Saint-Germain-en-Laye

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Saint-Germain-en-Laye : descriptif

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Saint-Germain-en-Laye

Saint-Germain-en-Laye (prononcé : [sɛ̃.ʒɛʁ.mɛ̃.ɑ̃.lɛ]) est une commune française située à 19 km à l'ouest de Paris dans le département des Yvelines en région Île-de-France. Elle a depuis le 1er janvier 2019 le statut de commune nouvelle à la suite de l’absorption à cette date de la commune de Fourqueux. L'histoire de la ville de Saint-Germain-en-Laye a été longtemps liée à la présence du château, qui fut une résidence régulière des rois de France dont l'importance diminua néanmoins par suite de l'installation de Louis XIV à Versailles, et à la forêt, ancien domaine de chasse royal

Au début du XXIe siècle, elle est le siège d'une sous-préfecture des Yvelines et est devenue une ville résidentielle recherchée, au caractère international marqué. Ses habitants sont appelés les Saint-Germanois

Il s'agit de la 150e ville la plus peuplée de France métropolitaine. Saint-Germain-en-Laye est célèbre pour ses châteaux (Château-Vieux, vestiges du Château-Neuf, château d'Hennemont), sa terrasse, sa forêt, ses écoles, ses commerces et ses musées (Musée d'Archéologie nationale, musée du Prieuré, musée Claude-Debussy).

Géographie

La commune de Saint-Germain-en-Laye, située dans la banlieue ouest de Paris et dans le nord-est du département des Yvelines, est, avec sa forêt domaniale qui lui donne plus de 4 800 hectares, la plus vaste du département (la troisième d'Île-de-France après Fontainebleau et Paris). Elle occupe la majeure partie d'une boucle de la Seine en grande partie couverte par la forêt domaniale du même nom. Le site historique de la ville se trouve dans la partie sud-est de ce territoire, sur le rebord d'un plateau calcaire dominant la Seine de 60 mètres environ et d'où la vue s'étend sur une grande partie de l'ouest parisien.


Communes limitrophes de Saint-Germain-en-Laye
Achères Achères Achères, Maisons-Laffitte
Poissy Saint-Germain-en-Laye Le Mesnil-le-Roi
Saint-Nom-la-Bretèche, Chambourcy Mareil-Marly, L'Étang-la-Ville Le Pecq

Le territoire communal s'étend sur un plateau limité de façon abrupte vers l'est, culminant à 90 mètres à l'emplacement du château. Le rebord du plateau, matérialisé partiellement par la Terrasse, correspond à la limite intercommunale séparant Saint-Germain du Pecq, située en contrebas en bord de Seine. Le plateau s'abaisse progressivement vers l'ouest à 50 à 60 mètres en limite de Poissy et vers le nord jusqu'à environ 25 mètres dans la plaine agricole d'Achères. Vers le sud, il est profondément entaillé par la vallée du ru de Buzot, empruntée partiellement par la RN 13 et franchie en viaduc par la ligne de grande ceinture, et remonte nettement en limite de Mareil-Marly et Fourqueux jusqu'à une altitude de 100 mètres environ à la colline d'Hennemont.

Hydrographie

Saint-Germain-en-Laye et sa forêt dans une boucle de la Seine vers 1780 (carte de Cassini).

On compte un seul cours d'eau dans le territoire communal, il s'agit du ru de Buzot, ruisseau affluant de la Seine de 9 . Ce ru est en grande partie canalisé et enterré. Le fond du vallon est emprunté par la déviation de la RN 13.

Vue sur l'étang du Corra.

La commune n'est pas directement riveraine de la Seine, mais dans sa partie nord nord-est, la limite communale s'approche très près du fleuve. La commune est séparée de ce dernier par une étroite bande rattachée à la commune d'Achères et parfois par d'anciennes îles rattachées administrativement aux communes de la rive droite (Conflans-Sainte-Honorine, Herblay, La Frette-sur-Seine).

Quelques étendues d'eau, issues d'anciennes exploitations sablières, se trouvent dans le nord de la commune, dont l'étang du Corra.

Géologie

Saint-Germain-en-Laye est établi sur un plateau calcaire formant une terrasse surplombant la Seine, son sous-sol est constitué d'un empilement de couches sédimentaires de l'ère tertiaire, quasi horizontales, reposant sur une assise de craie de l'ère secondaire, couches entaillées par la vallée de la Seine et celle du ru de Buzot.

Les couches affleurant à Saint-Germain-en-Laye, au niveau de la ville, sont de haut en bas :

  • le calcaire de Saint-Ouen du Bartonien inférieur (Marinésien), environ cinq mètres d'épaisseur, affleurant dans le centre de la ville ainsi que vers l'ouest en limite de Poissy,
  • les sables de Beauchamp du Bartonien inférieur (Auversien), présents surtout sous le centre ancien de la ville et la partie nord de la forêt sur environ huit mètres d'épaisseur,
  • le calcaire grossier du Lutétien (environ 45 millions d'années) d'environ quinze mètres d'épaisseur Cette couche calcaire, qui correspond à la plateforme structurale du Vexin, a été exploitée autrefois comme pierre de taille dans de nombreuses carrières, notamment dans les communes limitrophes de Poissy et du Mesnil-le-Roi (Carrières-sous-Bois),
  • une couche d'argile (Yprésien inférieur) surmontant des marnes du Montien,
  • la craie blanche à silex du Campanien (70 à 80 millions d'années, Crétacé). Cette couche très épaisse, qui constitue l'assise géologique du secteur, n'est affleurante qu'à la base du coteau (Le Pecq), largement recouverte par des alluvions modernes.

L'assise de la forêt de Saint-Germain-en-Laye est formée principalement par des terrasses alluviales étagées formées au Quaternaire à l'intérieur d'un méandre de la Seine à la suite des variations du niveau de la Manche au cours des glaciations et déglaciations successives. Elles sont formées d'alluvions (sables et graviers) anciens au sud (terrasse supérieure), sauf vers l'ouest et le nord-ouest en limite de Poissy et Achères où ces alluvions disparaissent pour laisser affleurer les couches de calcaire sous-jacentes, et d'alluvions plus récentes au nord (terrasse inférieure).

Occupation du territoire

Type d'occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Espace urbain construit 19 % 914,16
Espace urbain non construit 8 % 408,78
Espace rural ou forestier 73 % 3599,91

Le territoire de la commune est très majoritairement rural (73 %). L'espace rural correspond en quasi-totalité à l'espace couvert par la forêt de Saint-Germain-en-Laye. S'y ajoute au nord de la forêt, une partie du « parc agricole d'Achères » (qui appartient à la ville de Paris).

L'espace urbain construit représente 19 % du total, soit 914 hectares. Il comprend les zones d'habitation, concentrées dans la partie sud de la commune, soit 340 station d'épuration « Seine-Aval » du SIAAP (syndicat interdépartemental pour l'assainissement de l'agglomération parisienne), située dans l'extrême nord du territoire communal, les surfaces affectées au transport, 186 dépôt de locomotives d'Achères, les zones d'activités, 95 ha (7 %), constituée majoritairement de bureaux.

L'habitat occupe pratiquement tout l'espace situé entre la forêt et la limite sud de la commune. Il comprend d'une part le noyau historique dense qui s'est progressivement étendu à partir du château jusqu'au bord de la vallée du ru de Buzot. Celle-ci a été urbanisée plus récemment, notamment depuis la Seconde Guerre mondiale, par de grands immeubles collectifs, puis par des lotissements pavillonnaires. La zone urbanisée rejoint celles du Pecq, de Mareil-Marly et de Fourqueux sans discontinuité. On note également quelques cités isolées dans le nord de la commune, la cité du Grand-Cormier dans un triangle ferroviaire au milieu de la forêt, la cité de la Garenne en face de Conflans-Sainte-Honorine et la cité de Fromainville (au nord de Maisons-Laffitte) qui héberge du personnel de la station d'épuration.

