Saint-Thomas-de-Conac
Localisation
Saint-Thomas-de-Conac : descriptif
- Saint-Thomas-de-Conac
Saint-Thomas-de-Conac (aussi orthographié, non officiellement, Saint-Thomas-de-Cônac avec un accent) est une commune du sud-ouest de la France située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine)
Ses habitants sont appelés les Saint-Thomacais et les Saint-Thomacaises.
Géographie
Localisation
La commune de Saint-Thomas-de-Conac se situe dans le sud-ouest du département de la Charente-Maritime, en région Nouvelle-Aquitaine, aux confins des anciennes provinces de Saintonge et de Guyenne. Appartenant au midi de la France — on parle plus précisément de « midi atlantique », au cœur de l'arc atlantique, elle peut être rattachée à deux grands ensembles géographiques, le Grand Ouest français et le Grand Sud-Ouest français.
D'une superficie de 2 804 hectares, le territoire communal est formé pour l'essentiel de paysages vallonnés, succession de coteaux viticoles et de collines céréalières dominant l'estuaire de la Gironde. L'envasement progressif des rives de l'estuaire a permis la création de vastes prairies humides, souvent asséchées pour la culture du maïs, qui tranchent avec le relief plus marqué de l'intérieur des terres.
Les vignobles de la commune sont situés dans l'aire de production du Cognac et donnent des crus classés « Fins bois ».
Au sud et à l'est de la commune, quelques forêts éparses (bois de la Rounière, bois Gendreau) alternent avec des terres arables dédiées à la polyculture et des pâturages destinés aux élevages bovins et ovins.
Saint-Thomas-de-Conac est une des étapes d'un sentier de grande randonnée balisé, le GR 360.
Axes de communication
Saint-Thomas-de-Conac est une commune rurale située à 63 kilomètres de Saintes, 28 kilomètres de Jonzac et 36 kilomètres de Blaye, dans le département voisin de la Gironde.
Le principal axe routier traversant le territoire communal est la route départementale 145, une voie touristique reliant les villes de Royan et de Bordeaux. Également connue sous le nom de « Route verte », elle traverse le centre-bourg où elle est rejointe par trois routes secondaires : la route départementale 147, qui permet de gagner la commune de Saint-Dizant-du-Bois, la route départementale 252, principale voie d'accès vers Saint-Ciers-du-Taillon, la route départementale 254 enfin, laquelle permet la jonction avec la ville de Mirambeau, chef-lieu du canton.
Un réseau de rues et de chemins vicinaux fait la liaison entre le centre-bourg et ses principaux écarts, Conac et la Trigale. Le sentier de grande randonnée GR 360 traverse la partie occidentale de la commune et serpente à travers les prairies humides et les roselières qui bordent l'estuaire.
La commune est située à une trentaine de kilomètres des aérodromes de Jonzac et de Pons, lesquels n'accueillent toutefois aucun vol commercial. Les aéroports les plus proches sont ceux de Bordeaux-Mérignac, à 91 kilomètres au sud, ainsi que l'aéroport de Rochefort-Saint-Agnant, à 110 kilomètres au nord-ouest.
Saint-Thomas-de-Conac n'est pas desservi par le chemin de fer. La gare SNCF la plus proche est celle de Jonzac.
Lieux-dits et hameaux
Plusieurs dizaines de lieux-dits et hameaux parsèment le territoire communal, lui-même organisé autour de deux pôles qui sont le hameau de Conac (ancien siège de la seigneurie du même nom) et le bourg de Saint-Thomas (ancien siège du prieuré). Le hameau de la Trigale, aujourd'hui situé à plus d'un kilomètre de l'estuaire, abritait au Moyen Âge un port très actif dont il ne subsiste aucune trace.
L'étymologie de plusieurs lieux-dits, formé sur la base de la préposition « chez » suivie d'un patronyme, indique une fondation dans les années suivant la fin de la guerre de Cent Ans. Parmi les exemples notables, citons ainsi les lieux-dits Chez Belineau, Chez Juillard, Chez Biron, Chez Flandrais, lesquels conservent le nom du premier propriétaire de ces terres. La topographie est également à l'origine du nom de plusieurs hameaux, parmi lesquels Fontclair (source claire) ou Puygourneau (le terme « puy », dérivé du latin « podium », désigne une hauteur).
La partie occidentale de la commune, essentiellement constituée de marais et de prairies humides issus du recul de l'estuaire, reste peu urbanisée. La vocation agricole du lieu explique le nom donné aux rares lieux-dits, lesquels portent des noms tels que la Grange-Raffin ou la Grange-Godinet.
Communes limitrophes
Les communes de Saint-Christoly-Médoc et Saint-Yzans-de-Médoc sont sur la rive gauche de l'estuaire de la Gironde.
