Savigny-le-Temple
Localisation
Savigny-le-Temple : descriptif
- Savigny-le-Temple
Savigny-le-Temple est une commune française, située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France. Village rural à l'origine, la commune, à partir du début des années 1970, est intégrée à la ville nouvelle de Sénart et connaît alors une hausse spectaculaire de sa population
Avec 30 510 habitants au recensement de 2021, Savigny-le-Temple est la cinquième ville la plus peuplée du département après Meaux, Chelles, Melun et Pontault-Combault.
Géographie
Localisation
La ville se situe dans l'ouest du département de Seine-et-Marne et dans la banlieue sud-est de l'agglomération parisienne. Savigny est située à 30 kilomètres de Paris, à 9 kilomètres de Corbeil-Essonnes et à 10 kilomètres de Melun. La Seine est proche de la ville.
Communes limitrophes
Saint-Pierre-du-Perray | Lieusaint, Moissy-Cramayel | Réau | ||
Nandy | N | Vert-Saint-Denis | ||
O Savigny-le-Temple E | ||||
S | ||||
Seine-Port | Cesson |
Géologie et relief
L'altitude de la commune varie de 58 mètres à 91 mètres pour le point le plus haut, le centre-ville (à la mairie) se situant à environ 87 mètres d'altitude. Elle est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible.
Hydrographie
Le système hydrographique de la commune se compose de trois cours d'eau référencés :
- le ru de Balory, long de 12,19 ;
- le fossé 01 de la Fontaine Ronde, 3,43 , et ;
- le fossé 01 du Couleuvrain, 5,24 , qui confluent avec le ru de Balory.
La longueur linéaire globale des cours d'eau sur la commune est de 5,67 .
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 amplitude thermique annuelle de 15,5 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Seine-Port à 5 vol d'oiseau, est de 11,3 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 1 | 0,5 | 2,5 | 4,5 | 8,2 | 11 | 13,1 | 12,7 | 9,5 | 7 | 3,7 | 1,3 | 6,3 |
Température moyenne (°C) | 4 | 4,5 | 7,6 | 10,5 | 14,3 | 17,3 | 19,5 | 19,3 | 15,6 | 11,8 | 7,2 | 4,2 | 11,3 |
Température maximale moyenne (°C) | 7 | 8,5 | 12,8 | 16,4 | 20,3 | 23,6 | 25,9 | 25,8 | 21,6 | 16,5 | 10,7 | 7,1 | 16,4 |
Record de froid (°C) date du record |
−20 17.01.1985 |
−17,3 14.02.1956 |
−12 01.03.05 |
−7 04.04.1973 |
−2 08.05.1997 |
1 04.06.01 |
3,4 08.07.1954 |
1,9 28.08.1974 |
−1,7 17.09.1971 |
−5,5 29.10.1997 |
−11 24.11.1998 |
−15,1 29.12.1964 |
−20 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
17 13.01.1998 |
21,5 24.02.1990 |
27 25.03.1955 |
30,2 29.04.1955 |
33,6 28.05.1954 |
37,5 27.06.11 |
40,4 01.07.1952 |
40,5 12.08.03 |
34,2 16.09.1961 |
30,5 01.10.1985 |
23 01.11.14 |
18 04.12.1953 |
40,5 2003 |
Précipitations (mm) | 52,3 | 46,9 | 48,4 | 50,9 | 63,7 | 60,1 | 54,6 | 53,4 | 52,3 | 60,9 | 60,3 | 69,3 | 673,1 |
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Savigny-le-Temple comprend une ZNIEFF de type 2,,, la forêt de Rougeau (1 077,03 Seine-et-Marne et 3 dans l'Essonne.
- « Savigny-le-Temple » sur Géoportail. Carte IGN classique.
- « ».
- Sandre, « » (consulté le ).
- Sandre, « » (consulté le ).
- Sandre, « » (consulté le ).
- , consulté le 5 décembre 2018
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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- « », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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Toponymie
Le lieu est appelée « Savigny-le-Temple », pour rappeler le fait qu'il a été possession des Templiers (de 1149 à 1307).
