Marmande
Localisation
Marmande : descriptif
- Marmande
Marmande est une commune du Sud-Ouest de la France, sous-préfecture et chef-lieu de canton du département de Lot-et-Garonne, en région Nouvelle-Aquitaine
La ville est traversée par la Garonne.
Géographie
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Carte OpenStreetMap.
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Carte topographique.
Localisation
Marmande est une commune de la moyenne Garonne, située entre Agen et Bordeaux, en Lot-et-Garonne ; la ville proprement dite se trouve sur la rive droite du fleuve.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Mauvezin-sur-Gupie, Fourques-sur-Garonne, Gaujac, Beaupuy, Escassefort, Montpouillan, Sainte-Bazeille, Saint-Pardoux-du-Breuil et Virazeil.
L'orientation et la localisation de Marmande par rapport à quelques grandes villes françaises sont données dans le tableau suivant :
Ville | Distance | (Orientation) |
---|---|---|
Agen | 64 km | (E) |
Toulouse | 142 km | (SE) |
Bordeaux | 71 km | (NO) |
Périgueux | 107 km | (N) |
Montpellier | 312 km | (SE) |
Marseille | 438 km | (SE) |
Nantes | 331 km | (N) |
Lyon | 392 km | (NE) |
Nice | 573 km | (E) |
Paris | 512 km | (N - NE) |
Climat
Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,7 amplitude thermique annuelle de 14,9 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Verteuil-d'Agenais à 21 vol d'oiseau, est de 13,8 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
- Carte IGN sous Géoportail
- « » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
- « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
Toponymie
Marmande (prononcé [] localement et [] en français) est mentionnée en 1242 sous la forme Myremande, puis Mirmanda en 1254 ou Marmanda en 1254, Mermande en 1467.
Il peut s'agir d'un ancien mirmande signifiant « ville, maison fortifiée » que l'on retrouverait par ailleurs dans la toponymie du Sud de la France, comme Mirmande (Drôme, Mirmanda et Marmande (Vienne, Vellèches, Mirmanda en 1061), etc. qui, comme lui, peuvent aussi avoir le sens de « tour de commande ». Ce peut être aussi le nom de personne germanique Mirmanda pris absolument.
Le mot mirande (et le toponyme Mirande, Gers) serait issu par dissimilation du [m] de l'ancien terme mirmande. Cependant, le toponyme Mirande peut être également une transposition en 1281 du nom de lieu espagnol Miranda.
Le nom occitan de la commune s'écrit Marmanda en graphie occitane classique.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France (lire en ligne) [1]
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN ), p. 436b.
- Alain Soutou, « Mirmande / Milmande / Marmande "tour de commande" (*mire, mande) et Mirande "point de vue" » [article] in Nouvelle revue d'onomastique, 1994, n° 23-24, pp. 139-146 (lire en ligne sur Persée) [2]
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incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesErnest Nègre, op. cit.
- 140. (lire en ligne)
- (lire en ligne)
Histoire
Ancien castrum romain, Marmande entre dans l'histoire en 1182 avec la charte qui lui fut accordée par Richard Cœur de Lion, fils d'Aliénor d'Aquitaine.
Lorsque le prince Louis, fils de Philippe Auguste, prend part à la croisade contre les Albigeois (1219), son armée rejoint celle du légat pontifical Arnaud Amaury devant Marmande. La ville est prise et, après un conseil au cours duquel les vainqueurs décident du sort de ses habitants, les villageois — hommes, femmes, vieillards ou enfants — sont passés au fil de l'épée.
Entre 1430 et 1450 une chasse aux sorcières est menée à Marmande,.
En , le roi Louis XI confirma leurs droits par les lettres patentes, afin que la ville accroisse.
En septembre 1561, le couvent des Cordeliers est incendié par les protestants.
En 1577, durant la sixième guerre de Religion, la ville est assiégée, sans succès, par les Huguenots.
Quelques documents photographiques sur des évènements entre les deux guerres
- Les crues de la Garonne
Contrairement à Agen et à d’autres villes en amont, les villes du Marmandais sont à l’abri des inondations car elles occupent la terrasse non inondable qui domine le fleuve. En revanche, la plaine est affectée par des inondations qui menacent les villages et les fermes qui s’y localisent. Des mattes, digues de terre, canalisent les crues et protègent plus ou moins bien les zones habitées. De la fin de la Première Guerre mondiale jusqu’au début de la seconde, de nombreuses crues ont affecté le Marmandais. Il est vrai que cette zone est concernée par des volumes d’eau considérables en raison de l’addition des apports de la Garonne et de ses affluents, dont le Lot émissaire important de la rive droite qui débouche dans la Garonne un peu en amont de Marmande. Dans la succession des inondations au rythme de la pluviosité inégale selon les hivers, la crue de 1930 apparaît comme la plus mémorable. Non en raison des hauteurs d’eau atteintes dans le Marmandais, mais parce que la violence du courant a fait céder les digues, élargissant considérablement l’onde de crue, laquelle provoqua des dégâts considérables, notamment à Couthures-sur-Garonne.
