Arvert

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Arvert : descriptif

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Arvert

Arvert (prononcé [aʁ.vɛʁ]) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine)

Ses habitants sont appelés les Alvertons et les Alvertonnes. Tirant profit de sa situation au cœur de la presqu'île d'Arvert et du Royannais, dans la frange continentale de la côte de Beauté et en bordure du célèbre bassin ostréicole de Marennes-Oléron, entre Seudre, Gironde et océan Atlantique, Arvert est un petit pôle urbain à vocation résidentielle de la « grande banlieue » Ouest de Royan, centré sur le tourisme, le commerce et les services

Il compte deux ports ostréicoles, Coux et La Grève à Duret

Selon l'Insee, Arvert appartient à l'aire d'attraction de La Tremblade. Connaissant depuis 1960 une croissance démographique régulière, cette petite cité de 3 774 habitants au dernier recensement de 2021 forme avec La Tremblade, Étaules et Chaillevette une conurbation comptant 11 962 habitants, au centre d'une communauté d'agglomération Royan Atlantique forte de 82 277 habitants (2016). Ancienne baronnie sous l'Ancien régime, « capitale » historique de la presqu'île, Arvert dispute à La Tremblade le titre de chef-lieu de canton au moment de la Révolution, mais doit finalement s'incliner devant cette dernière

Marquée par l'ostréiculture, puis par la sylviculture au moment de la plantation de la vaste forêt de la Coubre, elle s'adapte à la grande vogue du tourisme balnéaire qui prend son plein essor dans la seconde moitié du XIXe siècle

De nos jours, elle subit fortement l'influence de Royan, principal centre économique du Sud-Ouest du département.

Géographie

Présentation

« Ici on voit tout, on court sur le faîte des murs — où l'on peut s'allonger dans les hautes herbes face au ciel sans être aperçu du village et dans le fond, vers l'océan, le clocher d'argent de Marennes »

— Michel Braudeau, Naissance d'une passion, 1985 —

Position d'Arvert en Charente-Maritime.

La commune d’Arvert est située au sud-ouest du département de la Charente-Maritime, au cœur de la presqu'île d'Arvert et de la frange continentale de la côte de Beauté. Constituant un des principaux maillons d’une petite conurbation de 11 630 habitants regroupant également les villes de La Tremblade (principal pôle urbain du secteur), d’Étaules et de Chaillevette — et dans une certaine mesure, la ville voisine des Mathes — elle peut être considérée comme partie intégrante de la « grande banlieue » Ouest de Royan, principal centre urbain et pôle économique des environs. Administrativement parlant, Arvert appartient au canton de La Tremblade et à l’arrondissement de Rochefort.

Petite ville en pleine croissance depuis plusieurs années, Arvert bénéficie tout à la fois de sa situation dans le bassin de Marennes-Oléron — premier centre de production ostréicole européen — et de la proximité des infrastructures touristiques de la côte de Beauté. La commune est proche de plusieurs petits centres urbains, qui forment autant de relais entre les grandes agglomérations des environs. Elle est ainsi située à 2,3 kilomètres d’Étaules, 3,5 kilomètres de La Tremblade (deux communes avec lesquelles le bâti est continu), 3,6 kilomètres des Mathes, 5,7 kilomètres de Saint-Augustin, 7,8 kilomètres de Breuillet, 9,5 kilomètres de Marennes, 11,3 kilomètres de Saint-Palais-sur-Mer, 11,5 kilomètres de Vaux-sur-Mer, 11,7 kilomètres de Saint-Sulpice-de-Royan, 11,8 kilomètres de Bourcefranc-le-Chapus, aux portes de l’île d’Oléron, 14,7 kilomètres de Royan, 17,4 kilomètres de Saujon, 25,8 kilomètres de Rochefort, 37,9 kilomètres de Saintes, 46,8 kilomètres de La Rochelle, préfecture départementale, et 108,7 kilomètres de Bordeaux, la grande métropole et préfecture régionale.

Appartenant comme le reste du département au Midi de la France — on parle plus précisément de « Midi atlantique », suivant la définition qu’en donnait le géographe Louis Papy — la commune peut être rattaché à deux grands ensembles géographiques, le Grand Sud-Ouest français et le Grand Ouest français. Elle forme un ensemble relativement homogène de 2 622 hectares, marqué par la présence de grands marais, qu’ils soient doux ou salés, humides ou desséchés, entourant un plateau formant l’armature de la presqu’île d’Arvert, où se concentre l’habitat. Le phénomène d’étalement urbain y est particulièrement marqué, notamment en bordure de l’ancienne D14 (avenues de la presqu'île d'Arvert et de l’Étrade), et le bâti est continu sur près de 7 kilomètres, depuis la sortie de Chaillevette jusqu’à Ronce-les-Bains.

