Triel-sur-Seine
Localisation
Triel-sur-Seine : descriptif
- Triel-sur-Seine
Triel-sur-Seine est une commune française du département des Yvelines en région Île-de-France, au nord-ouest de Paris, à 12 km environ de Saint-Germain-en-Laye, en bordure de la Seine. Ses habitants sont appelés les Triellois.
Géographie
Situation
Triel-sur-Seine est une commune riveraine de la Seine, située principalement sur la rive droite du fleuve, adossée aux hauteurs de l'Hautil, dans le nord du département des Yvelines, à la limite du Val-d'Oise, à 12 porte d'Auteuil et à 40 kilomètres au nord-ouest de la cathédrale Notre-Dame de Paris, point zéro des routes de France.
Le territoire communal englobe une île de la Seine, l'île d'Hernière, ainsi que la pointe nord de l'île du Platais.
L'intersection du parallèle nord et du méridien à l'est de Greenwich se trouve sur le territoire de la commune (voir aussi le Degree Confluence Project).
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont, sur la rive droite, Jouy-le-Moutier (commune appartenant au département du Val-d'Oise), Maurecourt au nord-est, Chanteloup-les-Vignes à l'est, Carrières-sous-Poissy au sud-est et Vaux-sur-Seine au nord-ouest. Sur son étroite frange territoriale de la rive gauche, la commune est limitrophe de Verneuil-sur-Seine, Vernouillet vers l'ouest et Médan et Villennes-sur-Seine vers le sud-ouest.
Utilisation du territoire
Type d'occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Espace urbain construit | 24,3 % | 334,74 |
Espace urbain non construit | 6,7 % | 91,65 |
Espace rural | 69,0 % | 950,63 |
Source : Iaurif |
Le territoire communal est majoritairement rural (à 69 %), l'espace urbain construit occupant 334,7 hectares, soit 24,3 % du territoire total.
L'espace rural est consacré principalement à la forêt qui occupe 412,6 hectares, soit 30 % de la superficie totale de la commune, pour l'essentiel dans la partie nord de la commune (butte de l'Hautil). L'agriculture occupe 166 hectares, soit 12 % du total, dans la partie sud-est de la commune ; elle est représentée surtout par la grande culture (céréales, colza). Le reste de l'espace rural se répartit entre les surfaces en eau (la Seine) sur 141,3 hectares, et les friches sur 23,8 hectares, soit respectivement 10,3 et 16,8 % de la superficie totale de la commune.
L'habitat occupe 265,2 hectares, soit 19,3 % de la superficie totale de la commune. Il est constitué majoritairement d'habitations individuelles qui occupent 252 hectares contre 13 pour l'habitat collectif. Les surfaces consacrées aux activités économiques et aux chantiers représentent 21,85 ha, soit 2,3 % seulement du territoire.
Les zones urbanisées se regroupent d'une part autour du centre ancien qui s'est étendu le long de la route départementale D 190, englobant les anciens écarts de Cheverchemont vers le nord et de Pissefontaine vers l'est, et d'autre part dans le hameau de l'Hautil, dans le nord du territoire communal le long de la route départementale D 22.
Dans l'espace urbain ouvert, qui couvre 91,7 hectares, sont compris les parcs et jardins pour 67,8 hectares, les terrains de sport pour 7,3 hectares et des terrains vacants pour 12,5 hectares.
Voies de communication et transports
La commune est traversée par un sentier de grande randonnée, le GR1, qui relie Vaux-sur-Seine au nord ouest à Vernouillet au sud.
Infrastructures
L'axe routier principal qui dessert la commune est la route départementale D 190, ex route nationale, qui traverse le centre-ville et relie le Pecq à Limay par la rive droite de la Seine. La route départementale D 22 traverse la partie nord-est de la commune, reliant Puiseux-Pontoise à Carrières-sous-Poissy.
Deux ponts routiers traversent la Seine, le plus ancien est le pont suspendu de Triel qui relie Triel à Vernouillet.