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Crue de la Garonne en 1919 (hauteur 7,08 m).
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La crue de la Garonne en vue depuis les quais de Marmande.
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Rupture de la matte à Thivras.
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L'état de la grande rue dans le village de Couthures après la crue de la Garonne de 1930.
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Une maison éventrée dans le village de Couthures.
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Le cimetière de Couthures dévasté par la crue de la Garonne de 1930.
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Travaux de réparation sur le canal latéral à Fourques.
- Scènes de la vie à Marmande et dans le Marmandais (1919-1938)
Résidant à Marmande, Jean Charrié a pris plusieurs clichés illustrant quelques moments particuliers de la vie locale entre 1919 et 1938. Le , Jean Charrié photographie l’arc de triomphe en l’honneur du régiment de Ligne de retour du front de la Première Guerre mondiale. Ce régiment était en casernement à Montauban, Marmande et Casteljaloux. Sur l’arc de triomphe, il est écrit « Honneurs à nos soldats triomphants / Gloire au cloître accueille les fidèles pour une grande cérémonie religieuse, à l’occasion des communions solennelles, assortie d’une grande procession. Outre les communiants au premier plan, on distingue le clergé au centre et tout autour la masse imposante des paroissiens, certains se protégeant des rayons du soleil avec un parapluie. Jean Charrié est venu photographier en les travaux en cours sur la route de Pont-de-Bayle. C’est ainsi qu’on dénomme l’endroit ou la route de Marmande à Tonneins franchit le ruisseau le Trec. Pour le recalibrage du lit du ruisseau, les ouvriers disposaient d’une pelle mécanique. Nul doute que l’usage d’un outillage très performant et nouveau pour l’époque a suscité l’admiration de l’ingénieur et son souci de garder trace de l’événement.
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Arc de triomphe dressé en l'honneur du 20e Régiment d'Infanterie de Ligne de Marmande (photo prise le ).
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Défilé du 20e Régiment d'Infanterie dans une des rues principales de Marmande (photo prise le 17/08/1919).
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L'église Notre-Dame de Marmande sous la neige en .
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Cérémonie religieuse au printemps 1923 dans les jardins du cloître de l'église Notre-Dame de Marmande.
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Travaux à la sortie de Marmande à Pont-de-Bayle.
La rupture du pont suspendu de la Garonne en 1930 a rendu difficile les communications entre la ville de Marmande et les communes de la rive gauche de la Garonne. Plusieurs photos assez exceptionnelles relatent l’accident et les travaux qui suivirent en 1932. Ce pont est toujours en service, même si un pont plus récent a été construit en aval en relation avec la nouvelle déviation qui permet de contourner la ville.
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Rupture du tablier du pont de Marmande en .
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Vue sous un autre angle du tablier du pont suspendu.
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Début des travaux du nouveau pont dont on voit à droite une pile.
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Enlèvement des anciens câbles de l'ancien pont suspendu de Marmande.
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Circulation sur un pont de bateaux pendant les travaux.
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Démolition de la pile centrale de l'ancien pont.
Durant la seconde guerre mondiale, Marmande se trouve en zone sud sous l'autorité du gouvernement de Vichy, proche de la ligne de démarcation (aux environs de Bazas et Langon).
6 familles juives furent arrêtées à Marmande ainsi qu'une famille belge, membre du réseau de résistance Carte.
Le 21 août 1944, Marmande est libéré par la Résistance après le départ des troupes allemandes sans combats.
La commune de Marmande a été fusionnée par arrêté préfectoral le avec la commune de Mauvezin-sur-Gupie. Elles se sont séparées le .
- Zoé Oldenbourg, Le bûcher de Montségur, p. 287.
- Hervé Martin, Mentalités médiévales (ISBN , lire en ligne).
- Nicolas Ghersi, « Poisons, sorcières et lande de bouc », Cahiers de recherches médiévales et humanistes, ISSN 2115-6360, DOI 10.4000/crm.11507, lire en ligne, consulté le ).
- Lettres patentes de Louis XI, avril 1462 (1461 avant Pâques).
- Pierre Miquel, Les Guerres de Religion, Paris, Fayard, , 596 ISBN , OCLC 299354152, présentation en ligne)., p. 226.
- « », sur www.ajpn.org (consulté le )
- « », sur SudOuest.fr, (consulté le )
Héraldique
Blason | De gueules aux quatre tours d'argent, maçonnées de sable, posées en croix et confrontées par leurs pieds, entre lesquels est posée une croix potencée aussi d'argent, au chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or. |
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Détails | Les quatre tours du blason correspondent aux quatre premières portes de la ville. Le chef de France a été ajouté en 1414 par Charles VI grâce à la fidélité de la ville. Officiel, présent sur le site internet de la commune. |
Devise : Sigillum concilii de marmanda (Sceau du conseil de Marmande)
- Blason de Marmande sur armorialdefrance.fr.
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Marmande dans la littérature
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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 23/12/2024
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