Localisation d'Arvert au bord de la Seudre (image satellite SPOT).

Les marais sont la composante essentielle du paysage communal. Héritage d’un ancien golfe marin qui occupait une grande partie de la presqu’île d’Arvert (golfe d’Arvert, devenu golfe, puis étang, de Barbareu) qui s’étendait au Moyen Âge jusqu’à Étaules, Saint-Augustin et Breuillet, les marais doux se décomposent en marais humides, dans le prolongement des marais de Saint-Augustin, et marais desséchés.

Les marais humides se concentrent essentiellement dans la partie sud de la commune (prés de Villeneuve) et à l’état résiduel, dans sa partie ouest (prés Lerpine). Espaces naturels d’une grande richesse floristique et faunistique, ils sont à la fois un conservatoire de plantes rares (diverses espèces d’orchidées ou encore la très discrète romulée) et un sanctuaire ornithologique de premier plan. Entrecoupés de canaux qui en assurent le drainage (passe Louis, passe Boron), ils sont séparés des marais des Mathes par le Grand Écours (Écours des Maurines). Des sentiers permettent de mieux appréhender ces espaces ouverts et verdoyants, tantôt hérissés de joncs ou de haies, tantôt servant de pacage aux bestiaux, tantôt ponctués de plantes aquatiques telles que les pulicaires, guimauves, plantain d'eau ou iris des marais. Les marais desséchés, ou « Plaine d’Arvert », s’étendent en contrebas du plateau et des quartiers ou hameaux de La Blague du Monde, du Maine-Guimard ou du Martichou, et vont jusqu’aux Mathes et au canal de la Course, près de la rocade Ouest de La Tremblade. Ils sont aujourd’hui plantés de céréales et de plantes oléagineuses (tournesols). Quelques fermes y sont éparpillées, telles les fermes des Cinq-Journaux ou de la Carolie. L’élevage laitier, autrefois florissant (le quartier d’Avallon a longtemps abrité une grande laiterie où était produit une sorte de brie, le « fromage des prés salés de la Seudre »), a perdu de sa superbe mais n’a pas disparu pour autant.

Classées dans la sylvo-écorégion des « marais littoraux et champagne charentaise », les forêts ne couvrent plus qu’une partie très réduite du territoire communal : le taux de boisement n’atteint guère que 4 %, soit près de 101 hectares. Elles se cantonnent essentiellement aux environs de Dirée (Fief de Besse), près de La Tremblade. Quelques bosquets de feuillus, frênes, aulnes et saules notamment, ponctuent le marais doux près des Mathes (Lerpine, La Carolie), ou encore aux abords des quartiers du logis des Fouilloux et du Maine-Geay. Un peu plus à l’ouest, chênes verts et pins maritimes annoncent le massif de la Coubre, vaste forêt rétro-littorale qui, avec près de 8 000 hectares, est une des plus importantes du Nord de la région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes, couvrant plusieurs communes depuis l’estuaire de la Seudre jusqu’aux portes de Royan (essentiellement La Tremblade, Les Mathes et Saint-Palais-sur-Mer).

Le port de La Grève à Duret et ses cabanes ostréicoles en bois.

La partie orientale de la commune présente un aspect un peu différent, certes marqué également par la présence d’espaces agricoles et de quelques vignes (comme partout ailleurs dans le département, elles servent à produire cognac, pineau des Charentes et vin de pays) mais surtout par les marais de la Seudre, qui se divisent en marais maritime, marais salé et zone intertidale (partie de l’estran soumise au balancement des marées).

Les parcs ostréicoles y sont un des éléments structurants, formant un ensemble horizontal où terre et mer se mêlent intimement. De grandes prairies humides ponctuées de roseaux et de plantes aquatiques y voisinent avec de larges vasières bleutées tapissées de salicornes et de lavandes de mer, avec en toile de fond le repère incontournable du clocher de Marennes, visible à des dizaines de kilomètres à la ronde. Ce paysage caractéristique du territoire de Marennes-Oléron, qui semble s’étendre à l’infini et qu’on retrouve sur les deux rives de la Seudre, frappe par son aspect dédaléen où prises, étiers, ruissons, chenaux et jas s’entremêlent, alimentant des casiers creusés dans le sol argileux : les « claires ». Ces bassins, qui sont une des caractéristiques de l’ostréiculture charentaise, servent à affiner les huîtres, ce qui leur permet d’acquérir une saveur et une couleur particulière sous l’action d’un pigment, la marennine, produit par une algue microscopique répondant au nom de navicule bleue.