Dans le Sud de la commune, un viaduc à deux fois deux voies, traversant l'île d'Hernières, inauguré le , s'inscrit dans une rocade reliant les axes routiers de la rive droite et de la rive gauche de la Seine.
Sur le plan ferroviaire, la commune est traversée par la ligne de Paris-Saint-Lazare à Mantes-Station par Conflans-Sainte-Honorine. Il s'agit d'une ligne de banlieue à double voie électrifiée, qui dessert la gare de Triel-sur-Seine.
Deux lignes à haute tension du réseau RTE traversent la partie sud de la commune dans le sens ouest-est.
Transports en commun
- La ville est desservie par la gare de Triel-sur-Seine, sur la ligne . La ligne effectue les liaisons entre les gares de Paris-Saint-Lazare, de Conflans-Fin-d'Oise (correspondance avec les lignes et ) et de Mantes-la-Jolie. Elle est située sur la ligne de Paris-Saint-Lazare à Mantes-Station par Conflans-Sainte-Honorine.
- La ville est également desservie par les lignes de bus du réseau de bus de Poissy - Les Mureaux. Il s'agit des lignes régulières : 10 (Poissy <> Triel), 41 (Verneuil-sur-Seine <> Cergy) 42 (Meulan-en-Yvelines <> Saint-Germain-en-Laye via Poissy).
- D'autres lignes régulières desservant Triel du réseau de bus de Poissy - Les Mureaux sont à vocations scolaires. Il s'agit des lignes : 53 (Triel <> Poissy), 64 (desserte du collège des Châtelaines, 65 (Meulan-en-Yvelines<> Poissy), 66 (Triel <> Verneuil-sur-Seine), 72 (Verneuil-sur-Seine <> Conflans-Sainte-Honorine) et 76abc (Verneuil-sur-Seine <> Menucourt).
- La nuit, la ligne Noctilien N151 dessert Triel-sur-Seine. Cette ligne nocturne relie Paris-Saint-Lazare à Mantes-la-Jolie.
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La gare de Triel-sur-Seine.
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L'ancienne ligne 25 du réseau de bus de Poissy - Les Mureaux vue ici à Carrières sous Poissy.
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Noctilien N151 en gare de Paris-Saint-Lazare.
- « », Iaurif (consulté le ).
- La superficie de la commune est estimée à 1377,02 hectares par l'Iaurif
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Treola début du [réf. incomplète], Troieul en 1093, Trel en 1173, Trieut en 1314, Triellum puis Triel-bourg au Moyen Âge.
Albert Dauzat, qui ne cite pas de forme ancienne, rattache Triel aux toponymes du type Treix (Haute-Marne, Trie 1198), Trie (Oise, Tria villa 1337), Trilport (Seine-et-Marne, Tria portus, 1221) qui remontent au francique thresk « jachère » comme Tresques (Gard, Trescas 1060), forme occitane. Le vieux bas francique *thresk est un déverbal de *threskan ( > moyen néerlandais derschen) « battre (céréales, foin) » qui a donné l'ancien français trescher, treschier « danser », c'est-à-dire à l'origine « battre le grain » → « battre le sol ». Triel serait un dérivé, ancien *Tri(sc), avec adjonction d'un suffixe -el.
Avant sa canalisation au milieu du Seine est restée le fleuve sauvage qui partage la commune de Triel en deux territoires d’inégales surfaces. Plusieurs îlots émergent dans cette partie du cours d’eau. Au début du gué pour accéder à l’embarcadère du « barque de Triel ». Prenant naissance en amont à la hauteur de l’île de Platais, ce ruisseau près de la Seine ne dépassait pas l’île moyenne. Cette ancienne rivière portait des noms divers, « Noue du Moteau, Noue de l’île moyenne... ».
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 1299.
- Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN )
- Franchir la Seine à Triel : Parcours historique sur la rive gauche de la Seine, Triel, lire en ligne), p. 5.