Relief et géologie
Environnement
La commune de Saint-Thomas-de-Conac est constituée à 94 % de territoires agricoles, lesquels sont essentiellement consacrés à la viticulture (production d'eau-de-vie de Cognac et de pineau des Charentes) et de manière plus confidentielle, à la céréaliculture (maïs et blé notamment). 6 % du territoire communal est couvert de forêts et de milieux semi-naturels.
Près de la moitié du territoire communal (49 %) bénéficie d'une protection spéciale dans le cadre du réseau de protection des espaces naturels de grande valeur patrimoniale Natura 2000. C'est ainsi que 18 % de la commune (marais de Saint-Thomas, Étier de Port-Maubert et Banc de Saint-Seurin-Les-Conches) est intégré dans une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de classe I (petits espaces homogènes), tandis que 49 % l'est en ZNIEFF de classe II (grands espaces naturels).
La présence de nombreux oiseaux migrateurs dans les marais et roselières bordant l'estuaire explique que 42 % de la commune soit intégrée à une zone de protection spéciale et soit couverte par la directive oiseaux. 49 % l'est également par la directive habitats.
Les relevés sur la biodiversité effectués par l'association Poitou-Charentes Nature dans la commune ont permis le recensement de nombreuses espèces d'amphibiens et de reptiles, notamment le triton palmé, la rainette méridionale, la couleuvre vipérine et le lézard passe-muraille.
Le , un loup gris est observé et photographié sur la commune.
La commune a fait jusqu'à présent l'objet de six arrêtés de reconnaissance de catastrophe naturelle : deux l'ont été pour cause d'inondations liées à des tempêtes (1982, 1999) et quatre pour cause de mouvements de terrains liés à des périodes de sécheresse prolongée (2003, 2005).
Hydrographie
Située en bordure de l'estuaire de la Gironde, la commune est en outre traversée par trois cours d'eau, dont deux partiellement canalisés.
Dans la partie septentrionale de la commune, le ruisseau des joncs est un petit cours d'eau tributaire de l'estuaire de la Gironde. Prenant naissance à quelques centaines de mètres à l'est du lieu-dit Chez Bourdin, il traverse ensuite le hameau des Joncs avant de poursuivre sa route au nord du hameau de Puygourneau.
À l'ouest et au sud-ouest de la commune, deux cours d'eau en partie canalisés portent les noms de grand fossé de ceinture et de grand fossé d'évacuation. Tous deux ont été aménagés afin de drainer les marais.
Au total, la commune est traversée par 18 kilomètres de cours d'eau. 40 % de son territoire est composé de prairies humides maritimes.
La gestion et l'aménagement des ressources hydrauliques sont confiées à l'agence Adour-Garonne, un établissement public de l'état.
Climat
Le climat est de type océanique : la pluviométrie est relativement élevée en automne et en hiver et les hivers sont doux. L'été reste tempéré grâce à la brise marine. Deux vents venant de l'océan, le noroît et le suroît, soufflent sur les côtes du département. L'ensoleillement de la côte charentaise est très important : avec 2250 heures par an, il est comparable à celui que connaît une partie de la côte méditerranéenne.
Les relevés de la station météorologique de La Rochelle entre 1946 et 2000 permettent de déterminer quelques dates majeures au point de vue climatique en Charente-Maritime : ainsi, au cours de cette période, la température la plus froide est relevée le : -13,6 °C.
Un pic de température (dépassé seulement au cours de la canicule de 2003) est atteint le avec près de 39 °C à l'ombre.
Si 1953 est considérée comme l'année la plus sèche, 2000 est au contraire la plus pluvieuse.
La Charente-Maritime est le département français qui a été le plus durement touché par l'ouragan Martin du . Les records nationaux de vents enregistrés ont été atteints avec 198 km/h sur l'île d'Oléron et 194 km/h à Royan.