Deux ports concentrent la plupart des activités ostréicoles de la commune : Coux et La Grève à Duret, séparés par les chenaux de la Guillate, de Grigons et d’Orivol (qui marque la limite administrative avec la commune d’Étaules). Formant de véritables « grappes » au milieu des prés salés, de modestes cabanes de bois goudronnées ou peintes de couleur vives, entourées de monticules de coquilles d’huîtres, d’outils ou de tuiles chaulées, voient passer du matin au soir les nonchalants batâs et les plates, embarcations typiques des bords de Seudre. Participant à l’identité de la commune, qui reste très attachée à ses racines ostréicoles et maritimes, elles demeurent un marqueur des communes estuariennes.

Géologie

D’un point de vue géologique, la commune d’Arvert est principalement établie sur un plateau constitué d’un socle calcaire crétacé (et plus spécifiquement campanien supérieur, C6c) formant une légère ligne de crête s’étendant depuis Châtelard (commune de Vaux-sur-Mer) jusqu’aux Mathes, en passant par Champagnoles (commune de Saint-Sulpice-de-Royan) et Breuillet. Le relief y est peu marqué, et oscille entre 12 mètres au Martichou, 17 mètres au pied de l’église, 20 mètres au Maine Amouroux et 22 mètres près de l’école maternelle. Une partie de ce plateau est partiellement recouvert de formations superficielles quaternaires (argiles à silex, sables, limons), englobant une partie du centre-ville et les quartiers du Boudignou et des Baudits, mais aussi le hameau de Dirée. Les couches calcaires sont de type galuconieux, à nodules limoniteux, riches en bryozoaires.

Deux grands espaces marécageux s’étendent de part et d’autre de ce plateau central. Au sud et à l’ouest, les marais doux, partiellement asséchés, appartiennent à un ensemble de zones palustres arrière-littorales (marais intérieurs de la presqu’île d’Arvert) qu’on retrouve jusqu’à Meschers-sur-Gironde, Saint-Georges-de-Didonne ou Royan. Les marais d’Arvert, des Mathes et de La Tremblade, reliquats d’un vaste golfe marin aujourd’hui disparu (golfe de Barbareu) qui communiquait par des passes avec l’estuaire de la Gironde avant que les dunes n’en bloquent les accès, se situent ainsi dans le prolongement direct des marais de Saint-Augustin. L’ancien trait de côte est parfois encore perceptible, et se retrouve dans la toponymie (ferme de l’îlot).

La partie nord-est du territoire, bordant l’estuaire de la Seudre, correspond à un ensemble d’anciens marais salants reconvertis en parcs à huîtres. Ce vaste espace, couvert d’alluvions argileuses fluviatiles et marines, tant modernes qu’anciennes (« bri ») correspond à la partie « maritime » des marais de la Seudre, qui s’étendent jusqu’à Saujon. Ces couches alluvionnaires atteignent le quartier du Petit-Pont, aux portes de La Tremblade, mais aussi le lieu-dit de la Cayenne, le port de Coux. Plus à l’ouest, on retrouve des couches crétacé au fur et à mesure que l’altitude se relève, près du Maine Cabaud, du Piochet, du Fouilloux, du Maine Amouroux et de La Roche. Un îlot crétacé est également présent entre le chenal de Coux et celui de La Grève (La Tremblade) : l’îlot de La Touche.

Un risque sismique modéré concerne la commune, qui est située non loin de la faille d’Oléron. Le 7 septembre 1972, le séisme d’Oléron, d’une magnitude de 5.7 sur l’échelle de Richter a produit quelques dégâts dans la région et a pu être ressenti jusqu’en région parisienne. Le dernier séisme ressenti en date, toujours sur cette faille, d’une magnitude de 4,7, a eu lieu le 18 avril 2005.

