Gourbera

Localisation

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Gourbera : descriptif

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Gourbera

Gourbera est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département des Landes (région Nouvelle-Aquitaine). Ses habitants sont appelés les Gourberasiens.

Géographie

Localisation

Situation de la commune.

Communes limitrophes

Les communes limitrophes sont Taller, Herm, Laluque, Saint-Paul-lès-Dax, Saint-Vincent-de-Paul, Castets et Pontonx-sur-l'Adour.

Communes limitrophes de Gourbera
Castets
(par un quadripoint)
Taller Laluque
Herm Gourbera Pontonx-sur-l'Adour
(par un quadripoint)
Saint-Paul-lès-Dax Saint-Vincent-de-Paul

Hameaux et lieux-dits

Gourbera se caractérise par le nombre de hameaux et lieux-dits au regard de sa superficie et de sa population, qui a été longtemps dispersée parmi les clairières habitées (espace désigné airial) dans le massif forestier jusqu'au siècle dernier. Ces quartiers ont évolué depuis en agglomérant près de leur noyau initial quelques villas sur des parcelles un peu plus réduites souvent entourées de haies formatées, mais donnant toujours au village un aspect aéré très en phase avec l'environnement. Depuis 2002, un lotissement d'une trentaine de parcelles assez proches du centre apporte par ses grandes villas modernes plus de densité au cœur du village, sans toutefois rompre l'éparpillement initial des habitations, grâce à leur faible hauteur et leur style, construites généralement au milieu de ces vastes parcelles arborées, gazonnées et clôturées en lisses de bois adoucissant leur intégration environnementale. La plupart des hameaux issus d'anciens airiaux encore reconnaissables par leur puits à balancier, leurs typiques granges charretières, présentent aussi des habitations toujours imprégnées de leur style originel et traditionnel, dont le plan de base et les volumes ont été respectés malgré leur rénovation adaptée au goût actuel (décloisonnement des pièces à vivre).

Géologie et relief

Toute la superficie de la commune fait partie intégrante du sud des Landes de Gascogne recouvrant un plateau de sédiments de sables enrichis d'humus en surface, puis agglomérés pareillement à une sorte de grès en couche d'alios à une faible profondeur, sous laquelle se retrouve du sable naturel sans impureté sur une épaisseur de plusieurs mètres. Ce plateau désigné comme Plateau landais s'applique bien à Gourbera dont la partie septentrionale de plusieurs centaines d'hectares s'appelle le Plat s'élevant à environ 80 m, pour s'incliner vers le sud jusqu'à moins de 30 m, par l'érosion des petits cours d'eau le drainant dans de modestes vallonnements creusant les seuls reliefs de la commune.

Hydrographie

Cours d'eau

Les ruisseaux de Pountimbéou, Mouliot, La Moulaque, Guadet prennent leur source au nord de la commune, entre le hameau de Caphore et le plateau Le Plat, autour de 80 Cabanes, affluent droit de l'Adour, dès son entrée sur la commune de Saint-Paul-les-Dax à 30 m d'altitude.

Hydrologie

La nappe phréatique est présente dès 4 à 5 alios se rencontre assez fréquemment à moins d'un mètre, donnant sa teinte rouille au lit des ruisseaux comme celui de la Moulaque, coulant à l'est du quartier Rougicq (orthographié Rouyicq dans le passé), peut-être à l'origine de ce nom — initialement du bas-latin — Rouge eau ou Rouille eau. La couche d'alios se forme précisément en filtrant les eaux sédimentaires drainant l'humus du couvert végétal, teintant au fil du temps tout matériau plus résistant longuement exposé à cette eau ferrugineuse. Jusqu'au début des années 1980, chaque ferme ou airial se contentait de l'eau potable puisée grâce au balancier ou chadouf équipant les puits de briques en quartiers maçonnées de chaux, n'excédant pas 10 m de profondeur. Pompes manuelles à levier, au corps de cuivre ou de fonte, amélioraient le débit à la demande des besoins ménagers quotidiens, lorsque les chadoufs manquaient trop de souplesse d'utilisation pour la quantité d'eau demandée sur le champ en continu, dans les modestes métairies. Des forages modernes dotés de pompes électriques, plus profonds, assuraient l'approvisionnement d'une eau potable de qualité et théoriquement intarissable aux habitations s'adaptant plus volontiers au progrès, hébergeant de plus jeunes générations auprès des anciens, depuis le milieu du siècle dernier.

