Loudun

Localisation

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Loudun : descriptif

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Loudun

Loudun est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne

Ses habitants sont appelés les Loudunais. C'est une ville avec les ruines de l'ancien château détruit par Richelieu, et dont le centre historique est entouré de vieux remparts

Cette ville possède un grand patrimoine culturel avec, entre autres, sa Tour Carrée, ses ruelles ayant gardé l'esprit du Moyen Âge, toutes les caves à champignons et à vins, sans oublier le musée Renaudot.

Toponymie

Attestations anciennes

Le nom de la localité est attesté sous les formes Lauzdunensis vicaria en 850 ; Laucidunensis en 895, ; Losdunum en 1059,.

Étymologie

Dun est un toponyme ou un élément de toponyme courant dans les régions de peuplement ou d'ancien peuplement celtique. Il signifie à l'origine citadelle, forteresse, enceinte fortifiée, puis secondairement colline, mont. On le trouve sous la forme dunon (lire dūnon avec un U long en gaulois ou plutôt dūno, latinisé en dunum, dun en gaélique et din en gallois et en breton (dans Dinan). On le rencontre également dans les textes relatifs à la mythologie celtique, notamment pour désigner la résidence de dieux ou de héros.

Il est souvent associé au nom d’un chef gaulois, comme à Loudun justement, mais aussi à Verdun ou Meudon. Ou encore au nom de dieu gaulois le plus vénéré Lug par exemple. C’est le cas à Laon et à Lyon dont les deux noms dérivent de Lugduno.

Loudun se serait appelée Lugdunum. Le nom de la ville signifie donc « colline, du dieu Lugus ». Lugus a été rapproché du gaulois lugos, qui aurait signifié « corbeau ». Selon Plutarque, il signifierait plutôt « lumineux », ou « lumière », Lugus étant une divinité du soleil et de la lumière.

  1.  (lire en ligne)
  2. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN ), p. 390a sous Laudun.
  3. a et b Ernest Nègre, Op. cit.
  4. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Op. cit.
  5. «  », sur cndp.fr (consulté le ).
  6. Jacques Lacroix, Les frontières des peuples gaulois - Tome 2, Yoran Embanner, , 400 p., p. 192-193

Étymologie

Dun est un toponyme ou un élément de toponyme courant dans les régions de peuplement ou d'ancien peuplement celtique. Il signifie à l'origine citadelle, forteresse, enceinte fortifiée, puis secondairement colline, mont. On le trouve sous la forme dunon (lire dūnon avec un U long en gaulois ou plutôt dūno, latinisé en dunum, dun en gaélique et din en gallois et en breton (dans Dinan). On le rencontre également dans les textes relatifs à la mythologie celtique, notamment pour désigner la résidence de dieux ou de héros.

Il est souvent associé au nom d’un chef gaulois, comme à Loudun justement, mais aussi à Verdun ou Meudon. Ou encore au nom de dieu gaulois le plus vénéré Lug par exemple. C’est le cas à Laon et à Lyon dont les deux noms dérivent de Lugduno.

Loudun se serait appelée Lugdunum. Le nom de la ville signifie donc « colline, du dieu Lugus ». Lugus a été rapproché du gaulois lugos, qui aurait signifié « corbeau ». Selon Plutarque, il signifierait plutôt « lumineux », ou « lumière », Lugus étant une divinité du soleil et de la lumière.

  1. «  », sur cndp.fr (consulté le ).
  2. Jacques Lacroix, Les frontières des peuples gaulois - Tome 2, Yoran Embanner, , 400 p., p. 192-193

Géographie

Localisation

Tout au nord du département de la Vienne, la commune de Loudun est bordée à l'ouest par le Martiel, un sous-affluent de la Dive et par la Négron au sud-est.

Communes limitrophes

Les communes limitrophes sont Basses, Bournand, Messemé, Mouterre-Silly, Sammarçolles, Les Trois-Moutiers, La Roche-Rigault et Chalais.

Communes limitrophes de Loudun
Les Trois-Moutiers Bournand Basses

Sammarçolles

Mouterre-Silly Loudun Messemé
Chalais La Roche-Rigault

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

  • Moyenne annuelle de température : 11,6 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,3 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 5,2 j
  • Amplitude thermique annuelle : 14,9 °C
  • Cumuls annuels de précipitation : 614 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,4 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,3 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1990 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

