La Bachellerie est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Géographie
Localisation
Dans l'est du département de la Dordogne, la commune de La Bachellerie est située en Périgord noir.
Le bourg de La Bachellerie est situé, en distances orthodromiques, neuf kilomètres au nord de Montignac-Lascaux, et douze kilomètres à l'ouest de Terrasson-Lavilledieu.
Le nord de la commune est traversé par l'autoroute A89 sur près d'un kilomètre et demi, l'échangeur péage étant situés sur le territoire communal. La et la sont les autres voies de communication principales de la commune, également desservie par la RD 65.
La gare de La Bachellerie était une gare ferroviaire française de la ligne ferroviaire Périgueux-Brive, la commune était desservie jusqu'en 2020 en gare de La Bachellerie. Désormais, les gares ouvertes les plus proches du bourg sont celles de Condat - Le Lardin et de Thenon situées respectivement 7,5 km à l'est-sud-est et 10 km à l'ouest-nord-ouest.
Communes limitrophes
La Bachellerie est limitrophe de sept autres communes.
Les limites communales de La Bachellerie et celles de ses communes adjacentes.
Communes limitrophes de La Bachellerie
Azerat
Saint-Rabier
Peyrignac
Le Lardin-Saint-Lazare
Auriac-du-Périgord
Aubas
Les Farges
Géologie et relief
Géologie
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. La Bachellerie est située dans le deuxième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de roches calcaires très dures du Jurassique que la mer a déposées par sédimentation chimique carbonatée, en bancs épais et massifs.
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire, de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque et du Paléozoïque. La formation la plus ancienne, notée tfρ3, est constituée de grès de Thiviers et d'ardoises d'Allassac, des métatufs rhyodacitiques à chlorite et métagrauwackes, séricitoschistes intercalés (Cambrien moyen à supérieur). La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « , et sa notice associée.
Légende de la carte géologique.
Ère
Période
Époque
Formations géologiques
Cénozoïque (0 - 66.0)
Quaternaire (0 - 2.58)
Holocène
CFvs :
Formations superficielles : colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris
Fy3-z :
Alluvions subactuelles à actuelles indifférenciées : argiles silteuses, argiles sableuses, argiles tourbeuses, sables argileux, sables fins à graviers (Pré-boréal à actuel)
Pléistocène
Fy :
terrasses sous-flandriennes indifférenciées : sables, graviers et galets localement de grande taille (Weichsélien - '-Wurm'-)
Formation de Boisbreteau moy. et formation de la Garde : sables feldspathiques à graviers et galets passant vers le sommet à des argiles sableuses (Rupélien inf. continental)
Éocène
non présent
Paléocène
non présent
Mésozoïque (66.0 - 252.17)
Crétacé (66.0 - ≃145.0)
Supérieur
Ac :
Altérites du Crétacé sup. : argiles kaoliniques, silteuses à sableuses, parfois rubéfiées, à gravier, à silex et chailles, avec apport local du Tertiaire (complexe des Doucins)
c4a(Bs) :
Santonien inf. : marnes à huîtres, calcaires crayeux gris en plaquettes à bryozoaires, puis grès carbonatés et sables jaunes (formation de Boussitran)
c3b-c :
Coniacien moy. à sup. : calcaires bioclastiques grossiers et quartzeux jaunes à bryozoaires et gastéropodes, à niveaux gréseux (formation des Eyzies)
c3a :
Coniacien inf. : marnes et calcaires argileux grisâtres, calcaires marneux et glauconieux à rhynchonelles, calcaires fins à silex noirs (formation de la Rouquette)
c2c :
Turonien moyen à supérieur : calcaires cryptocristallins, calcaires gréseux à rudistes et marnes à huîtres et à rhynchonelles, localement grès et sables jaunes (feuille de Terrasson)
c2b :
Turonien inf. à moy. : calcaire graveleux, puis calcaires crayeux bioclastiques à rudistes passant latéralement à des calcarénites
c2a :
Turonien inf. : Calcaire crayeux blanchâtre en plaquettes ou noduleux
inférieur
non présent.
Jurassique (≃145.0 - 201.4)
Supérieur
non présent
Moyen
j2-3(Bz) :
Bajocien moy. à Bathonien inf. - Formation de Beauzens : calcaires micritiques et sublithographiques à oncolithes et stromatolithes en alternance avec des niveaux de marnes noires en bancs réguliers (vers l'est)
j1-2b :
Aalénien sup. à Bajocien : calcaires oolithiques +/- dolomitiques massifs ou en alternance avec des calcaires graveleux bioclastiques à ciment cristallin
Jurassique inférieur
l4 :
Toarcien : argiles et marnes grises (formation de Tourtoirac), marnes dolomitiques pyriteuses au sommet, parfois calcaires marneux à la base
l3b(2) :
Pliensbachien sup. : calcaire roux bioclastique, plus ou moins gréseux (Domérien supérieur)
l1-2b :
Hettangien sup. à Sinémurien : calcaires dolomitiques à la base puis calcaires graveleux bioclastiques et oolithiques
l1 :
Hettangien inf. : alternance de calcaires dolomitiques, marnes dolomitiques, d'argilites et de grès fins
(201.4 - 251.902)
t :
Trias indifférencié : grès grossiers à la base, psammites rouges micacées, sables blanc, parfois bariolés, kaoliniques à galets, puis sables fins à filets argileux verdâtres et sables grossiers au sommet
Paléozoïque (252.17 - 538.8)
(251.902 - 298.9)
r1a :
Grès de Grand Roche ou grès rouges inférieurs : grès rouges, parfois bariolés, parfois blanchâtre et plus ou moins conglomératiques (Autunien inf.)
