Dampierre-sur-Boutonne
Localisation
Dampierre-sur-Boutonne : descriptif
- Dampierre-sur-Boutonne
Dampierre-sur-Boutonne est une commune du Sud-Ouest de la France située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine). Ses habitants sont appelés les Dampierrois et les Dampierroises. Le village de Dampierre-sur-Boutonne est surtout connu pour son château de style Renaissance, plutôt rare dans la région, et pour son conservatoire de l'âne du Poitou.
Géographie
Situation géographique
La commune de Dampierre-sur-Boutonne est située dans la partie occidentale de l'ancien canton d'Aulnay auquel elle appartenait et qui, maintenant, fait partie de nouveau canton de Matha depuis la refonte de la carte cantonale du département en 2014.
Le village est desservi par la route départementale D 121 et D 115 qui relie Aulnay-de-Saintonge, ancien chef-lieu de canton, à Surgères.
La commune est située à 19 Saint-Jean-d'Angély, à 28 Surgères et à 8 Aulnay-de-Saintonge qui était le chef-lieu du canton le plus étendu de la Charente-Maritime jusqu'en 2014. Son nouveau "chef-lieu de canton" qui est la petite ville de Matha est situé à plus d'une trentaine de kilomètres au sud-est de Dampierre-sur-Boutonne mais n'exerce aucune influence urbaine sur l'ensemble de la commune.
Confinée dans les marges septentrionales de la Saintonge, la commune de Dampierre-sur-Boutonne est limitrophe du département voisin des Deux-Sèvres avec la commune de Le Vert.
En Charente-Maritime, elle était également limitrophe de l'ancien canton de Loulay avec les communes voisines de Coivert et de Saint-Séverin-sur-Boutonne, ces deux dernières communes font maintenant partie du nouveau canton de Matha depuis 2014.
Malgré son enclavement dans une région fortement rurale et boisée et son emplacement dans les marges nord-est du département, Dampierre-sur-Boutonne se trouve placée dans la mouvance de Saint-Jean-d'Angély. L'influence urbaine de la cité angérienne s'y fait nettement ressentir, cette ville étant le centre principal du nord de la Saintonge.
Un site de méandre dans la vallée de la Boutonne
La commune de Dampierre-sur-Boutonne est située dans la verdoyante vallée de la Boutonne qui est le principal affluent de rive droite de la Charente.
Au site du village de Dampierre, la Boutonne s'encaisse en une vallée dissymétrique où sa rive gauche est abrupte tandis que la rive droite est en pente beaucoup plus douce.
Le village occupe le site d'un profond méandre et s'est développé originellement sur la rive gauche de la Boutonne. Sur cette partie de la vallée, la répartition de l'habitat est désormais étagée. Originellement, le village s'est formé autour de son église et d'un ancien château fort aujourd'hui totalement disparu. L'église, qui fut édifiée au siècle, est implantée sur un tertre qui domine toute la vallée de la Boutonne.
La rive droite de la Boutonne abrite le site du château, de style Renaissance, construit en fait sur deux îlots, dans le courant du siècle. Il a progressivement agrégé autour de lui le village bas, en partie édifié le long de la rivière. La place centrale, au pied du versant abrupt de la rive gauche, abrite les commerces et les activités du cœur du village et tient lieu de petit carrefour routier où se rejoignent les routes d'Aulnay, de Surgères, de Saint-Jean-d'Angély et de La Villedieu.
La rivière Boutonne s'écoule dans une vallée dissymétrique qui, dans ses parties évasées et basses au nord et au sud du village, inondent régulièrement des prairies pendant les hivers et les débuts du printemps. Ces prairies alluviales et inondables sont d'excellentes terres fertiles et ont reçu le toponyme médiéval très évocateur de les Mottes et Prairie des Mottes.
Dans cette vallée pittoresque et verdoyante de la vallée de la Boutonne qui s'écoule dans des méandres profonds, de nombreuses petites îles sans nom se sont formées. Deux d'entre elles portent le site agreste et arboré du château de Dampierre au cœur même du village. Parmi les nombreux bras de rivière à l'origine de ces îles alluviales, l'un se nomme la Vieille Boutonne et, en raison de son débit satisfaisant, faisait tourner deux moulins à eau en aval du village. Ces îles qui sont inhabitées sont fréquemment inondées lors des crues hivernales mais elles se distinguent par une végétation variée où abondent, parmi des peupleraies de plantation récente, des noisetiers ou coudriers, des aulnes, parfois encore appelés localement vergnes, et des frênes.
