Jumilhac-le-Grand est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine
De 1790 à 2015, la commune était le chef-lieu du canton de Jumilhac-le-Grand.
Elle est intégrée au parc naturel régional Périgord-Limousin
La commune est notoirement connue pour son château.
Géographie
Généralités
Avec plus de 66 septième commune la plus étendue du département de la Dordogne. Dans le quart nord-est du département, en Nontronnais, elle est limitrophe de la Haute-Vienne. C'est une commune rurale qui fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Yrieix-la-Perche. Elle est arrosée par l'Isle et son affluent le Périgord.
Le bourg de Jumilhac-le-Grand, à l'intersection des routes départementales (RD) 78 et 79, se situe, en distances orthodromiques, onze kilomètres à l'ouest-sud-ouest de Saint-Yrieix-la-Perche et quatorze kilomètres au nord-est de Thiviers. Il est établi en rive gauche de l'Isle qui le contourne dans des gorges à l'ouest.
Le territoire communal est également desservi au nord par la RD 79E et au sud par la RD 80.
Communes limitrophes
La commune est limitrophe de huit autres communes, dont quatre dans le département de la Haute-Vienne. Au nord, Bussière-Galant n'est limitrophe que sur une soixantaine de mètres.
Les limites communales de Jumilhac-le-Grand et celles de ses communes adjacentes.
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Jumilhac-le-Grand est dans le gradin extrême nord-est que constitue le dernier contrefort du Massif central, avec des roches cristallines formées à l'ère primaire, antérieurement au Carbonifère.
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire, de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque et du Paléozoïque, ainsi que de roches métamorphiques et magmatiques. La formation la plus ancienne, notée ξ1, se compose de micaschistes lamelleux à deux micas, parfois grenats et silicates d'alumine (groupe de la Dronne, Néoprotérozoïque à Cambrien). La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « , et leurs notices associées,.
Légende de la carte géologique.
Ère
Période
Époque
Formations géologiques
Cénozoïque (0 - 66.0)
Quaternaire (0 - 2.58)
Holocène
CFp :
Formations superficielles : colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites indifférenciées
Fz-Ti :
Placer titanifère à rutile (Atlantique sup. à actuel)
Fy3-z :
Alluvions subactuelles à actuelles indifférenciées : argiles silteuses, argiles sableuses, argiles tourbeuses, sables argileux, sables fins à graviers (Pré-boréal à actuel)
Pléistocène
non présent
Néogène (2.58 - 23.03)
non présent
Paléogène (23.03 - 66.0)
Oligocène
g1a :
Formation de Boisbreteau moy. et formation de la Garde : sables feldspathiques à graviers et galets passant vers le sommet à des argiles sableuses (Rupélien inf. continental)
Éocène
non présent
Paléocène
non présent
Mésozoïque (66.0 - 252.17)
Crétacé (66.0 - ≃145.0)
Supérieur
Alt :
Altérites de socle : arènes sableuses, argiles sableuses, isaltérites, allotérites
inférieur
non présent.
Jurassique (≃145.0 - 201.4)
non présent
(201.4 - 251.902)
non présent
Paléozoïque (252.17 - 538.8)
(251.902 - 298.9)
non présent
Carbonifère (298.9 - 358.9)
Pennsylvanien
Q :
Quartz stérile, en filons (Carbonifère sup. à Jurassique inférieur)
Pk :
Pegmatites kaolinisées (Carbonifère sup. à Permien)
γ2m :
Leucogranite du Bourneix et du Montet : leucogranite à muscovite seule ou à muscovite et rare biotite, à grain moyen ou fin, de couleur rosée ou gris-blanc et à texture équante (Carbonifère sup.)
fγ2M :
Leucogranites du dôme de Saint-Mathieu - Granite de Champniers-Reilhac : granite leucocrate, équant, de grain moyen, à biotite, silicate d'alumine et/ou petite muscovite - Granites d'anatexie (Carbonifère sup.)
Mississippien
Qp :
Quartz minéralisés, quartz minéralisés en plomb, quartz aurifères (Carbonifère inf.)
