Brive-la-Gaillarde, couramment appelée simplement Brive, est une commune du Sud-Ouest de la France, sous-préfecture de la Corrèze, en région Nouvelle-Aquitaine
C'est la ville la plus peuplée du département
Les habitants de Brive sont appelés les Brivistes,.
Géographie
Située dans le sud-ouest du département sur la Corrèze, Brive-la-Gaillarde en est la principale ville et l'une des deux sous-préfectures ainsi que le centre de l'aire urbaine de Brive et de son unité urbaine. Un pont en bois enjambait la Corrèze, dit le pont du Buis. Au .
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Chasteaux, Cosnac, Jugeals-Nazareth, Lissac-sur-Couze, Noailles, Saint-Pantaléon-de-Larche, Ussac et Malemort.
Les limites communales de Brive-la-Gaillarde et celles de ses communes adjacentes.
Communes limitrophes de Brive-la-Gaillarde
Ussac
Ussac
Malemort
Saint-Pantaléon-de-Larche
Cosnac
Lissac-sur-Couze, Chasteaux
Noailles
Jugeals-Nazareth
Relief et géologie
Le bassin de Brive est situé entre le Massif central et le Bassin aquitain (Causse corrézien). Ce bassin sédimentaire est constitué de grès, calcaires, granites et schistes qui par leur diversité enrichissent le patrimoine agricole.
Hydrographie
Brive est traversée par la Corrèze qui finit son voyage au sortir de Brive en se jetant dans la Vézère au pont autoroutier de Granges laquelle ira confluer plus loin avec la Dordogne à Limeuil. Corrèze veut dire celle qui court, en effet elle prend sa source, avec sept autres rivières, dans le plateau de Millevaches (la partie la plus haute de la Corrèze autour de 900 m), alors que Brive se trouve dans la partie la plus basse environ 110 m d'altitude.
Le ruisseau de Planchetorte rejoint la Corrèze en rive gauche à Brive, le long de l'autoroute A20.
Distance des plus grandes villes françaises
Nantes : 420 km
Lille : 699 Paris : 483 Limoges : 94 km
Strasbourg : 784 Dijon : 450 km
Bordeaux : 199 km
N
Cl.-Ferrand : 180 Lyon : 372 km
O Brive-la-Gaillarde E
S
Toulouse : 200 km
Marseille : 509 Montpellier : 340 km
Voies de communication et transports
Voies routières
Brive-la-Gaillarde est desservie par l'A20 (reliant Vierzon à Montauban sur le grand axe Paris-Toulouse), avec 3 sorties : 49, Brive-est ; 50, Brive-centre et 51, Brive-ouest (dans le sens Paris-Toulouse), et par l'A89 (reliant Bordeaux à Lyon).
Les routes départementales D1089, permettant de se rendre à Ussel, et D6089, permettant d'aller à Périgueux, desservent Brive. Elles représentent l'ancienne route nationale 89, déclassée en 2005. Un contournement nord, en partie en 2×2 voies, a été aménagé, entre la sortie 49 de l'A20 et l'est de l'agglomération.
Transports en commun
Avion
L'aéroport de Brive-Souillac, qui a pris la relève de celui de Brive-Laroche (code AITA : BVE), est opérationnel depuis juin 2010.
Il permet de desservir Paris-Orly, Londres Stansted, Porto et Ajaccio. De nombreux vols charters (vols vacances) sont également opérés chaque année (Andalousie, Crête, Italie, Monténégro, Malte…). L’objectif de l’aéroport est de passer à 100 000 passagers en 2022.
Train
La gare de Brive-la-Gaillarde assure des liaisons :
régionales :
Brive-Tulle-Ussel, Ligne 621000
Brive-Uzerche-Limoges, Ligne 590000
Brive-Objat, Ligne 613000 l'ancienne ligne qui menait à Limoges par Saint-Yrieix a été fermée à la circulation entre Objat et Saint-Yrieix.
interrégionales vers :
Périgueux-Bordeaux,
Montauban-Toulouse-Cerbère, Ligne 590000
Aurillac,
Clermont-Ferrand,
Rodez ;
nationales :
ligne Paris-Toulouse,
La gare de Brive est la plus importante du département et la deuxième du Limousin derrière celle de Limoges.