Une commune boisée
Dans sa partie septentrionale, la commune jouxte la Forêt de Chizé qui, avec la Forêt d'Aulnay, sont des reliques de l'antique Sylve d'Argenson.
Dans sa partie orientale, le territoire communal partage avec la commune voisine de La Villedieu une grande forêt de feuillus dénommée Bois de la Villedieu comprenant entre autres le Bois de la Demoiselle, les Chétifs Bois, le Grand Bois. Le Bois de la Villedieusert de trait d'union forestier entre les grands massifs domaniaux de Chizé, à l'ouest, et d'Aulnay, à l'est. C'est dans cette partie de la commune de Dampierre que commence le Pays de la Sylve d'Argenson.
La couverture forestière occupe encore le tiers de la superficie totale de la commune, soit 451 hectares sur les 1 404 hectares de l'ensemble du territoire municipal de Dampierre-sur-Boutonne.
La vallée de la Boutonne est un long ruban de peupliers dont l'exploitation a été encouragée dès le lendemain de la Seconde Guerre mondiale. La sylviculture locale avait alors favorisé l'implantation d'une petite scierie en 1947, puis celle-ci convertit ses activités dans la fabrication d'emballages et de caisses en bois de peupliers. Mais à partir des années 1960, l'usine devient une unité de déroulage de bois exotiques et de fabrication de contreplaqués qui compta jusqu'à une centaine d'emplois. Cette usine ferma ses portes en 1976.
Communes limitrophes
Saint-Séverin-sur-Boutonne, vallée de la Boutonne |
Le Vert (Deux-Sèvres) |
Chizé (Deux-Sèvres) |
||
Coivert | N | La Villedieu | ||
Boutonne E | ||||
S | ||||
Blanzay-sur-Boutonne, vallée de la Boutonne |
Saint-Georges-de-Longuepierre | Aulnay sur 30 m |
Climat
Le climat est de type océanique aquitain : la pluviométrie est relativement élevée en automne et en hiver et les hivers sont doux. L'été reste tempéré grâce à la brise marine. Deux vents venant de l'océan, le noroît et le suroît, soufflent sur les côtes du département. L'ensoleillement de la côte charentaise est très important : avec 2 250 heures par an, il est comparable à celui que connaît une partie de la côte méditerranéenne.
Les relevés de la station météorologique de La Rochelle entre 1946 et 2000 permettent de déterminer quelques dates majeures au point de vue climatique en Charente-Maritime : ainsi, au cours de cette période, la température la plus froide est relevée le 15 février 1956 : -13,6 °C.
Un pic de température (dépassé seulement au cours de la canicule de 2003) est atteint le 8 juillet 1982 avec près de 39 °C à l'ombre.
Si 1953 est considérée comme l'année la plus sèche, 2000 est au contraire la plus pluvieuse.
La Charente-Maritime est le département français qui a été le plus durement touché par la tempête Martin du 27 décembre 1999. Les records nationaux de vents enregistrés ont été atteints avec 198 île d'Oléron et 194 Royan.
Données générales
Ville | Ensoleillement (h/an) |
Pluie (mm/an) |
Neige (j/an) |
Orage (j/an) |
Brouillard (j/an) |
---|---|---|---|---|---|
Médiane nationale | 1 852 | 835 | 16 | 25 | 50 |
Dampierre-sur-Boutonne | 2250 | 755 | 1 | 13 | 26 |
Paris | 1 717 | 634 | 13 | 20 | 26 |
Nice | 2 760 | 791 | 1 | 28 | 2 |
Strasbourg | 1 747 | 636 | 26 | 28 | 69 |
Brest | 1 555 | 1 230 | 6 | 12 | 78 |
Bordeaux | 2 070 | 987 | 3 | 32 | 78 |
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 3,4 | 2,8 | 5,4 | 7,4 | 10,7 | 13,7 | 15,8 | 15,7 | 13,7 | 10,5 | 6,3 | 3,9 | 9,2 |
Température moyenne (°C) | 5,9 | 6,9 | 8,7 | 11,1 | 14,3 | 17,5 | 19,8 | 19,6 | 17,8 | 14,2 | 9,4 | 6,6 | 12,7 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,5 | 9,9 | 12,1 | 14,7 | 17,9 | 21,3 | 23,8 | 23,5 | 21,8 | 18 | 12,6 | 9,2 | 16,1 |
Ensoleillement (h) | 84 | 111 | 174 | 212 | 239 | 272 | 305 | 277 | 218 | 167 | 107 | 85 | 2 250 |
Précipitations (mm) | 82,5 | 66,1 | 57 | 52,7 | 61,1 | 42,9 | 35,1 | 46,4 | 56,5 | 81,6 | 91,8 | 81,8 | 755,3 |
- ↑ François JULIEN-LABRUYERE, A la recherche de la Saintonge maritime, éditions Rupella, 1980, p. 220.