Données générales
Ville | Ensoleillement (h/an) |
Pluie (mm/an) |
Neige (j/an) |
Orage (j/an) |
Brouillard (j/an) |
---|---|---|---|---|---|
Médiane nationale | 1 852 | 835 | 16 | 25 | 50 |
Saint-Thomas-de-Conac | 2250 | 755 | 4 | 13 | 26 |
Paris | 1 717 | 634 | 13 | 20 | 26 |
Nice | 2 760 | 791 | 1 | 28 | 2 |
Strasbourg | 1 747 | 636 | 26 | 28 | 69 |
Brest | 1 555 | 1 230 | 6 | 12 | 78 |
Bordeaux | 2 070 | 987 | 3 | 32 | 78 |
Mois | Jan | Fév | Mar | Avr | Mai | Jui | Jui | Aoû | Sep | Oct | Nov | Déc | Année |
Températures minimales (°C) | 3,4 | 4,0 | 5,4 | 7,4 | 10,7 | 13,7 | 15,8 | 15,7 | 13,7 | 10,5 | 6,3 | 3,9 | 9,2 |
Températures maximales (°C) | 8,5 | 9,9 | 12,1 | 14,7 | 17,9 | 21,3 | 23,8 | 23,5 | 21,8 | 18,0 | 12,6 | 9,2 | 16,1 |
Températures moyennes (°C) | 5,9 | 6,9 | 8,7 | 11,1 | 14,3 | 17,5 | 19,8 | 19,6 | 17,8 | 14,2 | 9,4 | 6,6 | 12,7 |
Ensoleillement (h) | 84 | 111 | 174 | 212 | 239 | 272 | 305 | 277 | 218 | 167 | 107 | 85 | 2250 |
Pluviométrie (mm) | 82,5 | 66,1 | 57,0 | 52,7 | 61,1 | 42,9 | 35,1 | 46,4 | 56,5 | 81,6 | 91,8 | 81,8 | 755,3 |
- ↑ Louis Papy, Le midi atlantique, atlas et géographie de la France moderne, Flammarion, Paris, 1984.
- ↑ Carte interactive des crus de Cognac.
- ↑ Carte de Saint-Thomas-de-Conac et de ses principales voies de communication, site Via Michelin.
- Carte IGN sous Géoportail.
- Saint-Thomas-de-Conac sur le site du SIGORE.
- ↑ Zone de protection spéciale des marais de la rive nord de l'estuaire de la Gironde, site du réseau Natura 2000.
- ↑ « », sur SudOuest.fr (consulté le ).
- ↑ Arrêtés de reconnaissance de catastrophe naturelle à Saint-Thomas-de-Conac, site Prim.net.
- ↑ Fiche de Saint-Thomas-de-Conac sur le site de l'agence Adour-Garonne.
- ↑ Données Météo France..
- ↑ Relevés Météo-France de 1946 à 2000, sur le site Bernezac.com.
- ↑ Données de la station de La Rochelle, sources l'Internaute, INSEE et Lameteo.org.
- ↑ Relevés météorologiques de La Rochelle, Charente-Maritime (17), de 1961 à 1990 (infoclimat.fr).
Toponymie
La commune tire son nom de l'apôtre Thomas et du gaulois « Condate », terme indiquant la confluence de plusieurs cours d'eau (en l'occurrence, de l'estuaire de la Gironde et du ruisseau des joncs). La seigneurie est appelée « Cosnaco » ou « Cosnacum » en latin médiéval, terme traduit par « Cosnac » dans une grande partie des documents en français produits sous l'ancien régime.
C'est sous le nom de Saint-Thomas-de-Cônac que la paroisse est érigée en commune, avant de prendre le nom révolutionnaire de Cônac, des Brandes, puis de Thomas-de-Cônac. Durant cette même période, la commune de Sainte-Radegonde-sous-Cônac est absorbée par Saint-Thomas-de-Cônac.
Si le nom de Saint-Thomas-de-Cônac (l'accent circonflexe remplace le « s » de « Cosnac ») reste usité localement, d'un point de vue administratif le nom de la commune est Saint-Thomas-de-Conac (orthographié sans accent circonflexe).
- ↑ in Le patrimoine des communes de la Charente-Maritime, éditions Flohic, page 476.
- ↑ voir notamment Cartulaires inédits de la Saintonge par Théodore Grasilier, 1871.
- ↑ Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le )., base de données Cassini].
Histoire
Jean de Harpedane, dit de Belleville, deuxième du nom, seigneur de Belleville et de Saint-Hilaire acheta le , 8 000 écus d'or, les terres de Cosnac et Mirambeau, de François de Montberon Vicomte d'Aunay, et de Louise de Clermont sa femme.
Vers 1656 à 1719 vivait au Merleau, à Saint-Thomas-de-Conac, le sieur Raymond de Siran escuyer, sieur du Merleau, époux de Marie Martin (**). Il était le fils de David de Siran et de Marie de Merleau (d'après d'autres sources - Archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis, en l'occurrence -, il était le fils de David de Siran, seigneur du Port-Limousin, et de Françoise Aupoix). (*) Un Raymond de Siran meurt, en effet, en à Saint-Thomas-de-Cônac "âgé d'environ 63 ans" (ce qui le ferait naître vers 1656). Un autre Raymond de Siran (ou bien, est-ce le même ?), éscuyer, était l'époux de Suzanne Le Forestier. Ils étaient parents de Louise de Siran, née le à Saint-Thomas-de-Cônac et de Marianne de Siran, baptisée le à Saint-Thomas-de-Cônac. Louise de Siran épousera François Héard, notaire royal et juge du comté de Cônac le à Saint-Thomas-de-Cônac et décédera le à Saint-Thomas-de-Cônac, à l'âge de 37 ans, après avoir donné 10 enfants à François Héard.