Le projet très controversé de LGV Poitiers - Limoges, définitivement abandonné en 2017, devait mettre théoriquement Brive à moins de 3 Paris-Montparnasse.
Bus
Le réseau de transport en commun Libéo fonctionne toute l'année. Il est géré et exploité par la société Transdev Brive (faisant partie du groupe Transdev). Il comporte plusieurs lignes urbaines desservant Brive, Saint Pantaléon de Larche et Ussac (ligne 7) :
11 lignes en semaine ;
1 navette gratuite de la Communauté d'agglomération pour relier L'espace des Trois Provinces / Cinéma au centre-ville.
Transport routier
Réseau Réseau interurbain de la Corrèze
Infrastructures cyclables
Brive-la-Gaillarde possède un réseau cyclable en extension, comprenant quelques pistes cyclables séparées de la route, la majeure partie du réseau restant des bandes cyclables sur voirie (dans le sens et en contresens de la circulation). Une assez grande partie de la ville a adopté la zone limitée à 30 km/h, garantissant une circulation cycliste à double sens même dans les rues à sens unique. Une Voie verte, dont le dernier tronçon en ville a été achevé en 2020, permet de traverser l’agglomération selon un axe est-ouest. Cette Voie verte relie ainsi Gare d’Aubazine (à l’est) à Saint Pantaléon de Larche (à l’ouest).
L'agglomération de Brive a mis en place en 2023 un système de vélos électriques en libre-service : Velibeo. 90 vélos sont ainsi proposés à la location sur 19 bornes, à Brive et dans certaines communes voisines.
La commune de Brive s’est engagée à suivre un plan vélo établi en 2019, et la mairie est régulièrement en relation avec l’association Brive Ville Cyclable.
Climat
Articles détaillés : Climat de la Nouvelle-Aquitaine et Climat de la Corrèze.
Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain.
En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,8 amplitude thermique annuelle de 15,6 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 12,9 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Statistiques 1991-2020 et records BRIVE (19) - alt : 115m, lat : 45°08'48"N, lon : 1°28'23"E Records établis sur la période du 01-09-1987 au 28-01-2024
Mois
jan.
fév.
mars
avril
mai
juin
jui.
août
sep.
oct.
nov.
déc.
année
Température minimale moyenne (°C)
1,3
0,8
3,1
5,6
9,2
12,6
14,3
14
10,6
8,3
4,3
1,7
7,2
Température moyenne (°C)
5,4
6,1
9,2
11,9
15,6
19,2
21,1
21
17,3
13,9
8,8
5,9
12,9
Température maximale moyenne (°C)
9,6
11,4
15,4
18,1
22
25,7
27,9
27,9
24
19,4
13,4
10,1
18,7
Record de froid (°C) date du record
−11,8 13.01.03
−16,4 06.02.12
−12,6 01.03.05
−5,4 04.04.1996
−1,7 06.05.02
2,1 01.06.06
5,2 17.07.00
3,6 29.08.1998
0,6 14.09.1996
−5,6 31.10.1997
−10,2 22.11.1998
−13,4 24.12.01
−16,4 2012
Record de chaleur (°C) date du record
19,5 28.01.24
25 27.02.19
27,1 30.03.21
30 17.04.13
32,9 30.05.01
39,6 22.06.03
42,1 23.07.19
40,8 07.08.20
37,5 12.09.22
33,2 02.10.23
25,6 07.11.15
20,1 25.12.22
42,1 2019
Ensoleillement (h)
84,8
114
167,9
185,1
216,6
243
263,9
249,1
203,2
141,4
89
78,4
2 036,5
Précipitations (mm)
73,9
59,5
66,4
87,5
87,1
78,4
63,1
67,4
73,4
79,5
85,1
82,6
903,9
Source : « », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/11/2023 dans l'état de la base
↑ Société scientifique, historique et archéologique de la Corrèze : Léon Dautrement (1899-1979) - Les ponts de Brive.