- ↑ Indication cartographique mentionnée dans la carte IGN n°1530E - Carte topographique Série Bleue - Itinéraires de randonnée - Mars 2008.
- ↑ « », sur tresordesregions.mgm.fr..
- ↑ « », sur inventaire.poitou-charentes.fr..
- ↑ « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur meteofrance.com..
- ↑ « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- ↑ « », sur infoclimat.fr (consulté le ).
Toponymie
Le nom du village est attesté sous les formes latinisées [castrum] Dumpetra, puis Dompetro, enfin une forme romane Dompere à la fin du Moyen Âge, un manuscrit cite le nom de Saint-Pierre-sur-Votonne. En fait, il ne se référait pas au site même du village mais plutôt à celui de l'église paroissiale.
Dampierre est un hagiotoponyme caché. Le nom du village provient simplement du nom de l'église Saint-Pierre, en latin ecclésiastique Sanctus Petrus. Le terme sanctus qui signifie saint a eu en latin d'église un synonyme, celui de dominus signifiant maître. Les deux vocables deviennent dans la période médiévale des synonymes et, ce, jusqu'à l'époque capétienne. Dominus a donné le gallo-roman DOMNU qui explique les formes anciennes en Dom-, ainsi que les toponymes en Dom- (cf. Dommartin, Domjean, etc.), mais dans la plupart des cas, Dom- a évolué en Dam- (cf. Dammartin, etc.), tout comme DOMNA a donné dame, forme féminine. Le développement particulier du o s'explique par le fréquent emploi proclitique du mot, notamment devant les noms propres.
- Jean-Marie Cassagne et Mariola Korsak, Origine des noms de villes et villages de la Charente-Maritime, éditions Bordessoules, p.111
- ↑ Ibid., p. 111 et 114.
- ↑
Histoire
Une origine romaine certaine
Lors de l'annexion du territoire des Santons par les Romains au premier siècle avant l'ère chrétienne, ces derniers firent fortifier des sites présentant des intérêts stratégiques évidents. Le site primitif dénommé le Châtelier dans la commune de Dampierre se présentait idéalement pour l'établissement d'un castrum, camp fortifié romain dont il reste aujourd'hui d'intéressants vestiges.
Un essor médiéval exceptionnel
Le développement médiéval du village est apparu au château fort, alors dénommé Château-Gailhard. Celui-ci fut bâti sur la butte surplombant la vallée de la Boutonne. Le château de Dampierre, relevant alors de l'ancienne province du Poitou, fut amené en mariage par Pétronille de Dampierre au seigneur de Surgères en 1027.
À l'intérieur des fortifications médiévales se trouvait l'église castrale datant du . Elle fut remaniée dans le style roman poitevin au début du Poitiers. Cette dernière fut dédiée à saint Pierre, nom de l'apôtre, et donna son nom au village. De son église castrale du Xe siècle, il ne lui reste que la tour d'escalier octogonale qui donnait accès au clocher.
Grâce à sa fontaine aux eaux réputées curatives, le village devint dès le Moyen Âge un lieu de pèlerinage de la Saint-Barnabé et de foires importantes dont la tradition a perduré jusqu'au siècle.
Le bourg devint aux carmes et son hôpital Saint-Bernard. Seule a subsisté dans la période actuelle l'église paroissiale Saint-Pierre sur la butte qui domine tout le village et sa vallée.