Vue panoramique depuis la terrasse du château, en direction de l'est :
à gauche, le viaduc de la ligne RER entre Saint-Germain-en-Laye et Le Vésinet - Le Pecq, plus loin, le pont sur la Seine de l'autoroute A14 et dans le fond la butte-témoin boisée de Cormeilles-en-Parisis ; au centre, le pont Georges-Pompidou au Pecq et, à l'horizon, La Défense ; à droite, à l'horizon, le mont Valérien et les hauteurs de Rueil-Malmaison, La Celle-Saint-Cloud, Louveciennes et Marly-le-Roi dans la forêt de Marly.

Transports et voies de communication

Transports en commun

Les communications avec Paris sont assurées par la ligne de RER A dont la gare de Saint-Germain-en-Laye est le terminus ouest. Elle traverse Paris en passant par Le Vésinet, l'université de Nanterre, le centre d'affaires de la Défense, la place de l'Étoile, les grands magasins, le quartier des Halles, la gare de Lyon, la place de la Nation, puis continue vers Torcy et Marne-la-Vallée - Chessy où est implanté Disneyland Paris. Grâce à une interconnexion, l'autre branche du RER permet de rejoindre Boissy-Saint-Léger (94).

La gare de Saint-Germain - Grande-Ceinture.
La gare d'Achères-Grand Cormier.

La commune est également traversée d'est en ouest, en plein milieu de la forêt, par la ligne Paris - Rouen - Le Havre qui dessert la gare voyageurs d'Achères - Grand Cormier ainsi que le dépôt d'Achères et les faisceaux de l'ancien triage d'Achères. Cette ligne compte deux embranchements, l'un vers le nord en direction de Pontoise et Cergy, l'autre vers le sud en direction de la gare de Poissy-Grande-Ceinture, désaffectée depuis 1936.

Parmi ces différentes infrastructures terrestres, plusieurs sont classées au regard de la pollution sonore des infrastructures de transports terrestres. C'est notamment le cas de l'autoroute A14 (classée en catégorie 1, la plus élevée, mais l'impact réel est relativement limité pour les riverains, cette autoroute étant souterraine dans la plus grande partie de son trajet dans la commune), des routes nationales N 184 et N 13 (catégorie 2) ainsi que de la ligne ferroviaire Paris-Rouen (catégorie 1),. La RN 13 est isolée par des murs antibruit continus dans le vallon du ru de Buzot.

RER

La ligne de Paris à Saint-Germain-en-Laye, inaugurée en 1837, est la plus ancienne ligne de chemin de fer ouverte aux voyageurs en France.

Jusqu'en 1838, la ville est desservie grâce à des diligences ("pataches") qui prennent en charge les voyageurs arrivant à la gare du Pecq (au pied du pont du Pecq rive droite), terminus de la ligne Saint-Lazare-Le Pecq, car les trains ne peuvent pas franchir le dénivelé entre Le Pecq et la Terrasse de Saint-Germain.

En 1838, la construction d'une deuxième voie avec un pont ferroviaire et la création d'un train dit « atmosphérique » (abandonné en 1858) permet le prolongement de la ligne jusqu'à Saint-Germain-en-Laye.

Inaugurée en 1972, la ligne est exploitée par la RATP. Elle permet de joindre le centre de la capitale (gare de Châtelet - Les Halles) en 30 minutes, depuis la gare de Saint-Germain-en-Laye, dont elle est le terminus, via La Défense (17 min), avec une fréquence aussi élevée que celle d'une ligne de métro. Cette ligne succède à la ligne Paris - Saint-Germain-en-Laye, dont le tronçon Paris - Le Pecq. La gare d'Achères - Grand-Cormier de la même ligne - mais sur la branche en direction de Poissy au lieu de celle en direction de Saint-Germain-en-Laye - est également située sur le territoire de la ville.

Tram Express Ouest

Rouverte partiellement en 2004, la ligne de la Grande ceinture Ouest (Noisy-le-Roi à Saint-Germain-Grande Ceinture) est peu utilisée car elle constitue un tronçon isolé, la correspondance vers la gare Saint-Lazare à Saint-Nom-la Bretèche apportant peu d'avantages aux voyageurs. À partir du , ce tronçon s’est transformé en une ligne de tram-train, la ligne 13 du tramway d'Île-de-France. Cette ligne de banlieue à banlieue, sans passer par Paris intra-muros, ouvre le et relie la gare de Saint-Germain-en-Laye (RER A) au Sud jusqu'à la gare de Saint-Cyr, en correspondance avec le RER C, le Transilien N et le Transilien U. Il est aussi envisagé des travaux pour construire une branche qui reliera la ligne au Nord, passant par Saint-Germaine-Grande Ceinture, à travers Poissy jusqu'à la gare d'Achères-Ville, en correspondance avec le RER A et le Transilien L.

Bus
Réseau urbain

La commune de Saint-Germain-en-Laye est desservie par le réseau de bus Saint-Germain Boucles de Seine depuis le 1er .

Réseau interurbain

La commune de Saint-Germain-en-Laye est desservie par de nombreuses lignes de bus permettant de se rendre dans de nombreuses villes et pôles régionaux important tels que Cergy-Pontoise, Conflans-Sainte-Honorine, Mantes-la-Jolie, Poissy, Versailles... .

  • Les lignes 1, 42, 59, 67 et 70 du réseau de bus Poissy - Les Mureaux,
  • Les lignes 14, 23, 27, 511 et 512 du réseau de bus Centre et Sud Yvelines,
  • Les lignes Express 1, 10 et 15 du réseau de bus Saint-Germain Boucles de Seine,
  • Les lignes 1 et 2 du réseau de bus Argenteuil - Boucles de Seine,
  • La ligne 259 du réseau de bus RATP,
  • La ligne 4 du réseau de bus Cergy-Pontoise Confluence,
  • La ligne Express 27 du réseau de bus Île-de-France Ouest,
  • La ligne 6281 du réseau de bus Grand Versailles,
  • La ligne 22 du réseau de bus du Mantois.

La nuit, la ligne N153 du réseau Noctilien permet de se rendre à la gare de Paris-Saint-Lazare à raison d'un départ par heure dans chaque sens de circulation de 00 h 30 à 6 h 30.

Infrastructures routières

L'accès routier à Saint-Germain-en-Laye et la circulation dans la ville sont assez difficiles du fait de l'encombrement, notamment en semaine aux heures de pointe, du réseau constitué de rues au tracé étroit et très ancien. Des parcs de stationnement ont été aménagés dans le centre-ville, notamment le parc souterrain du château et celui de la place du Marché-Neuf (mis en service en 2007).

La commune est desservie par deux routes nationales, la RN 13, orientée est-ouest, empruntant une déviation à quatre voies au sud de la ville, qui la relie à Paris d'une part et à Mantes-la-Jolie d'autre part, et la RN 184, orientée nord-sud, qui relie Saint-Germain-en-Laye à Conflans-Sainte-Honorine et à Cergy-Pontoise en traversant la forêt de Saint-Germain-en-Laye. Ces deux axes se croisent par un carrefour dénivelé au Bel-Air.

Pour désengorger la RN 13, un nouvel échangeur sur l'autoroute A14 à Chambourcy est mis en service en . Il est accompagné de la mise à 2 × 2 voies de la RN 13 entre Saint-Germain-en-Laye (Le Bel-Air) et le nouvel échangeur.

Les autoroutes les plus proches sont respectivement l'A 13 accessible par l'échangeur d'Orgeval situé à huit kilomètres environ à l'ouest de la ville et l'A 14 accessible par l'échangeur de Chambourcy situé à un kilomètre environ à l'ouest. L'autoroute A 14 traverse la commune en totalité par un souterrain, situé sous la forêt au nord de l'agglomération, l'échangeur initialement prévu en forêt ayant été supprimé sur décision du président François Mitterrand.