Statistiques 1981-2010 et records LOUDUN (86) - 47° 02′ 00″ N, 0° 05′ 48″ E
Statistiques établies sur la période 1990-2010 - Records établis sur la période du 01-04-1990 au 04-01-2022
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2,3 2,3 4,1 5,7 9,4 12,2 14 14,2 11,1 8,9 5 2,5 7,7
Température moyenne (°C) 5,2 5,9 8,7 10,8 14,8 17,9 19,9 20,1 16,5 13 8,2 5,2 12,2
Température maximale moyenne (°C) 8 9,5 13,2 15,8 20,1 23,6 25,8 26,1 22 17,1 11,4 8 16,8
Record de froid (°C)
date du record
−14
07.01.09
−14,3
12.02.12
−9,6
01.03.05
−3,3
10.04.03
0,2
07.05.97
3,5
01.06.06
7,1
04.07.90
6,8
28.08.98
2,7
25.09.02
−3,7
30.10.97
−8
23.11.93
−10,5
29.12.96
−14,3
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
16,6
05.01.99
22,5
27.02.19
24,5
19.03.05
29,4
30.04.05
32,2
27.05.05
41,1
29.06.19
40,7
25.07.19
40,2
09.08.03
35,3
14.09.20
29,9
03.10.11
22,7
07.11.15
18
07.12.00
41,1
2019
Ensoleillement (h) 101,1 194,2 218,8 265,7 254,4 234,8 134 82
Précipitations (mm) 55,8 44,4 44,6 53 48,9 38,9 49,2 44,2 48,5 65,3 70,9 63,8 627,5
Source : «  » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base


Voies de communication et transports

La ville est située au croisement de la route nationale 147 et des routes départementales 14, 61, 63, 147 et 759, soit en distances orthodromiques, 20 Thouars, 22 Chinon, 30 Saumur et 52 Poitiers.

Au nord, la départementale 47 dessert le village de Véniers.

L'enclavement de Loudun en matière de transport peut expliquer, pour une part, son retard de croissance et sa difficulté à se rendre attractif pour les entreprises comme pour les résidents. Dans une société où la gestion des temps est un enjeu de plus en plus central, l'éloignement, autant en termes de distance que de temps, de Loudun du cœur dynamique du département et de son offre de services administratifs, de santé, culturels, économiques, etc., est un handicap majeur.

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
  5. «  », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  6.  », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
  7. «  » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. Étude de KPMG pour le Conseil général de la Vienne : FuturS en Vienne – diagnostic – novembre 2009.


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Histoire

Loudun était une cité pictave. Terre de convoitises, le Loudunais et la sénéchaussée de Loudun furent rattachés à l'Anjou, contrairement au découpage administratif au Nouvelle-Aquitaine présente au nord du département de la Vienne une excroissance pour englober Loudun. Au Moyen Âge et jusqu'à la Révolution française, c'est le Saumurois qui s'enfonce dans le Poitou actuel, englobant Loudun et le Loudunais jusqu'à Mirebeau au sud.

Moyen Âge

En 986, Guillaume III d'Aquitaine et d'Anjou s'affrontent au lieu-dit les Roches Saint-Paul, alors rattaché à la paroisse de Coussay. Geoffroy obtient le fief de Loudun mais est vassal de Guillaume. Loudun dépend des comtes d'Anjou jusqu'en 1206, date à laquelle Philippe Auguste la rattache à la Couronne de France. Cependant, Philippe Auguste donne Loudun en garde à Guillaume des Roches, sénéchal d'Anjou et du Maine, car le roi de France considère Loudun comme une place stratégique et décide de remplacer l'ancien château par une nouvelle forteresse pour contrer les puissants Plantagenêts.

En 1214, Jean sans Terre intrigue contre le roi Philippe Auguste, en achetant l’aide des barons poitevins : les Chauvigny, les Mauléon et les Thouars. Jean-sans-Terre occupe Angers. Louis, le fils de Philippe Auguste intervient à Moncontour dont il fait détruire le château. De son côté, Philippe-Auguste est vainqueur à Bouvines (et le prince Louis à La Roche-aux-Moines) en juillet 1214. Il vient aussitôt à Loudun pour imposer la paix de Chinon (septembre 1214) à Jean sans Terre qui doit renoncer à la plus grande partie de ses possessions en Poitou.

Le , Charles V octroie Loudun au duc d'Anjou Louis, en échange de Champtoceaux.

La sénéchaussée de Loudun en Anjou au XVIIIe siècle.

Le

En 1476, le roi René, duc d'Anjou, est contraint de conclure un accord avec Louis XI, étant accusé d'avoir négocié avec Charles le Téméraire. Loudun est à nouveau réunie à la couronne de France. Louis XI l'érige en bailliage. ordonne qu'on rédige la coutume de Loudun. Le Loudunais devient une sénéchaussée, qui dépend du gouverneur de Saumur.

À la fin d'année 1480, Louis XI libère le cardinal Jean de la Balue et le transfère provisoirement à Loudun, à condition qu'il quitte le royaume de France. Aussi le légat Giuliano della Rovere, futur pape Jules II, y arrive-t-il au début du mois de .