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Saviniaca potestas en 986 ; Villa que appellatur Saviniacum supra Meledunum en 1149 ; Savegniacum en 1197 ; Savigniacum en 1216 ; Saveigniacum versus Meledunum en 1245 ; Th. de Savigniaco Templi en 1249 ; Villa de Sauvigniaco en 1278 ; « La granche de l'Ospital de Savigny qui jadiz fut du Temple » en 1385 ; Savigny jadis le Temple en 1466. Pendant la Révolution, elle a pris un temps le nom laïc de Savigny-sur-Balory.
- Halphen-Lot, Lothaire, p. 156.
- Tardif, 504.
- Archives nationales, S 5147a.
- Annales Gâtinais, XXXI, 1913, p. 346.
- Archives nationales, S 5146a.
- Archives nationales, P 131, fol. 35 v°.
- Archives nationales, S 5146b.
- Archives de la Seine-et-Marne, L 48.
Histoire
Préhistoire et Antiquité
Avant que la Gaule ne soit conquise par les Romains, le territoire de la commune est sous la domination des Sénons, dont la capitale est à Sens, à la frontière avec les Parisii. Toutefois, peu de vestiges de cette époque ont subsisté à Savigny-le-Temple. La fondation de la ville semble remonter à la période gallo-romaine. Toutefois, une série de fouilles préventive sur la ZAC du Mont-Blanc a permis de mettre au jour une occupation de la fin de la période laténienne. Cette occupation, probablement aristocratique, pourrait avoir survécu jusqu'à la période gallo-romaine.
Il se peut ainsi qu’une, ou plusieurs, villas romaines aient existé sur le territoire communal. En 1992, des fouilles effectuées au lieu-dit La-Haye-Saint-Germain ont révélé les fondations d'un bâtiment gallo-romain de 15,8 mètres par 10,3 mètres, mais dont la fonction n'a pas été établie. Le territoire communal est alors en bordure de la route reliant Lutèce (Paris) à Agendicum (Sens), actuellement route nationale 6.
Moyen Âge
Au Moyen Âge, le Bourg, Noisement, Plessis le Roi et la Grange la Prévôté sont attestés. Noisement semble attesté au XIIe siècle, Plessis le Roi est mentionné dans un document écrit en 1220, mais La Grange La Prévôté n'est citée dans des documents écrits qu'au milieu du XIVe siècle, et La Grange du Bois n'apparaît dans des écrits qu'à la fin du XVe siècle. À l’époque templière, les villageois sont surtout des agriculteurs.
Le pays est ravagé par la guerre de Cent Ans et certains indices laissent penser que la commune est très affectée par ce conflit, peut-être même plus que le reste de la région. La fin des hostilités entraîne une reprise de l'activité économique. Ainsi, entre le milieu des années 1470 et les environs de 1510 a lieu un mouvement d'achat de baux de cens à Savigny-le-Temple entre le prieuré hospitalier et des personnes qui sont essentiellement des paysans aisés. Le XVe siècle voit également la bourgeoisie urbaine d'Île-de-France acquérir des terres dans la commune actuelle. Le seul fief d'importance est alors celui de La Grange La Prévôté, qui n'appartient pas aux Hospitaliers.
Les Templiers et les Hospitaliers
La découverte d'un trou de poteau près de sépultures des Louis VII, roi de France de retour de la deuxième croisade, fait à cette date don de Savigny-le-Temple à l'ordre du Temple. Il s'agit d'une commanderie avec toutes ses dépendances. Il leur accorda une rente de trente livres à prendre sur le cens qu'il percevait chaque année à Étampes,.
C'est à peu près à la même époque que l'église de Savigny est donnée aux Templiers,. Une donation est faite par Gaudefroy de Nandy depuis Saint-Jean-d'Acre, en 1191 : il s'agit d'une terre à deux charrues dans le territoire de Savigny, à prendre de l'autre coté du bois vers Nandy,.