↑ Georges Mouret, « Esquisse géologique des environs de Brive », dans Bulletin de la Société scientifique, historique et archéologique de la Corrèze, 1878, tome 1, , , .
↑ « », sur Brive Tourisme (consulté le ).
↑ « » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
↑ « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
↑ Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, ISSN 1278-3366, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑ « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
↑ « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
↑ « », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
Toponymie
Attestations anciennes
Le nom Brive est attesté sous la forme Briva Curretia au .
Étymologie
Il est issu du terme briva (autrement noté brīuā) et signifie « pont » en langue gauloise. En effet, la voie romaine Lyon-Bordeaux franchissait ici la Corrèze (Curretia).
Hormis les nombreux toponymes, le terme est attesté sous une forme dérivée dans l'inscription gauloise de Naintré : briuatiom « habitant [près] du pont » et sous une forme altérée dans le glossaire de Vienne brio et traduit ponte en latin. Il existe de nombreux Brive et Brives en France, ainsi que Brèves. On note également de nombreux composés, dont les plus connus sont Samarobriva « pont sur la Somme », ancien nom d'Amiens et Briva Isaræ (Pontoise.
Le nom de la ville en occitan est Briva la Galharda. Brive est dite « gaillarde » parce que fortifiée (Galia désignant la force en gaulois) et ce, au moins depuis le XIVe siècle.
Gentilé
Autrefois les Brivistes étaient appelés Brivois. Les Brivistes étaient alors ces Brivois qui « montaient » à la capitale ou plus communément les Brivois établis hors de Brive. Petit à petit la dénomination « briviste » a pris le dessus pour devenir officielle. Les Brivistes sont surnommés par un sobriquet, les Coujous, mot occitan désignant une citrouille, dénomination taquine. Ce surnom est un peu tombé en désuétude. Il aurait deux origines possibles : le clocher de la première collégiale romane aurait été couvert d'un bulbe (à la façon des églises orthodoxes) en tuiles rouges, lui donnant l'apparence d'une citrouille. La deuxième origine proposée est que les habitants de la ville auraient jeté des citrouilles du haut des remparts pour se défendre d'une attaque. L'hôtel de ville de Paris est surnommé par les Brivistes « l'ambassade de Brive » car à l'époque où Jacques Chirac était maire de Paris, beaucoup de Brivistes travaillaient à la mairie[réf. nécessaire].
↑ a et bAlbert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN ), p. 117b.
↑ Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, Paris, éditions Errance, 2001 (ISBN ), p. 89-90.
Étymologie
Il est issu du terme briva (autrement noté brīuā) et signifie « pont » en langue gauloise. En effet, la voie romaine Lyon-Bordeaux franchissait ici la Corrèze (Curretia).
Hormis les nombreux toponymes, le terme est attesté sous une forme dérivée dans l'inscription gauloise de Naintré : briuatiom « habitant [près] du pont » et sous une forme altérée dans le glossaire de Vienne brio et traduit ponte en latin. Il existe de nombreux Brive et Brives en France, ainsi que Brèves. On note également de nombreux composés, dont les plus connus sont Samarobriva « pont sur la Somme », ancien nom d'Amiens et Briva Isaræ (Pontoise.
Le nom de la ville en occitan est Briva la Galharda. Brive est dite « gaillarde » parce que fortifiée (Galia désignant la force en gaulois) et ce, au moins depuis le XIVe siècle.
↑ Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées dauzat117
↑ Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, Paris, éditions Errance, 2001 (ISBN ), p. 89-90.
Histoire
Article détaillé : Histoire de la Corrèze.
Préhistoire
La vallée de Planchetorte, un site inscrit au sud de Brive, est un haut-lieu de la Préhistoire comparable au site des Eyzies ; aucune autre région triasique n'offre une concentration d'habitats préhistoriques aussi importante. Elle comprend entre autres la grotte de Font-Robert et la grotte de Font-Yves qui ont chacune donné leurs noms à deux types de pointe.