Le village était effectivement un centre économique remarquablement bien développé à l'époque médiévale puisqu'il possédait sur la rive droite de la Boutonne deux moulins à eau, le moulin de la Vieille-Boutonne et le moulin Gâteau. En fait, ces deux meuneries faisaient partie des quatorze moulins à eau en activité sur les bords de la Boutonne au milieu du Moyen Âge. À cela s'ajoutait une huilerie qui "était reliée à Aulnay-de-Saintonge par le chemin des huiliers à travers la forêt de Villedieu". Par ailleurs, ce moulin à huile dut avoir une grande importance locale puisque la route qui relie actuellement le village à Aulnay-de-Saintonge est encore appelée le "chemin des Huiliers".
L'importance de cette époque féodale est remarquablement inscrite dans la toponymie des nombreux lieux-dits de la commune et atteste que le village connut un essor remarquable dès le milieu du Moyen Âge. Ainsi les appellations le Vieux Fief, le Fief Neuf, le Fief Boucard, la Garenne, les Ouchettes sont-ils encore présents dans les documents cartographiques. Ces toponymes révèlent également l'emprise du château féodal et du seigneur des lieux sur le village et ses dépendances.
Quand le Poitou, auquel appartenait la paroisse de Dampierre, fut dominé par les Anglais à l'époque de la guerre de Cent Ans, cette province fut peu à peu reconquise par Du Guesclin qui, en 1373, s'empara du château médiéval, le détruisit et en confisqua les terres.
Après la période troublée de la guerre de Cent Ans, le village retrouva une certaine prospérité et dès la seconde partie du siècle, son église paroissiale fut restaurée avec notamment la reconstruction du mur sud de la nef. Plus tard, à la fin du siècle, un nouveau château fut construit mais, cette fois-ci, dans une petite île au milieu de la vallée de la Boutonne en contrebas du village.
Le village pendant la Renaissance et les guerres de religion
C'est donc à partir de 1495 qu'un noble du nom de François de Clermont commença la construction du château actuel sur une île enserrée par la Boutonne. Mais les travaux ne furent achevés qu'en 1550 avec la réalisation de la double galerie par Claude de Clermont et sa femme, Jeanne de Vivonne.
Dans le même temps, l'église romane du Renaissance.
Dans cette période fastueuse pour le village, le château reçut la visite du roi où, pendant l'hiver 1539, le roi - né à Cognac - y coucha après une chasse en forêt de Chizé. Il fut également le centre d'une petite cour littéraire sous la bienveillance du roi Henri II.
Le village comme le château n'échappèrent pas aux affres des guerres de Religion qui secouèrent cette région précocement acquise aux idées de la Réforme protestante. Dans la nuit du 22 janvier 1586, le château fut assiégé par les protestants mais il put être préservé d'un véritable désastre par l'arrivée du gouverneur Malicorne, qui fit pendre les assaillants. Deux années plus tard, en 1588, lors de la huitième guerre de Religion, le château de Dampierre est de nouveau assiégé et pris par le prince de Condé. Au siècle, les traces de ce camp étaient encore visibles avec des restes des ouvrages de retranchement.
En 1621, alors qu'il était en route pour assiéger Saint-Jean-d'Angély, le roi Louis XIII séjourna au château de Dampierre-sur-Boutonne.
Pendant les graves évènements de la Révolution française, le château de Dampierre connut de sévères mutilations et fut vidé de ses occupants qui furent contraints à l'exil.
La période contemporaine
Le | ]
Du début du siècle jusqu'à la première moitié du Second Empire, la commune qui était alors deux fois plus peuplée qu'aujourd'hui connaissait une vie rurale et agricole remarquablement active.
Outre ses foires de la Saint-Barnabé qui faisaient sa réputation, Dampierre possédait quatre moulins à eau sur les bords de la Boutonne, un four à chaux et une tuilerie.
Les terres agricoles étaient destinées principalement à la culture du blé, du chanvre et du lin, tandis que sur les coteaux les mieux exposés la vigne était plantée et procurait des revenus intéressants. Le commerce consistait en vins, particulièrement les blancs, pour la fabrication des eaux-de-vie.
Dans la vallée de la Boutonne, les prairies étaient entretenues pour l'élevage du baudet du Poitou dont la région commençait à en faire une spécialité locale.
En 1851, le château de Dampierre fut réhabilité après avoir été racheté. Son site remarquable a dès lors - et, ce, depuis cinq générations - fait l'objet d'entretiens, de restaurations et d'animations réguliers.
Après le désastre de la crise du phylloxéra qui n'épargna pas le village de Dampierre et toutes les communes alentour à partir de la sombre période 1875-1880, la région devint une terre d'élevage bovin pour la production laitière et se spécialisa notamment dans l'élevage du baudet du Poitou, surtout la commune voisine de Blanzay-sur-Boutonne.