Au début des années 1980, un concours de circonstances va engendrer une évolution historique dans l'approvisionnement de l'eau sur la commune. Tout d'abord, la culture du maïs doux nécessitant une irrigation par aspersion aérienne intensive n'a pu être lancée qu'au prix de forages très profonds à gros débit et de canalisations enfouies le long des accès, prolongées d'adductions souples et mobiles opérationnelles toute la journée jusque tard en soirée. La sécheresse de ces premiers étés de culture, très grosse consommatrice d'eau, a peut-être expliqué la baisse de la nappe phréatique alimentant les forages domestiques, moins profonds, durant l'hiver 1983, jusqu'à désamorcer celui du Petit-Rougicq, tout en provoquant l'étiage temporaire de son puits à balancier. Son propriétaire également conseiller municipal d'alors soumit dès les jours suivants la proposition écrite d'étudier le projet d'adduction d'eau potable vers tous les quartiers accessibles par voie communale, en connectant ce réseau au château d'eau d'Herm, judicieusement installé près de la limite Ouest de la commune de Gourbera, à l'embranchement de la route de Taller, non loin du hameau de Cluquelardit. Préoccupé aussi par le maintien de l'école communale à classe unique et de son instituteur, dépendant de la venue de nouveaux jeunes couples avec enfants scolarisables, et donc en créant des logements pour les accueillir, le conseil municipal et son maire adoptèrent sans trop de réticence, malgré son coût, cette proposition pour lancer dans le courant de l'année les études de faisabilité pour réalisation à court terme. Au printemps 1987, l'eau courante parvenait au robinet d'un grand nombre de foyers gourberasiens, ouvrant à la commune un potentiel d'urbanisation progressive et maîtrisée proche de ce réseau. Le nombre de nouvelles villas, assez souvent avec piscine, et le rattrapage démographique de la commune depuis cette époque en sont le reflet et un résultat indéniables.

Climat

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Littoral charentais et aquitain, caractérisée par une pluviométrie élevée en automne et en hiver, un bon ensoleillement, des hiver doux (6,5 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,5 amplitude thermique annuelle de 13,9 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Dax à 11 vol d'oiseau, est de 14,5 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. Jean Loubergé, Les cahiers de construction traditionnelle, La maison rurale dans les Landes, Nonette, Éd. Créer, , 79 ISBN , lire en ligne), p. 40.
  3. «  » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  4. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie

Histoire

Antiquité

Bien que l'époque romaine n'ait pas laissé de traces de construction, un récipient en céramique contenant 620 pièces de bronze datant du Bas-Empire romain au IVe siècle a tout de même été découvert à Gouadet en 1985, lors de travaux près du site d'un petit gué ouvrant le passage du ruisseau à une voie romaine, à l'origine de son nom.

Époque médiévale

Dès le  siècle, la commune était traversée du nord au sud par la Voie de Tours ou Camin Roumiou, très fréquentée et variante médiane des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle sillonnant le secteur. La présence d'un hospice le jalonnant à Taller, commune voisine, au lieu-dit Clucq, atteste l'existence de ce chemin au  siècle, lui-même survivance d'un embranchement de la voie romaine reliant Bordeaux à Astorga en Espagne, bifurquant vers Taller, puis Cassiets et Gouadet sur la commune de Gourbera, pour desservir Dax. Mais bien que Gourbera soit indubitablement sur le trajet de cette importante voie de communication, d'autres études et sources la font axer différemment sur la commune, et la départementale 947 reliant Dax à Castets, plus récente, ne fait qu'écorner son territoire à Piston, sans en découler. Vers 1170, un lieu de culte nommé saint Andréas de Gorberar est répertorié dans le cartulaire de Dax. Un autre établissement hospitalier et une chapelle marquaient l'étape de Gourbera près du moulin de Pouymartet, au sud de la commune, ce nom rappelant la croix en forme de T grec, ou martel à double tête, signe de l'Ordre hospitalier de Saint-Antoine en Viennois auquel appartenait cet hôpital, fondé par la piété de saint Louis vers 1279. C'est aussi cette année-là qu'un écrit mentionne la paroisse de Gourbera. Le tracé de cette Voie de Tours sert de chemin pare-feu, en ligne droite, venant de Taller, longe le hameau de Caphore à l'est, passe entre Petit Rougicq et Vieux Rougicq, pour rejoindre la route départementale 150, au lieu-dit Crédo, ainsi baptisé peut-être en souvenir de la profession de foi entonnée à ce changement de direction par les pèlerins en vue du village maintenant proche, et lassés après une longue étape inhabitée. Le village dépassé, elle quitte cet axe en reprenant la direction du sud au niveau du hameau de Pilé avant de traverser la forêt communale, puis oblique enfin vers le quartier de Bouhette et Pouymartet, aux confins de la commune et voisins de celle de Saint-Paul-les-Dax. Le sentier Grande Randonnée GR 655 aussi désigné Via Turonensis consacre sa résurrection in situ.

