Montmorillon

Localisation

Carte du monde

Montmorillon : descriptif

Informations de Wikipedia
Montmorillon

Montmorillon est une commune du Centre-Ouest de la France, de la sous-préfecture du département de la Vienne, en région Nouvelle-Aquitaine

Ses habitants sont nommés les Montmorillonnaises et Montmorillonnais et sont parfois surnommés les Macarons en référence au petit gâteau produit localement depuis le XIXe siècle.

Géographie

Localisation

À vol d'oiseau, la ville se situe à 50 Poitiers, 60 Châtellerault, 90 Limoges, 120 Angoulême, 135 Niort, 140 Tours, 240 Bordeaux et 350 Paris.

Communes limitrophes de Montmorillon
Pindray Jouhet Journet
Sillars Montmorillon Saint-Léomer
Saulgé Lathus-Saint-Rémy Bourg-Archambault

Géologie et relief

La région de Montmorillon présente un paysage de plaines vallonnées plus ou moins boisées, de vallées et de bocages.

Le territoire est marquée aussi par la présence de la ville. La commune est traversée par la rivière Gartempe. Le terroir se compose de terres de brandes pour 66 % et d'argile à silex peu profonde pour 8 % sur les plateaux du seuil du Poitou, de groies dolomitiques pour 5 % sur les plaines calcaires, de terrasses alluviales pour 11 % et de vallées étroites et encaissées pour 3 %. L'agglomération occupe 6 % de ce terroir.

La ville de Montmorillon a donné son nom à la montmorillonite, un constituant de certaines variétés d'argile. Cette substance est utilisée contre la gastro-entérite.

Hydrographie

Le territoire de la commune est parcouru par 25 Gartempe sur une longueur de 6 km.

Voies de communication et de transports

Elle est desservie par la ligne de Poitiers à Limoges, passant par la gare de Montmorillon.

L'enclavement de Montmorillon en matière de transport peut expliquer en partie son retard de croissance et sa difficulté à se rendre attractif pour les entreprises comme pour les résidents. Dans une société où la gestion du temps est un enjeu de plus en plus central, l'éloignement, non pas tant spatial que temporel, du territoire montmorillonnais par rapport au cœur dynamique du département et de son offre de services (administratifs, de santé, culturels, économiques, etc.) est un handicap majeur.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

  • Moyenne annuelle de température : 11,8 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,6 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 6,5 j
  • Amplitude thermique annuelle : 15 °C
  • Cumuls annuels de précipitation : 782 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,7 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,8 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1990 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

Statistiques 1981-2010 et records MONTMORILLON (86) - 46° 24′ 42″ N, 0° 50′ 24″ E
Statistiques établies sur la période 1990-2010 - Records établis sur la période du 01-04-1990 au 04-01-2022
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2,3 2,2 4,3 6 9,8 12,9 14,5 14,6 11,3 9,1 4,9 2,6 7,9
Température moyenne (°C) 5,2 5,8 8,7 10,8 14,9 18,2 20,3 20,5 16,6 13,1 8,1 5,3 12,3
Température maximale moyenne (°C) 8 9,4 13,1 15,6 20 23,6 26 26,3 21,9 17,1 11,4 8 16,7
Record de froid (°C)
date du record
−11,5
09.01.09
−15,6
09.02.12
−9,7
01.03.05
−2,6
10.04.03
0,6
14.05.95
6
03.06.04
7,9
08.07.96
6,3
30.08.93
2
21.09.05
−3,6
30.10.97
−9,1
22.11.93
−10,9
19.12.09
−15,6
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
18,5
05.01.99
24,1
27.02.19
25,8
31.03.21
30,1
30.04.05
31,7
28.05.17
38,6
27.06.11
40,5
23.07.19
40,2
07.08.20
38,8
04.09.23
29,1
02.10.11
24,3
08.11.15
18,7
07.12.00
40,5
2019
Précipitations (mm) 70,7 55,5 57,5 69,2 68,3 56 50,1 56,1 61,3 81,7 81,4 81,3 789,1
Source : «  » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base
  1. Chambre Régionale d'agriculture de Poitou-Charente - 2007
  2. Étude de KPMG pour le Conseil général de la Vienne : FuturS en Vienne – diagnostic – novembre 2009.
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  6. Glossaire – Précipitation, Météo-France
  7. «  », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  8.  », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
  9. «  » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).