(**) Raymond de Siran et Marie Martin eurent une fille, Marie de Siran, qui épousa Gabriel de Calvimont le à Saint-Thomas-de-Cônac.
La famille de Siran est affiliée par la suite aux familles de Calvimont, Jaulin de Montluc, Blanchard, Braud, Benoist, Héard, le Forestier de Balzac, Lavergne, de Buxio, divers documents de procès inscrits aux archives départementales de la Charente-Maritime donnent une bonne vision des querelles familiales de cette époque.
La famille de Siran porte d'azur à un lion rampant d'or, armé et lampassé de gueules depuis le mariage le à Saint-Thomas-de-Conac de Jean de Siran et Diane du Bois. Cette famille se subdivisera en 3 branches, les Sieurs du Merleau, les Sieurs de Boisronds et les Sieurs du Brandard. Cette troisième branche migrera vers La Rochelle.
Les de Siran œuvraient dans les fermes du roi sur l'ensemble de la cote charentaise, aux postes de lieutenant ou de capitaine, c'est ainsi qu'on les retrouve soit à la supervision des greniers à sel à Port Limousin de Saint-Thomas-de-Cosnac, soit à Saint-Pierre-d'Oléron sur les quais de la Perrotine, sur les quais de La Rochelle, ou encore sur les quais de Marans. Une des branches montera jusqu'aux Essarts en Vendée, alliée aux Buor de Villeneuve.
D'autres grandes familles de Saint-Thomas-de-Conac seront les Chasteauneufs et les Heard, ainsi que les Benoist et les Pelletant.
Autre personnalité issue de Saint-Thomas-de-Conac, le Sieur Pierre REGNAULT du FLANDRAY, sieur du Flandray fils de Jean REGNAULT, notaire royal, et de Marie PICORY. Ce dernier né vers 1660 à Saint-Thomas se mariera le à Villeneuve-la-Guyard (89) avec la demoiselle Claude Magdeleine CHEVROLAT, fille de messire François CHEVROLAT et honneste femme Jeanne BOYER. Il fut directeur des ponts et routes de la province de Bourgogne. Nous retrouverons Pierre REGNAULT du FLANDRAY à Dijon sur la paroisse Saint-Jean où naîtrons deux de ses filles : Françoise Magdelaine le et Philiberte le , à cette dernière occasion, il sera qualifié de « intéressé dans les Fermes du Roy ».
Une personnalité des Guerres de Vendée, est issue de Jeanne Laplanche, fille de Jacques Michel Laplanche, seigneur de la Chapelle et procureur fiscal de Mirambeau avec Marie Heard. Jeanne Laplanche sera l'épouse le à Saint-Thomas-de-Cosnac de François Xavier Alexandre Chesnier-Duchesne. Ce couple donnera naissance à 6 enfants dont François Xavier Ambroise Chesnier-Duchesne, chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis et officier de marine, aide de camp de Charette, major général, arrêté et emprisonné, puis évadé, pris avec Stofflet à la Saugrenière.
Le prêtre Jacques Roux officie dans la paroisse de à .
À noter que Saint-Thomas-de-Conac donnera à la Ville de Cherbourg un commissaire de police, en effet Joseph Lucien Pelletant né à Saint-Thomas-de-Conac le , décédera à Cherbourg en son domicile rue de la Paix le en tant que commissaire de police, son épouse Anne Louise Emilie Berthus occupera le logis de la Chapelle à La Trigalle en 1853. Il était le fils de Jean André Charles Pelletant et de Magdeleine Victoire Martin.
- ↑ Abbé Joseph Nadaud, Nobiliaire du diocèse et de la généralité de Limoges, tome 4, folio n°164/708.
- ↑ Archives départementales de l'Yonne, Villeneuve-la-Guyard Registres BMS de 4E461/ E 10, 5Mi1146/12 (1691-1699) - 5Mi1146/12 (1691-1699) - folio n°071/159 Patrice Thobie 2015.
- ↑ Archives départementales de la Côte-d'Or, Dijon paroisse Saint-Jean Registres BMS de 1695-1697 FRAD021EC 239/035 5MI9R35 - folio n°363/379 Patrice Thobie 2015.
- ↑ Archives départementales de la Côte-d'Or, Dijon paroisse Saint-Jean Registres BMS de 1697-1700 FRAD021EC 239/036 5MI9R36 - folio n°509/568 patrice Thobie 2015.
- ↑ Archives départementales de la Manche, Cherbourg Registres des décès 1859 5Mi 657-1849 (1849-1849) folio n°063/359 patrice Thobie 2015.
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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 21/01/2025
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