Communes limitrophes

Communes limitrophes d’Arvert
La Tremblade Saint-Just-Luzac
La Seudre
Nieulle-sur-Seudre
La Seudre
Arvert Étaules
Les Mathes

Voies de communication et transports

Voies routières

Du fait de sa position centrale au sein de la presqu'île d'Arvert et d'une conurbation attractive formée des communes voisines de La Tremblade, Étaules et Chaillevette, la ville d’Arvert est équipée d’infrastructures routières adaptées à un trafic important. Elle est notamment desservie par la D14, considérée comme une des épines dorsales du schéma routier du Pays Royannais. Classée route départementale de première catégorie (grands axes routiers départementaux), elle supporte un trafic atteignant en moyenne 8 000 à 9 000 véhicules par jour, et est la principale voie d’accès vers Breuillet et Saujon d’une part, et La Tremblade et Marennes/île d’Oléron d’autre part. Le trafic y est parfois tendu aux heures de pointe (matin entre 7 heures et 10 heures et soir entre 17 heures et 20 heures) ainsi qu'en période estivale.

L'avenue de l'Étrade vient se raccorder à la rocade ( et ) via le rond-point des Justices.

Depuis le début des années 2000, l'ancien tracé de la D 14, passant par le centre-ville a été renommé D 14E1. La nouvelle D 14 a été aménagée en rocade depuis le rond-point d’Étaules et de Chaillevette jusqu’au rond-point des Justices, à la sortie de la commune (rocade Est de La Tremblade), venant se raccorder à la (rocade Ouest de La Tremblade). Plusieurs sorties, traitées en giratoires, ont été aménagées, dont trois sur la commune : rond-point de La Grève à Duret, de Coux et des Justices, toutes éclairées la nuit pour plus de sécurité. Elles permettent l’accès tant au centre-ville qu’aux ports ostréicoles, ainsi qu’aux zones commerciales des Justices et des Brégaudières (commune de La Tremblade) et aux autres communes et quartiers de l’agglomération trembladaise (La Tremblade, Ronce-les-Bains, Étaules et Chaillevette).

Cette voie rapide, financée par le conseil général de la Charente-Maritime, a permis de diminuer les nuisances sonores et de fluidifier le trafic, notamment en période estivale, mais aussi de raccourcir les trajets domicile-travail des actifs travaillant dans les principaux pôles économiques des environs, essentiellement Royan. En dépit de ces aménagements, l'atlas départemental de la DDE classe pourtant toujours la D 14E1 — correspondant aux avenues de l'Étrade et de la Presqu'île d'Arvert (ex ''Côte-de-Beauté'') — comme une voie de circulation potentiellement gênante en termes de pollution sonore (niveau 3 sur une échelle de 5).

Le PLU de la communauté d’agglomération Royan Atlantique note cependant toujours la D 14 comme une zone de saturation et l’agglomération de La Tremblade, un des principaux pôles d’équilibre du territoire, comme un point dur en période estivale, nécessitant une réflexion plus approfondie. De fait, à l'avenir, le schéma routier départemental (2010-2030) prévoit de repenser totalement la circulation de la grande périphérie royannaise, dont Saujon deviendrait une des « portes d'entrées » (éclatement des flux). Le trafic sera dès lors diffusé à partir de cette ville, afin de limiter au maximum les encombrements. Parmi les options devant faciliter les échanges entre le cœur de l'agglomération royannaise et les communes du secteur de La Tremblade, figurent la création d'une voie nouvelle entre la rocade de Royan à Vaux-sur-Mer et Saint-Sulpice-de-Royan et Breuillet, dont le centre-ville serait contourné.

Le réseau viaire de la commune d'Arvert compte également des routes moins fréquentées. La D 141, qui permet de relier le centre-ville à la commune voisine des Mathes en passant par la petite plaine d'Arvert, et au-delà, à la station balnéaire de La Palmyre, est tout de même utilisé par plus de 6 000 automobilistes par jour. La D 268 est une route de campagne qui traverse les marais, puis la forêt de la Coubre, avant de se greffer sur la D 25, tout comme la D 145E1, qui rejoint le quartier de l'Île-d'Étaules (commune d'Étaules) et la commune de Saint-Augustin.

Du fait de la configuration particulière de la presqu'île d'Arvert, rejoindre Marennes, Le Gua, Rochefort ou La Rochelle implique de traverser la Seudre, soit par le viaduc de la Seudre à La Tremblade, soit par les ponts du Vivier (sur le Liman) et de Mailloux (sur la Seudre) à L'Éguille.

Aire de covoiturage
L'aire de covoiturage d'Arvert-La Tremblade, ouverte en 2014.

Le développement du covoiturage a conduit le conseil général de la Charente-Maritime et le réseau « Les Mouettes » qui en dépend à créer plusieurs dizaines d’aires dédiées à ce type de déplacement dans l’ensemble du département (près d'une quarantaine en 2015). Le but, affiché par le Grenelle de l'Environnement dès l'origine, est de limiter les émissions de gaz à effet de serre liés aux voitures individuelles et de venir compléter l'offre de transports urbains de l'agglomération royannaise (Cara'Bus).