D'autres grottes y ont été découvertes seulement récemment, comme la grotte Bouyssonie en 2005.
La grotte de Bassaler est l'un des 23 sites à burins du Raysse connus en 2011, dont 5 se trouvent dans la vallée ou alentours proches : le Raysse, les Morts, Pré-Aubert et Bouyssonie.
La grotte de Chanlat, découverte en 1924 par l'abbé Bardon a livré deux couches d'Aurignacien et des pierres gravées aurignaciennes types : ours gravé sur une face et mammouth sur l'autre, et « une plaquette de schiste présentant les traces de la silhouette d'un ours ou d'un rhinocéros ».
Noter aussi, dans la vallée de la Courolle au sud-ouest de Brive, la grotte du Bos del Ser et la grotte Dufour,,.
Antiquité
Brive fut d'abord un point de franchissement de la Corrèze, comme l'atteste son toponyme gaulois Briva (ou Briua) « pont ». Le pont primitif fut ensuite remplacé par un pont romain (pont du Bouy) conçu pour un itinéraire allant de Lugdunum (Lyon) à Burdigala (Bordeaux) par la vallée de la Corrèze. Cet itinéraire croisait un axe nord-sud qui reliait Limonum (Poitiers) à Divona Cadurcorum (Cahors). Une modeste bourgade, un vicus émergea, attestée par les vestiges d'ateliers de potiers très actifs.
Haut Moyen Âge
La localité fut christianisée au Martin de Brive, dit Martin l'Espagnol, martyrisé en 407, sur la tombe duquel , évêque de Limoges, construisit une basilique à la fin du Aquitaine qui, refusant de tomber sous la coupe du roi d'Austrasie aidé par son oncle Gontran, roi de Bourgogne, se réunirent à Brive et portèrent sur le pavois Gondovald, un bâtard de Clotaire, lui-même fils de Clovis, en 584. Mais ce « roi de Brive » fut assassiné en 585 à Saint-Bertrand-de-Comminges. La basilique fut incendiée en 584 par l'armée de Gontran Boson et le Limousin, rattaché à l'Austrasie. Saint Ferréol, évêque de Limoges, fit reconstruire la basilique et s'appuya sur une communauté de chanoines pour la diffusion de l'Évangile. Vers l'an mil, Brive était devenue un bourg canonial avec la collégiale Saint-Martin et doté de plusieurs lieux de culte : église Saint-Pierre, église Saint-Sernin, etc.
Moyen Âge central
Au vicomtés de Limoges, de Comborn et de Turenne, avait pour seigneur l'évêque de Limoges. Les barons de Malemort possédaient des droits justiciers à Brive. Les chanoines de la collégiale Saint-Martin adoptèrent la règle de saint Augustin au collégiale Saint-Martin. Un de ses prieurs, Hélie de Malemort, fut archevêque de Bordeaux entre 1188 et 1207. La ville qui s'étendait sur trois hectares, était protégée par une enceinte percée de quatre portes. À partir du Turenne. En 1183 ; la ville résiste à un siège mené par des bandes mercenaires payées par le vicomte de Limoges et le vicomte de Turenne.
Cette protection et la complexité du partage des droits seigneuriaux se sont avérés pesantes ; les bourgeois, entraînés par la vague d'émancipation urbaine générale, obtinrent le consulat, que confirma en 1225. Vers 1226, les cordeliers s'installent à Brive après Limoges, en 1223. Leur implantation a été aidée par les vicomtes de Turenne qui s'y font enterrer depuis 1275. Ils sont suivis par les dominicains qui s'établissent à Brive en 1261. Leur couvent est construit à partir de 1265, et l'église est terminée en 1275. Leur installation a été aidée par les barons de Malemort. En 1341, pour respecter l'ordre du roi, les quatre consuls de Brive entreprirent la construction d'une grande enceinte qui quintupla l'espace enclos ; l'ampleur des travaux valut à la cité le surnom de « gaillarde ».
