Aubertin
Localisation
Aubertin : descriptif
- Aubertin
Aubertin est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.
Géographie
Localisation
La commune d'Aubertin se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine.
Elle se situe à 17 de Pau, préfecture du département, et à 15 Billère, bureau centralisateur du canton de Billère et Coteaux de Jurançon dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Pau.
Les communes les plus proches sont : Lacommande (2,1 Saint-Faust (2,6 Laroin (4,8 Artiguelouve (4,9 Lasseube (5,9 Arbus (6,9 Cuqueron (7,4 Lons (7,5 km).
Sur le plan historique et culturel, Aubertin fait partie de la province du Béarn, qui fut également un État et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Laroin, Arbus, Artiguelouve, Lacommande, Lasseube, Monein et Saint-Faust.
Hydrographie
La commune est drainée par la Baïse de Lasseube, la Juscle, le Jusclet, le ruisseau de Cambet, le ruisseau de Houchou, le ruisseau de Lahourcade, le ruisseau de Rouède, le ruisseau Haget, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 26 ,.
La Baïse de Lasseube, d'une longueur totale de 40,6 Gan et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans le gave de Pau à Abidos, après avoir traversé 14 communes.
La Juscle, d'une longueur totale de 22,3 Saint-Faust et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans le gave de Pau à Bésingrand, après avoir traversé 7 communes.
Climat
Historiquement, la commune est exposée à un climat de montagne. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées atlantiques, caractérisée par une pluviométrie élevée (>1 200 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,1 amplitude thermique annuelle de 14 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Monein à 9 vol d'oiseau, est de 14,2 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Milieux naturels et biodiversité
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : le « gave de Pau », d'une superficie de 8 194 encore vivace,.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 2 est recensée sur la commune, : les « coteaux et vallées "bocagères" du Jurançonnais » (20 986,16 .
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Toponymie
Le toponyme apparaît sous la forme Aubertii (, Anciens Fors).
Parmi les hypothèses émises sur l’origine du toponyme Aubertin, Michel Grosclaude privilégie celle d’un nom d’homme gascon (diminutif d’Aubert) ou latin (Albertinus) plutôt que germain (Adalbehrt).
Son nom béarnais est Aubertin ou Aubertî.
- ↑ Paul Ourliac et Monique Gilles, Les Fors Anciens de Béarn, Paris, Editions du CNRS, .
- ↑ Michel Grosclaude, Dictionnaire toponymique des communes du Béarn, Escòla Gaston Febus, 1991
- ↑ Ostau Bearnes, « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) [PDF] (consulté le ).
- ↑ Institut béarnais et gascon, « » [PDF] (consulté le ).
Histoire
Lorsque le toponyme Aubertin apparaît, dans des textes du début du , il est bien difficile de lui associer un territoire précis. Ce que l’on sait, c’est qu’il existait une hêtraie d’Aubertin (Faget d’Aubertii), au milieu de laquelle Gaston IV de Béarn, dit le Croisé, entreprend la construction d’un hôpital dans les années 1115-1118. Cette fondation est contestée par le seigneur de Bedosse et ses descendants qui revendiquent la propriété du sol. La charte Albertine signée en 1128 résout le litige et permet le développement de l’hôpital, auquel viennent s’ajouter peu après une église, un cloître et un cimetière. Les terres cultivables s’étendent de la rive gauche de la Bayse jusqu’au sommet du coteau vers l’ouest, sur le territoire de l’actuel village de Lacommande. Au début du . Par contre, l’origine de la famille de Bedosse et l’extension de son domaine restent inconnus. Pendant des siècles, c’est Monein qui ne cessera de revendiquer la propriété de cette enclave de la commanderie d’Aubertin.
Des textes du milieu du gave de Pau et Bayse, sur les actuelles communes d’Artiguelouve et d’Aubertin. Ainsi, en l’an 1160, Guillaume d’Artiguelouve et un dénommé Loup Bergunh donnent et vendent au prieuré de Sainte-Christine-du-Somport et à l’hôpital d’Aubertin des terres et des bois situés sur la rive droite de la Bayse pour le pacage de leurs troupeaux.
Si le territoire de l’actuel village d’Aubertin est resté longtemps dans l’orbite de la seigneurie d’Artiguelouve, la plupart des habitants semblent avoir fréquenté depuis les origines l’église de la commanderie. Le dénombrement de Gaston Febus, en 1385, fait état d’une paroisse d’Aubertii distincte de celle d’Artiguelobe. Elle comporte un total de 46 feux, parmi lesquels trois sont explicitement de l’hôpital d’Aubertin.
En 1402, le seigneur d’Artiguelouve fait cause commune avec la commanderie d’Aubertin dans un procès les opposant à la communauté de Monein, mais, en 1538, le commandeur d’Aubertin Jean de Borau signale qu’Arnaud Guilhem d’Artiguelouve a usurpé des droits sur la commanderie. Les relations entre les deux communautés sont donc étroites mais fluctuantes.
