Rochefort-en-Yvelines

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Rochefort-en-Yvelines : descriptif

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Rochefort-en-Yvelines

Rochefort-en-Yvelines est une commune française située dans le département des Yvelines en région Île-de-France.

Géographie

Position de Rochefort-en-Yvelines dans les Yvelines.

Description

Rochefort-en-Yvelines est une commune résidentielle située à 30 minutes de Paris par l'autoroute, dans le sud-est des Yvelines, près de la limite de l'Essonne dans le massif forestier de Rambouillet. Elle est à 15 kilomètres environ à l'est de Rambouillet et à 8 kilomètres environ au nord de Dourdan.

La commune fait partie du parc naturel régional Haute Vallée de Chevreuse.


Communes voisines

Les communes limitrophes sont Bonnelles au nord-est, Longvilliers à l'est et au sud, Saint-Arnoult-en-Yvelines à l'ouest et Bullion au nord.

Hydrographie

Le village de Rochefort est situé sur la butte de la Moque-Bouteille, et est entouré par quatre rivières : la Rémarde au sud, la Rabette à l'ouest, l'Aulne au nord et la Gloriette à l'est.

Transports et voies de communications

Les communications sont assurées par des routes départementales : l'ancienne route nationale 188 (actuelle RD 988) qui relie Orsay et Palaiseau à Ablis dans le sud des Yvelines, la RD 27 qui la relie à Rambouillet et la RD 149 orientée vers le nord qui contourne le village par une déviation. Un échangeur dans la commune voisine de Longvilliers donne accès à l'autoroute A 10 toute proche.

La commune est desservie par les lignes 39.07, 39.07A, 39.07B, 39.30C, Express 10, 23 et 29 du réseau de bus Centre et Sud Yvelines.

Le sentier de grande randonnée GR 11 (tour de l'Île-de-France) longe la limite ouest de la commune dans la forêt. Le GR 1 traverse aussi le territoire de la commune.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 amplitude thermique annuelle de 15 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Dourdan à 7 vol d'oiseau, est de 11,4 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. Ce coteau était vraisemblablement couvert de vignes au rendement ou à la qualité médiocre. De même, les moulins ou remises appelées "Moque-Souris" désignaient des lieux où les réserves en blé ou farine étaient particulièrement basses — à tel point que les souris s'en moquaient ou qu'on se moquait d'elles ! Cf. G. Masson, Le Récital et la ronde des toponymes, p. 23.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le )

Toponymie

Le nom de Rochefort-en-Yvelines apparaît pour la première fois dans les Historiæ ecclesiasticæ d'Orderic Vital (1123/1141) où est mentionnée [Lucienne], fille de Gui le Rouge : filiam Guidonis Rubei, comitis de Rupeforti, « la fille de Gui le Rouge, comte de Rochefort ». Cette citation concerne un événement précis : l'annulation du mariage entre Lucienne et le roi Louis le Gros en 1107, et représente donc une attestation indirecte du nom de Rochefort pour cette époque. Noté Rupiford en 1196, il est encore attesté dans le pouillé du diocèse de Chartres sous la forme Ruppis fortis vers 1272. On relève la graphie moderne Rochefort en 1261 dans le journal des visites d'Eudes Rigaud, archevêque de Rouen, au Grandes Chroniques de France, en 1617 sur une carte du gouvernement de l'Île-de-France, en 1660 sur une autre du diocèse de Chartres, etc. La forme déterminée Rochefort-en-Yvelines, adoptée en 1878, ne devient courante qu'au XXe siècle.

Ce nom représente une formation médiévale très fréquente constituée de l'ancien français roche employé au sens de « château fort sur une hauteur (rocheuse) », déterminé par l'adjectif fort,. Il fait allusion au château de Rochefort-en-Yvelines, château fort de Gui Ier de Rochefort, apparemment construit à l'emplacement d'un ancien oppidum gaulois.

Le déterminant locatif du département -en-Yvelines marque par ailleurs son attachement à la région naturelle de l'Yveline,.