Par le traité de Brétigny du 8 mai 1360, Brive, qui appartient à l'Aquitaine, devint anglaise et le demeura jusqu'à la rupture du traité et la reprise de la guerre, neuf ans après. Pour payer la solde de ses troupes, le roi imposa au Limousin un fouage de un franc par feu pendant cinq ans. Seigneurs et bourgeois envoyèrent une députation auprès du roi , qui accepta les hommages. En mai 1369, le roi de France envoya une armée en Limousin commandée par son oncle Jean de Berry. La cité de Limoges ouvrit ses portes. L'armée anglaise commandée par Robert Knott dans le Nord de la France obligea Jean de Berry à quitter le Limousin. Le Prince Noir décida de reprendre Limoges. Il le fit en massacrant 3 000 hommes, femmes et enfants. Quand, en 1374, une armée française commandée par le duc d'Anjou se présenta devant Brive, le souvenir de ce massacre entraîna la ville à ne pas accepter de lui accorder de secours en prétextant qu'elle était sujette du roi d'Angleterre. Peu de temps après une armée anglaise de 8 000 hommes commandée par Jean de Gand, duc de Lancastre, se présenta devant Brive. Sur le conseil du consul Baudran, la ville lui ouvrit ses portes le .
Bas Moyen Âge
Le 22 juillet 1374, c'est une armée française commandée par Louis d'Anjou avec le duc de Bourbon qui se présenta devant les murs de Brive. La ville qui avait refusé d'ouvrir ses portes fut attaquée et prise. Brive fut privée de son consulat et de tous ses privilèges et immunités. finit par lui accorder sa grâce, et la ville resta désormais fidèle à la couronne. En 1463, fut accueilli dans la liesse. Au langue gauloise) et l'aspect fortifié avec enceinte hérissée de tours celui de « Gaillarde » (Galia désignant la force en latin).
Époque moderne
Guerres de religion
Au François de Noailles, tuteur de son neveu Henri de Noailles. Les Noailles sont des vassaux des vicomtes de Turenne et vont chercher à sortir de cette dépendance en se rapprochant du roi et en achetant plusieurs seigneuries autour de Brive. Le vicomte de Turenne est alors de La Tour d'Auvergne. Il s'est enfui de la cour en 1573, en même temps que le duc d'Alençon et les malcontents. Ayant gagné sa vicomté, il la trouve tenue par des bourgeois protestants. Il se convertit au protestantisme en 1575. Cependant, bien que second d'Henri de Navarre depuis 1576 avec Condé, il ne participe pas à la prise de Brive par Geoffroy de Vivans en septembre 1577. Le couvent des Cordeliers est alors incendié. Les dominicains quittent leur couvent qui se trouvait en dehors de la ville après son démantèlement et s'installent près de la chapelle Saint-Libéral. La ville est menacée en 1585. Les pierres du couvent des Cordeliers servent pour renforcer les remparts. Brive est au contact de la vicomté de Turenne tenue par les protestants et avec les terres tenues par les Noailles, catholiques.
En 1587, Edme de Hautefort, gouverneur du Limousin, ligueur ami des Guise, et le consul de Brive Jean Maillard combattent les protestants occupant les bourgs proches de Brive. À la fin de l'année 1587, le pays autour de Brive est infecté par la peste. Le , Edme de Hautefort fait prêter un serment de fidélité à la Sainte Ligue par les habitants de Brive. Brive apprend le l'assassinat du roi . Brive se débarrasse d'Edme de Hautefort et reçoit de Lévis, comte de La Voulte, comte puis duc de Ventadour, gouverneur du Limousin en 1571 avant d'être nommé en 1578 gouverneur du Lyonnais, Forez et Beaujolais (son fils Anne de Lévis a été nommé gouverneur du haut et bas Limousin après la mort de son père, en 1591). Une conférence est organisée pour le repos public dans le Bas-Limousin. En 1590, Brive reçoit Henri de La Tour d'Auvergne. Le , des ligueurs attaquent trois portes de la ville mais ils sont repoussés. Ce sera le dernier épisode des guerres de Religion à Brive. La ville est restée catholique au sein d'une région acquise à la Réforme. La cité est récompensée de sa fidélité au roi en obtenant en 1551 le siège d'un présidial.