Le tracé retenu pour le bouclage de la Francilienne à l'ouest de Paris écorne légèrement le territoire communal dans sa lisière nord mais évite la traversée de la forêt.

Plusieurs routes départementales relient Saint-Germain-en-Laye aux communes voisines. Ce sont :

  • la RD 308 qui relie Maisons-Laffitte à Poissy en traversant la forêt dans le sens est-ouest et qui croise la RN 184 au carrefour de la croix de Noailles ;
  • RD 157 qui la relie au Mesnil-le-Roi et Maisons-Laffitte vers le nord-est ;
  • la RD 190, traversant le centre-ville, qui la relie au Pecq vers l'ouest et à Poissy vers l'est ;
  • la RD 98 qui la relie à Saint-Nom-la-Bretèche et Les Clayes-sous-Bois vers le sud.

Certaines de ces routes départementales sont exclusivement saint-germanoises : c'est le cas de la RD 284 qui relie le carrefour des Loges (RN 184 au nord) à l'échangeur avec la RN 13 au sud de la commune et de la RD 99 qui relie cet échangeur avec la RN 13 à l'entrée de Mareil-Marly.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 amplitude thermique annuelle de 14,7 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Trappes à 15 vol d'oiseau, est de 11,6 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. D'ailleurs, le site ferroviaire d'Achères se situe principalement sur le territoire de Saint-Germain-en-Laye.
  2. Le ru de Buzot sur le site du Sandre.
  3. Carte géologique de la France, feuille Versailles, 1/50 000, BRGM.
  4. Ce calcaire a servi notamment à la construction du mur de soutènement de la Terrasse.
  5. Mode d'occupation du sol en 1999, Iaurif.
  6.  29).
  7. Cartographie de la pollution sonore, Saint-Germain-en-Laye-Sud.
  8. Cartographie de la pollution sonore, Saint-Germain-en-Laye-Nord.
  9. «  », sur Tram T13 - Saint-Cyr - Saint-Germain (consulté le ).
  10. «  », sur Tram T13 - Saint-Germain -Achères (consulté le ).
  11. «  » SAPN.
  12. Cartes du bouclage de la Francilienne à l'ouest de Paris sur le site de la commission particulière du débat public. [PDF] Le tracé retenu est indiqué en vert.
  13. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, ISSN 1278-3366, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  14. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
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  16. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
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  18. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le )

Toponymie

Saint-Germain est un hagiotoponyme qui trouve son origine dans la construction, par le roi des Francs le Pieux (972-1031), d'un monastère dédié à saint Germain, probablement saint Germain de Paris, fondateur de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés qui vivait dans les parages au .

La localité de Saint-Germain est attestée sous la forme locus beati Germani en 1073, puis Sanctus Germanus en 1124, Sanctus Germanus in Leia dès 1161.

L'origine du déterminant complémentaire -en-Laye tient à sa situation dans l'ancienne forêt de Lida qui couvrait toute la région. Le nom complet de Saint-Germain-en-Laye peut donc se comprendre comme « Saint-Germain-dans-la-forêt-de-Lida ».

La forêt de Laye, qui est dans le prolongement de celle d'Yveline, commence à être attestée au Polyptyque d'Irminon, puis silva cognominata Ledia (« la forêt surnommée Laye ») au , chez Helgaud.

Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Montagne-bon-air.

  1. Ermete Pierotti, Dictionnaire historique des environs de Paris.
  2. a et b Hippolyte Cocheris, , 1874.
  3. Abbé Pierre Torry, Une paroisse royale. Saint-Germain en Laye, Mayenne, Imprimerie Floch, , p. 299 et 305..
  4. Abel Goujon, Charles Odiot, Histoire de la ville et du château de St. Germain-en-Laye, p. 1.
  5. Bernard Nabonne, Les Grandes Heures de Saint-Germain-en-Laye, éd. SFELT, Paris, 1950.
  6. Frédéric de Gournay, « Saint-Germain-en-Laye, de Robert le Pieux à Louis ISSN 1761-7049).
  7. Victor R. Belot, Coutumes et folklores en Yvelines, Préface de Paul-Louis Tenaillon, président du conseil général des Yvelines de 1977 à 1994, membre émérite de l'Académie des sciences morales, des lettres et des arts de Versailles, Librairie Guénégaud, 1977 (FRBNF 34588328), p. 241.

Histoire

Des origines à la fin du Moyen Âge

Peu de vestiges préhistoriques en dehors de quelques silex taillés trouvés sur le plateau d'Hennemont, dans la forêt de Laye, anciennement Lida, partie nord de la forêt d'Yveline, qui elle-même était la partie nord de l'ancienne forêt des Carnutes ou du diocèse de Chartres.

Une voie gauloise suivait le ru de Buzot et dans la forêt a été trouvé en 1999 une monnaie gauloise intitulée « le cheval solaire et le loup mangeur de lune ».

Une voie romaine montait sur le plateau sur le tracé des rues Schnapper, Bergette et Galliéni, Président-Roosevelt.

Une tradition associe le roi au martyre de l'évêque Léger dans la forêt d'Yveline, et à la fondation par celui-ci d'une ou plusieurs chapelles sous le vocable de Saint-Léger en Yveline ou saint Léger en Laye édifiée en 668 par Childéric et dédiée en 678 à Saint-Léger en réparation du martyre.

Les premiers lieux de peuplement francs attestés se trouvent à Saint-Léger et Feuillancourt. Au ru de Buzot, apparaît le domaine de Feuillancourt (Viliolicors, Filioli curtis), lieu de naissance de saint Érembert, futur évêque de Toulouse, qui participe à la christianisation de la région. Un cimetière mérovingien y a été découvert en 1925.

La Sainte-Chapelle de saint Louis.

En 845, l'expédition des Vikings menés par Ragnar « aux braies velues » pille les environs avant d'assiéger Paris.

Selon son biographe Helgaud, et selon la charte de son fils , le roi Robert le Pieux (996-1031) a fondé entre 996 et 1031 une abbaye (monasterium, abbatiola) dédiée à saint Vincent (patron des vignerons) et à saint Germain de Paris « in silva cognominata Ledia » (« dans la forêt appelée Laye »). Cette fondation a été confirmée et augmentée plusieurs fois,, notamment des dîmes de Triel, des droits sur les vins de Poissy, et de la seigneurie de Charlevanne située entre Rueil et Aupecq, avec sa chaussée qui allait jusqu'à la hauteur où a été construite par la suite le château-neuf et la terrasse de Saint-Germain.

Entre 1031 et 1060, Imbert, évêque de Paris obtient du roi Henri abbaye bénédictine de Coulombs (près de Nogent-le-Roi) qui en fait un prieuré et y envoie peu avant 1090 un premier prieur du nom d'Ulric. Le prieur Robert obtient du roi Louis le Gros (1081-1137) une charte datée de 1124 dans laquelle il donne au prieuré les terres du village près de l'église, et confirme toutes les donations et privilèges antérieurs, notamment la seigneurie temporelle avec haute justice criminelle. Il fit dresser des fourches patibulaires au lieu où la route de Paris bifurque vers Mantes et vers Poissy, près de Saint-Léger où elles resteront jusqu'au XVIIe siècle, époque de leur déplacement un peu plus loin.

Vers 1124, le roi Louis château actuel, face au prieuré Saint-Germain. Le village commence à se développer au .

Le roi Philippe-Auguste (1179-1223) fait de nombreux séjour à Saint-Germain. En 1180 il nomme le premier concierge du château, et en 1209, il soutient Regnault L'Archer, échanson et écuyer, pour la fondation d'une " Maison Dieu ", c'est-à-dire d'un hôpital, qui sera achevé vers 1225. Il commence, peu avant de mourir en 1223, la construction d'une chapelle castrale dédiée à Notre-Dame.