Erreur de référence : Des balises <ref> existent pour un groupe nommé « Note », mais aucune balise <references group="Note"/> correspondante n’a été trouvée

Histoire

Préhistoire

Entre 1968 et 1982, plusieurs campagnes de fouilles sont organisées et dirigées par Pierre Marcel sur le gisement de "La Piscine", site préhistorique situé à proximité du Centre aquatique de Montmorillon. L'archéologie a permis de mettre au jour des vestiges variés, témoignage de la présence d'occupations humaines durant la phase magdalénienne (entre -15 500 et -12 000).

Antiquité

De cette période, Montmorillon ne conserve que peu de traces.Toutefois, le territoire semble avoir été occupé par de grands ensembles agricoles, artisanaux ou religieux (Sanctuaire gallo-romain de Mazamas à Saint-Léomer).

Moyen Âge

La ville est citée pour la première fois à la fin du  siècle, dans une charte qui cite le seigneur de Montmorillon : Ranulfe. En 1050, Ranulfe est seigneur de Montmorillon et fit construire l'église Notre-Dame dont il ne reste que l’abside et le transept, le reste datant du siècle suivant. C’est autour de ces lieux que Montmorillon se forma, dans la rue qui grimpe depuis la rivière jusqu'à l’église Notre-Dame et dans les rues avoisinantes.

Toutefois, dès le  siècle, des conflits apparaissent entre les comtes de la Marche et ceux du Poitou, et Montmorillon devient une place-forte frontalière. La ville et le château construit pour surveiller le passage de la Gartempe, se fortifient. C’est également au  siècle que furent construits la Maison-Dieu, l’Octogone, la chapelle Saint-Laurent ainsi qu’une première église Saint-Martial dont il ne reste qu’une tour, base de l’ancien clocher.

Pierre du Marché fonde à Montmorillon la plus ancienne confrérie laïque d'assistance connue en Poitou. Elle obtient confirmation épiscopale et pontificale en 1107 lors du concile de Reims. C'est sur ce terreau que l'Hôtel Dieu de la ville a pu se développer par la suite. L'établissement est fortifié au cours de la guerre de Cent Ans.

En 1372, Bertrand Du Guesclin (1320-1380), mène la reconquête des provinces françaises sous domination anglaise. Ainsi, avec 3 000 aguerris, il entre en Poitou sous domination anglo-saxonne depuis le traité de Brétigny de 1360. Le premier assaut est donné contre le château de Montmorillon, « mal défendu, dont la garnison anglaise mal commandée ne pouvait opposer ni une longue ni une sérieuse résistance ». Les soldats de Du Guesclin s’en emparèrent et « passèrent tous les défenseurs au fil de l’épée ». De nouvelles fortifications ont été dressées en 1374 ou 1375, mais celles-ci furent insuffisantes lorsque des bandes de pillards entrèrent facilement dans la ville, 150 ans plus tard, et la mirent à sac. À la suite des incursions de ces bandes, autorise la ville à se fortifier. Montmorillon devient le siège d'une sénéchaussée royale. Montmorillon connaît de nombreux possesseurs jusqu'à la ruine du château au  siècle.

Temps Modernes

Les fortifications de la ville ne lui permirent pas de résister aux canons des forces protestantes et elle subit, au total, cinq sièges, avant la fin du  siècle. (ref nécessaires) Une période faste fait toutefois suite aux guerres de Religion, marquée par la restauration des grandes foires et la reconstruction de l'Hôtel Dieu par l'ordre des Augustins réformés, qui assument sa mission de soins médicaux et de charité jusqu'à la Révolution.

La Fronde au  siècle et les guerres du siècle suivant épuiseront ses finances et lèseront gravement ses habitants même si la ville voit l'implantation de nombreux hôtels particuliers pour les familles nobles de la ville.

L'instauration de nouveaux impôts provoquait parfois une solidarité inter-classes : ainsi, en 1707, lors de l'établissement de nouvelles aides sur le vin, le maire lui-même provoque la résistance et l’insurrection. Il est jugé responsable de l’émeute qui a suivi.

Révolution française et époque contemporaine

La période révolutionnaire ne se caractérise pas, à Montmorillon, par les mêmes excès que dans bien d'autres villes de France.