Dévonien (358.9 - 419.2)
non présent
Silurien (419.2 - 443.8)
non présent
(443.8 - 485.4)
non présent
(485.4 - 538.8)
λρ1 :
UTP (Unité de Thiviers-Payzac) : Métarhyolite felsitique à quartz, albite et feldspaths potassiques en petits corps ou bancs minces. (Cambrien à Ordovicien)
δ11g :
USG (Unité supérieure des gneiss) - Ensemble de roches basiques : amphibolites à hornblende et andésine avec grenats (Cambrien à Silurien)
δ11ep :
USG (Unité supérieure des gneiss) - Ensemble de roches basiques : amphibolites à hornblende et andésine avec épidote (groupe du Bas-Limousin, Cambrien à Silurien)
ζ1-2S :
USG (Unité supérieure des gneiss) : gneiss quartzo-plagioclastiques à deux micas ou biotite seule et sillimanite et parfois microcline (Néoprotérozoïque à Cambrien)
δθ3 :
UIG ((Unité inférieure des gneiss) - Formations basiques et ultrabasiques : métagabbros et amphibolites dérivées des massifs de Sarrazac et de la Roche Noire (groupe du Bas-Limousin, Cambrien à Silurien)
δθΠ :
UIG ((Unité inférieure des gneiss) - Formations basiques et ultrabasiques : métagabbros et péridotites indifférenciés des massifs de Sarrazac et de la Roche Noire (Cambrien à Silurien)
λ3-4b :
UIG ((Unité inférieure des gneiss) - Leptynites de Saint-Yrieix, Meuzac et Sarlande : ortho-leptynites (métarhyolites ?) à biotites seule ou à biotite et muscovite à grain fin à moyen (Cambrien à Ordovicien)
fλ3-4b :
UIG ((Unité inférieure des gneiss) - Leptynites de Saint-Yrieix, Meuzac et Sarlande : ortho-leptynites à biotite et grain fin (Cambrien à Ordovicien)
ζ1 :
UIG ((Unité inférieure des gneiss) : gneiss et micaschistes pélitiques à deux micas ou biotite seule (Néoprotérozoïque à Cambrien)
ζ1-2I :
UIG ((Unité inférieure des gneiss) : gneiss plagioclastiques grauwackeux à schisteux à deux micas ou biotite seule et sillimanite et parfois microcline (Néoprotérozoïque à Cambrien)
ξ1 :
UPA : Micaschistes lamelleux à deux micas, parfois grenats et silicates d'alumine (groupe de la Dronne, Néoprotérozoïque à Cambrien)
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 186 au sud-ouest, là où l'Isle quitte la commune pour servir de limite entre celles de Saint-Paul-la-Roche et Sarrazac, et 442 en limite nord-est du territoire communal, en bordure de Saint-Yrieix-la-Perche, au lieu-dit la Croix de Teulet.
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 66,67 ,,. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 68,05 .
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne. Elle est drainée par l'Isle, la Rochille, le Périgord, le Roulet, la Fouillarge, le Galet, le Grand Gaulier, le ruisseau de Combeyrol, le ruisseau du Ruchalait et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 86 ,.
L'Isle, d'une longueur totale de 255,29 Haute-Vienne dans la commune de Janailhac et se jette dans la Dordogne — dont elle est le principal affluent — en rive droite face à Arveyres, en limite de Fronsac et de Libourne,. Elle traverse la commune sur plus de vingt kilomètres, marquant sa limite sur sept kilomètres au nord-est, face au Chalard, et sur trois kilomètres et demi au sud-ouest, face à Saint-Paul-la-Roche.
La Rochille, d'une longueur totale de 10,47 Saint-Priest-les-Fougères et se jette dans la Valouse en rive gauche à Saint-Paul-la-Roche, 550 mètres en amont de la confluence Valouse-Isle. Elle sert de limite territoriale à l'ouest sur un kilomètre, face à Saint-Paul-la-Roche et à Saint-Priest-les-Fougères.
Le Périgord, d'une longueur totale de 11,13 Haute-Vienne dans la commune de Bussière-Galant et se jette dans l'Isle en rive gauche sur la commune, à 1,2 . Il arrose la commune depuis le nord-est sur près de trois kilomètres et demi.
Le Roulet, ou Laveau dans sa partie amont, d'une longueur totale de 11,71 Boucheron en rive droite à Sarrazac, 1,2 . Il sert de limite communale à l'est sur 500 mètres face à Saint-Yrieix-la-Perche puis sur trois kilomètres au sud, face à Sarrazac.
Cinq autres affluents de l'Isle arrosent le territoire communal :
en rive droite, à l'ouest le Grand Gaulier sur près de deux kilomètres et demi en limite de Saint-Paul-la-Roche, et au nord le Galet qui borde la commune sur trois kilomètres et demi face à Ladignac-le-Long et Le Chalard ;
en rive gauche, la Fouillarge sur plus de trois kilomètres et demi, le ruisseau du Ruchalait sur près de cinq kilomètres et demi et le ruisseau de Combeyrol sur plus de trois kilomètres dont 500 mètres en limite de Sarrazac.