Blanche de Castille, qui gouverne comme régente de 1226 à 1236, fait ouvrir la route qui traverse en ligne droite la forêt entre Saint-Germain et Poissy où elle donne naissance à son fils, le futur Saint Louis. Arrivée à Saint-Germain, la route bifurque pour devenir la rue principale de la ville, appelée d'un côté rue de Poissy, et de l'autre rue du Pecq, après avoir été la rue du Vieux-Marché.

dit Saint Louis (1226-1270) agrandit le château et fait reconstruire la Sainte Chapelle qui est consacrée en 1238. Cet édifice qui est le premier construit dans le style ogival rayonnant, est attribué à l'architecte de la basilique Saint-Denis ou à Pierre de Montreuil, maître d'œuvre de la Sainte-Chapelle de Paris.

En 1286, sous le Bel (1285-1314), le village devient une prévôté, premier degré de la justice royale. Par une charte datée du mois de , Robert de Meudon se voit donner par le roi un mas (manse, maison) à Saint-Germain-en-Laye ; il y est qualifié de pannetier du roi Philippe, titre qui lui était déjà donné avec celui de chevalier dans une charte de 1294. Dans une autre charte de l'an 1307, outre la qualité de grand panetier du roi, Robert de Meudon est dit concierge (conservateur) du château de Saint-Germain et de la forêt de Laye. On sait par leurs tombes au prieuré d'Hennemont qu'il eut comme successeurs comme concierge son fils Henri de Meudon (Isabelle d'Aragon épouse de Philippe le Hardy, puis de la reine Jeanne de Navarre épouse de Philippe maison à Hennemont qui lui avait été donnée avec des terres par Philippe Ordre du Val-des-Écoliers, c'est la plus ancienne institution scolaire publique connue Saint-Germain. Elle fait construire en 1304 sur la terre d'Hennemont qu'elle conservait, une église dédiée à la Vierge et à Saint Louis. La chapelle du château d'Hennemont dédiée à Saint Thibault de Marly, abbé des Vaux de Cernay, membre de la famille de Montmorency, fut incorporée à la nouvelle église, et placée par la suite sous le vocable de Notre-Dame-des-Victoires, en souvenir de la bataille remportée en 1304 par Philippe-le-Bel sur les Flamands à Mons-en-Pévèle. Elle avait trois frères bénédictins : Robert abbé de l'abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire, Simon prieur de Sainte-Céline de Meaux, et Jean qui devint religieux du nouveau prieuré.

Le , lors de la , pendant la guerre de Cent Ans, le « Prince Noir », fils du roi d'Angleterre qui occupe alors Poissy, prend la ville, la pille et la brûle et incendie le château de Saint-Germain-en-Laye qui est détruit, à l'exception de la Sainte Chapelle. Vingt ans plus tard, sous , il sera reconstruit et transformé en forteresse par l'architecte Raymond du Temple. C'est une époque charnière : jusqu'au milieu du .

En 1390, la forêt, le château et le village sont dévastés par une tempête. « Le ciel qui était serein, s'obscurcit en peu de temps, l'espace d'une lieue seulement, qui faisait le tour du château et il survint une infinité d'éclairs et de coups de tonnerre. Le vent brisa toutes les fenêtres et mit en morceaux tout le vitrage de la chapelle de la reine qu'il porta jusqu'au pied de l'autel. On fut obligé de cesser le chant pour finir plus tôt la messe, de crainte que le vent n'emportât la Sainte Hostie. Tout le monde se jeta par terre. Le Conseil même cessa. Les plus grands arbres de la forêt furent arrachés, et on rapporta à la cour que le tonnerre était tombé entre Saint-Germain et Poissy, sur quatre officiers du roi, dont il avait consumé les os et le dedans du corps, en sorte qu'il ne leur restât que la peau, qui était noire comme du charbon ».

En 1415, le pays est de nouveau pillé ainsi que le château, qui sera finalement occupé par les Anglais de 1417 à 1440.

, qui n'aimait guère la campagne et qui avait installé la cour au château de Plessis-lèz-Tours, fait don, en 1482, à Jacques Coitier, son premier médecin, des « place, château, prévôté et seigneurie de Saint-Germain-en-Laye ». À la mort du roi, le parlement cassa la donation faite par celui-ci, et rendit à la couronne la propriété aliénée.

De la Renaissance au | ]

Plan général de Saint-Germain-en-Laye au XVIIe siècle,
par Georges Boissaye du Bocage (Gallica).
Le Château Neuf en 1637,
par Auguste Alexandre Guillaumot (Gallica).
Le Château-Vieux vers 1682.

Avec , qui épouse Claude de France dans la chapelle le , ce furent selon les mémoires de Flaurange « les noces les plus belles que vis jamais, car il y avait dix mille hommes aussi richement vêtus que le Roy », et le château de Saint-Germain-en-Laye devient la résidence favorite du roi. Le , c'est le mariage de Marguerite d'Angoulême et d'Henri d'Albret, puis le la naissance de leur fille Jeanne d'Albret.

En 1539, François Ier confie à l'architecte Pierre Chambiges la transformation du château et sa reconstruction dans le style Renaissance tel qu'on le connaît actuellement depuis sa restauration au château de la Muette dans la forêt. Le village, encore très rural, profitant du développement du commerce lié à la cour, s'agrandit et atteint environ 2 500 habitants à la fin de son règne.

, né à Saint-Germain-en-Laye le , devient roi en 1547. C'est cette même année que se situe l'épisode du coup de Jarnac au cours d'un duel qui se déroule sur l’esplanade du château, le . Le nouveau roi entreprend la construction de la « Maison du théâtre de la baignerie », connu par la suite sous le nom « château neuf », dont il charge le l'architecte Philibert Delorme. Les travaux sont commencés en 1559, mais la construction ne sera terminée que sous le règne d', vers 1600. Henri Venise, c'est-à-dire du miroir ; en 1558 il le naturalise, l'anoblit avec ses enfants, et l'agrège à la communauté des gentilshommes verriers. Le monopole de la manufacture de glace sera donné en 1665 par Colbert à Saint-Gobain, mais la verrerie de Saint-Germain est toujours en activité en 1672 et 1776 et donne son nom à la rue de la Verrerie, devenue rue Saint-Louis.

Né à Saint-Germain, donne l'Édit de Saint-Germain qui accorde le aux protestants la liberté de conscience et une certaine liberté de culte.

Le , le traité de paix de Saint-Germain-en-Laye met fin à la troisième guerre de religion.

est né le à Saint-Germain-en-Laye. En 1574, ne se croyant plus en sûreté à Paris, il s'y retire avec sa cour, mais sans sa mère Catherine de Médicis qui ne veut plus y séjourner ; en effet, un devin lui avait prédit en 1571 qu'elle mourrait près de Saint-Germain ; il part alors s'installer à Vincennes où il meurt le d'une pleurésie.

En , convoque à Saint-Germain-en-Laye une assemblée des notables chargée de vérifier les titres d'exemption et de réprimer les abus dans toutes les élections des pays de taille.

En , alors qu'il est en visite à Saint-Germain, Henri faction de la Ligue catholique et du roi d'Espagne. Cette conspiration fut découverte et échoua,.

En 1599, exempta les habitants de toutes charges, privilège qui dura jusqu'en 1789.

Le roi passe son enfance au Château-Vieux de Saint-Germain. Plus tard, c'est au cours d'une partie de chasse, le , qu'il découvre le site de Versailles où il se fait construire rapidement un rendez-vous de chasse.

Le , le cardinal de Richelieu, premier ministre, loue à Jehan Bachellier une maison rue de la Verrerie (actuelle rue Saint-Louis), où il séjournera aussi en 1630 et 1642. Il possède ensuite l'Hôtel de Richelieu qui figure en 1702 sur le plan gravé par Harmanus Van Loon, et en 1704 sur celui de Nicolas de Fer entre les rues de Lorraine et Aux Vaches (rue de la République).

Le , Louis ).

Le dimanche , c'est la naissance très attendue de Louis Dieudonné, futur Louis XIV. Louis XIII s'éteint au Château-Vieux le .