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Aux Guillaume Dubois, précepteur de Philippe d'Orléans, puis Premier ministre. Son frère Joseph, maire perpétuel de Brive, devenu directeur général des ponts et chaussées de France entre 1723 et 1736, fit construire le pont Neuf (l'actuel pont Cardinal) et de nouveaux hôtels particuliers, aménagea des boulevards et les faubourgs, assainit les marécages de la Guierle, détruisit les remparts. Son fils restaura la collégiale.
Après les guerres de Religion, les dominicains reconstruisent leur église avec les pierres de l'église Saint-Barthélemy-du-Buys qui leur ont été données par le prieur du Buys, Jean de Fieux. Au ursulines sont installées à Brive par Antoine de Lestang (1541-1617), second président du parlement de Toulouse puis conseiller d'État en 1600. Les ursulines vont assurer l'éducation de nombreux élèves.
En 1613, l'évêque de Limoges Raymond de La Marthonie (1618-1627) pose la première pierre de l'église des Récollets. La famille de Noailles devient le patron du couvent. Charles de Noailles, évêque de Saint-Flour, et son frère François, duc de Noailles, traitent avec Germain Chauveron, gardien des récollets. Ils obtiennent le droit de mettre leur tombeau dans le chœur ou la nef. Antoine de Fieux, syndic des récollets, reconnaît en 1704 que les Noailles sont les patrons et les fondateurs du couvent. En 1724, ils obtiennent un terrain qui longe le rempart.
La générosité d'Antoine de Lestang est à l'origine de la fondation du collège des Doctrinaires, tenu par les prêtres de la doctrine chrétienne, qui fonctionna de 1619 à 1790. Les bâtiments du collège ont été construits entre 1659 et 1671. L'aile gauche est agrandie en 1674 après l'achat d'une maison. Le collège a été une pépinière d'hommes illustres, comme le cardinal Dubois, le jurisconsulte Jean-Baptiste Treilhard ou le médecin Georges Cabanis. Il est devenu un collège de garçons de 1803 à 1887, puis de filles de 1888 à 1947. L'ancien collège des Doctrinaires est transformé en hôtel de ville de Brive en 1974.
Le couvent des Cordeliers est reconstruit au milieu du Révolution qu'une seule fabrique de tissu, la manufacture Le Clère, qui occupait quelque deux cents ouvriers.
Époque contemporaine
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La Compagnie du chemin de fer Grand-Central de France a obtenu en 1853 la réalisation des lignes de chemin de fer traversant le Massif central, et en particulier la liaison entre Lyon et Bordeaux. Le Grand Central doit construire la ligne reliant Périgueux et le Lot, à Capdenac. Le marché de construction de la ligne est passé le
Modeste chef-lieu d'arrondissement au début du siècle, Brive se développa à partir de 1860, grâce à l'arrivée du chemin de fer. Son site, préféré à celui de Tulle pour des raisons topographiques et économiques, devint le centre ferroviaire d'une étoile à six branches. Le train arriva à point nommé, après le phylloxera qui avait détruit le vignoble régional. Il entraîna la spécialisation du bassin de Brive dans la production légumière et fruitière. Cet essor agricole induisit la création d'autres établissements : conserveries, confitureries, fabriques de liqueurs et, pour le conditionnement, vanneries, papeteries et fabriques de bois. Après l'arrivée du chemin de fer, la municipalité de Brive commence à être prise d'une activité urbanistique pour améliorer la circulation à l'intérieur de la ville en ouvrant de larges routes droites en détruisant les vieilleries sous le prétexte de salubrité publique et d'hygiénisme.
