La Tremblade
Localisation
La Tremblade : descriptif
- La Tremblade
La Tremblade (prononcé [la.tʁɑ̃.bla.d]) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime en région Nouvelle-Aquitaine
Ses habitants sont appelés les Trembladais et les Trembladaises. Occupant l'extrémité occidentale de la presqu'île d'Arvert, cette petite cité commerçante de 4 436 habitants (2021) est établie sur la rive gauche de l'estuaire de la Seudre, face à la ville de Marennes-Hiers-Brouage à laquelle elle est reliée par un pont, le viaduc de la Seudre, depuis 1972
Appartenant à la Communauté d'agglomération Royan Atlantique, La Tremblade est un des principaux centres ostréicoles du bassin de Marennes-Oléron, en même temps qu'une station balnéaire et un spot de surf réputé, bénéficiant d'une large façade maritime sur l'océan Atlantique
La partie septentrionale de son territoire peut être divisée en trois pôles aux activités distinctes : le port ostréicole de La Grève, le site balnéaire de Ronce-les-Bains et le centre-ville qui fait la jonction entre ces deux quartiers
La ville fait partie d'une conurbation à vocation résidentielle, ostréicole et touristique avec Arvert, Étaules et Chaillevette, ce qui en fait, avec 12 560 habitants en 2021, la 5e agglomération urbaine de la Charente-Maritime
En 2020, l'Insee la classe comme commune-centre de l'aire d'attraction de La Tremblade, comprenant trois communes de l'ouest royannais, ce qui la place au 9e rang départemental en 2021 avec 10 927 habitants. La commune, qui appartient géographiquement à la région naturelle du Royannais, est presque entièrement couverte par un massif forestier protégé, la forêt domaniale de la Coubre
La côte sauvage, orientée plein ouest, forme une longue plage exposée aux courants et à de fortes déferlantes qui en font un des hauts-lieux du surf de la région royannaise : elle est ainsi répertoriée parmi les spots les plus dangereux de France par le magazine Surf Session.
Géographie
Présentation
« Déjà, nous passons la Seudre près de l'estuaire (...) Pays des bateaux haletants, des roseaux, des verts ardents et des ciels scintillants »
— Jean Prasteau —
La commune de La Tremblade est située au sud-ouest du département de la Charente-Maritime, dans la presqu'île d'Arvert, sur la rive gauche de l'estuaire de la Seudre, face à Marennes et à l'île d'Oléron. Elle se rattache à la fois au Royannais et au bassin de Marennes-Oléron. Formant avec ses voisines Arvert, Étaules et Chaillevette une petite conurbation totalisant 11 841 habitants en 2016, elle fait partie de la « grande banlieue » ouest de Royan.
Sur un plan plus général, la commune est localisée dans la partie sud-ouest de la France, au centre de la côte atlantique dont elle est riveraine, faisant partie du « Midi atlantique ».
Chef-lieu d'un canton compris dans l'arrondissement de Rochefort, La Tremblade se trouve à 3,5 kilomètres d'Arvert, 5,4 kilomètres d'Étaules, 5,8 kilomètres des Mathes, 6,7 kilomètres de Marennes, 8,5 kilomètres de Bourcefranc-le-Chapus (accès au pont de l'île d'Oléron), 11,1 kilomètres de Breuillet, 18,2 kilomètres de Royan, 20,1 kilomètres de Saujon, 23,2 kilomètres de Saint-Pierre-d'Oléron, 23,8 kilomètres de Rochefort, 39,3 kilomètres de Saintes, 43,5 kilomètres de la préfecture départementale, La Rochelle et 112,2 kilomètres de Bordeaux, la grande métropole et préfecture régionale.
Le territoire communal est bordé dans sa partie occidentale par la côte sauvage (depuis la pointe de la Coubre jusqu'à la pointe Espagnole), grande plage ramassée au pied d'un cordon dunaire tapissé de chiendent maritime, de garous et d'oyats, en avant d'une vaste pinède qui s'étend sur une grande partie de la presqu'île. Les principales dunes, qui peuvent atteindre 60 mètres de hauteur (butte du Gardour, point culminant de la commune) sont la dune de Vasselot, la dune de l'Aquitaine et la dune du Vieux-phare, près de la Coubre. La côte sauvage est caractérisée par de forts courants (phénomènes de baïnes) et de puissantes déferlantes qui en font un des lieux de prédilection des amateurs de sports nautiques, en particulier le surf.
L'entrée du pertuis de Maumusson (au nord de la côte sauvage) est particulièrement redoutée des marins du fait des puissants courants et des vagues qui en barrent l'entrée par gros temps. Plusieurs toponymes sont d'ailleurs directement issus de naufrages : la pointe Espagnole doit ainsi son nom au naufrage du navire « Antonio Carmen » le , tandis que la plage du Galon d'or aurait été baptisée à la suite du naufrage d'un galion espagnol au siècle.