Lors de la Fronde, dans la nuit du au , la reine-mère, Anne d'Autriche, régente et le jeune Louis XIV qui n'a que onze ans se réfugient précipitamment au Château-Vieux de Saint-Germain. Il fait très froid, les fenêtres sont vétustes, le château délabré, la reine a beaucoup de mal à obtenir quelques réparations et du bois pour se chauffer, car le trésor est vide.

Le duc de La Vieuville avait été nommé surintendant des finances en 1623, « mais il abusa de sa situation pour se gorger d'or et se mit tout le monde à dos par ses maladresses » et fut révoqué par le roi, puis emprisonné par Richelieu en 1624. Tallemant des Réaux raconte que lorsque La Vieuville sortit de Saint-Germain, on lui fit faire un charivari épouvantable par tous les marmitons pour lui jouer, disait-on, un branle de sortie. Redevenu surintendant des finances, il meurt en 1653, et son successeur Fouquet se constitue une fortune immense lui permettant de construire le somptueux château de Vaux.

Le roi Jacques II d'Angleterre.

De 1661 à 1682, le roi passe une partie importante de son temps à Saint-Germain-en-Laye. Il fait aménager par André Le Nôtre des jardins à la française et la Grande Terrasse entre 1663 et 1680. Il fit également remodeler ses appartements dans le Château-Vieux par Le Brun et Le Vau. En 1680 commencent les travaux d'agrandissement du château, menés par Jules Hardouin-Mansart, par la construction de cinq pavillons d'angle qui lui donnent, selon certains historiens, un « aspect bizarre et déplaisant ». Le bourg se développe à cette époque et sa population atteint 12 000 habitants en 1680. Madame de Montespan y fait construire l'« hôpital général royal » ainsi que le couvent des Ursulines. Les nobles font bâtir de nombreux hôtels particuliers dont beaucoup existent encore de nos jours. Il fait également construire le camp militaire Saint-Sébastien dans la plaine alluviale d'Achères.

L'église, brûlée en 1346, rebâtie depuis, réparée par , en 1562, agrandie en 1677, s'écroula en 1681. Louis XIV ordonna d'en rebâtir une nouvelle, qui fut achevée en 1683.

Le , avant même que les travaux d'agrandissement du château de Saint-Germain soient terminés, la Cour part définitivement pour Versailles. Saint-Germain-en-Laye connaît alors une phase de déclin prolongé malgré le séjour du roi de Grande-Bretagne , cousin germain de Louis XIV, qui vit en exil au château, de 1689 à sa mort en 1701. Sa veuve, Marie de Modène continue à y vivre tandis que son fils, Jacques-Edouard rejoint la Lorraine au décès du Roi-Soleil en 1715. C'est de là qu'il lancera sa première tentative de restauration du trône des Stuart avant de se réfugier en Avignon avec ses partisans, les Jacobites.

En 1698, une tempête s'abat sur Saint Germain et sa région.

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Hôtel de Noailles, porte.
Hôtel de Noailles, façade.

Au ducs de Noailles sous gouverneurs de Saint-Germain-en-Laye. De 1701 à 1793, successivement, Annes-Jules, puis Adrien-Morice, son fils et Louis, duc d'Ayen son petit-fils, sont gouverneurs de Saint-Germain. Leur demeure, l'hôtel de Noailles, œuvre de Jules Hardouin-Mansart, avec son parc de 42 hectares, est somptueuse.

En 1713, une nouvelle tempête s'abat sur Saint Germain et sa région.

En 1739, une autre tempête dévaste Saint Germain et sa région.

En 1770, le roi crée un Bureau de recommandaresse pour s'occuper de placer les enfants chez des nourrices. La Recommandaresse est nommée par le gouverneur sur proposition du Prévôt après enquête et examen du juge. Elle doit tenir quatre registres.

En 1777, le roi fait don du Château-Neuf, en mauvais état, à son frère Charles, comte d'Artois, le futur . Celui-ci le fait démolir avec l'intention de le reconstruire entièrement.

En , un édit de Louis élection de Paris en deux départements ayant pour chefs-lieux Corbeil et Saint-Germain-en-Laye, qui est aussi le siège d'un arrondissement.

La Révolution française

Sous la Révolution, la commune connaît un net déclin démographique, perdant un tiers de sa population, tant du fait d'un solde naturel négatif que du départ de nombreux habitants. Au recensement de 1800 la ville ne compte plus que 8 954 habitants.

En , création des quatre-vingt-trois départements. Versailles, qui offre l'avantage de disposer de vastes bâtiments inoccupés, est choisie comme chef-lieu du nouveau département de Seine-et-Oise nouvellement créé, comportant les actuels départements de Seine-Saint-Denis (93), des Hauts-de-Seine (92), du Val-d'Oise (95) et des Yvelines (78). Saint-Germain est le chef-lieu d'un « district » composé de sept cantons et 265 communes et le siège d'un tribunal de première instance (loi du ). Les districts sont supprimés en 1795 et lors de la création des arrondissements (loi du 28 pluviôse an VIII), Saint-Germain est ramenée au rôle d'un chef-lieu de canton, ce qu'elle restera jusqu'en 1962.

En , les élections municipales deviennent doublement censitaires: les femmes ne peuvent plus être électeurs, ni les hommes âgés de moins de vingt-cinq ans qui ne paient pas au moins une contribution d'au moins trois jours de salaire; pour être éligible il faut être imposé au moins de cinquante livres ou un marc d'argent.

Le premier maire, Georges Laurent Caillet, ancien officier de la reine, est élu avec 599 voix sur 891 votants.

En 1793, le maire élu est destitué et remplacé sans élection par Charles Hurand. Le devient le Ier jour du second mois de la République, le mot bourgeois est remplacé par celui de citoyen, le port d'un bonnet rouge (bonnet phrygien) devient obligatoire pour siéger au Conseil, le 24 frimaire les conseillers doivent se tutoyer.

Le 11 brumaire  (

Le couvent des Récollets, puis le premier étage du château sont transformés en prison où sont enfermés une soixantaine d'accusés en vertu de la loi des suspects, parmi lesquels Rouget de Lisle ; Les instituteurs et les institutrices reçoivent un Catéchisme républicain avec dix commandements, et avec leurs élèves ils doivent prêter serment: " pour la conservation des Lumières, au Progrès de la morale et de la Philosophie (...) de se tenir prêt à combattre les ennemis de la Constitution de l'An II de la République". Les noms sont changés: la rue Saint-Christophe devient rue de la Liberté, la rue des Ursulines devient rue de l'Égalité, la Place royale devient Place de la Révolution, les noms des jours de la semaine sont remplacés, la Halle ouvre désormais le Primidi et le Sextidi au lieu du Lundi et du Jeudi, la semaine de dix jours et la suppression des fêtes religieuses fait perdre aux travailleurs 30 jours de repos payés par an. Les églises sont fermées le 5 frimaire () et tout l'or et l'argent de leurs ornements est envoyé à Paris, le 19 brumaire les statues des saints et de la Vierge doivent être enlevées des façades des immeubles. Les officiers de l'état-civil arrivent à convaincre 14% des parents à faire preuve de civisme en donnant à leurs enfants des noms de fleurs, de vertus, de héros (Marat, Voltaire, Jean-Jacques, Platon).

La disette s'accroît, tout manque: le blé, la viande, le vin, la chandelle, le bois de chauffage, le savon. La vente des biens nationaux s'accélère, tout est bradé par des fonctionnaires corrompus à des bourgeois spéculateurs et accapareurs, ceux des églises Saint-Léger et des Récollets les démolissent pour revendre les matériaux, Charles Guy, ancien concierge du château, achète le terrain du Boulingrin qu'il revend par lots, Pierre-Antoine Bézuchet, mercier de Paris, achète la totalité du domaine de Noailles, une partie du Château Neuf, l'hôtel d'Harcourt, et l'hospice des vieillards qui sont contraints de vider les lieux; il meurt en 1823 en laissant une fortune de 1 800 000 Francs.