Lorsque Arnaud Guilhem d’Artiguelouve se marie avec Anne d’Albret, le 9 février 1534, il est dit seigneur d’Artiguelouve, d’Aubertin et de Montardon et paraît être au faîte de sa gloire. Cependant, la situation va progressivement se dégrader au fil des générations suivantes. Vers 1555, son fils Arnaud vend la moitié de la dîme d'Artiguelouve et la dîme d'Aubertin à Peyrot de Pédelaborde de Lagor. Bientôt, il n’est plus désigné que comme seigneur d’Artiguelouve et d’Aubertin, ce qui implique la vente définitive de la seigneurie de Montardon. D’autre part, les habitants d’Aubertin disposent d’une certaine autonomie dans la gestion de leurs affaires puisqu’ils sont représentés, dès 1570, par un syndic et cinq jurats lors d’un épisode de la Réforme protestante.Vers 1583, Arnaud d’Artiguelouve leur affiève des bois d’Aubertin et les prend comme caution solidaire pour un emprunt. Bernard, qui succède à Arnaud, reste seigneur d’Artiguelouve et d’Aubertin, mais les dettes s’accumulent. C’est son fils Jean qui est contraint de vendre le château et les terres d’Aubertin à François de Navailles le 30 juin 1640. Pour finir, Jean vend la seigneurie d’Artiguelouve elle-même à Pierre de Fouron, le 11 avril 1642.
Le 30 juin 1640 est donc une date cruciale dans l’histoire d’Aubertin. Elle affirme l’identité du village et marque l’apparition d’un nouveau centre de pouvoir entre une seigneurie d’Artiguelouve qui se délite et une commanderie qui vient de passer, après la Réforme, sous le contrôle des Barnabites de Lescar. Cinq générations de Navailles-Mirepeix vont se succéder à Aubertin. Le dernier en date, Louis-François, dénombre son domaine d’Aubertin à l’intention du Parlement de Navarre, le 8 juillet 1776. Ce document donne une image assez précise de la seigneurie d’Aubertin avant la Révolution française.
Quelques années auparavant, en 1773, il avait initié un projet de construction d’une église près de son château, avec l’appui de l’évêque d’Oloron. Cependant, ce projet n’aboutit pas car Louis-François de Navailles émigre en Espagne à la Révolution. Les Aubertinois continuent de devoir fréquenter, et financer en grande partie, l’église Saint-Blaise de Lacommande, le cimetière adjacent et le presbytère, alors que deux communes distinctes ont été créées en 1790. Elles vont néanmoins continuer à ne former qu’une seule paroisse jusqu'en 1867, date de l’inauguration d’une église à Aubertin et nouveau tournant historique : un centre de village va enfin pouvoir se développer autour de son clocher, auquel vont venir s’ajouter un cimetière, un presbytère, une mairie et une école.
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- ↑ Pierre Tucoo-Chala, Quand l’Islam était aux portes des Pyrénées, Biarritz, J & D, 1994
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- ↑ Antonio Duràn Gudiol, El hospital de Somport entre Aragón y Bearn (siglos XII y XIII), colecciόn básica aragonesa, Saragosse, Guara, 1986
- ↑ Jean-Claude Lassègues, Lacommande, de l’hôpital à la commanderie et au village, Centre de Généalogie des Pyrénées-Atlantiques, éd. Marrimpouey, 2012
- ↑ Jukka Kiviharju, op. cit., n° 87
- ↑ Le château d’Aubertin a cependant parfois changé de mains. Ainsi, à la fin du XIIIe siècle, il fait l’objet d’un échange entre la famille gersoise de Faudoas et le commandeur d’Aubertin, avant de revenir dans le giron de la seigneurie d’Artiguelouve
- ↑ Paul Raymond, Dénombrement général des maisons de la vicomté de Béarn en 1385 par ordre de Gaston Febus, Pau, Manucius, 2000
- ↑ E353, Archives Départementales des Pyrénées-Atlantiques
- ↑ Archives communales de Monein, FF6, n°3. Archives Départementales des Pyrénées-Atlantiques
- ↑ Bulletin de la Société des Sciences, Lettres et Arts de Pau, 1911 (SER2, T39), p. 256
- ↑ 62J, Archives Départementales des Pyrénées-Atlantiques
- ↑ E1336 et E1481, Archives Départementales des Pyrénées-Atlantiques
- ↑ http://www.so-genealogie.fr/document/902.html
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- ↑ E1497, Archives Départementales des Pyrénées-Atlantiques
- ↑ B678, Archives Départementales des Pyrénées-Atlantiques
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- ↑ B5761, Archives Départementales des Pyrénées-Atlantiques
- ↑ Jean-Claude Lassègues, La seigneurie d’Aubertin avant la Révolution, Généalogie des Pyrénées-Atlantiques, 2011, n° 103, p. 11
- ↑ Jean-Claude Lassègues, L’histoire commune d’Aubertin et de Lacommande, Généalogie des Pyrénées-Atlantiques, 2010, n° 102, p. 3
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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 13/01/2025
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