Mais en 1312 l'ordre du Temple est dissous et ses biens, à Savigny-le-Temple, deviennent la propriété des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Alors que les possessions savigniennes des Hospitaliers dépendaient du Grand prieuré de France de l'ordre, installé à Paris, elles passent sous la dépendance de leur prieuré hospitalier de Saint-Jean en l'Île-lez-Corbeil en 1353-1354. à ce moment là, les terres de la commanderie de Savigny s'élevaient à 1 500 arpents.
La commanderie continua à prospérer sous les Hospitaliers et le commandeur avait la haute, moyenne et basse justice, il était le collateur de Savigny et le grand décimateur sur l'ensemble de ses terres qui comprenait Saint-Leu, Noisement, Forges, Villebohet, le Plessis-le-roi, La Grange-du-Bois et les dépendances de Savigny.
La période moderne
La commune est peu touchée par les guerres de Religion qui ébranlent la France du protestants étant peu nombreux dans la région. Au cours de la période moderne, l’emprise des Hospitaliers sur Savigny-le-Temple diminue au profit des seigneurs de La Grange La Prévôté, de Nandy et de Saint-Port (actuellement Seine-Port). À partir de 1614, le fief de La Grange La Prévôté est tenu par la famille Mithon de Senneville (dont Jean-Jacques (1669-1737), aussi au Plessis). Les habitants, eux, produisent surtout des céréales et du vin. La population stagne de 1692 à 1741 avec des périodes de grands déficits naturels, puis s'accroit avec des périodes de déficits aussi nombreuses mais moins importantes en durée et en quantité. La Révolution française ne semble pas trop affecter le village. Le curé fait partie des prêtres constitutionnels, et la commune prend le nom de Savigny-sur-Balory, de 1793 à 1798. Des terres sont vendues comme biens nationaux, mais les ventes aux enchères s’étendent en longueur et les prix d’achat sont trop élevés pour que les locaux puissent en profiter. Enfin, en 1800 la commune entre dans le canton de Melun-Nord.
L'influence de la famille Clary
La ville est ensuite marquée par le couple Bernadotte-Désirée Clary, mariés en 1798 et qui recherchent un logis à Paris ainsi qu’une résidence à la campagne. Pour cette dernière, leur choix se porte sur le château de La Grange La Prévôté. Le parc est embelli et le château est modifié. Toutefois, le couple est peu présent dans la commune et le domaine est laissé à l'abandon. Bernadotte, devenu héritier du roi de Suède en 1810, participe à la coalition forgée contre en 1812 et se voit donc obligé de se séparer de son domaine de Savigny-le-Temple. C’est le frère de Désirée Clary, le comte Joseph Nicolas Clary (1760-1823), qui se porte acquéreur du château fin 1812-début 1813. S’il réside à Paris, ses enfants sont élevés dans sa nouvelle acquisition. Il meurt en 1823. En 1830, son fils François est désigné par les habitants comme capitaine de leur garde nationale, à 16 ans. En 1841, il devient maire de la commune, mais y réside peu. En 1846, il se marie, s’installe dans son domaine, mais perd son poste de maire, qu’il retrouve de 1852 à 1871 puis de 1879 à 1884, signe de l'influence de la famille Clary dans la commune.
Cette emprise s'observe grâce au cadastre fermé en 1827. Le village compte alors 89 maisons au bourg, 13 au Petit-Plessis et 40 à Noisement. 78 % du territoire appartient à trois propriétaires fonciers : les Clary possèdent 547 hectares de terres, soit la moitié du territoire communal. Puis viennent La Grande Ferme avec 181 hectares, et le marquis de Perthuis, (de la famille des ex-seigneurs de Nandy) qui possède 179 hectares. Le reste est constitué de propriétés de moins d'un hectare. La commune compte également une vingtaine de boutiquiers, artisans et commerçants. La mortalité est si forte qu’entre 1825 et 1840 la population diminue. Jusqu'en 1880, les habitants cultivent surtout le froment, car le pain blanc est alors très apprécié, ainsi que l'avoine, car le cheval est très utilisé.