Héraldique
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Les armes de Triel-sur-Seine se blasonnent ainsi : d'azur au chevron d'or, accompagné de trois fleurs de lys du même et soutenu d'ondes d'argent mouvant de la pointe, au chef cousu de gueules chargé d'une mitre d'argent accostée de deux grappes de raisin tigées et feuillées d'or. |
Histoire
Selon Gautier de Coutances, les habitants du bord de la Seine, Conflans, Andrésy, Triel, Vaux, Meulan, Mantes, la Roche-Guyon, saint Nicaise, disciple de saint Denis. Ces faits prouverait que Triel, Triellum en latin puis Trel en langue romane existait dans la haute Antiquité.
Lors de la construction de la voie et de la gare, on a découvert un cimetière mérovingien, avec des squelettes encore parés de leurs bijoux.
Une voie, sans doute d'origine gauloise, suivait le bord de la Seine et reliait les provinces maritimes du Nord-Ouest à la capitale des Parisii. De Rouen, elle allait à Évreux puis gagnait la Seine et par la rive gauche passait par Mantes, Meulan et passant sur la rive droite, elle traversait Vaux, et Triel puis Poissy et Saint-Germain.
À l'époque carolingienne, Triel fait partie du comté de Meulan qui bordait les deux rives de la Seine de Poissy à Vernon et eut à souffrir des nombreuses invasions normandes.
En 1097, le roi de France, le Gros, marche contre le roi d'Angleterre, Guillaume le Roux, qui s'est emparé de la forteresse de Gisors et ravage le comté de Meulan.
Triel est cité en 1221 dans une charte de Philippe Auguste lui octroyant le statut de ville affranchie.
Du au , lors de la , alors que les troupes anglaises mettent à sac Poissy et Saint-Germain-en-Laye, les troupes du roi de France se trouvent en position dans la plaine de Triel. L'armée anglaise feignant d'abandonner Poissy et de marcher sur Tours, l'armée française se mit à sa poursuite en se dirigeant vers Antony. Ayant rétabli le pont de Poissy, les Anglais traversèrent la Seine, et passant par Carrières-sous-Poissy et Triel qu'ils pillèrent et brûlèrent, ils se répandirent et ravagèrent le Vexin.
En 1636, durant la guerre de Trente Ans, les troupes croates et hongroises envahissent le Nord de la France. Par lettre de cachet du roi, le gouverneur de Meulan, de la Chesnaye, somma la population des 38 paroisses de la campagne voisine, dont Triel, de venir travailler aux fortifications et à servir à garder la ville.
Aux seigneurs de Triel sont la famille de Coquerel puis au famille Brûlart.
Florimond Genlis, seigneur de Triel et lieutenant des gendarmes d'Orléans, y habita sous et .
- Florimond Ier de Brûlart de Genlis, décéda en 1685, en Picardie à l'âge de 83 ans avec pour enfants :
- Florimond siège de Sainte-Menehould et mourut à Châlons-en-Champagne en 1653 ;
- Brûlart de Genlis, abbé de Joyenval, archevêque d'Embrun en 1668, mort en 1714 ;
- Claude Brûlart, colonel du régiment d'Artois, mort à Paris en 1673 ;
- François Brûlart, colonel du régiment de la Couronne ;
- Michel Brûlart, également colonel d'un régiment d'infanterie, tué à l'attaque d'un fort près de Saint-Omer en 1677 ;
- Hardouin Brûlart, chevalier de Malte, maréchal de camp des armées du roi, gouverneur de Girone mort en 1699.
Alors en exil en France, d'Angleterre, avait un pied-à-terre à Triel.
Triel était sous l'Ancien Régime un relais pour les diligences sur la route Caen-Paris.
Au domaine de Triel est donné par la couronne à Jacques Brissart seigneur de Triel, Chanteloup, Évecquemont et Thun, puis à Jean-Simon Brissart abbé commendataire de l'abbaye royale de Saint-Martin de Nevers, maître des requêtes de la reine, mort à Paris le .