Les Hospitaliers

La commanderie des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem (ou chapelle Saint-Jean), date du monuments historiques depuis 1995.

Temps modernes

En 1542, lors de la création de la généralité de Tours, la sénéchaussée de Loudun intègre cet ensemble territorial constitué par les provinces d'Anjou, du Maine et de la Touraine.

En 1568, les luttes entre protestants et catholiques reprennent. Henri, roi de Navarre, alors âgé de 16 ans, se trouve à Loudun avec l'armée protestante. Les protestants brûlent la collégiale Sainte-Croix, le couvent de l'église des Carmes (Saint-Hilaire-du-Martray) et l'échevinage. Le duc d'Anjou (futur Henri III) fait le siège de Loudun pour récupérer la cité aux mains des protestants. En 1569, Coligny assiège Poitiers, mais l’arrivée de l’armée royale le force à lever le siège. L’affrontement a lieu lors de la bataille de Moncontour : le duc d'Anjou inflige une défaite sanglante aux Huguenots.

En 1579, le roi Henri III élève Loudun au rang de duché non héréditaire au profit de Françoise de Rohan. En 1584, Henri III donne l'ordre de faire détruire la forteresse érigée par Philippe II Auguste, le palais des ducs-rois d'Anjou-Sicile et l'enceinte fortifiée de Loudun. En 1587, Henri de Navarre s'empare de Loudun, ainsi que de Vivonne, Mirebeau et Châtellerault.

En 1605 fut prévu un siège de présidial à Loudun, qui aurait compris le bailliage de Chinon, mais l'opposition de Tours et de Poitiers empêcha le projet d'aboutir. En 1616, pour mettre un terme à une nouvelle révolte des nobles, la paix de Loudun (désastreuse pour la Cour) est signée entre Marie de Médicis (la régente) et le prince de Condé.

En 1628, la baronnie de Mirebeau fut acquise par le cardinal de Richelieu et unie en 1631 au duché-pairie de Richelieu, et dont le tribunal ducal relevait à la fois du Parlement de Paris et de la sénéchaussée de Saumur. En 1630, la ville de Loudun fut le théâtre d'une traque lancée par le cardinal de Richelieu, avec pour objectif de faire taire le prêtre catholique Urbain Grandier qui l'avait critiqué férocement. En 1631, Louis XIII envoie à Loudun le conseiller d'État Jean Martin, baron de Laubardemont, afin de terminer la démolition de la forteresse construite par Philippe-Auguste, du palais des ducs-rois d'Anjou-Sicile, du donjon et de l'enceinte fortifiée de la ville. En 1634, commença à proprement parler « l'affaire des démons de Loudun ».

Le , un tremblement de terre a mis à bas une partie des murailles, et provoqué l'effondrement d'une partie de l'église principale.

Révolution française

En 1790, lors de la création des départements français, le Sud-Saumurois (sénéchaussée de Loudun et pays de Mirebeau dépendants du gouverneur de Saumur et partie méridionale de l'Anjou) est rattaché au département de la Vienne.

Loudun accueille favorablement les avancées de la Révolution française. Elle plante ainsi son arbre de la liberté, symbole de la Révolution et, en tant que symbole, il est coupé le , lorsque la nouvelle de la prise de Thouars par les armées vendéennes arrive, par crainte de représailles. Les membres du conseil municipal jugèrent également plus prudent de se replier sur Chinon, et le drapeau blanc fleurdelysé flotte un instant sur la bourgade. Dès l’alerte passée, il est replanté (le ), puis à nouveau le 18 (remplacé par un spécimen de plus grande taille). Lorsqu'un détachement de cavalerie vendéenne pénètre dans la ville le , l’arbre est abattu une nouvelle fois. Il est à nouveau replanté, suivi de trois autres : un porte (Saint-)Nicolas, un autre place de la Bœufetterie, un troisième porte de Chinon, et le dernier dans le quartier du Martray. Ils deviennent des lieux de ralliement pour toutes les fêtes et les principaux événements révolutionnaires, comme la célébration des victoires des armées révolutionnaires, la lecture des lois, l'anniversaire de l'exécution de Louis XVI. Ces quatre arbres sont abattus de nuit en , au moment de la réaction royaliste, mais replantés immédiatement. Un autre arbre est abattu et replanté en .

Loudun est chef-lieu du district de Loudun de 1790 à 1795, puis de son arrondissement de 1800 à 1926. En 1802, lors de la nomination des premiers préfets de France, c'est un Loudunais, Pierre Montault-Désilles qui devient premier préfet du département de Maine-et-Loire. La même année, son frère Charles Montault-Désilles, devient l'évêque d’Angers.

| ]

La sous-préfecture de Loudun créée le 17 février 1800 est supprimée le 10 septembre 1926. La ville n'est plus qu'un simple chef-lieu de canton et celui-ci comme les cantons environnant furent rattachés à l'arrondissement de Châtellerault.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, la Luftwaffe bombarde la gare le  : le quartier environnant souffre, et le bilan est de 20 morts.