1880-1972 : une période de changements
La chute du cours du froment dans les années 1880 pousse les habitants à diversifier leur production. Ainsi, la culture de la betterave se développe, ce qui entraîne la création d’une distillerie à la Grande Ferme pour produire de l’alcool. L’élevage d’ovins domine sur les autres espèces, et le nombre de têtes s’accroît à partir des années 1880. On en tire de la laine, mais aussi de la viande d’agneau, plus rentable à produire pour les paysans. Les vignes disparaissent également dans les années 1880 à la suite du phylloxera et sont remplacées par des poiriers et des pommiers à cidre. La crise des années 1880 et le coût élevé des nouvelles pratiques agricoles mises en œuvre entraînent la diminution du nombre d’exploitants, qui passe de 36 en 1866 à environ 15 en 1910, ce qui amène une concentration de la propriété foncière. La ville connaît l’exode rural et une faible natalité, qui sont compensés par l’arrivée de provinciaux. En 1872, 65 % des Savigniens sont nés dans le village, contre 30 % en 1911. En 1901, le village compte 182 maisons pour une population de 514 personnes, qui cultivent essentiellement du blé, de l'avoine, de l’orge et de la betterave, et qui élèvent surtout des moutons. Parallèlement, l’influence de la famille Clary diminue. Les maires sont ainsi souvent choisis parmi les exploitants de la Grande Ferme et ce jusque dans les années 1970.
47 villageois meurent au combat au cours de la première guerre mondiale, et l'exode rural se poursuit après guerre : en 1921, seuls 26 % des Savigniens sont nés dans la commune. Mais celle-ci accède au progrès : l’électricité est installée entre 1925 et 1927, tandis qu’on assiste à la mécanisation des pratiques agricoles, ce qui compense le manque de main-d’œuvre. De plus, la concentration des terres s’accentue. La population s’est accrue, car en 1931 il y a 727 habitants, puis 685 en 1936 (dont 99 étrangers). Les combats de 1940 entraînent le départ des villageois qui reviennent après la signature de l’armistice. Le la commune est libérée par les Américains. L’après guerre est difficile, car la municipalité connaît des problèmes financiers. L’eau courante arrive en 1954. Les années 1950 voient l’introduction de la culture du maïs ainsi que la mise en place du remembrement qui accentue encore la concentration des terres. Parallèlement l’élevage décline fortement. Toujours à la même époque le château de La Grange est acheté par l’Institut Gustave-Roussy qui en fait une antenne hospitalière pour le traitement des maladies cancéreuses.
La commune dans la ville nouvelle, une mutation profonde
C'est dans les années 1970 que la ville connaît un bouleversement majeur qui change radicalement son visage, à savoir une urbanisation massive commandée par l’établissement de la ville nouvelle de Melun-Sénart. Cette évolution s’observe grâce aux recensements de 1968, 1975, 1982, 1990 et 1999 et aux recensements annuels de 2006 et 2007. La population passe de 828 habitants en 1968 à 2 881 en 1975 (+ 293 habitants par an), 11 835 en 1982 (+ 1 279 habitants par an), 18 520 en 1990 (+ 836 habitants par an), 22 339 (+ 424 habitants par an) en 1999 et 26 905 en janvier 2007 (+ 571 habitants par an). L’accroissement de la population, déjà important entre 1968 et 1975, car en moyenne 293 habitants arrivent chaque année pour une population de 828 habitants en 1968, est le plus sensible entre 1975 et 1982, les années 1980, mais surtout 1990, voyant un ralentissement de l’augmentation. Toutefois, une reprise s’amorce lors de la période 1999-2006. L'augmentation de la population est due, de 1968 à 1990, au solde migratoire, largement positif entre 1968 et 1999, mais qui va diminuant, passant de 8 165 personnes entre 1975 et 1982 à 808 entre 1990 et 1999. Le solde naturel (naissances moins les décès), faible, voire négatif entre 1962 et 1975, s’accroît de plus en plus entre 1975 et 1999 (de 789 personnes entre 1975 et 1982, il monte à 3 011 dans la période située entre 1990 