Un peu en marge de cette plage, entre dunes et forêt, s'étend une petite lagune heureusement préservée, le marais du Galon d'or. Cet espace palustre méconnu, d'une grande diversité sur les plans faunistiques et floristiques, est protégé dans le cadre du réseau Natura 2000. Du fait de la présence de sables mouvants (signalés) et en raison de la fragilité de cet espace naturel, il est impératif de respecter les sentiers aménagés.
Au nord-ouest, la petite station balnéaire de Ronce-les-Bains est établie sur la mer des pertuis. Ses plages abritées sont quant à elles presque dépourvues de courants. La commune, dont la vocation touristique n'a cessé de s'affirmer depuis le siècle, peut compter au total sur huit plages, orientées nord-ouest et ouest (plages du Mus de loup, de la Cèpe, du Galon d'Or, de l'Embellie, de la Pointe espagnole, de la Bouverie, du Vieux-Phare et de La Coubre).
La partie septentrionale de la commune est constituée de marais et de vasières bordant le large estuaire de la Seudre. Une partie de ces espaces naturels a été reconvertie en « claires », lieux d'affinage pour les huîtres du bassin de Marennes-Oléron. Le port de La Grève est un des principaux ports ostréicoles du bassin (avec ceux de La Cayenne à Marennes et du Château-d'Oléron). Son chenal rectiligne et perpendiculaire à la Seudre est bordé de pontons et de petites cabanes en bois, parfois peintes de couleurs vives, qui forment une sorte de long ruban jusqu'à la jetée d'embarquement. En fonction des marées, le port s'anime et se peuple de nombreuses embarcations, petits chalands ostréicoles appelés ici « plates ».
La plus grande partie du territoire communal (78 %) est couverte de forêts et d'espaces semi-naturels, représentés avant tout par la forêt domaniale de la Coubre et ses nombreux sous-bois et bosquets (bois de la Pesse, bois de la Ronce, bois de Bouffard, bois des Étains). S'étendant sur près de 8 000 hectares, la forêt de la Coubre est essentiellement constituée de pins maritimes et de chênes verts. Il s'agit d'une forêt de résineux plantée artificiellement dès le siècle afin de contenir l'avancée inexorable des dunes qui recouvraient alors les villages et les cultures. Elle est divisée en « cantons » (cantons du Gardour, du Pavillon, des Brisquettes, de la Chapelle, du Negrevaux) et comporte plusieurs « zones de silence » (Pointe espagnole et Gardour). Ponctuée de blockhaus et de lignes de fortifications datant de la Seconde Guerre mondiale, elle est gérée par l'office national des forêts.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Saint-Trojan-les-Bains, sur l'île d'Oléron, au-delà du pertuis de Maumusson, Marennes-Hiers-Brouage et Saint-Just-Luzac, au-delà de l'estuaire de la Seudre, enfin Arvert et Les Mathes, respectivement au sud-est et à l'est.
Voies de communication et transports
Voies routières
Du fait de sa situation au cœur d'une conurbation attractive, connaissant un regain de fréquentation en période estivale, La Tremblade bénéficie d'infrastructures routières adaptées à un fort trafic. Afin d'éviter au maximum les engorgements, son centre-ville est contourné depuis 1992 par une rocade (rocade ouest) qui permet de rejoindre la station balnéaire de Ronce-les-Bains et, en empruntant le viaduc de la Seudre, les villes de Marennes et de Bourcefranc-le-Chapus, le site historique de Brouage et l'île d'Oléron. Deux ronds-points ont été aménagés au niveau de la sortie d'Arvert (zone commerciale des Justices) et à l'entrée de Ronce-les-Bains. Ce dernier, localisé au niveau des avenues Charles-de-Gaulle et de la Côte-de-Beauté, abrite une composition représentant des « petits bateaux », œuvre de l'artiste Jean-Luc Plé.
Axe majeur de la presqu'île d'Arvert, la a été réaménagée au début des années 2000 et transformée en une voie rapide (rocade Est) qui évite désormais les centres-villes d'Arvert et d'Étaules en bordant les parcs à huîtres, facilitant ainsi les échanges avec le reste de l'agglomération royannaise. Classée route départementale de première catégorie (grands axes routiers départementaux), cette « épine dorsale » de la presqu'île d'Arvert appartenant au réseau primaire périurbain est utilisée par de nombreux habitants pour rejoindre leurs lieux de travail (trafic pendulaire domicile-travail), ainsi que par les vacanciers pendant la période estivale. Elle supporte un trafic atteignant en moyenne 8 000 à 9 000 véhicules par jour, avec cependant de fortes disparités en fonction des périodes de l'année. Plusieurs sorties ont été aménagées, matérialisées par de petits giratoires (éclairés la nuit pour plus de sécurité).
La D 14E1 est une route alternative qui permet de desservir Étaules et Arvert, qui du fait de l'urbanisation importante de cette partie de la presqu'île forment désormais une agglomération unique centrée sur La Tremblade. Longtemps principale voie d'accès du pays d'Arvert, elle est moins fréquentée, mais reste une source de nuisances sonores, classé en catégorie 3 par les services de la DDE. La rocade de contournement est également dans ce cas et est quant à elle classée en catégorie 4 (sur une échelle de 5). Au total, ce sont dix kilomètres de routes qui sont considérées comme potentiellement bruyantes, soit à peine 1 % de la surface communale.