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Depuis 1907, Brive abrite le régiment d’infanterie dit le régiment des « bisons ». Capitale régionale de la Résistance en tant que siège des principaux mouvements (Armée secrète et Mouvements unis de la Résistance) et réseaux (S.R. Alliance, Special Operations Executive…), Brive-la-Gaillarde est la première ville de la France occupée à se libérer par ses propres moyens le 15 août 1944. Elle recevra à ce titre la croix de guerre 1939-1945. C'est à Brive également que dès le 17 juin 1940, Edmond Michelet distribue un tract appelant à la résistance contre l'envahisseur nazi. Le 11 novembre 1942, à l'appel de la Résistance, une manifestation est organisée pour protester contre l'arrivée des troupes allemandes dans la ville.
Signe d'une influence communiste importante dans la région, l'actuelle avenue de Paris, artère principale remontant du pont Cardinal jusqu'au bas de la rue Toulzac, dans le prolongement de la collégiale Saint-Martin, a un temps porté le nom d'avenue du Maréchal Staline. Le parti communiste se réorganise, dès juillet-août 1940. Germain Auboiroux, Gaby Lhomond-Goudoux, Robert Delord et Paul Peyraud impulsent sa reconstitution. A partir de 1941, la résistance communiste s'organise autour du café "Le Verdanson" possédé par Roger Lescure et son épouse.
↑ Pierre-Yves Demars, « Les grattoirs carénés et à museau, les burins busqués et carénés, les pièces nucléiformes dans le bassin de Brive. Approche stylistique », Bulletin de la Société préhistorique française, lire en ligne), p. 343.
↑ « » [PDF], sur nouvelle-aquitaine.developpement-durable.gouv.fr (consulté en avril 2021).
↑ « » [PDF] (consulté le 16 avril 2019).
↑ Olivier Touzé, « Caractérisation de la “méthode du Raysse” à Bassaler-nord et au Raysse (Corrèze, France) », Archéo-Situla, lire en ligne, consulté en mai 2021), p. 4, fig. 1.
↑ « », Bulletin de la Société préhistorique de France, t. 27, no 11, sur gallica, novembre 1930 (consulté le 16 novembre 2020), p. 511.
↑ a et bDemars 1982, p. 343.
↑ Stephane Petrognani, « L’art pariétal "ancien" : fonds commun et traditions symboliques », Palethnologie, lire en ligne, consulté le 16 novembre 2020), paragr. 12.
↑ J. Bouyssonie, « La Grotte Dufour près de Brive (Corrèze) », Bulletin de la Société préhistorique française, lire en ligne).
↑ D. Peyrony, « Une mise au point au sujet de l'Aurignacien et du Périgordien », Bulletin de la Société préhistorique française, lire en ligne).
↑ .
↑ R. de Boysson, « L'invasion calviniste en Bas-Limousin, Périgord et Haut-Quercy - Chapitre lire en ligne].
↑ 90, Paris, 1832.
↑ Société scientifique, historique et archéologique de la Corrèze : les guerres de Religion à Brive.
↑ François Palau, Maguy Palau, Le Rail en France. Le Second empire 1858-1863, tome 2, ISBN ).
↑ : Brive, ses monuments disparus.
↑ Centre France, « », sur lamontagne.fr, 11 novembre 2022 (consulté le 1er avril 2024).
↑ « », sur Musée de l'Ordre de la Libération (consulté le 1er avril 2024).
Héraldique
Article détaillé : Armorial des communes de la Corrèze.
Blason
D'azur à neuf épis de blé d'or liés par trois en forme de fleurs de lys et posés 2 et 1.
Devise
Briva Lemovicii inferioris caput (Brive capitale du Bas-Limousin).
Détails
Les épis de blé en forme de fleur de lys rappellent que la ville de Brive avait choisi l'autorité du roi de France. Le blé représente la richesse agricole de la ville. Blason utilisé depuis longtemps et confirmé par une délibération le 15 janvier 1815.
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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 30/10/2024 Quelle des gedruckten Dokuments:https://www.gaudry.be/de/lieu/fr/fr-naq/38170.html
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