Époque moderne

En 1540 - 1541, le maître Jean de Brana, prieur de Pouymartet, gère cet hôpital en y accueillant notamment les pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Les Gourberasiens sont associés et représentés à cette gestion par un adjoint laïc au prieur. L'ordre des Antonins déclinant, des séculiers prirent sa relève en reconstruisant l'hospice vers 1580, sous l'autorité d’Étienne de Paul, oncle de saint Vincent de Paul. Ce dernier peut-être d'ailleurs considéré intellectuellement, comme un enfant de Gourbera, ayant appris le latin et le français, en y séjournant suffisamment auprès de son oncle pour devenir celui qu'il a été. Malgré son importance encore en 1685, le flux des pèlerins baisse sur la fin du XVIIe siècle, et entraîne sa désaffectation après un arrêt du Conseil d’État daté du . En 1784, les bâtiments ne sont plus que ruines, ne laissant après eux que le moulin et la maison-grange, encore visibles.

Dans les dernières décennies du loi relative à l'assainissement et de mise en culture des Landes de Gascogne, du . Gourbera bénéficia aussi à son niveau de cet essor régional, symbolisé localement par Jean Labeyrie, natif de la commune, qui maîtrisait déjà toute la filière bois de son domaine dont une partie à Gourbera, en tant que négociant, exploitant et producteur de térébenthine, d'une haute valeur ajoutée à l'aube du . L'église Saint-André achevée en 1867, et quelques maisons de métairies hébergeant des familles vivant aussi du gemmage rappellent cette époque prospère jusqu'au siècle suivant. Elles furent construites selon un plan standardisé, comme celle du Petit Rougicq (en 1904), s'inspirant encore mais plus modestement de la ferme traditionnelle landaise.

Vers la fin des années 1950,la commune se dota de nouveaux bâtiments pour l'école communale et la mairie comprenant une salle des fêtes déjà assez grande pour la population de l'époque. Leur architecture néobasque reflétait bien la prospérité du village, tout en soulignant toujours coquettement sa sympathique identité Landaise. Dans les premières années du siècle présent, l'école céda sa place à un local d'association et la mairie vit son extension dans l'adaptation de sa façade et de ses ouvertures redessinées plus amplement, tout en conciliant tant bien que mal son style d'origine et cette modernisation « éclairante », tandis qu'une nouvelle salle communale plus grande et plus conforme justifiait en 2009 l'acquisition et la restauration d'une grange typique et ancienne proche du lotissement Bache de Sort.

  1. La voie de Tours, Nos pas à pas, Société Landaise des Amis de Saint.Jacques et d'Études Compostellanes [lire en ligne].
  2. Landes en vrac, chapitre Voie ab aquis tarbellicis [lire en ligne].
  3. Sur les chemins de saint Jacques de Compostelle [lire en ligne].
  4. {{|lire en ligne=|url=http://viaturonensis.pagesperso-orange.fr/pagecartes |}}.
  5. Jacques Sargos, Histoire de la forêt Landaise du désert à l'âge d'or, .
  6. {{|lire en ligne=|url=http://www.histoiresocialedeslandes.fr/bio_labeyrie_win.asp}}.
  7. {{|lire en ligne=|url=http://www.landes.catholique.fr/l-eglise-de-saint-andré-de-gourbera}}.

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Gourbera dans la littérature

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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 13/01/2025
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