L’aire d’Arvert-La Tremblade, d’une capacité de 25 places, est mise en service au mois de septembre 2014 dans la zone commerciale des Justices, derrière le centre commercial et à proximité de la rocade. Au moment de son ouverture, elle est la quatrième structure de ce type dans l’agglomération de Royan, après Saujon, Saint-Sulpice-de-Royan et Cozes. Elle a été rejointe par l’aire de Royan-Belmont au mois de décembre de la même année, tandis que celles de Saint-Georges-de-Didonne et de Saint-Romain-de-Benet doivent être livrées en 2015.

Voies ferroviaires

L'ancienne gare d'Arvert-Avallon était autrefois une étape sur la ligne Saujon-La Tremblade, inaugurée au Compagnie du chemin de fer de la Seudre, et passe ensuite à l'Administration des chemins de fer de l'État, puis à la Société nationale des chemins de fer français.

Elle est désormais désaffectée. Le « train des Mouettes » qui permet de découvrir les marais de la Seudre et les ports ostréicoles de la presqu'île d'Arvert traverse la commune sans s'y arrêter.

Les gares SNCF en fonction les plus proches sont celles de Royan et de Saujon.

Pistes cyclables

La commune dispose d'un réseau de pistes cyclables faisant partie des « Chemins de la Seudre ». Issu d'une collaboration entre le conseil général du département, la communauté d'agglomération Royan Atlantique et la communauté de communes du Bassin de Marennes, ce réseau, mis en service à partir de 2007, permet de découvrir les espaces ostréicoles et les paysages des marais de la Seudre.

Six parcours de randonnée pédestre et VTC balisés ont été aménagés à travers la commune. Le plus court (2 kilomètres) consiste en un circuit autour des principaux monuments du centre-ville. Un parcours de 4,5 kilomètres conduit au port de La Grève à Duret et un autre de 6 kilomètres permet de découvrir le quartier d’Avallon et les coteaux dominants la Seudre. Viennent ensuite le parcours des marais doux, et celui des champagnes et forêts des environs de Dirée, qui sont tous deux longs de 6,5 kilomètres. Serpentant autour du hameau de Dirée, le plus long mesure 10 kilomètres. Le site internet de l’office du tourisme permet de télécharger le plan de ces circuits sur smartphone (iPhone ou Android) ou sur GPS.

Un parcours VTT a été aménagé au départ du centre-ville (plan et panneau d’information sur la place de la mairie). Long de 13,5 kilomètres et présentant une dénivelée de 35,5 mètres, c’est un parcours d’initiation classé dans la catégorie « Très facile » par la Fédération française de cyclisme.

Transports en commun

La ville est desservie par le réseau de transports urbains Cara'Bus qui la relie aux autres communes de l'agglomération royannaise.

Six stations Cara'Bus sont implantées dans la commune : Bataille, Beaune, Arvert-Halle, Fouilloux, Étrade et Petit Pont, à la sortie de la ville, à la limite des communes d'Arvert et de La Tremblade. Trois lignes de bus desservent la commune. La ligne 42, qui part d'Étaules, passe par les différentes stations de la commune rejoint ensuite La Tremblade, Ronce-les-Bains et Marennes, bien que cette ville ne soit pas une commune de la Communauté d'agglomération Royan Atlantique. La ligne 41 part de Ronce-les-Bains et rejoint Cozes, en passant par La Tremblade, Arvert, Étaules, Chaillevette, Breuillet (station Magarin), Saint-Sulpice-de-Royan (station Fontbedeau), Saujon, Le Chay et Grézac. Quant à la ligne 22, elle relie Ronce-les-Bains à la gare multimodale de Royan en passant par La Tremblade, Arvert, Étaules, Chaillevette, Breuillet (centre-ville), Vaux-sur-Mer (centre commercial Val Lumière) et le centre-ville de Royan.

La commune est également desservie par la compagnie de transports départementaux Les Mouettes, et plus spécifiquement par les lignes 409, 410 et 411 qui relient Breuillet à Bourcefranc-le-Chapus via Étaules, La Tremblade et Marennes. Les transports départementaux permettent de rejoindre les principales villes du département.