Dans la partie occidentale de la commune, la est le principal axe de communication permettant de traverser la forêt domaniale de la Coubre et les plages de la côte sauvage. Plusieurs petites voies de communication permettent de relier les principaux lieux-dits : ainsi de la D 141E4, qui mène au hameau du Poteau de Bouffard, et de la D 268, qui mène à La Fouasse (commune des Mathes).
Du fait de la configuration particulière de la presqu'île d'Arvert, rejoindre Marennes, Le Gua, Rochefort ou La Rochelle implique de traverser la Seudre, soit par le viaduc de la Seudre au nord de la commune, soit par les ponts du Vivier (sur le Liman) et de Mailloux (sur la Seudre) à L'Éguille.
À l'avenir, le schéma routier départemental (2010-2030) prévoit de repenser totalement la circulation de la grande périphérie royannaise, dont Saujon deviendrait une des « portes d'entrées ». Le trafic sera dès lors diffusé à partir de cette ville, afin de limiter au maximum les encombrements. Parmi les options devant faciliter les liaisons dans la presqu'île d'Arvert, figurent la création d'une voie nouvelle entre la rocade de Royan à Vaux-sur-Mer et Saint-Sulpice-de-Royan et Breuillet, dont le centre-ville serait contourné.
Pistes cyclables
La ville est traversée par la véloroute EuroVelo 1 (également connue dans sa partie française sous le nom de « Vélodyssée ») qui relie la Norvège au Portugal. Cette véloroute passe notamment par Marennes et emprunte le pont de la Seudre avant de rejoindre Ronce-les-Bains au niveau du rond-point des Petits Bateaux, aux abords de la rocade. Sa partie allant de Ronce-les-Bains à Saint-Palais-sur-Mer est aménagée en voie verte, en site propre, sur près de trente kilomètres : la voie verte de Ronce-les-Bains à Saint-Palais-sur-Mer passe dans le centre de Ronce-les-Bains avant de filer dans la forêt domaniale de la Coubre en direction de La Palmyre et de Saint-Palais-sur-Mer, aux portes de Royan.
Une piste cyclable double de chaque côté l’avenue du Général-de-Gaulle, entre le centre-ville et le quartier de Ronce-les-Bains. Une autre piste cyclable a été aménagée entre le rond-point des Petits Bateaux et les différents campings du sud de la commune, en bordure de la rocade, là aussi en site propre.
Transports en commun
La commune est desservie par le réseau de transports urbains de la communauté d'agglomération Royan Atlantique. Baptisé Cara'Bus, ce service géré par la société Veolia Transport totalise quelque dix lignes de bus régulières reliant près de 130 stations réparties dans seize communes de la grande périphérie royannaise.
La Tremblade est plus particulièrement desservie par les lignes 22 (Ronce-les-Bains/Royan), 31 (ligne estivale), 41 (Ronce-les-Bains/Saujon/Cozes) et 42 (Marennes/Étaules). Cinq stations sont implantées directement dans la commune : Ronce-les-Bains-Centre, Ronce-les-Bains-Campings, Les Riveaux, Foyer Culturel et Église (centre-ville). Les stations Les Petits Ponts (zone commerciale des Justices — centre commercial Super U) et Les Fouilloux sont situées sur le territoire de la commune d'Arvert.
Le reste de l'agglomération trembladaise est desservi par les stations Arvert-Mairie et Le Maine-Giraud (Arvert), Étaules-Office du Tourisme, Étaules-Église et Étaules-Cimetière (Étaules) et Rond-Point et Chaillevette-La Poste (Chaillevette). L'agglomération trembladaise est également reliée par navettes aux principales villes du département via le réseau de lignes départementales Les Mouettes. Ce dernier totalise 20 lignes principales et 250 lignes secondaires.
Voies ferroviaires
La commune dispose d'une gare située sur la ligne Saujon-La Tremblade, inaugurée au Administration des chemins de fer de l'État, puis à la Société nationale des chemins de fer français en 1937.
Désormais, elle ne sert qu'à des fins touristiques, étant une étape du « train des mouettes » qui permet de découvrir les marais de la Seudre et les ports ostréicoles de la presqu'île d'Arvert.
Les gares SNCF en fonction les plus proches sont celles de Royan et de Saujon.
Transports aériens
L'aéroport le plus proche est celui de Rochefort - Saint-Agnant, à environ 25 kilomètres au nord. L'aéroport de La Rochelle-Île de Ré, à 50 kilomètres au nord, permet de relier quelques grandes villes françaises, comme Paris ou Lyon, ainsi que les Îles Britanniques ou l'Europe du Nord. À environ 100 kilomètres au sud-est de la commune, l'aéroport de Bordeaux - Mérignac est un aéroport international permettant des liaisons vers de nombreux pays.
L'aérodrome de Marennes-Saint-Just, à environ 10 kilomètres, et l'aérodrome de Royan-Médis, à environ 20 kilomètres, sont réservés à l'aviation légère.