L'Isle au niveau de sa confluence avec le Périgord (provenant de la droite).
L'Isle en contrebas du bourg de Jumilhac-le-Grand.
Réseaux hydrographique et routier de Jumilhac-le-Grand.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR). Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le 10 mars 2022.
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité.
Climat
Pour des articles plus généraux, voir Climat de la Nouvelle-Aquitaine et Climat de la Dordogne.
Historiquement, la commune est dans une zone de transition entre les climats océaniques aquitain et limousin.
En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 amplitude thermique annuelle de 14,7 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de La Coquille à 9 vol d'oiseau, est de 12,1 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
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Toponymie
Dès le siècle, dans une correspondance entre les évêques de Limoges et de Périgueux, le lieu est identifié sous le nom latin de Diocesis Gemiliacensis, évoluant au siècle suivant vers Gemiliacus puis vers Jumilhacum au siècle. Le nom a pour origine un personnage gallo-roman Gemellius auquel a été accolé le , indiquant par-là le domaine de Gemellius.
Le qualificatif « le Grand » se réfère à la taille du château, très importante, mais aussi pour différencier Jumilhac-le-Grand d'une autre petite localité périgordine : Jumilhac-le-Petit, devenue Jumilhac-de-Cole au siècle.
Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le lieu est appelé « Le Grand Jumilhac ».
En occitan, la commune porte le nom de Jumilhac lu Grand.
Sur la planète Mars, fin avril 2021, l'une des cibles d'analyses poussées effectuées sur un affleurement sédimentaire par l'astromobile Curiosity de la NASA, est baptisée d'après la commune.
↑ a b et cChantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, p. 183-184, éditions Fanlac, 2000, (ISBN ).
↑ Le nom occitan des communes du Périgord - Jumilhac lu Grand sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le 22 septembre 2021.
↑ », sur NASA Science, Mars Exploration Program, 30 avril 2021 (consulté le 2 mai 2021).
Histoire
Antiquité
Au Gaulois Lémovices commencèrent à exploiter plus d'une vingtaine de mines d'or sur le territoire de la commune actuelle, avec un village peuplé de mineurs. Plusieurs nécropoles du Premier âge du fer ont aussi été retrouvées dans la commune, au sein du district minier de Saint-Yrieix-la-Perche. L’exploitation de ces mines a été arrêtée après la conquête romaine.
La mine des Fouilloux, située à Jumilhac, a été fouillée de façon particulièrement approfondie. On sait ainsi qu’avant la mise en exploitation, les Gaulois ont pratiqué des sondages exploratoires qui leur ont permis de déceler l’orientation et la puissance des gisements. Alors que l’exploitation a commencé par le creusement en fosse (donc à ciel ouvert) elle se poursuit en galeries à partir des périodes de La Tène D1-D2. Cette évolution de l’exploitation a entraîné l’installation d’un boisage de soutènement dense, retrouvé en place lors des fouilles. L’évacuation des eaux a contraint au creusement d'une galerie d’exhaure pour la fosse à ciel ouvert, et l’installation. Il semble que l’exhaure ait ensuite été assurée par une vis d’Archimède lorsque le chantier de la mine s’est approfondi. Enfin, il semble que l’importante population minière vivait à l'écart des mines (aucun habitat à proximité immédiate des fosses).
La fosse de la mine des Fouilloux, comblée par du bois d’abattage aux .
Moyen Âge
Un prieuré (ou celle) de l'ordre de Grandmont est fondé en 1194 à l'écart du bourg à La Faye. Il abritait sept clercs en 1295.
Au Moyen Âge, la paroisse de Jumilhac était divisée en trois seigneuries distinctes : celle de la famille de Bruchard (Bruchardie), celle de la famille de La Porte et celle de la famille Teyssières. Au siècle ne restaient plus que les seigneuries de Bruchardie, dont le château était à l'emplacement du château actuel de Jumilhac, et de La Porte, dont le château se confrontait au cimetière, au chemin de l'Église au pont du Mur.
La seigneurie de Bruchardie appartint à la famille puis successivement aux familles de Coignac, Salignac, La Roche-Aymon et Vars, alors que celle de La Porte appartint successivement aux familles Robert de Saint-Jal, Salignac et Crevant.