Carbonifère (298.9 - 358.9)
Pennsylvanien
h5 :
Formation du Lardin et équivalent : grès gris houillers, silts, pélites et conglomérats (Stéphanien)
Mississippien
non présent
Dévonien (358.9 - 419.2)
AS1 :
UG - Schistes de Génis p.p. et arkoses du moulin de Guimalet p.p. (horst de Châtres) : schistes chloriteux verdâtres (groupe de Génis, Dévonien)
Silurien (419.2 - 443.8)
non présent
(443.8 - 485.4)
non présent
(485.4 - 538.8)
tfρ3 :
UTP (Unité de Thiviers-Payzac) - Grès de Thiviers et ardoises d'Allassac : métatufs rhyodacites à chlorite et métagrauwackes, séricitoschistes intercalés (Cambrien moy. à sup.)
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 94 à l'extrême est de la commune, là ou le Cern quitte la commune et entre sur celle du Lardin-Saint-Lazare, et 281 , à l'est du lieu-dit le Combalou.
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 17,34 ,,. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 17,73 .
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne. Elle est drainée par le Cern, le Taravellou, la Nuelle, le Pouchard et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 16 ,.
Le Cern (également appelé Douime dans sa partie amont), d'une longueur totale de 13,64 Azerat et se jette dans la Vézère en rive droite au Lardin-Saint-Lazare, face à la commune de Condat-sur-Vézère,. Il arrose le nord de la commune d'ouest en est sur plus de cinq kilomètres et demi.
Le Taravellou, d'une longueur totale de 10,51 Badefols-d'Ans et se jette dans le Cern — dont il est le principal affluent — en rive gauche, dans le nord du territoire communal,. Il baigne le territoire communal sur plus d'un kilomètre et demi dont 700 mètres en limite de Saint-Rabier.
Deux autres affluents de rive gauche du Cern baignent la commune : le Pouchard sur près de 800 mètres dans le nord et la Nuelle sur une cinquantaine de mètres dans l'est.
Le Cern au nord-est du château de Rastignac.
Le Cern au niveau de la rue du Pont des Joncs.
Le Taravellou au nord de l'autoroute A89.
Réseaux hydrographique et routier de la Bachellerie.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Vézère-Corrèze ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de la Vézère et de la Corrèze, d'une superficie de 3 730 conseil départemental de la Corrèze. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le 10 mars 2022.
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité.
Climat
Pour des articles plus généraux, voir Climat de la Nouvelle-Aquitaine et Climat de la Dordogne.
Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain.
En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,2 amplitude thermique annuelle de 14,7 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Thenon à 7 vol d'oiseau, est de 12,9 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d'intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée,.
La commune fait partie du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 24 000 réserve de biosphère par l'UNESCO en juillet 2012 et se situe dans sa « zone de transition ».
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS).
Aucun site Natura 2000 n'a été défini sur la commune.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire.
En 2023, aucune ZNIEFF n'est recensée sur la commune d'après l'INPN.
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↑ a b et cErreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Cassini
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Toponymie
La première mention écrite connue du lieu remonte au siècle, appelé alors Le Cern, du nom du ruisseau qui passe en contrebas. La Bachalaria n'apparait qu'en 1466, appelé ensuite La Bachellerie du Cern.
Le nom de la commune vient du nom d'un personnage, Bachelier, ou d'un « bachelier » (jeune homme noble), suivi du suffixe -ie,, correspondant au « domaine de Bachelier, ou du bachelier ». Le nom bachellerie désignait aussi au Moyen Âge un « ensemble de jeunes chevaliers ».
En occitan, la commune porte le nom de La Bachalariá.
↑ a b et cChantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, éditions Fanlac, 2000, (ISBN ), p. 38-39.
↑ a et bLe nom occitan des communes du Périgord - La Bachalariá sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le 8 octobre 2021.
↑ CNRTL, « », 2012 (consulté le 26 mars 2016).
Histoire
Le territoire communal a été occupé au Paléolithique et au Néolithique.
La paroisse initiale s'est d'abord appelée Sern puis Cern et n'a pris le nom de La Bachellerie que vers les années 1730.