Transports aériens

L'aéroport le plus proche est celui de Rochefort-Saint-Agnant, à environ 25 kilomètres au nord. L'aéroport de La Rochelle-Île de Ré, à 50 kilomètres au nord, permet de relier quelques grandes villes françaises, comme Paris ou Lyon, ainsi que les Îles Britanniques ou l'Europe du Nord. À environ 100 kilomètres au sud-est de la commune, l'aéroport de Bordeaux - Mérignac est un aéroport international permettant des liaisons vers de nombreux pays.

L'aérodrome de Royan-Médis, à environ 17 kilomètres, est réservé à l'aviation légère.

Climat

Le climat dont bénéficie la Charente-Maritime est un climat océanique tempéré de type aquitain, marqué par un ensoleillement moyen assez important : avec 2 250 heures par an, il est comparable à celui que connaît une partie de la côte méditerranéenne. La pluviosité y est modérée, les précipitations ne dépassant pas 1 200 mm par an. Les températures, quant à elles, varient en moyenne de +5 °C en hiver à +20 °C en été.

La ville d'Arvert, campée sur un plateau, domine une petite plaine verdoyante qui la sépare de la ville voisine des Mathes.

Les îles et l'ensemble du littoral de la Charente-Maritime se caractérisent par un climat particulièrement doux en hiver, et rafraîchissant l'été, grâce aux influences océaniques perpétuellement en mouvement (brise marine). Ces conditions climatiques favorables, toujours soumises aux influences de l'océan Atlantique, ont favorisé un véritable microclimat de type sub-aquitain et l'existence d'une végétation déjà méridionale. Ainsi la flore se caractérise-t-elle par la présence étonnante de lauriers-roses, eucalyptus, agaves, et même les mimosas se mettent à fleurir dès le mois de janvier. Aux essences déjà méridionales du chêne vert (ou yeuse) et du cyste, s'ajoutent une forte présence de palmiers, figuiers, orangers et même oliviers. Pour autant, l'arbre-roi est ici le pin (maritime, parasol) qui s'épanouit dans la forêt de la Coubre.

Il existe un contraste entre le littoral, assez sec et ensoleillé et l'intérieur des terres, davantage pluvieux. La pluviométrie passe ainsi de 750 Haute-Saintonge.

Les relevés de la station météorologique de La Rochelle entre 1946 et 2000 permettent de déterminer quelques dates majeures au point de vue climatique en Charente-Maritime : ainsi, au cours de ce laps de temps, la température la plus froide est relevée le 15 février 1956 : −13,6 canicule de 2003) est atteint le 8 juillet 1982 avec près de 39 .

La Charente-Maritime est le département français qui a été le plus durement touché par la tempête Martin du 27 décembre 1999. Les records nationaux de vents enregistrés ont été atteints avec 198 île d'Oléron et 194 Royan. D'importants dégâts matériels sont relevés dans la commune (chute d'arbres, toitures arrachées, réseaux électriques et téléphoniques endommagés, infrastructures routières coupées).

Un an après le passage de la tempête Klaus en janvier 2009, la commune est sévèrement touchée par la tempête Xynthia en février 2010). Des rafales de vent atteignant les 137 km/h balaient la presqu'île d'Arvert.

Données générales
Ville Ensoleillement
 (h/an)
Pluie
 (mm/an)
Neige
 (j/an)
Orage
 (j/an)
Brouillard
 (j/an)
Médiane nationale 1 852 835 16 25 50
Arvert 2 250 755 1 13 26
Paris 1 717 634 13 20 26
Nice 2 760 791 1 28 2
Strasbourg 1 747 636 26 28 69
Brest 1 555 1 230 6 12 78
Bordeaux 2 070 987 3 32 78
Données climatiques à La Rochelle
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 3,4 2,8 5,4 7,4 10,7 13,7 15,8 15,7 13,7 10,5 6,3 3,9 9,2
Température moyenne (°C) 5,9 6,9 8,7 11,1 14,3 17,5 19,8 19,6 17,8 14,2 9,4 6,6 12,7
Température maximale moyenne (°C) 8,5 9,9 12,1 14,7 17,9 21,3 23,8 23,5 21,8 18 12,6 9,2 16,1
Ensoleillement (h) 84 111 174 212 239 272 305 277 218 167 107 85 2 250
Précipitations (mm) 82,5 66,1 57 52,7 61,1 42,9 35,1 46,4 56,5 81,6 91,8 81,8 755,3
Source : Climatologie mensuelle à la station départementale de La Rochelle de 1961 à 1990.


Environnement

Une importante fraction du territoire communal est intégrée à une zone protégée en raison de la richesse de son écosystème (prairies semi-naturelles humides, prés salés atlantiques, eaux douces intérieures).