Climat
Le climat dont bénéficie la Charente-Maritime est un climat océanique tempéré de type aquitain, marqué par un ensoleillement moyen assez important : avec 2 250 heures par an, il est comparable à celui que connaît une partie de la côte méditerranéenne. La pluviosité y est modérée, les précipitations ne dépassant pas 1 200 mm par an. Les températures, quant à elles, varient en moyenne de +5 °C en hiver à +20 °C en été.
Les îles et l'ensemble du littoral de la Charente-Maritime se caractérisent par un climat particulièrement doux en hiver, et rafraîchissant l'été, grâce aux influences océaniques perpétuellement en mouvement (brise marine). Ces conditions climatiques favorables, toujours soumises aux influences de l'océan Atlantique, ont favorisé un véritable microclimat de type sub-aquitain et l'existence d'une végétation déjà méridionale. Ainsi la flore se caractérise-t-elle par la présence étonnante de lauriers-roses, eucalyptus, agaves, et même les mimosas se mettent à fleurir dès le mois de janvier. Aux essences déjà méridionales du chêne vert (ou yeuse) et du cyste, s'ajoutent une forte présence de palmiers, figuiers, orangers et même oliviers. Pour autant, l'arbre-roi est ici le pin (maritime, parasol) qui s'épanouit dans la forêt de la Coubre.
Il existe un contraste entre le littoral, assez sec et ensoleillé et l'intérieur des terres, davantage pluvieux. La pluviométrie passe ainsi de 750 Haute-Saintonge.
Les relevés de la station météorologique de La Rochelle entre 1946 et 2000 permettent de déterminer quelques dates majeures au point de vue climatique en Charente-Maritime : ainsi, au cours de ce laps de temps, la température la plus froide est relevée le : −13,6 canicule de 2003) est atteint le avec près de 39 1953 est considérée comme l'année la plus sèche, 2000 est au contraire la plus pluvieuse.
La Charente-Maritime est le département français qui a été le plus durement touché par la tempête Martin du . Les records nationaux de vents enregistrés ont été atteints avec 198 île d'Oléron et 194 Royan. D'importants dégâts matériels sont relevés dans la commune (chute d'arbres, toitures arrachées, réseaux électriques et téléphoniques endommagés, infrastructures routières coupées).
Un an après le passage de la tempête Klaus (janvier 2009), la commune est sévèrement touchée par la tempête Xynthia (février 2010). Des rafales de vent atteignant les 137 Ronce-les-Bains, où l'eau s'étend sur près de 10 hectares.
Des opérations de secours et de sécurisation sont menées par les sapeurs-pompiers ainsi que par la gendarmerie, et une partie de la population est évacuée préventivement. Sur le port, quelques cabanes, pontons et bateaux sont détruits, mais aucune perte humaine n'est à déplorer.
Données générales
Ville | Ensoleillement (h/an) |
Pluie (mm/an) |
Neige (j/an) |
Orage (j/an) |
Brouillard (j/an) |
---|---|---|---|---|---|
Médiane nationale | 1 852 | 835 | 16 | 25 | 50 |
La Tremblade | 2 250 | 755 | 1 | 13 | 26 |
Paris | 1 717 | 634 | 13 | 20 | 26 |
Nice | 2 760 | 791 | 1 | 28 | 2 |
Strasbourg | 1 747 | 636 | 26 | 28 | 69 |
Brest | 1 555 | 1 230 | 6 | 12 | 78 |
Bordeaux | 2 070 | 987 | 3 | 32 | 78 |
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 3,4 | 2,8 | 5,4 | 7,4 | 10,7 | 13,7 | 15,8 | 15,7 | 13,7 | 10,5 | 6,3 | 3,9 | 9,2 |
Température moyenne (°C) | 5,9 | 6,9 | 8,7 | 11,1 | 14,3 | 17,5 | 19,8 | 19,6 | 17,8 | 14,2 | 9,4 | 6,6 | 12,7 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,5 | 9,9 | 12,1 | 14,7 | 17,9 | 21,3 | 23,8 | 23,5 | 21,8 | 18 | 12,6 | 9,2 | 16,1 |
Ensoleillement (h) | 84 | 111 | 174 | 212 | 239 | 272 | 305 | 277 | 218 | 167 | 107 | 85 | 2 250 |
Précipitations (mm) | 82,5 | 66,1 | 57 | 52,7 | 61,1 | 42,9 | 35,1 | 46,4 | 56,5 | 81,6 | 91,8 | 81,8 | 755,3 |
Environnement
« Parfumée par l'odeur de la résine, la forêt est au printemps toute embaumée par le parfum des genêts et des ajoncs dont le jaune éclatant forme avec le vert des arbres une symphonie de couleur. Quelle charmante randonnée, pour qui goûte les longues promenades solitaires, que de gagner Ronce-les-Bains par la forêt de la Coubre ! »
— Louis Desgraves, La Saintonge, 1977 —
La commune de La Tremblade est constituée à 78 % de forêts et d'espaces semi-naturels (massif forestier de la Coubre essentiellement), le reste du territoire étant partagé entre zones humides (9 %), surfaces agricoles (6 %) et artificialisées (6 %).