1795 : Ouverture par Madame Campan de l'Institut National de Saint-Germain, maison d'éducation pour jeunes filles.

Le , une tempête dévaste Saint-Germain et sa région.

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Les quatre quartiers
Rue du Vieil-Abrevoir. Quartier II.

Saint-Germain était une ville fermée, on y entrait par sept barrières d'octroi. La ville reste divisée en quatre quartiers séparés par les axes formés d'une part par les rues de Paris et de Poissy, d'autre part les rues de Mareil, au Pain et de Pontoise.

  • Quartier I. Rue de Paris (côté impair) x rue de Mareil (impairs), place Mareil, rue Voltaire - rue des Ursulines, Cour Larcher, rue Saint-Pierre, …
  • Quartier II. Rue de Paris (côté pair) x rue au Pain (côté pair) de Pontoise (pair); rue des Coches, rue de la Salle, rue de Pontoise, rue de la Surintendance, place du château, rue du Vieil Abreuvoir, caserne Gramont, place Royale, …
  • Quartier III. Rue au Pain (impair) - de Pontoise (impair) x rue de Poissy (pair) - de Pontoise (impair ); rue des Écuyers, rue des Louviers, passage des Louviers, place du Marché, rue de Noailles, …
  • Quartier IV. Rue de Mareil (pairs) x rue de Poissy (impair) - rue de Pontoise (impairs) ; rue Dans, rue Grande-Fonaine, cour des Syrènes, du Lion d'Argent, des Trois rois.

Il y a en outre plusieurs faubourgs : Saint-Léger, les Feuillantines.

L'école spéciale militaire
Le château à l'époque de l'École spéciale militaire.

Sous l'Empire, le Château-Vieux est réparé pour y former une école de cavalerie. Il accueille l'« école spéciale militaire de cavalerie » qui est ouverte le et fusionnée en 1914 avec l'école spéciale militaire de Saint-Cyr. En 1811, c'est la création de la Maison d'éducation de la Légion d'honneur des Loges voulue par Napoléon.

La gare vers 1900.

La ville est occupée en 1814 et 1815 par les troupes alliées (russes, prussiennes et britanniques) qui ont vaincu Napoléon. Elle est soumise à des réquisitions et des contributions de guerre et doit loger près de dix mille soldats.

Le chemin de fer

Le , première circulation sur la ligne de chemin de fer Paris - Saint-Germain, première ligne ouverte au service des voyageurs en France, qui est en fait limitée au débarcadère du Pecq près du pont sur la Seine. Son prolongement jusqu'à Saint-Germain-en-Laye n'est réalisé qu'en   Pour vaincre la dénivellation entre Le Pecq et Saint-Germain, qui impose une rampe atteignant 35 chemin de fer atmosphérique. Le vide est fait dans un tube dans lequel se déplace un piston solidaire du wagon directeur, ce qui permet littéralement d'aspirer le train en haut de la côte. La descente se fait par gravité. L'implantation de la gare sur la place du château bouleverse le jardin créé par Le Notre.

Prison militaire

De 1836 à 1855, le château est transformé en pénitencier militaire.

Musée des Antiquités gauloises et romaines

Le un décret impérial acte la création dans le château d'un « musée des antiquités celtiques et gallo-romaines » (renommé plus tard « Musée des antiquités nationales », puis récemment « musée d'Archéologie nationale »). À cet effet, le château est classé monument historique le et les premiers travaux de rénovation sont engagés par l’architecte Eugène Millet, élève de Viollet-le-Duc. Les premières salles du musée sont inaugurées par le . La restauration entreprise par Millet, outre une profonde restructuration des espaces intérieurs, restitue le château dans son état Renaissance, en détruisant les pavillons ajoutés par Mansart à la fin du XVIIe siècle. Les travaux ne s'achèvent qu'au début du XXe siècle.

Guerre de 1870

Lors de la guerre franco-allemande de 1870, la ville de Saint-Germain-en-Laye est occupée par une partie de la brigade des uhlans de la garde prussienne durant 175 jours, du au . La ville et la population sont à nouveau soumises à de lourdes réquisitions. Saint-Germain a son martyr : le facteur Armand Brare, pris par les Prussiens alors qu'il transportait des dépêches à travers leurs lignes, supplicié à coups de fouet dans la forêt de Saint-Germain, incarcéré à Versailles, il s'évade et est fusillé en février 1871 alors qu'il tentait de traverser la Seine à la nage.

Statue de Thiers.
Le tramway au début du XXe siècle, alors qu'il était tracté par de petites locomotives à vapeur.

En 1871, lors de la Commune de Paris, de nombreux Parisiens viennent se réfugier à Saint-Germain dont la population augmente sensiblement.

En 1877, Adolphe Thiers, premier président de la Troisième République, dont la santé déclinait et qui avait l'habitude de fréquenter Saint-Germain-en-Laye, s'installe à l'hôtel du Pavillon Henri IV le pour se reposer. Son état de santé s'aggrave brusquement le et il meurt le jour même. Une statue de Thiers est érigée en 1880 sur la place du château. Elle sera détruite sous l'Occupation en 1941.

Le Tramway

Le , la ligne du tramway Paris - Saint-Germain (PSG) est mise en service. Cette ligne de 18,7 kilomètres, à traction à vapeur, relie le château à la place de l'Étoile via Rueil-Malmaison et le pont de Neuilly en 1 h 30 environ. La ligne est électrifiée en 1912, avant d'être incorporée en 1921 dans le réseau des STCRP (Société des transports en commun de la région parisienne) dont elle devient la ligne .

En 1896 une nouvelle ligne de tramway relie Saint-Germain à Poissy (5,7 Compagnie des chemins de fer de grande banlieue (CGB), puis affermée en 1927 à la SRCRP. Cédée à la Société générale des chemins de fer économiques le , la ligne est finalement fermée à l'exploitation le de la même année.

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En 1904 est fondé le Stade saint-germanois, club omnisports dont la section football sera à l'origine en 1970 du Paris Saint-Germain Football Club.

Le

Les défenses du camp retranché de Paris en 1914 (carte postale ancienne allemande).
Le monument aux morts.

Pendant la Première Guerre mondiale, Saint-Germain-en-Laye, bien qu'incluse dans le périmètre du camp retranché de Paris, n'est pas affectée directement par les combats. Le 21 mars 1915, quelques bombes, lancées par des Zeppelins, visant le viaduc de la ligne de Grande ceinture tombent sans provoquer de victimes.

Dès 1914, des trains militaires venant directement du front sont reçus en gare de Saint-Germain-Grande-Ceinture. En 1917, la gare de triage d'Achères est agrandie pour recevoir les trains de permissionnaires ou de blessés.

La ville est très affectée par la guerre comme la plupart de communes françaises. Elle perd 720 soldats dont les noms sont inscrits sur le monument aux morts, soit 3,9 % de sa population de 1914. Le monument aux morts, œuvre de l'architecte saint-germanois Jacques Carlu, est inauguré le . Financé grâce à une souscription publique, il remplace un premier cénotaphe érigé en 1919.

Le , le Traité de Saint-Germain (pendant du traité de Versailles avec l'Allemagne) est signé dans une salle du château. Ce traité établit la paix entre les alliés et l'Autriche et consacre l'effondrement de la monarchie austro-hongroise.

Dans l'Entre-deux-Guerres, de 1922 à 1936, Saint-Germain-en-Laye accueille les courses automobile et motocycliste du « Bol d'or auto » et du « Bol d'or » sur le circuit des Loges, en forêt. En 1926, un accident provoque deux morts. L'année suivante les épreuves sont transférées à Fontainebleau avant de revenir en 1928 sur le circuit dit "de la ville". Les deux courses reprennent après-guerre à Saint-Germain en 1947, 1948 et 1951. Les autres éditions sont organisées -sur trois jours toujours - à l'autodrome de Linas-Montlhéry (jusqu'en 1955 pour les autos et 1960 pour les motos, avant reprise pour ces seules dernières en 1969).