La préservation de la biodiversité a conduit à intégrer 29 % de la surface communale dans une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de classe I (petits espaces homogènes) et plus spécifiquement les sites de Lerpine et rivière de Cravans, des marais de Saint-Augustin et des marais de la Seudre. Ils recoupent deux sites d’importance communautaire (SIC) : marais de la Seudre et presqu'île d'Arvert. De même, 30 % du territoire alverton est inscrit dans une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de classe II (grands espaces naturels riches) qui comprend deux zones de protection spéciale (ZPS) : marais de Saint-Augustin et marais de l’estuaire de la Seudre. Ces territoires sont protégés dans le cadre du réseau de protection des espaces naturels de grande valeur patrimoniale Natura 2000.

Outre une incontestable richesse botanique (présence de linaire à feuille de thym — espèce menacée —, lavande de mer, aloès d'eau…) les différents sites accueillent quelques espèces animales, protégées ou non, telles que la loutre, la cistude, le triton ou des insectes comme le lucane cerf-volant. Ces habitats sont protégés par la directive habitats-faune-flore et la directive oiseaux. De fait, les marais de la commune accueillent une avifaune variée (aigrette garzette, faucon pèlerin, marouette ponctuée, busard des roseaux, barge rousse, etc.). Ils conservent quelques spécimens de cigognes, pour lesquels des nids ont été aménagés.

La ville d'Arvert se situe depuis 2015 dans le périmètre du parc naturel marin de l'estuaire de la Gironde et de la mer des Pertuis, qui prend en compte l'estuaire de la Seudre jusqu'à l'écluse du port de Ribérou à Saujon pour la variété de son écosystème, sous très forte influence maritime. Plus grand parc naturel marin de France métropolitaine, il a son siège dans la ville voisine de Marennes.

Gestion de l'eau
Le sommet du château d'eau vu depuis la rue du Boudignou et le monument aux morts.

Arvert dépend de l'agence de l'eau Adour-Garonne, établissement public chargé de la protection de l'eau et des milieux aquatiques dans le Grand Sud-Ouest. La commune dispose d'un château d'eau, implanté en centre-ville, près de la place du marché.

Le réseau de canalisations est connecté à une conduite de grand diamètre (400 millimètres) qui dessert plusieurs communes de l'agglomération de La Tremblade. Appelée « feeder » en langage technique, elle a été posée en 1971. La gestion de l'eau potable dépend du Syndicat d'adduction des rives de la Seudre et sa distribution est confiée à la CER (Compagnie des Eaux de Royan) dans le cadre d'une délégation de service public. Depuis le 1er janvier 2014, la communauté d'agglomération Royan Atlantique a pris en charge la compétence « eau potable ».

La gestion de l'assainissement de la commune, quant à elle, est transférée à la communauté d'agglomération. Les eaux usées sont traitées par la station d'épuration de Saint-Palais-sur-Mer qui a une capacité de 175 000 équivalent habitants. La création d'une nouvelle station d'épuration aux Mathes est en cours d'étude.

Gestion des déchets

La collecte des ordures ménagères (conteneurs verts) est effectuée deux fois par semaine, le mercredi et le samedi soir. Celle des emballages ménagers recyclables (conteneurs jaunes) est réalisée le jeudi soir, et celle des déchets végétaux, un jeudi sur deux. Les ordures sont ensuite acheminées par camion vers le centre de transfert de Médis, puis, de là, des camions gros porteurs les acheminent vers le centre d'enfouissement de Clérac. Des colonnes de recyclage du verre sont disponibles sur la place du marché.

Par ailleurs, une déchèterie communautaire a été créée dans la commune dans la zone commerciale et artisanale des Justices II, en bordure de rocade. Ouverte aux particuliers comme aux professionnels, elle s'étend sur 18 000 mètres carrés et comprend, depuis le mois de janvier 2023, un espace recyclage permettant à chacun de venir chercher gratuitement des objets collectés, afin de leur offrir une « nouvelle vie ». La commune voisine de Chaillevette est équipée d'une déchèterie ouverte aux seuls particuliers. Une déchèterie spécialisée est mise à disposition des professionnels à Saint-Sulpice-de-Royan (Zone d'activités de la Queue de l'Âne, en direction de Royan).

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Toponymie

Un exemple de toponyme alverton : la rue des Moulinades.

Albert Dauzat et Charles Rostaing, qui ne citent aucune forme ancienne, émettent l'hypothèse d'un nom de lieu gaulois Are-verno, basé sur les termes are « devant » et verno « aulne, verne ». En ce cas, il serait homonyme d'Arverne, nom d'une tribu gauloise.