Une partie du territoire communal est intégrée à une zone protégée en raison du caractère unique de son écosystème (forêt sempervirente, prairies humides, prairies mésophiles, dunes vives). La forêt de la Coubre est inscrite dans une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de classe I (petits espaces homogènes) mais aussi de classe II (grands espaces naturels riches). Les marais du Galon d'or et les marais de Seudre bénéficient également de protections en raison de leur richesse et de leur diversité. Parmi les principales espèces animales endémiques figurent la loutre, le cerf, le chevreuil, le sanglier, une petite tortue, la cistude d'Europe, le lézard des murailles, le triton palmé ou encore un coléoptère, le lucane cerf-volant. La flore est tout aussi riche et se caractérise par de vastes étendues de pins maritimes, de chênes verts, et de chênes pubescents, ponctuées d'essences moins communes telles que les robiniers faux-acacia, les arbousiers et les ailantes glanduleux. Les zones marécageuses voient s'épanouir saules, aulnes et peupliers. La zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de classe I intéresse 88 % du territoire communal, tandis que celle de classe II concerne 89 % de ce même espace.
La directive oiseau (protection des oiseaux et de leur biotope) couvre une zone de reproduction et d'hivernage correspondant à 13 % de la commune. Les estuaires de la Gironde et de la Seudre bénéficient d'une protection spéciale dans le cadre du réseau de protection des espaces naturels de grande valeur patrimoniale Natura 2000. Vasières et roselières de la Seudre, mais également Bonne Anse constituent d'importantes étapes migratoires, d'hivernage et/ou de reproduction pour de nombreuses espèces d'oiseaux (busard cendré, cigogne blanche, engoulevent d'Europe, balbuzard pêcheur, spatule blanche, butor étoilé, héron cendré, martin-pêcheur d'Europe),,.
Enfin, la commune s'inscrit depuis 2015 dans le périmètre du parc naturel marin de l'estuaire de la Gironde et de la mer des Pertuis, dont le siège est situé dans la commune voisine de Marennes.
La commune a jusqu'à présent (2010) fait l'objet de dix arrêtés de reconnaissance de catastrophe naturelle, dont huit pour des inondations dues soit à des crues (trois arrêtés), à des ruissellement et coulées de boue (trois arrêtés) ou encore à des submersions marines (deux arrêtés). Deux autres arrêtés concernent des mouvements de terrain. La commune abrite deux établissements (non Seveso) susceptibles de présenter des risques technologiques potentiels.
Gestion de l'eau
La Tremblade dépend de l'agence de l'eau Adour-Garonne, établissement public chargé de la protection de l'eau et des milieux aquatiques dans le Grand Sud-Ouest. La commune, qui dispose d'un château d'eau, est également alimentée par le réservoir d'Arvert.
La gestion de l'assainissement de la commune, quant à elle, est transférée à la communauté d'agglomération. Les eaux usées sont traitées par une station d'épuration située dans la commune (STEP de La Tremblade), une des cinq unités de traitement des eaux usées de la communauté d'agglomération Royan Atlantique (avec Saint-Palais-sur-Mer, Saint-Georges-de-Didonne, Cozes et Les Mathes). D'une capacité de 24 000 équivalents habitants, elle utilise un procédé à boues activées (déshydratation des boues par centrifugation).
Gestion des déchets
La collecte des ordures ménagères (conteneurs verts) est effectuée deux fois par semaine, le lundi et le jeudi soir. Celle des emballages ménagers recyclables (conteneurs jaunes) est réalisée le samedi soir, et celle des déchets végétaux, le vendredi soir. Des colonnes de recyclage du verre sont disponibles en de nombreux points de la commune. Par ailleurs, deux déchèteries sont à disposition des habitants, dans la commune mais aussi à Chaillevette. Le service est gratuit et réservé aux particuliers. Une déchèterie spécialisée est mise à disposition des professionnels à Saint-Sulpice-de-Royan (Zone d'activités de la Queue de l'âne, en direction de Royan).
Les ordures sont ensuite acheminées par camion vers le centre de transfert de Médis, puis, de là, des camions gros porteurs les acheminent vers le centre d'enfouissement de Clérac.
Erreur de référence : Des balises <ref>
existent pour un groupe nommé « Note », mais aucune balise <references group="Note"/>
correspondante n’a été trouvée
- Louis Papy, Le Midi atlantique, atlas et géographie de la France moderne, Flammarion, Paris, 1984, p. 21.
- « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Lion 1906 (consulté le ).
- « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Lion 1906 (consulté le ).
- « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Lion 1906 (consulté le ).
- « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Lion 1906 (consulté le ).
- « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Lion 1906 (consulté le ).
- « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Lion 1906 (consulté le ).
- « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Lion 1906 (consulté le ).
- « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Lion 1906 (consulté le ).
- « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Lion 1906 (consulté le ).
- « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Lion 1906 (consulté le ).
- « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Lion 1906 (consulté le ).
- « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Lion 1906 (consulté le ).
- « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Lion 1906 (consulté le ).
- La route touristique de la forêt de la Coubre
- Erreur de référence : Balise
<ref>
incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesMPR
- Site du Sigore
- Jean Combes et Jacques Daury (ouvrage collectif sous la direction de), Guide des départements : la Charente-Maritime, éditions du Terroir, Tours, 1985, p. 308.
- La Charente-Maritime : schéma routier départemental, 2010-2030
- Réseau de transport de la communauté d'agglomération Royan Atlantique
- Lignes départementales Les Mouettes
- Préfecture de Charente-Maritime : Météo France « Copie archivée » (version du sur Internet Archive).
- Relevés Météo-France de 1946 à 2000, sur le site Bernezac.com
- Sud-Ouest, édition « Charente-Maritime » du 1er mars 2010, p. 24
- « », sur infoclimat.fr (consulté le ).
- Presqu'île d'Arvert, site Natura 2000
- Marais de la Seudre, site Natura 2000
- Estuaire de la Gironde, site Natura 2000
- Bonne Anse, site Natura 2000
- « », sur Agence des aires marines protégées (consulté le ).
- Le réseau et les équipements de l'assainissement, site de la Communauté d'agglomération Royan Atlantique
Toponymie
Le nom de la commune vient très probablement de la présence de trembles dans les forêts de la région, au Moyen Âge.
Durant la Révolution, la commune porte le nom de Réunion-sur-Seudre.
Le , au lendemain du sanglant attentat contre Charlie Hebdo qui choque une grande partie de la planète, le maire de la ville, Jean-Pierre Tallieu, prend l'initiative de baptiser une place publique « Je suis Charlie » afin de perpétuer le souvenir des victimes. Une plaque provisoire est inaugurée le samedi , et devait être remplacée par une signalétique pérenne dans les semaines qui suivent, « une fois accomplies toutes les formalités administratives nécessaires pour enregistrer la nouvelle dénomination ». Au mois de , la place est finalement rebaptisée « Nous sommes Charlie ».
- Le patrimoine des communes de la Charente-Maritime, éditions Flohic, p. 1148
- Erreur de référence : Balise
<ref>
incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesCassini
- Charente-Maritime : une « place Je suis Charlie » inaugurée à La Tremblade ce samedi, article de Ronan Chérel paru dans Sud Ouest, 9 janvier 2015
- Une place baptisée « Je suis Charlie » à La Tremblade, Le Parisien, 9 janvier 2015
- Attentats-Charlie : l'hommage de La Tremblade, article de Bernard Dussol, France 3 Poitou-Charentes
Histoire
Les premières communautés
Le site de La Tremblade est occupé dès la Préhistoire, comme en témoignent de nombreux objets de la vie quotidienne (grattoirs et bifaces datant du Paléolithique, haches polies, vases et restes de céramiques du Néolithique) regroupés dans une salle de l'hôtel de ville. Cette partie de la presqu'île d'Arvert présente à cette époque un aspect bien différent d'aujourd'hui, formant un promontoire rocheux battu par les flots de l'océan (pointe de Brau). Au cours des siècles, alluvions fluviatiles et marines s'accumulent au point de former de nouvelles terres, vastes étendues désertiques couvertes de dunes mouvantes, de forêts inhospitalières (forêt de Salis) ou de marécages insalubres (étang de Barbareu).
En 1189, cette contrée sauvage est cédée aux moines de l'ordre de Grandmont par Gombeau, seigneur de Mornac. Cinq religieux sont envoyés par la maison-mère afin de fonder un petit monastère, à charge pour eux de défricher et mettre en valeur le site, mais aussi de surveiller les côtes et de porter secours aux éventuels naufragés. La forêt, essartée, laisse peu à peu la place à des potagers, des marais salants, des moulins, des viviers. Une population d'artisans et de paysans se regroupe autour de ce monastère dit « Notre-Dame de La Garde ». Une seconde communauté monastique s'installe dans les parages peu après, fondant un prieuré dit « Notre-Dame de La Couronne ». Enfin, au sud-ouest de la presqu'île d'Arvert, au bord d'un chenal (chenal du Barrachois) et à proximité d'un étang (étang de Buze), tous deux aujourd'hui disparus, se développe le village de Buze, sur des terres concédées aux clunisiens par Aléard de Mornac en 1166. Sa situation au cœur des massifs dunaires en constant déplacement (on dit alors que « Les dunes marchent en Arvert ») expose cette communauté à bien des périls. Au gré des tempêtes, les dunes recouvrent les maisons, les champs, la léproserie et les bâtiments d'exploitation adjacents. L'église elle-même n'est pas épargnée et au siècle, cet ultime témoignage du village de Buze est définitivement enseveli à son tour. Les maigres vestiges de l'église sont, aujourd'hui encore, de temps à autre découverts par le vent et les éléments.