Dans les années 1930, la ville est frappée par la crise économique, le nombre de chômeurs s'accroît sensiblement passant d'une centaine à cinq cents environ en 1932. Cette crise se produit dans un contexte de crise démographique. Le solde naturel est négatif pendant la première moitié du XXe siècle et la population stagne, autour de 20 000 / 22 000 habitants de 1920 à 1940.

Blockhaus allemand près du château.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, la ville est à nouveau occupée par l'armée allemande, du au . Au début du mois de , c'est l'exode qui vide littéralement la ville : le , il ne reste plus que 5 000 habitants. Cependant la plupart des fuyards reviennent au cours de l'été. L'état-major du grand quartier général allemand pour la zone occupée s'installe au Pavillon Henri IV, tandis que de nombreux autres services de l'armée d'occupation s'installent en ville. L'emplacement est en effet idéal : proche de Paris, en hauteur, agréable et disposant de nombreuses résidences, dont le quart (500 maisons et immeubles, 276 logements chez des particuliers) seront réquisitionnées pour l'occasion (hôtel Geoffre-de-Chabrignac, lycée de jeunes filles, école Saint-Érembert, école normale de jeunes filles, hôpital, châteaux d'Hennemont et Saint-Léger). Le château est cependant négligé car trop exposé. Mission confiée à son état-major par le colonel général von Rundstedt : préparer l'opération Seelöwe, c'est-à-dire le débarquement allemand en Grande-Bretagne. Saint-Germain-en-Laye devient ensuite le siège de l'Ob West, commandement des forces allemandes de la Norvège à Biarritz.

Les alliés ayant tenté de bombarder le Pavillon Henri IV le et détruit à cette occasion tout un quartier du Pecq, l'Occupant lance la construction d'une douzaine bunkers par des ouvriers réquisitionnés pour l'Organisation Todt, en particulier des bunkers enterrés destinés au commandement. C'est de là que le feld-maréchal Gerd von Rundstedt tente, le , de s'opposer au Débarquement.

Le plus visible, d'une surface de 135 pavillon Henri IV, au 13 rue des Monts-Grevets (une tourelle de tir) et aux 6 bis, 10 ter et 13 boulevard Victor-Hugo, à l'école Saint-Érembert et dans la forêt. Seize des vingt-deux bunkers sont toujours debout, au milieu d'espaces verts, de bâtiments publics de propriétés privées ; ils sont pour la plupart délabrés et fermés au public, bien que sur l'un d'eux une maison ait été construite.

En mai et , la commune subit de nombreux bombardements alliés. Sont particulièrement visées les infrastructures de transport, le pont du Pecq, tout proche, le viaduc Saint-Léger sur la Grande Ceinture, la gare de Saint-Germain-Grande-Ceinture et surtout les installations du triage d'Achères dans la forêt. Les Alliés ne semblent pas avoir visé le réseau de bunkers du commandement allemand. Les Allemands se replient sans utiliser les nombreuses fortifications qu'ils avaient construites pour se défendre d'une éventuelle attaque et Saint-Germain-en-Laye est libérée le .

Après guerre, le , le Bol d'Or s'y court pour la première fois depuis 1939. Durant 24 heures, voitures et motos tournent sur un circuit de 5 790 m.

En 1954, le Grand quartier général des forces américaines en Europe (United States European Command, USEUCOM) s'installe au Camp des Loges. À cette occasion, un ensemble de 261 logements, appelé « village SHAPE », est construit dans le domaine du château d'Hennemont par l'architecte Jean Dubuisson. Le Grand quartier général quitte Saint-Germain le lorsque le général de Gaulle décide de quitter le commandement intégré de l'OTAN.

Dans les années 1950, la route nationale 13 reliant Paris à la Normandie, qui traversait le centre-ville, est déviée par le sud dans le vallon du ru de Buzot. Cette déviation, qui soulève beaucoup de critiques car elle est accusée de séparer la ville en deux, est achevée en 1959.

Le est créé l'arrondissement de Saint-Germain-en-Laye qui regroupe 45 communes pour 341 km2, soit environ 15 % de la superficie du département et 528 000 habitants (1999), soit 42 % de sa population.

Dans les années 1960, le musée des Antiquités nationales est totalement rénové à l'initiative d'André Malraux, ministre de la culture.

Le , Malraux fait visiter les nouvelles salles au général de Gaulle au cours d'une visite privée et la rénovation complète sera achevée en 1984.

Le

L'autoroute A14, inaugurée le , traverse la commune en souterrain grâce à un tunnel long de 2 810  passant sous la Terrasse et la forêt. Ce tracé, qui respecte l'environnement naturel et culturel, est le résultat d'un long combat du maire, Michel Péricard, qui convainc le Président de la République, François Mitterrand. Celui-ci décide à l'occasion d'un déplacement sur les lieux le de supprimer l'échangeur prévu initialement dans la forêt, et en , le tracé est abaissé pour éloigner de la Terrasse le débouché du tunnel.

Le , une violente tempête "Lothar" balaye la France. Le parc du château et la forêt sont gravement touchés.

Le , un accident de manège à la Fête des Loges, faisant deux morts et deux blessés graves, endeuille la commune.

Fusion avec Fourqueux en 2019

La municipalité annonce fin 2017 le lancement d'une réflexion en vue d'une fusion de Saint-Germain-en-Laye, Fourqueux, Mareil-Marly et l'Étang-la-Ville, qui prendrait la forme d'une commune nouvelle en ,. Cela permettrait selon la municipalité de mieux influer et répondre aux enjeux induits par la métropole du Grand Paris tout en accentuant la représentativité des communes regroupées au sein de la communauté d'agglomération Saint Germain Boucles de Seine.

Ce projet, lancé par le maire de la commune de Saint-Germain en , suscite la mobilisation d'habitants et associations des autres communes, lesquels réclament l'organisation d'un référendum local. Le , la commune de l'Etang-la-Ville décide de se retirer du processus de fusion. Il en est de même à Mareil-Marly, où, après des élections municipales partielles organisées en à la suite de l'explosion de l'équipe municipale élue en 2014, la nouvelle équipe décide de se retirer elle aussi de ce projet de fusion.

Fourqueux reste donc la seule commune envisageant ce projet de fusion.

La tenue simultanée dans les deux villes des conseils municipaux chargés de formaliser la demande de création d'une commune nouvelle qui conserverait la dénomination de Saint-Germain-en-Laye a lieu le . Le conseil municipal de Fourqueux se tient dans une ambiance houleuse et la fusion est votée par 17 voix "Pour", 9 "Contre" et 1 abstention à Fourqueux et à l'unanimité moins trois voix à Saint-Germain-en-Laye.

C'est ainsi qu'est créée le

L'arrêté de fusion mentionne en annexe le projet de territoire, la charte des services publics et la charte de gouvernance de la commune nouvelle que se sont données les deux communes qui ont décidé de fonctionner sur ces bases.

Les grands événements politiques de Saint-Germain-en-Laye

  • L'édit de tolérance de Saint-Germain du , concluant le colloque de Poissy, accorde aux protestants le droit de pratiquer leur culte dans certaines conditions ;
  • la paix de Saint-Germain-en-Laye du met fin à la troisième guerre de religion ;
  • le traité de Saint-Germain-en-Laye, signé le , entre la France et l'Angleterre ;
  • le traité de Saint-Germain-en-Laye, signé les et , entre la France et le duc de Saxe-Weimar ;
  • le traité de Saint-Germain-en-Laye, signé le , entre la France et le prince-Électeur de Brandebourg ;
  • le traité de Saint-Germain-en-Laye, signé le , entre la France et le prince-Électeur de Brandebourg ;
  • le traité de Saint-Germain-en-Laye, signé le , à l'issue de la Première Guerre mondiale, par les puissances alliées d'un côté, et la nouvelle République autrichienne de l'autre.