Le village commença véritablement à être affecté par le phénomène de l'exode rural dans le dernier tiers du siècle et perdit rapidement de la population. Il passa de 739 habitants en 1866 à 560 en 1901, perdant un quart de sa population en moins d'une génération, ce qui est considérable.
Resté à l'écart de la Révolution des transports, il fait partie des villages qui n'ont pas connu le chemin de fer. Bien que Dampierre possédait une école communale bien avant la loi Falloux appliquée sous la IIe République et un bureau de poste qui fut ouvert en juillet 1894, la commune ne put faire face au mouvement de déprise rurale qui s'amplifia au siècle suivant et qui toucha également tout le canton d'Aulnay.
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Au début du siècle, les prairies bordant la vallée de la Boutonne se couvrirent de peupleraies - avec introduction de la variété dite blanc du Poitou - qui fournissaient alors des revenus importants à leurs propriétaires et assuraient un renouveau économique pour les communes riveraines de la rivière. La populiculture connut son apogée dans l'entre-deux-guerres et favorisa la création d'une scierie à Dampierre qui cependant ferma ses portes en 1976.
Pendant la sombre période de l'Occupation par les troupes nazies entre juin 1940 et septembre 1944, le petit village de Dampierre s'illustra héroïquement pour avoir abrité des Juifs qui furent protégés par les époux Filagre et un ami de ce couple, Arsène Viaud, tous trois reconnus aujourd'hui comme les douze Justes parmi les Nations de Charente-Maritime.
C'est à partir des années 1960 que les plantations de peupliers furent progressivement délaissées au profit de la maïsiculture intensive.
Dans le même temps, les moulins à eau cessèrent un à un leurs activités, seule subsista jusqu'en 1977 une minoterie en bordure de la Boutonne, celle qui est encore visible sur la route de Surgères à la sortie du village. Cette ancienne meunerie succédait au moulin de Ville-des-Eaux qui, à l'origine, était équipée de trois roues et était alimentée par un bief d'une longueur de 200 mètres pour une largeur de douze mètres. Ses meules constituées de poudingues ou de brèches provenaient exclusivement du département voisin des Deux-Sèvres car le calcaire local ne convenait pas pour la mouture du grain.
Si Dampierre-sur-Boutonne est devenue une commune rurale dont l'économie agricole est fortement spécialisée dans la céréaliculture intensive, le village a trouvé aujourd'hui un nouveau souffle dans le développement du tourisme.
- ↑ Orthographié ainsi dans le texte in J.L. FLOHIC, Le Patrimoine des communes de la Charente-Maritime, éditions Flohic, tome 1, p.119.
- Michel de la Torre, Guide de l'art et de la nature - Charente-Maritime, éditions Nathan, Promotion culturelle, 1985.
- J.L. FLOHIC, Le Patrimoine des communes de la Charente-Maritime, éditions Flohic, tome 1, p.119.
- J.L. FLOHIC, Le Patrimoine des communes de la Charente-Maritime, éditions Flohic, tome 1, p.120.
- ↑ François JULIEN-LABRUYERE, A la recherche de la Saintonge maritime, éditions Rupella, 1980, p.180.
- ↑ François JULIEN-LABRUYERE, A la recherche de la Saintonge maritime, éditions Rupella, 1980, p.230.
- ↑ Voir notamment la carte IGN n°1530E - Carte topographique Série bleue - Itinéraires de randonnée Saint-Jean-d'Angély
- ↑ Indications cartographiques mentionnées dans la carte IGN n°1530E - Carte topographique Série Bleue - Itinéraires de randonnée - Mars 2008.
- ↑ M.A. Gautier, Dictionnaire des communes de la Charente-Maritime, Les Chemins de la Mémoire, Saintes, p.135
- ↑ J.L. FLOHIC, Le Patrimoine des communes de la Charente-Maritime, éditions Flohic, tome 1, p.119 et p. 121.
- ↑ J.L. FLOHIC, Le Patrimoine des communes de la Charente-Maritime, éditions Flohic, tome 1, p.119
- ↑ Le comité français pour Yad vashem
- ↑ J.L. FLOHIC, Le Patrimoine des communes de la Charente-Maritime, éditions Flohic, tome 1, p.121
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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 21/01/2025
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