Autour du monastère de La Garde, moins exposé, l'habitat se densifie et, au siècle, une charte évoque pour la première fois le hameau de « Trembledam », probablement nommé de la sorte en raison des trembles qui devaient constituer l'essence dominante des forêts environnantes.
Un bastion du protestantisme
Au siècle, les idées réformées s'implantent avec succès dans les provinces d'Aunis et de Saintonge. Des hommes tels que Philibert Hamelin (fondateur des églises réformées du pays d'Arvert et d'Oléron) organisent les communautés naissantes. Les autorités réagissent sans grande constance, et aux périodes de relative tolérance succèdent des vagues de persécutions. Philibert Hamelin est arrêté en 1557, étranglé puis brûlé. Au cours des guerres de religion, la terreur change de camp et les catholiques sont inquiétés. Les monastères de La Garde et de La Couronne sont mis à sac, les moines sont dispersés et les bâtiments affermés. Ces guerres fratricides prennent fin avec la promulgation de l'édit de Nantes. À l'issue de cette série de conflits, la population du village reste presque entièrement protestante.
Aux et siècles, le port de La Tremblade est une plaque tournante servant au ravitaillement des navires en partance pour la Nouvelle-France. On y arme également « pour aller à la pesche du poisson vert au grand banc de Terreneuve » (album de Colbert). Plusieurs chantiers navals y sont implantés, de même que des magasins et des ateliers de la marine royale. On y radoube des navires tels que « La Renommée » du commandant Foran (1662) ou encore « Le Grand » du capitaine Jehan de Lestrille (1675). François de Vendôme, duc de Beaufort, y fait armer ses navires en vue de ses expéditions en Afrique. Il est un temps question d'établir sur ce site le grand arsenal du Ponant voulu par le roi Louis XIV. Cependant, les courants potentiellement dangereux d'Oléron et de la passe de Maumusson décident Colbert à retenir un autre site, un petit village perdu au milieu des marais, à une vingtaine de kilomètres plus au nord : la future ville de Rochefort.
L'ostréiculture est relancée vers 1650 par Charles et Blanche de Chapeleine. En quelques années, les huîtres vertes des « Isles d'Arvert » deviennent un mets recherché. Dégustées crues ou marinées, elles sont prisées du roi Louis XIV et de la noblesse française. Cette activité reste cependant discrète, la richesse de La Tremblade étant principalement fondée sur son port et ses marais salants.
La confiscation du temple sur ordre des autorités royales en 1681 ouvre la voie à de nouvelles persécutions envers les Protestants. Des processions solennelles sont organisées, en présence de hauts responsables locaux (ainsi de l'intendant d'Aunis, cette même année). Les fidèles de la « RPR » (Religion prétendue réformée) sont instamment priés de se convertir à la « vraie foi ». Nombre d'entre eux refusent et s'exilent vers des cieux plus cléments. L'hémorragie est telle que Fénelon est dépêché sur place afin de tenter de raisonner les « brebis égarées ». Sa mission, entamée le , se solde par un échec total. Désormais, le pouvoir va utiliser une tactique plus radicale : l'envoi des Dragons du roi, qui ne parviennent cependant pas à empêcher nombre d'habitants de s'enfuir.
L'essor d'une ville
Au siècle, par un retournement de situation démographique, le village, qui n'est même pas une paroisse à part entière, compte une population plus importante que le chef-lieu de la baronnie dont il dépend, Arvert. Le village s'émancipe en 1749 en devenant une paroisse indépendante, et en 1758, le maréchal de Sénecterre, baron d'Arvert, transfère la maison seigneuriale à La Tremblade. La voie est tracée pour que le village, qui compte environ 2 000 habitants à la veille de la Révolution, devienne chef-lieu du canton nouvellement créé en 1790. Une section de la société patriotique des « Amis de la Constitution » (nom officiel des Jacobins), s'organise ici comme dans de nombreuses villes et villages de France. Elle ouvre un « Temple de la Liberté » le .
Sous la Terreur, le village porte quelque temps le nom de « La Réunion-sur Seudre ». En 1794, le marquis de Conflans, dernier seigneur d'Arvert et La Tremblade, est forcé de céder son domaine à la République.
Au cours du siècle, la ville se dote de nouveaux équipements (église, temple, marché couvert, chemin de fer) et devient un centre économique important du département. L'ostréiculture révolutionne l'économie locale, fondée sur la pêche, l'agriculture (production de froment, de maïs et de seigle), la viticulture (production de vin blanc, d'eau de vie et de vinaigre) et qui se tourne de plus en plus vers le tourisme. En 1876, La Tremblade est classée La Rochelle, avec un trafic estimé à 8 300 tonnes (huîtres, sel, produits de la pêche). De nombreuses villas balnéaires sont bâties au bord de l'océan, à l'ouest de la commune, selon un plan en damier établi par Joseph-Édouard Perraudeau de Beaufief, l'une des premières étant la villa « La cigogne », édifiée en 1860 : l'embryon du futur quartier balnéaire de Ronce-les-Bains. En 1862, un médecin parisien, le docteur Brochard, publie une brochure intitulée « Des bains de mer à La Tremblade », contribuant ainsi au développement de la station.