En 1748, les Brissart abandonnent un terrain pour établir un nouveau cimetière et supprimer celui situé autour de l'église. L'année suivante, le cimetière est transféré et l'ancien cimetière devient une place publique qui sera plantée de tilleuls en 1821.
Le domaine de Triel passe ensuite en possession de la princesse de Conti, petite-fille du régent, veuve de Louis-François Conti.
À cette époque, outre le domaine royal d'autres petits fiefs situés sur le territoire :
- le fief de Bois-Roger, situé au-dessus de Cheverchemont, et qui était composé d'un hameau, le hameau de Bois-Roger où il y avait un château (détruit en 1793), qui appartenait au chevalier Nicolas Guérout de Bois-Roger, capitaine des grenadiers du régiment de Paris, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis et syndic de Triel ;
- le fief de Léchenet, situé en arrivant sur le plateau de l'Hautil, qui appartenait depuis le prieuré des Deux-Amants ;
- le fief des Petits-Grésillons, situé dans la plaine entre Triel et Poissy, de 24 arpents, appartenant à Gilbert Voisins ;
- le fief des Grands-Grésillons, également situé dans la plaine entre Triel et Poissy, de 114 arpents, appartenant au monastère Saint-Bernard de Paris.
À la fin du , située à Pissefontaine devient un lieu de rendez-vous. Là, se rencontraient fréquemment Treilhard, un des rédacteurs du Code civil français, le conventionnel Camus, Tronchet qui accepta de participer à la défense de , lors de son procès devant la Convention nationale, en et , ce qui lui valut d'ailleurs quelques ennuis et le contraignit à entrer quelque temps dans la clandestinité, l'écrivain, philosophe et encyclopédiste Diderot, le moraliste Chamfort, le médecin Cabanis, le romancier Trébillon fils, le sculpteur Houdon, ainsi que les peintres Joseph-Marie Vien, Carle Vernet, Jacques-Louis David, le compositeur Jean-François Lesueur, les acteurs et tragédiens Lekain, qui habitait Vaux, Mademoiselle Clairon, Talma, .
Jusqu'à la Révolution la paroisse Saint-Martin de Triel comprenait alors Triel, Pissefontaine, Chanteloup, dont l'église construite au collation de l'abbé de Fécamp. Chacune de ces quatre communautés avait sa collecte particulière. Chanteloup et Carrières étaient des annexes de Triel, sous la direction du seul curé de cette paroisse. Chanteloup avait dans sa collecte le hameau de Denouval et Carrières le prieuré de Saint-Blaise qui appartenait à l'abbaye de Marcheroux.
En 1791, Chanteloup et Carrières sont séparées de la paroisse de Triel et érigées en communes, tandis que Pissefontaine était intégrée à Triel.
Triel est occupée par les troupes prussiennes à partir du , lors du siège de Paris, durant la guerre franco-prussienne. Le , un pont établi par les envahisseurs à Triel-sur-Seine cède sous le poids des pièces de gros calibre qui y étaient engagées, entraînant par le fond trois canons.
Triel devient la résidence d'Octave Mirbeau et de Paul Fort. Le site inspira les peintres Loiseau, Marquet, Dunoyer de Segonzac.
- Exploitation de gypse dans les coteaux de l'Hautil, de la fin du XVIIIe au milieu du XXe siècle.
- Village viticole jusqu'à la fin du vin connu sous le nom de « Piccolo » à partir de cépage Gamay. Le phylloxéra ruina définitivement ce vignoble. Des pampres de vigne figurent dans le blason de la ville.
- Résidence de Perette Dufour, nourrice du futur .
- Monographie communale de Triel.
- Bertrand Pâris, « Charlotte Corday », Patrimoine normand, ISSN 1271-6006).
- Aujourd'hui le hameau et le château ont disparu
- Louis Parnajon né le à Triel fils de Yves Parnajon (1653-1705 à Triel), maitre chirurgien, et de Catherine Guenois (1628-1695)
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Triel-sur-Seine dans la littérature
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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 30/10/2024
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