et dans les régions ibériques : Iliberri (Elne), Ilerda (Lérida), Iluro (Mataró) et jusqu'au sud avec Iliberri (Grenade). ».
- Cartulaire de Bigorre - Manuscrit du XVe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- Paul Ourliac et Monique Gilles, Les Fors Anciens de Béarn, Paris, Editions du CNRS, .
- Titres publiés dans les preuves de l'Histoire de Béarn de Pierre de Marca
- Réformation de Béarn, Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, coll. « manuscrits du XVIe au XVIIIe siècle ».
- Notaires d'Oloron - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- Extrait des registres de Bordeaux, publiés dans l'Histoire de Béarn de Pierre de Marca
- Histoire de France, volume XXI, page 544 - Citée par Paul Raymond, Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque
- Titres de la vicomté de Béarn - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- Notaires de Pardies - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- Contrats retenus par Carresse, notaire de Béarn - Manuscrit du XVe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
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- Ostau Bearnes, « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) [PDF] (consulté le ).
- Institut béarnais et gascon, « » [PDF] (consulté le ).
- Titres publiés dans l'Histoire de Béarn de Pierre de Marca
- Contrats retenus par Luntz, notaire de Béarn - Manuscrit du XIVe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- Censier de Béarn, Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, manuscrit de 1385 (lire en ligne).
- Insinuations du diocèse d'Oloron, Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, manuscrits du xviie siècle..
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le )..
- Titres de la commanderie d'Aubertin, publiés dans les preuves de l'Histoire de Béarn de Pierre de Marca, page 421.
- Cartulaire de l'abbaye de Saint-Savin, d'après Pierre de Marca, Histoire de Béarn
- Manuscrit du siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- Manuscrit de 1376 - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
Histoire
Premières occupations humaines
Création romaine au siècle de notre ère sur la voie du col du Somport, elle doit son nom, Iluro, aux peuples aquitains. Établie pour l'essentiel à Sainte-Marie sur la terrasse alluviale sur laquelle sera établie la future cathédrale, c'est aussi une citadelle dotée de remparts sur la butte de Sainte-Croix d'Oloron. Le promontoire de Sainte-Croix en est l'oppidum. En 506, Gratus, premier évêque connu assiste au concile d'Agde et devient saint Grat, dont la fête est aujourd'hui encore célébrée à l'automne.
Moyen Âge
Les grandes invasions vont plonger l'histoire d'Iluro dans l'oubli. Mais vers 1058, il semblerait que quelques habitats aient subsisté car l'évêque Étienne de Lavedan s'installe sur la terrasse alluviale où se dresse encore une chapelle dédiée à la Vierge. En 1080, le vicomte Centulle V le Jeune vient bâtir la nouvelle ville d'Oloron (nom médiéval dérivé d'Iluro) sur l'ancien oppidum romain.
En ces temps médiévaux, aucun autre emplacement ne pouvait être plus sûr que ce promontoire bordé sur les côtés est-ouest par des cours d'eau. Ce vicomte incite les populations à venir résider et commercer à Oloron en instaurant des privilèges juridiques et économiques contenus dans l'acte de « poblacion » (ou peuplement), privilèges qui seront repris et renforcés en 1220 créant ainsi le For d'Oloron, le plus ancien du Béarn.
Entretemps, l'ancienne cité d'Iluro renaît de ses cendres et porte désormais le nom de sa cathédrale, Sainte-Marie.
Les descendants du vicomte s'employèrent à la construction des monuments à leur retour de la Reconquista ou des croisades. Cependant, en 1214, Gaston VI Moncade dut céder les terres de Sainte-Marie, puis plus tard, celles des villages environnants aux évêques, car il était compromis avec les Albigeois hérétiques.
En 1385, Oloron comptait 366 feux, Legugnon 11 et Sainte-Marie 85. Paul Raymond note que Legugnon comptait une abbaye laïque, vassale de la vicomté de Béarn.
On assiste alors à une séparation des deux parties : Oloron, ville vicomtale et Sainte-Marie, ville épiscopale, qui deviennent rivales durant huit siècles environ, Sainte-Marie demeurant économiquement dépendante d'Oloron. Au siècle, profitant de la croisade des Albigeois, l'évêque obtient la seigneurie sur Sainte-Marie et son hameau de Saint-Pée ; Oloron fait élargir ses privilèges avec son for, puis se voit dotée d'une enceinte et de deux ponts. Aux siècle et siècle, elle obtient droit de marché et de foires et sa croissance aboutit à la création de faubourgs. C'est bientôt la capitale économique du Béarn et de la Soule, grâce à son commerce de transit avec l'Espagne et à l'essor de son artisanat textile.
Époques modernes et contemporaines
Les guerres de Religion puis la Révolution suspendent à deux reprises cette prospérité. La rivalité entre les deux villes ne prend fin qu'avec la réunion de Sainte-Marie à Oloron, en 1858 pendant le Second Empire, favorisant l'arrivée du chemin de fer en 1883 et la substitution de l'industrie à l'artisanat.
Du au , Oloron eut le statut de chef-lieu du département des Basses-Pyrénées que détenait Pau, qui avait succédé à Navarrenx.
Sainte-Marie-Legugnon a existé de 1841 à 1858. La commune est créée en 1841 par la fusion des communes de Legugnon et de Sainte-Marie. En 1858, elle fusionne avec la commune d'Oloron pour former la nouvelle commune d'Oloron-Sainte-Marie.
Héraldique
Blasonnement :
D'argent à la vache de gueules, accornée, colletée et clarinée d'azur, surmontée d'une croisette tréflée du même.
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Héraldique
Blasonnement :
D'argent à la vache de gueules, accornée, colletée et clarinée d'azur, surmontée d'une croisette tréflée du même.
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Oloron-Sainte-Marie dans la littérature
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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 30/10/2024
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