En 1940, la ville est occupée par les troupes allemandes. Lors de leur évacuation, en , celles-ci incendient le centre-ville, avant de se retrancher dans les blockhaus de la forêt de La Coubre. Les Alliés (1984.
- Musée du patrimoine du Pays royannais
- Notre-Dame de Buze, Nature en Pays d'Arvert, JP Boisnard, 2009
- Histoire des églises réformées de Pons, Gemozac, et Mortagne, en Saintonge, Alexandre César Crottet, p. 18-21
- Musée du patrimoine du pays royannais
- La Tremblade-Ronce-les-Bains, historique
- Le patrimoine des communes de la Charente-Maritime, éditions Flohic, p. 1148
Culture
Équipements culturels
Le foyer d'action culturelle organise des manifestations périodiques ayant trait à l'art et à la promotion de la culture (Salon des arts figuratifs, Salon du livre jeunesse, L'art dans la rue). La commune dispose également d'une maison des associations, d'une maison des jeunes et de trois musées : le musée maritime, né en 1963, qui se consacre à l'ostréiculture et à la pêche traditionnelle, le musée du protestantisme charentais, créé en 1994 à l'initiative du conservatoire d'arts et traditions populaires, et l'écomusée du phare de la Coubre.
La médiathèque municipale, située dans un bâtiment moderne face à l'hôtel de ville, à l'angle de la place Je suis Charlie et de la rue de la Seudre, abrite plus de 16 000 documents (livres, CD, DVD, bandes dessinées, presse nationale et régionale). Quatre postes permettent de consulter internet et des liseuses permettant de consulter une vingtaine de e-books peuvent être prêtées aux adhérents. La médiathèque, qui se veut avant tout un lieu de convivialité et d'échange, a été rénovée entièrement en 2013 (acquisition de nouveaux ouvrages et d'un nouveau mobilier) et considérablement agrandie en 2016, sa superficie passant depuis lors à 330 mètres carrés. Elle sert régulièrement de cadre à des cercles littéraires ainsi qu'à des rencontres ponctuelles avec des auteurs : Isabelle Jarry, Claude Chambard... Elle est ouverte six jours par semaine, avec des horaires pensés pour pouvoir accueillir un maximum de monde (scolaires, actifs et retraités). Les adhésions sont annuelles, mais il existe aussi une formule d'abonnement adaptée aux estivants pendant les mois de juillet et août. La consultation des ouvrages sur place est gratuite, mais l'accès à internet est facturé à l'heure.
Deux « boîtes à livres » ont été installées dans la commune : en centre-ville près de l'office du tourisme et à Ronce-les-Bains à l'angle de l'avenue Gabrielle et de la place Brochard. Ce concept d'origine américaine porté localement par le Lions Club permet à chacun de prendre et de déposer gratuitement des livres et des magazines.
- La bibliothèque a fait peau neuve, article d'Alain Tontal paru dans Sud-Ouest, 8 novembre 2013
- 330 mètres carrés pour lire, article d'Alain Tontale paru dans Sud-Ouest, 29 février 2016
- La médiathèque de La Tremblade
Héraldique
Blasonnement :
Coupé de gueules et d'azur, le gueules chargé d'une rangée de collines d'or mouvant de la partition, au bateau d'argent pavillonné et équipé d'une voile et de rames du même brochant sur le tout.
|
Ces informations proviennent du site Wikipedia. Elles sont affichées à titre indicatif en attendant un contenu plus approprié.
La Tremblade dans la littérature
Découvrez les informations sur La Tremblade dans la bande dessinée ou les livres, ou encore dans la ligne du temps.
4394 autres localités pour Nouvelle-Aquitaine
Vous pouvez consulter la liste des 4394 autres localités pour Nouvelle-Aquitaine sur cette page : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-naq/villes.html.
Deutsche Übersetzung
Sie haben gebeten, diese Seite auf Deutsch zu besuchen. Momentan ist nur die Oberfläche übersetzt, aber noch nicht der gesamte Inhalt.Wenn Sie mir bei Übersetzungen helfen wollen, ist Ihr Beitrag willkommen. Alles, was Sie tun müssen, ist, sich auf der Website zu registrieren und mir eine Nachricht zu schicken, in der Sie gebeten werden, Sie der Gruppe der Übersetzer hinzuzufügen, die Ihnen die Möglichkeit gibt, die gewünschten Seiten zu übersetzen. Ein Link am Ende jeder übersetzten Seite zeigt an, dass Sie der Übersetzer sind und einen Link zu Ihrem Profil haben.
Vielen Dank im Voraus.
Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 30/10/2024
Quelle des gedruckten Dokuments:https://www.gaudry.be/de/lieu/fr/fr-naq/38418.html
Die Infobro ist eine persönliche Seite, deren Inhalt in meiner alleinigen Verantwortung liegt. Der Text ist unter der CreativeCommons-Lizenz (BY-NC-SA) verfügbar. Weitere Informationen auf die Nutzungsbedingungen und dem Autor.