et 1999) et contribue même plus à l’augmentation de la population que le solde migratoire entre 1990 et 1999. L’augmentation moindre du nombre d’habitants entre 1990 et 1999 est donc dû à un ralentissement du rythme de l’arrivée de nouveaux habitants, non compensé par l’accroissement naturel, qui correspond à la baisse du rythme de construction, qui connaît une croissance spectaculaire de 1975 à 1982, passant de 323 logements à 3 520, avec, entre 1968 et 1975, un rythme annuel de construction de 70,85 logements qui atteint le chiffre de 385,86 de 1975 à 1982, puis décroit à 276,5 logements construits par an entre 1982 et 1990, et 190,11 entre 1990 et 1999. L’accroissement de la population observable entre 1999 et 2006 provient surtout du solde naturel, le solde migratoire continuant de décroître (+ 0,2 % par an de 1999 à 2006 contre + 0,4 % par an de 1990 à 1999), malgré la construction du quartier des Cités-Unies entraînant l’arrivée de nouveaux habitants. L’expansion urbaine de la ville commence d’atteindre ses limites.
Au début des années 1970 la commune se compose de trois espaces habités : Noisement au sud, le Bourg plus au nord, et le Petit-Plessis. La partie nord du village n’est occupée que par le château de la Grange. Le premier quartier à être construit est celui du Plessis-le-Roi. La zone d'aménagement concerté (ZAC) du Plessis-le-Roi est créée par arrêté préfectoral du . Les travaux commencent en 1972, et certains logements sont occupés dès la fin de l’année 1973. La construction ne s’achève qu’en 1991. Elle consiste en la construction de 2 113 logements dont 45 % de résidences individuelles et 55 % de logements collectifs. La ZAC de Bois d’Arqueil est créée en 1973 sur les communes de Savigny-le-Temple et de Nandy et déclarée achevée par arrêté préfectoral d’achèvement le . La ZAC de la Grange du Bois est créée le . Elle est divisée en trois zones : A (le centre-ville, du nord du parc urbain à l’avenue Pierre-Mendès-France), B (quartier des Poètes : du nord de l’avenue Pierre-Mendès-France à l’avenue Charles-de-Gaulle), C (quartiers de la Résistance et des Droits-de-l’Homme). C’est dans cette ZAC qu’est située la gare ouverte le , en rase campagne. Le quartier de Plessis-la-Forêt se développe également dans les années 1970. Il est relié au quartier de Plessis-le-Roi par un pont et une passerelle réservée aux piétons.
La ZAC d’extension du bourg est créée le . Mais sa réalisation est différée par des protecteurs de l’environnement. La ZAC du Mont-Blanc (quartier des Cités-Unies), elle, est née le . Le projet est validé en 1998 par le préfet de Seine-et-Marne. Les constructions sont érigées sur des champs. La partie ouest est construite, celle de l’est étant en cours de construction. En 1998 est lancée l’extension de 35 hectares de la ZAC de la Grange du Bois. Cette explosion urbaine est marquée par l'existence d'un équilibre entre les espaces urbanisés de Savigny-le-Temple, dans la mesure où au milieu des années 1990, la ville possède plusieurs centres, et non un seul. Cela est d’abord dû à la forme en croissant de la ville, qui rend plus difficile l’installation d’un centre-ville proche de chaque quartier. Plusieurs d’entre eux (Bourg, Plessis-le-Roi, Plessis-la-Forêt et Centre ville) possèdent leur propre centre (fonction commerciale essentiellement) qui les rend autonome vis-à-vis des autres. Le centre ville dispose pourtant alors d’un avantage, dans la mesure ou il regroupe les activités administratives (mairie) et de communication (gare) que n’ont pas les autres quartiers. Les années 2000 voient l’ouverture de travaux réalisant une centralisation de la commune. Cela concerne la place du : la gare est rénovée, le Millénaire, salle de spectacles et de conférences d’une capacité de 1 000 places est inauguré le , et un commissariat de police est construit. Finalement, l'existence d'un équilibre entre les différentes parties de la ville, tempéré par l'importance du centre, semble définir la morphologie urbaine de la commune.