  1. Orderic Vital, Historiæ ecclesiasticæ, 1123/1141, édition Auguste Le Prévost et Léopold Delisle, Jules Renouard, Paris, t. IV, 1852, p. 285.
  2. Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
  3. Pouillé du diocèse de Chartres, ~1272, in Auguste Longnon, Pouillés de la province ecclésiastique de Sens, Recueil des Historiens de France, Paris, 1904, p. 110H.
  4. Théodose Bonnin, Regestrum visitationum archiepiscopi Rothomagensis (1248-1269), Auguste Le Brument, Rouen, 1852, p. 404.
  5. Guiom de Rochefort, cité dans L'Art de vérifier les dates des faits historiques, des chartes, des chroniques, et autres anciens monuments, depuis la naissance de Notre-Seigneur... (anonyme), imprimerie Moreau, Paris, 1818, t. III, p. 221a.
  6. Damien de Templeux, Carte du gouvernement de l'Ile-de-France, éd. Jean le Clerc, Paris, 1617.
  7. Nicolas Sanson, Carnutes. Partie septentrionale de l’évesché de Chartres. Balliages de Chartres, Dourdan Monfort l’Amaury, Mante, Dreux, Chasteauneuf en Thimerais etc : Eslections de Chartres et Dourdan de la généralité d’Orléans..., Chez Pierre Mariette, Paris 1660.
  8. Bulletin des lois de la République française, Imprimerie nationale, Paris.
  9. Ernest Nègre, Toponymie Générale de la France, Droz, Genève, t. I, 1990, p. 86, § 1598; Marianne Mulon, Noms de lieu d'Île-de-France, Bonneton, 1997, p. 91.
  10. Mémoires, Société archéologique de Rambouillet, , p. 98.


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Histoire

Ruines de la tour du château médiéval.

Préhistoire et antiquité

Le site de Rochefort-en-Yvelines est habité depuis la Préhistoire, comme en témoignent les outils de silex retrouvés dans la commune et la grotte ornée du Normont découverte en 1992 en bordure du massif forestier de Rambouillet, dans le domaine du golf.

Ce fut à l'époque romaine un oppidum gaulois dominant les vallées environnantes.

Moyen Âge

Dans la deuxième moitié du  siècle, (II) de Montlhéry de Rochefort, dit Guy le Rouge, qui héritait de la vicomté de l’Étampois chartrain de sa mère Hodierne et de son oncle Guillaume de Gometz, fit construire au sommet de l'oppidum un château fort imposant. Rochefort dépendit donc de la famille des sires de Montlhéry, et Auneau — aussi un domaine des Montlhéry — était un fief relevant directement de Rochefort.

La seigneurie, dotée du titre de principauté, passa au cours des siècles entre les mains de diverses familles toutes liées entre elles, dont :

  • les Garlande (le sénéchal Anseau de Garlande, par sa femme Béatrice/Agnès de Rochefort-Montlhéry, est le gendre — plutôt que le beau-frère — de Guy le Rouge),
  • les Montfort (Agnès de Garlande, fille du sénéchal Anseau, épouse Amaury III de Montfort-l'Amaury),
  • et les Silly (Marguerite Le Riche dame d'Auneau, lointaine descendante de Béatrice de Montlhéry fille plutôt que sœur de Guy le Rouge, acquiert Rochefort vers 1370-1380 de sa lointaine cousine Isabelle de Pierrepont comtesse de Roucy, arrière-petite-fille de Jean IV de Pierrepont-Roucy et de Jeanne de Dreux-La Suze : or cette dernière était fille de Béatrice de Montfort, lointaine descendante d'Amaury III et d'Agnès de Garlande ; Perrette Bureau de La Rivière, fille de Marguerite Le Riche d'Auneau et de Charles/Jean Bureau III de La Rivière, épouse Guy VI ou X de La Roche-Guyon, † 1415 à Azincourt : leur petite-fille Marie de La Roche-Guyon, dame de La Roche-Guyon, Auneau et Rochefort, épouse Bertin de Silly).

Époque moderne

En 1596, Rochefort échut à Hercule de Rohan, petit-fils maternel de Catherine de Silly (arrière-petite-fille de Bertin et Marie), qui fit reconstruire le château. La principauté de Rochefort resta la propriété des Rohan jusqu'à la Révolution française. La branche de Rochefort, seule subsistante, porte encore le titre de « prince de Rochefort ». Le château est encore reconstruit au  siècle fut alors démoli.

Époque contemporaine

Vers 1853, la mairie s'installe dans le bâtiment du bailliage (où elle se trouve encore actuellement) qui servit autrefois de tribunal et de prison. Il fut légué à la commune en 1831 par la famille Rohan.

Entre 1899 et 1904 est construit le château Porgès de Rochefort-en-Yvelines.

La commune a été desservie par la ligne Paris - Chartres par Gallardon n’ayant fonctionné que huit ans, de 1931 à 1939, et ce bien que le tronçon Chartres - Rochefort-en-Yvelines ait été achevé en 1921. La ligne, jamais achevée vers Paris et a été finalement déclassée en 1953.

  1. Service Archéologique Départemental des Yvelines.
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Héraldique

Blason
Coupé : au premier : d'or à la croix de gueules cantonnée de quatre alérions d'azur ; au second : de gueules à neuf macles d'or (qui est de Rohan) ; et à un château d'argent maçonné de sable brochant en abîme sur le tout.
Détails

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Rochefort-en-Yvelines dans la littérature

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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 30/10/2024
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