Probablement édifiée au siècle, l'église initiale, dédiée à sainte Madeleine, était située au lieu-dit les Joncques. Implantée dans une zone inondable, cette église a finalement été détruite. Vers 1672, le marquis de Rastignac fait édifier une nouvelle église à La Bachellerie dans laquelle la cloche datant de 1546 de l'ancienne église est installée. En très mauvais état dans les années 1850, l'édifice est fermé et un petit bâtiment permet de continuer la célébration des offices religieux. Compte tenu de la taille trop restreinte de ce local, l’évêque de Périgueux suspend les offices à La Bachellerie en 1858. Après avoir vendu des biens communaux et les matériaux de l'ancienne église, le conseil municipal lève un impôt extraordinaire pour la construction d'une nouvelle église dont les travaux s'achèvent en 1868.
Déraillement de La Bachellerie
Le 15 mai 1921, jour de Pentecôte, à la suite d'un premier accident sur la ligne des Aubrais - Orléans à Montauban-Ville-Bourbon à Vigeois en Corrèze, un train express qui devait emprunter la ligne interrompue a été dirigé sur Brive via Périgueux. Le train no 71 arrive à toute vitesse vers cinq heures du matin dans une courbe assez prononcée quand un attelage se rompt. La machine continue sa route et dépasse la station. Douze wagons sur dix-huit entrent les uns dans les autres, démolissant les bâtiments de la gare.
Des secours arrivent assez rapidement par la ligne de Nexon et de Saint-Yrieix. Parmi les décombres, on dénombre huit morts et une quarantaine de blessés. La cause du drame apparaît immédiatement. Il s'agit d'un écartement des rails au passage de la machine, la voie Brive - Périgueux n'ayant pas été construite en vue d'y faire circuler des express, il aurait fallu agir avec infiniment plus de prudence.
Sources d'informations :
Le Journal édition de 5 h du matin du 16 mai 1921
Le Petit Journal du 29 mai 1921
Le Périgord magazine d'octobre 1968
Seconde Guerre mondiale
Lors de la Seconde Guerre mondiale, le 30 mars 1944, le château de Rastignac est incendié par les troupes allemandes de la division Brehmer à la suite d’une opération de représailles contre la Résistance, et de nombreux objets d'art ainsi que 33 tableaux de collection de la galerie Bernheim-Jeune qui y étaient cachés depuis décembre 1942 ont disparu (parmi lesquels des Cézanne, des Manet, des Renoir, des Toulouse-Lautrec, un Matisse et un van Gogh).
Ce même jour, une autre colonne motorisée de la division Brehmer — composée de 300 à 400 hommes — investit le bourg de La Bachellerie et s'y installe pendant quatre jours. Onze personnes sont fusillées le 30 mars et plusieurs dizaines de personnes — dont Marcel Michel le sénateur-maire de La Bachellerie, ainsi que le propriétaire du château de Rastignac — sont transportées à Périgueux. Après quelques semaines de détention, certains sont libérés mais 33 femmes et enfants juifs sont déportés le 13 avril à Auschwitz-Birkenau, dont seulement cinq femmes reviendront,. Un autre habitant juif de la commune est fusillé le Azerat.
↑ Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées lieux
↑ Jean Roux, Dictionnaire toponymique des communes de Dordogne, Périgueux, Novelum IEO, 2020, 735 ISBN ), p. 71-73.
↑ Notice d’après les écrits du XIXe siècle de Victor Grand, L'église du Sern, panneau à l'intérieur de l'église, vu le 14 février 2023.
↑ a et bNotice d’après les écrits du XIXe siècle de Victor Grand, La première église de La Bachellerie, panneau à l'intérieur de l'église, vu le 14 février 2023.
↑ a b et cNotice d’après les écrits du XIXe siècle de Victor Grand, L'actuelle église de La Bachellerie, panneau à l'intérieur de l'église, vu le 14 février 2023.
↑ Guy Penaud, Les crimes de la Division "Brehmer", éditions la Lauze, mars 2004, ISBN ).
↑ Dominique Richard, Le mystère des toiles de Dordogne, Sud Ouest du 6 novembre 2013.
↑ a b c et dGuy Penaud, Les crimes de la Division "Brehmer", éditions la Lauze, mars 2004, ISBN ).
↑ Paul Mons, préface de Rose-Marie Antoine, La folie meurtrière de la Division Brehmer, éditions les Monédières, avril 2016, (ISBN ), p. 127-130.
Héraldique
Article connexe : Armorial des communes de la Dordogne.
Blason
D'azur à un lion d'argent, armé, lampassé et couronné d'or posé sur une rivière du même et accompagné de neuf quartefeuilles d'or ordonnées en orle.
Détails
Le lion et le champ d'azur sont repris des armes de la famille Chapt de Rastignac, la rivière symbolise le Cern et les quartefeuilles évoquent les hameaux du village. Adopté en 2015.
↑ « », sur L'Armorial des villes et des villages de France (consulté le 12 mars 2023).
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