En 2012, face à l'augmentation de la délinquance, en partie liée au trafic de drogue dans les nouvelles zones urbanisées, les quartiers Centre-ville et Droits de l'Homme sont classés Zone de sécurité prioritaire, une première pour le département de Seine-et-Marne.
Depuis le
- La section de ce chapitre allant de l'Antiquité aux années 1970 se fonde sur : Alain Traca, Il était une fois Savigny-le-Temple, Savigny-le-Temple, Ville de Savigny-le-Temple, 1995
- Fiche de la fouille du site du Mont-blanc sur Inrap.fr
- Archives nationales K 23, n.15, 10
- Mannier (1872) p. 59
- Archives nationales S 5749, inventaire de titres
- Archives nationales S 5745, supplément n. 63
- Mannier (1872) p. 60
- Collectif, La population de Savigny-le-Temple au XVIIIe siècle, Savigny-le-Temple, Collège Henri-Wallon, date non mentionnée, p. 24-26.
- « », sur Geneanet, généalogie de Gilles Lecomte.
- « », sur Dictionnaire de la Noblesse, t. XV, par François-Alexandre Aubert de La Chesnaye des Bois et Jacques Badier, chez Schlesinger à Paris, 1869.
- Pour les recensements de 1962 à 1999 consulter : Recensement 1999, Évolution démographique 1962-1999 [1] Pour 2006 voir : http://www.senart.com/web/3886.htm
- Recensement 1999, Évolution démographique 1962-1999
- RECENSEMENT DE LA POPULATION FRANÇAISE MARS 1999
- Insee - Résultats du recensement de la population de 2006
- Alain Traca, Guide des rues et des quartiers de Savigny-le-Temple, Savigny-le-Temple, Ville de Savigny-le-Temple, 1998.
- Alain Traca, Guide des rues et des quartiers de Savigny-le-Temple, Savigny-le-Temple, Ville de Savigny-le-Temple, 1998
- Sénart, 30 ans, Rétrospective 1960-2003, Savigny-le-Temple, Établissement public d’aménagement de Sénart, mars 2004, p. 57 [2]
- Le Millénaire - Savigny-le-Temple
- Savigny devient zone de sécurité prioritaire
Culture
L’équipement culturel est récent, le plus ancien (hors écomusée) étant l’espace Prévert, ouvert en 1982. À Plessis-la-Forêt s'est ouvert, à l’automne 2006, le Café-Danses Bobby-Sands, un lieu consacré à la danse accueillant amateurs et professionnels. La ville dispose d’une médiathèque dans le quartier de Plessis-le-Roi, l’espace Prévert. Il est composé d’une bibliothèque de livres et de CD, d’une salle de cinéma et d’une salle d’exposition. Une autre médiathèque a ouvert ses portes, en 2007, dans le quartier des Cités-Unies, avec pour but d’offrir un fond d’une taille adaptée à l’accroissement de la population depuis les années 1980. Dans le centre-ville se trouvent de nombreux équipements culturels. Ainsi du conservatoire municipal de musique Gabriel-Fauré. C’est aussi le cas du café-musique l’Empreinte, un lieu à l’architecture originale qui, ouvert depuis le , propose des spectacles musicaux variés dans une salle de 400 places. Il contient aussi une salle de danse et un studio d’enregistrement. Non loin de là, le Millénaire a ouvert ses portes le . Il s’agit d’un bâtiment comportant quatre salles, dont la grande salle de 600 places assises. Le Millénaire y accueille divers évènements et spectacles. Enfin, au bourg se trouvait l'écomusée, un musée consacré aux arts et traditions populaires.
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Savigny-le-Temple dans la littérature
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