Le 20 juin 1940, des préparatifs de défense de la ville sont menés. A la barrière du passage à niveau, route de Saumur, des soldats français construisent hâtivement un barrage avec les matériaux des immeubles détruits par le bombardement. Une mitrailleuse est installée ainsi qu'un canon anti-tank. Des militaires sont postés munis de fusils mitrailleurs et attendent l'arrivée de l'armée allemande. Une autre barricade est construite rue Croix Moquet et des soldats français sont postés munis de fusils mitrailleurs. Des unités de la Wehrmacht pénètrent dans la ville par l'Est le .

Le 21 juin 1940, vers 9 heures du matin, un char et quatre chenillettes qui formaient l'arrière garde d'une formation motorisée, ayant participé aux Combats de Saumur et se dirigeant sur Poitiers venait de traverser la ville, se sont rencontrés avec une formation de chars allemands qui entraient à Loudun venant de Chinon. Le conducteur Raymond Louis Jules Loche et le mitrailleur René Matras, du 1er G.R.D.I. périrent carbonisés dans leur chenillette ainsi que le soldat François Arthur Tadieu qui fut tué lors de l'affrontement sur le Boulevard des Écoles. Les soldats français dont des tirailleurs sénégalais faits prisonniers dans les environs de Loudun et dans la ville même y sont conduits rue du Colombier l'Abbé sous l'escorte d'automitrailleuses allemandes dans un camp de prisonniers.

Durant l’, les aviations alliées mènent de nombreuses opérations de strafing : des chasseurs patrouillent sur les axes (voies ferrées, routes principales) à la recherche de cibles d’opportunité. C’est ainsi que des chasseurs alliés tirent sur la gare le et qu’elle est à nouveau bombardée le .

En 1948, pour célébrer le centenaire de la révolution française de 1848 et de la Deuxième République, un arbre de la liberté est planté dans le jardin de la mairie.

Durant les années suivantes, la ville est marquée par le retentissement national de l'affaire Marie Besnard, accusée d'avoir empoisonné son mari en 1949 ainsi qu'onze autres personnes, puis acquittée à l'issue de trois procès en 1961. Le rôle des rumeurs dans cette affaire rappelle celui qu'elles ont joué dans celle d'Urbain Grandier trois siècles plus tôt.

En 1964, l'ancienne commune de Veniers fusionne avec Loudun. En 1972, Rossay en fait autant.

  1. Archives nationale, p. 1340, no 465 ; publié par Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI, tome X, p. 266, note no 2, Librairie Renouard, Paris 1908 ; "...touchant la chastellenie de Lodun, baillee en recompense par noz predecesseurs au duc d'Anjou au lieu de ladicte baronnie de Champtoceuax, en nous suppliant et requerant que des dictes lectres..." (Lettre de Louis XI datée aux Montilz-lèz-Tours le 19 avril 1468 (même document, même page)
  2. Philippe de Commynes et Joël Blanchard, Lettres, , 335 ISBN , lire en ligne), p. 99.
  3. «  », notice base Mérimée, ministère français de la Culture.
  4. La Frontière des origines à nos jours, colloque d'historiens, Presses universitaires de Bordeaux, Bordeaux : 1997
  5. Robert Petit, Les Arbres de la liberté à Poitiers et dans la Vienne, Poitiers : Éditions CLEF 89/Fédération des œuvres laïques, 1989, p. 109-111.
  6. Robert Petit, op. cit., p. 118.
  7. Robert Petit, op. cit., p. 119-120.
  8. a b et c Robert Petit, op. cit., p. 200-201.
  9. Christian Richard, 1939-1945 : la guerre aérienne dans la Vienne, Geste éditions, , 348 ISBN ), p. 28.
  10. «  », sur cmduloudunais.free.fr (consulté le ).
  11. «  », sur cmduloudunais.free.fr (consulté le ).
  12. Jean-Henri Calmon, Occupation, Résistance et Libération dans la Vienne en 30 questions, La Crèche, Geste éditions, ISBN ), p. 11.
  13. Christian Richard, op. cit., p. 203.
  14. Christian Richard, op. cit., p. 274.
  15. Robert Petit, op. cit., p. 223.
  16. a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Cassini

Héraldique

Blasonnement :
De gueules, à une tour crénelée d'argent, maçonnée de sable ; au chef d'azur, chargé de trois fleurs de lis d'or.
  1. (Malte-Brun, la France illustrée, tome V, 1884)

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Loudun dans la littérature

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4394 autres localités pour Nouvelle-Aquitaine

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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 30/10/2024
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