Époque moderne
À la fin du siècle apparaît alors un riche maître de forges, Antoine Chapelle. En 1579, Antoine Chapelle est veuf de Catherine Baillot. Il a eu de son premier mariage au moins deux filles et un fils. Le 5 octobre 1579, il se remarie avec Marguerite de Vars qui lui a apporté la seigneurie de Bruchardie à Jumilhac. François de Crevant lui a vendu, par un acte du 24 juin 1581, la seigneurie de La Porte avec les ruines du château situées à Jumilhac. Il a alors réuni toutes les seigneuries de Jumilhac. Celui-ci avait prêté de fortes sommes d'argent à Henri de Navarre pour financer ses campagnes. Il était probablement protestant. Marguerite de Vars l'était. Henri de Navarre étant devenu roi de France, il l'a anobli en décembre 1597, faisant de lui le premier baron de Jumilhac, ce qui a peut-être tenu lieu de remboursement. Son fils, Antoine Chapelle, baron de Jumilhac, s'est marié le 3 janvier 1610 avec Louise de Hautefort (morte en 1645), fille de François de Hautefort (vers 1541-1640), premier marquis de Hautefort.
Son petit-fils François Chapelle, obtient que Jumilhac soit érigé en marquisat, par lettres patentes de 1655, enregistrées en 1657 par le parlement de Bordeaux. Ses descendants gardent le titre et le portent jusqu'en 1980.
Après la Révolution
En l'An II de la Révolution, la commune de Chalusset fusionne avec celle de Jumilhac.
Liste des barons puis marquis de Jumilhac
1581-1611 Antoine Ier Chapelle (v.1529-1611), 1er comte de Jumilhac
1611-1631 Antoine II Chapelle (+1631), 2e comte de Jumilhac, son fils
1631-1633 Jacques Chapelle (v.1579-1633), 3e comte de Jumilhac, son frère
1633-1675 François Chapelle (1617-1675), 1er marquis de Jumilhac en 1655, son fils
1675-1693 Jean-François Chapelle (1649-1693), 2e marquis de Jumilhac, son fils
1693-1783 Pierre-Joseph Chapelle (1692-1783), 3e marquis de Jumilhac, son fils
1783-1798 Pierre-Marie Chapelle (1735-1798), 4e marquis de Jumilhac, son fils
1798-1826 Antoine Pierre Joseph Chapelle (1764-1826), 5e marquis de Jumilhac, son fils
1826-1879 Chapelle (1804-1879), duc de Richelieu et duc de Fronsac en 1822, par héritage de son oncle maternel le Armand Emmanuel de Vignerot du Plessis
1879-1880 Armand Chapelle (1847-1880), 7e marquis de Jumilhac, 7e duc de Richelieu et 10e duc de Fronsac, son neveu
1880-1952 Odet-Armand Chapelle (1875-1952), Alice Heine.
1952 Armand-Odet II Chapelle (1886-1966), 9e marquis de Jumilhac, arrière-arrière-petit-neveu du 5e marquis
1952-1980 Raymond-Odet Chapelle (1887-1980), 10e marquis de Jumilhac, son frère
1980-en cours Henry-Armand de La Tour-du-Pin, 11e marquis de Jumilhac, son petit-fils.
↑ Béatrice Cauuet, L'Or des Celtes du Limousin, Limoges : Culture et patrimoine en Limousin, coll. Archéologie, 2004, (ISBN ), p. 25.
↑ Cauuet, op. cit., p. 33.
↑ Cauuet, op. cit., p. 39.
↑ Cauuet, op. cit., p. 48.
↑ Cauuet, op. cit., p. 52.
↑ a et bCauuet, op. cit., p. 67.
↑ Cauuet, op. cit., p. 91.
↑ Cauuet, op. cit., p. 34.
↑ Histoire du prieuré de La Faye
↑ Ch. Lafon, « L'acquisition de Jumilhac par Antoine Chapelle », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1960, tome 87, )
↑ Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Lieux
Héraldique
Blason
Coupé, au premier d’azur au château du lieu d’or mouvant du trait de partition, au deuxième parti, au I d’azur à l’église du lieu d’or en perspective, ouverte et ajourée de sable, et au II, d’azur à la lettre capitale cursive J d’or colletée d'une couronne de marquis du même.
Détails
Officiel, présent sur le site internet de la commune.
↑ Site de la commune de Jumilhac-le-Grand, consulté le 5 novembre 2014.
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