Les Loges et sa fête

Le nom vient de cabanes de bûcherons ou de charbonniers.

Il y a eu une ancienne chapelle dédiée à Saint-Fiacre qui fut habité par un ermite en 1624. en fit don, en 1685, à des religieux de Saint Augustin qui y demeurèrent jusqu'à la Révolution, avec le privilège d'une foire annuelle qui s'est continuée jusqu'à nos jours dans la fête des Loges.

y fonda une Maison d'éducation de la maison d'éducation de demoiselles, succursale d'Écouen. , en 1825 la décréta succursale de celle de Saint-Denis.

  1. Pierre Torry, Une paroisse royale. Saint-Germain en Laye : origine et histoire, Impr. Floch, , p. 11.
  2. Frédéric de Gournay, « Saint-Germain-en-Laye, de Robert le Pieux à Louis ISSN 1761-7049).
  3. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées D
  4. L'année de 1025 est avancée comme date de fondation dans la monographie communale.
  5. Frédéric de Gournay, « Saint-Germain-en-Laye, de Robert le Pieux à Louis ISSN 1761-7049).
  6. Frédéric de Gournay, « Saint-Germain-en-Laye, de Robert le Pieux à Louis ISSN 1761-7049).
  7. Panetier s'écrivait à l'époque également avec deux "n".
  8. Dictionnaire de la noblesse contenant les Généalogies, l'Histoire & la Chronologie des Familles Nobles de France.
  9. Bernard Nabonne, op. cit., p. 16.
  10. Cécile Léon, Le Château de Saint-Germain-en-Laye au Moyen Âge : ISBN ), p. 122-123.
  11. Boulet 2006, p. 460.
  12. François Boulet, Leçon d'Histoire de France. Saint-Germain-en-Laye, Paris, Les Presses Franciliennes, , 576 ISBN , lire en ligne), p. 59.
  13. Aline Karcher, « L'assemblée des notables de Saint-Germain-en-Laye en 1583 », Bibliothèque de l'École des chartes, 1956, p. 115-162.
  14. Henri III : Roi shakespearien par Pierre Chevallier
  15. Notice de la ville et du château de St Germain en Laye.
  16. Intermédiaire des chercheurs et des curieux, 1914, LXIX page 71.
  17. Georges Houdard, Les châteaux royaux de Saint-Germain-en-Laye, 1912, page 161.
  18. Dr Lapierre, op. cit..
  19. Gédéon Tallemant des Réaux, Historiettes, III, p. 58 et 1 p. 82 7e édition.
  20. Georges Lacour-Gayet, Le Château de Saint-Germain-en-Laye, Calmann-Lévy, 1935, p. 119.
  21. François Boulet, op. cit. p. 95.
  22. a b c d e f g et h Boulet 2006.
  23. Saint-Germain-en-Laye, ville royale in Connaissance de Paris et de la France, mars/avril 1971.
  24. L'Arrondissement de Saint-Germain-en-Laye, préfecture des Yvelines, août 1977.
  25. François Boulet, op. cit., p. 134.
  26. Saint-Germain-en-Laye, commune de France (site officiel).
  27. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Cassini
  28. Archives des Yvelines.
  29. Abel Goujon, Charles Odiot, Histoire de la ville et du château de St. Germain-en-Laye, page 238-240.
  30. La ligne Paris - Saint-Germain dans le réseau de l'Ouest parisien, Actes du colloque tenu le 1er avril 2006, Bulletin des Amis du Vieux Saint-Germain, no 43.
  31. Histoire du musée sur le site du musée d'archéologie nationale.
  32. Jacques Barreau, Chroniques des Yvelines, p. 19.
  33. Claude Wagner, Les Petits Trains et les tramways des Yvelines et de l'Ouest parisien du ISBN ).
  34. Jacques Barreau, Forêt domaniale Saint-Germain-en-Laye, p. 109.
  35. François Boulet, op. cit. p. 245.
  36. François Boulet, op. it., p. 270.
  37. François Boulet, Leçon d'histoire de France, Saint-Germain-en-Laye, des antiquités nationales à une ville internationale, Les Presses franciliennes, 2006, (ISBN ) p. 285.
  38. « Les blockhaus et bunkers allemands à Saint-Germain-en-Laye ».
  39. Joseph Abram, L'architecture moderne en France, du chaos à la croissance, t. 2, éd. Picard, 1999
  40. Jacques Barreau, op. cit., p. 100.
  41. Historique du département des Yvelines sur le site SPLAF.
  42. par François Boulet, président des Amis du Vieux Saint-Germain.
  43. Les tunnels de l'A14, SAPN.
  44. Dépêche AFP du samedi 4 août 2007.
  45. Benjamin Derveaux & S.B., « Fusion Saint-Germain - Mareil-Marly - Fourqueux - L’Etang-la-Ville : « On risque de perdre notre identité » : Si à Saint-Germain-en-Laye, les habitants semblent indifférents au projet de fusion des quatre communes, dans les trois autres villes, certains sont inquiets », Le Parisien, édition des Yvelines,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  46. Benjamin Derveaux, « Saint-Germain-en-Laye : Sciences-po a planché sur la fusion des communes : Les étudiants ont travaillé sur le projet de rapprochement entre les villes de Saint-Germain-en-Laye, Fourqueux, Mareil-Marly et L’Etang-la-Ville. Ils ont présenté leurs conclusions aux élus », Le Parisien, édition des Yvelines,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  47. «  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Les grands projets, sur saintgermainenlaye.fr (consulté le ).
  48. Philippe Roudeillat, « Yvelines. Projet de commune nouvelle avec Saint-Germain-en-Laye : un collectif réclame un référendum local », Actu.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  49. « Yvelines. Le maire de l'Etang-la-Ville recule sur la fusion avec Saint-Germain-en-Laye », actu.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  50. Sébastien Birden, « Fourqueux : la fusion avec Saint-Germain votée dans une ambiance houleuse : La création d’une commune nouvelle a été décidée ce lundi soir en conseil municipal malgré les dernières résistances des opposants », Le Parisien, édition des Yvelynes,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Nous avons perdu une bataille, pas la guerre. Nous irons jusqu’au bout, jusqu’au tribunal administratif s’il le faut », a immédiatement annoncé Bernard Monteil, fondateur du collectif Fourqueux Citoyen, qui avait lancé ces dernières semaines une pétition signée par 2300 personnes « dont 1400 habitants de Fourqueux certifiés et identifiés ».
  51. Sébastien Birden et Maxime Fieschi, « Saint-Germain-en-Laye et Fourqueux ne seront qu’une seule et même commune au Le Parisien, édition des Yvelines,‎ 20/11/2018/ (lire en ligne, consulté le ).
  52. « Arrêté préfectoral du 19 décembre 2018 portant création de la commune nouvelle de "Saint-Germain-en-Laye" par fusion des communes de Saint-Germain-en-Laye et de Fourqueux », Recueil des actes administratifs de la préfecture des Yvelines, lire en ligne [PDF], consulté le ).

Héraldique

Les armes de Saint-Germain-en-Laye se blasonnent ainsi :
d'azur au berceau semé de fleurs de lys, accompagné en chef d'une fleur de lys et en pointe de cette date : 5 7bre 1638, le tout d'or.

Le est la date de naissance de Louis .

À la Restauration, la municipalité avait souhaité réutiliser les armoiries royales des Bourbons qui se blasonne ainsi : parti de France moderne et de Navarre, enté en pointe d'argent à la lettre capitale L d'or. - France moderne : d'azur à trois fleurs de lis d'or ; - Navarre : de gueules aux chaînes d'or posées en pal, en fasce, en sautoir et en orle chargée au cœur d'une émeraude au naturel.

  1. Le blason sur le site de la mairie.

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Saint-Germain-en-Laye dans la littérature

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1309 autres localités pour Ile-de-France

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