Xavier Delamarre signale qu’are peut avoir également le sens de « près de » et éventuellement « à l'est de ». Quant à verno, il le donne sous la forme uernā, avec un sens secondaire possible de « marais ? ».

Dans la toponymie française uerno a souvent donné Vern, Ver et même Vert, ce qui explique la première proposition. En outre, il existe un toponyme Arvernicus, avec le suffixe gaulois *-ico- et la glose are uerni ante obs(i)ta du glossaire d'Endlicher.

  1. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN , BNF 37370106), p. 31a
  2. Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, Éditions Errance, 2003, p. 52.
  3. Ibid. p. 314 - 315.
  4. ibidem

Histoire

Habité dès l'époque néolithique, le site de l'actuelle commune d'Arvert se limitait autrefois à une mince bande de terre située entre deux golfes marins.

Si un premier village apparaît à l'époque romaine, ce n'est qu'à partir du Mornac. Peu après, Arvert devient une seigneurie indépendante, comprenant sous sa juridiction de nombreuses paroisses : celles de Trembledam (aujourd’hui La Tremblade), de Notre-Dame de l'Isle (aujourd’hui Étaules), de Chaillevette, des Mathes ou encore la paroisse, disparue aujourd’hui, de La Roche.

Aux XVe et XVIe siècles, par le commerce du sel (l'or blanc) avec l'Europe du Nord, la population de la Presqu'île d'Arvert a une vie internationale. Dès 1520, les marins l'informent des « idées luthériennes ». À partir de 1543, 5 moines acquis aux idées de La Réforme prêchent en langue française dans toute la presqu'île et l'île d'Oléron. Ils sont arrêtés deux ans plus tard ; trois d'entre eux sont condamnés au bûcher et exécutés ; parce qu'ils sont prêtres, les deux autres dont Hamelin sont libérés. Ce dernier s'exile à Genève où il rencontre Jean Calvin qui en 1556 l'envoie à Arvert où il est le premier pasteur fondateur de l'Église réformée d'Arvert, avant d'être à nouveau arrêté, défroqué, condamné au bûcher et exécuté, comme l'écrit Bernard Palissy. À partir de cette époque, la majorité de la population est protestante.

En 1568, l'église est incendiée et presque entièrement détruite. Cette même année, un premier temple est édifié dans le village. En 1598, l'Édit de Nantes est promulgué. On cherche cependant par tous les moyens à convertir les Protestants. En 1644, les cultes protestants sont interdits à Arvert. En 1682, le roi Louis XIV ordonne la destruction du temple.

La révocation de l'Édit de Nantes, en 1685, va accélérer l'exode des protestants de la presqu'île, malgré l'interdiction qui leur est faite de quitter la France. Des passeurs sont arrêtés et les fugitifs envoyés aux galères. Le 21 février 1687, trois barques surchargées de fugitifs partant de Mornac, Chaillevette et La Tremblade sont immobilisées par des soldats sur la Seudre. Malgré ces arrestations, la presqu'île se vide de sa population. Ceux qui restent vont créer une église clandestine qu'ils appelleront Église du désert. Des assemblées clandestines sont organisées dans les dunes, les bois ou dans des granges. Jean-Louis Gibert, pasteur du Désert, aménage ainsi des granges en « maisons d’oraison » à partir de l'automne 1755. On en trouve deux à proximité d'Arvert : à Avallon et à Chaillevette. En 1763, le pasteur, condamné à mort, s'exilera en Amérique,.

Baronnie sous l'Ancien Régime, Arvert appartiendra au cardinal de Richelieu, avant de passer à la famille des Senectère. En 1790, Arvert est érigé en commune. Une querelle intervient peu après entre les représentants des communes de La Tremblade et d'Arvert, chacune voulant devenir le chef-lieu du canton. Pour des raisons économiques, c'est La Tremblade qui obtient finalement ce privilège.

Occupé par les troupes allemandes pendant la Seconde Guerre mondiale, le village sera le théâtre de durs combats au moment de la libération de la poche de Royan, en avril 1945.

  1. Mémoire protestante.
  2. Révocation de l'Édit de Nantes.
  3. Maison d'oraison d'Avallon.
  4. Résistance protestante.
  5. Les frères Gibert.

Culture

Équipements culturels

Arvert dispose d'une bibliothèque municipale située face à la mairie (dans les locaux de l'ancienne mairie).

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Arvert dans la littérature

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