Montmorillon accueille favorablement les avancées de la Révolution française. Elle plante ainsi son arbre de la liberté, symbole de la Révolution. Il devient le lieu de ralliement de toutes les fêtes et des principaux événements révolutionnaires. Chef-lieu du district de Montmorillon à partir de 1790, puis sous-préfecture à partir du Consulat, Montmorillon conserve également un tribunal d'instance depuis cette époque.

De grands travaux d'aménagement sont lancés aux  siècle : un boulevard remplace les anciens remparts, un pont neuf est construit ainsi qu'un palais de justice qui deviendra un office de tourisme. Une ligne de chemin de fer, reliant Poitiers et Limoges, est inaugurée en 1878.

Au  siècle, il y avait une bibliothèque catholique gratuite, une bibliothèque des jésuites, une bibliothèque au petit séminaire et une bibliothèque « S.P. Montis Maurilionis ».

Transformé en petit séminaire au vocations ecclésiastiques.

Pour célébrer la victoire de la République et du droit des peuples, un arbre de la liberté est planté à la fin de la Première Guerre mondiale, place de la Victoire. Il est replanté devant la gendarmerie.

À partir des années 1950, Montmorillon accueille le site de production des éditions Rossignol, spécialisées dans la conception de matériel pédagogique.

En écho à la contestation sociale nationale du début de 2009, une manifestation a lieu le à Montmorillon, qui rassemble trois-cents personnes.

  1. Histoire civile de Montmorillon par l’Abbé Léopold Liège – 1916
  2. Selon Jean Froissart (1337-1400). L’assaut des Français avait « causé d’importants dégâts et l’église Notre-Dame fut incendiée. Du Guesclin fit raser le château et les quelques défenses qui l’entouraient »<ref< Montmorillon, 2000 ans d’histoires de Bernard Brassar
  3. Jean Nicolas, La Rébellion française : mouvements populaires et conscience sociale, 1661-1789, Paris : Gallimard, 2008. Collection Folio, (ISBN ), p. 161.
  4. Robert Petit, Les Arbres de la liberté à Poitiers et dans la Vienne, Poitiers : Éditions CLEF 89/Fédération des œuvres laïques, 1989, p. 173 et 178
  5. Robert Petit, Les Arbres de la liberté à Poitiers et dans la Vienne, Poitiers : Éditions CLEF 89/Fédération des œuvres laïques, 1989, p. 223.
  6. Patrick Sitaud, «  », sur francebleu.fr, (consulté le ).
  7. Didier Monteil, « Plus fort que l’anti-CPE et le 29 janvier », La Nouvelle République du Centre-Ouest, n° du 20 mars 2009, p. 43.

Héraldique

Blasonnement :
De gueules à la tour d'or, au chef cousu de sable chargé de quatre pals aussi d'or.

Ces informations proviennent du site Wikipedia. Elles sont affichées à titre indicatif en attendant un contenu plus approprié.

Montmorillon dans la littérature

Découvrez les informations sur Montmorillon dans la bande dessinée ou les livres, ou encore dans la ligne du temps.

4394 autres localités pour Nouvelle-Aquitaine

Vous pouvez consulter la liste des 4394 autres localités pour Nouvelle-Aquitaine sur cette page : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-naq/villes.html.

Deutsche Übersetzung

Sie haben gebeten, diese Seite auf Deutsch zu besuchen. Momentan ist nur die Oberfläche übersetzt, aber noch nicht der gesamte Inhalt.

Wenn Sie mir bei Übersetzungen helfen wollen, ist Ihr Beitrag willkommen. Alles, was Sie tun müssen, ist, sich auf der Website zu registrieren und mir eine Nachricht zu schicken, in der Sie gebeten werden, Sie der Gruppe der Übersetzer hinzuzufügen, die Ihnen die Möglichkeit gibt, die gewünschten Seiten zu übersetzen. Ein Link am Ende jeder übersetzten Seite zeigt an, dass Sie der Übersetzer sind und einen Link zu Ihrem Profil haben.

Vielen Dank im Voraus.

Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 23/12/2024
Quelle des gedruckten Dokuments:https://www.gaudry.be/de/lieu/fr/fr-naq/38585.html

Die Infobro ist eine persönliche Seite, deren Inhalt in meiner alleinigen Verantwortung liegt. Der Text ist unter der CreativeCommons-Lizenz (BY-NC-SA) verfügbar. Weitere Informationen auf die Nutzungsbedingungen und dem Autor.