Ris-Orangis
Localisation
Ris-Orangis : descriptif
- Ris-Orangis
Ris-Orangis (prononcé [ʁis ɔʁɑ̃ʒis] ) est une commune française située dans le nord-est du département de l’Essonne en région Île-de-France, en bord de Seine, à 25 km au sud-sud-est de Paris,. Site habité depuis la Préhistoire, le lieu fut successivement une commanderie templière, une composition de domaines nobles, un village viticole avant d’être la première commune française à élire un maire en 1790. En 2019, la ville comptait un peu moins de 30 000 habitants
Ceux-ci sont appelés les Rissois.
Géographie
Situation
Ris-Orangis est située dans le nord-est du département de l'Essonne, à la frontière nord-est de la région du Hurepoix.
La commune est bordée au nord-est par la Seine et s’étage entre une altitude de trente-deux mètres et un point culminant à quatre-vingt-deux mètres.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Draveil, Bondoufle, Fleury-Mérogis, Grigny, Soisy-sur-Seine et Évry-Courcouronnes.
La Seine constitue une frontière naturelle avec Draveil au nord et au nord-est et avec Soisy-sur-Seine à l’est. Au sud-est, le chemin et la rue de l’Écorne-Bœuf, la route de Mennecy et le ru de l’Écoute-s’il-Pleut marquent la limite avec Évry, ce même cours d’eau sépare aussi la commune d’avec Courcouronnes au sud, au sud-ouest se trouve une courte limite territoriale avec Bondoufle, à l’ouest, la route de la Chasse et le chemin du Bois de l’Hôtel-Dieu matérialisent la frontière avec Fleury-Mérogis et au nord-ouest l’avenue de la Première Armée française Rhin et Danube et le chemin des Glaises séparent Ris-Orangis de Grigny.
Hydrographie
La commune est bordée au nord-est par le cours de la Seine sur 1,52 km.
À proximité directe se trouve le lac des Docks de Ris, étang artificiel qui servait de réserve incendie de la zone industrielle et qui fut réhabilité et un aménagé en 2013.
Dans le parc de l’hôpital de la fondation Dranem se trouve une pièce d’eau, une autre a été aménagée au domaine de l’Aunette, dans le parc de Fromont ainsi que dans la zone de l’Orme Pomponne.
Depuis l’extrême sud du territoire coule jusqu’à la Seine le ru de l’Écoute-s’il-pleut.
La partie sud-ouest de la commune est traversée du sud au nord sur plus de 2 aqueducs de la Vanne et du Loing qui alimentent le réservoir de Montsouris.
Relief et géologie
La commune de Ris-Orangis est implantée à l’extrémité est du plateau du Hurepoix, sur le versant ouest de la vallée de la Seine. Le territoire s’étage ainsi entre une altitude maximale de quatre-vingt-deux mètres à l’extrémité sud proche de l’ancien hippodrome et une altitude minimale à trente-deux mètres en bordure du fleuve à la frontière avec Grigny. La déclivité est relativement faible à l’ouest avec une pente douce jusqu’à la route nationale 7 et le quartier du plateau situé à soixante-dix-sept mètres d’altitude puis s’accentue vers le nord avec une altitude de cinquante-six mètres à la gendarmerie située six cents mètres plus loin et seulement trente-sept mètres à la frontière nord avec Grigny. Le sous-sol est composé de successions de couches de sable et de meulière, de marne et de gypse sur une couche profonde de calcaire, typique du Bassin parisien.
Voies de communication et transports
L'axe de communication le plus ancien est la Seine, utilisée principalement pour le transport de marchandises avec deux quais de traitement dans les communes voisines d’Évry et Viry-Châtillon.
Parallèlement au cours du fleuve, deux voies ferrées traversent le territoire du nord au sud, toutes deux utilisées principalement par la ligne D du RER d'Île-de-France. Au plus près la ligne Villeneuve-Saint-Georges - Montargis, équipée dans la commune de deux gares, la gare de Ris-Orangis et en aval la gare de Grand Bourg. Bifurquant vers le plateau, la ligne Grigny - Corbeil-Essonnes est équipée de la gare de Grigny-Centre implantée juste à la frontière avec Ris-Orangis et plus au sud de la gare d'Orangis - Bois de l'Épine.
Toujours suivant l’axe de la vallée de la Seine, deux axes routiers majeurs traversent la commune, au nord l’ancienne route nationale 7, appelée avenue de la Libération, au sud, l’autoroute A6, équipée dans la commune d’un échangeur autoroutier relié à la route nationale 104 et à la route départementale 91 menant à la route nationale 7. Complément à cette RD 91, la route départementale 31 traverse la commune d’ouest en est et franchit la Seine vers le nord-est du département.
Plusieurs lignes d’autobus empruntent ces voies routières, dont la ligne 91-09 du réseau de bus Val d'Yerres Val de Seine, les lignes 402, 403, 404, 405, 406, 407, 413, 418, 419, DM4 du réseau de bus Évry Centre Essonne et les lignes N135 et N144 du réseau Noctilien. La commune est en outre située à neuf kilomètres au sud-est de l’aéroport Paris-Orly et quarante-et-un kilomètres au sud-ouest de l’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle.
- Consulté le 02/2020.
- Site SIGES - Seine-Normandie consulté le 06/2019
- Fiche de la borne géodésique n°W.D.K3-41 sur le site de l’Ign. Consulté le 03/04/2011.
- Fiche de la borne géodésique n°W.D.K3-459 sur le site de l’Ign. Consulté le 03/04/2011.
- Fiche de la borne géodésique n°W.D.K3-86 sur le site de l’Ign. Consulté le 03/04/2011.
- Fiche de la borne géodésique n°W.D.K3-85bis sur le site de l’Ign. Consulté le 03/04/2011.
- Fiche de la borne géodésique n°W.D.K3-82 sur le site de l’Ign. Consulté le 03/04/2011.
- %2FEVR008 Fiche géologique de Ris-Orangis sur le site du Brgm. Consulté le 26/08/2012.
Toponymie
Regis au .
Le nom de Ris-Orangis est dû à la réunion des communes de Ris, dans la vallée, et d'Orangis, sur le Plateau, en 1793 sous le nom de "Ris et Orangis réunis".
En , la commune prend le nom de "Bruthus et Orangis", puis "Brutus" et en 1801, le nom actuel réapparaît dans le bulletin des lois.
- Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
- État-civil en ligne, archives départementales de l'Essonne.
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Histoire
Les origines
Des fouilles organisées sur le territoire ont mis au jour des dents de mammouth, des pierres taillées et polies, des bronzes et un sarcophage attestant d’une présence humaine durant l’âge de la pierre et l’âge du bronze. Une pièce de monnaie gallo-romaine en cuivre datée du siècle a été retrouvée à l’emplacement d’une maison en bordure de l’ancienne voie de Lutèce à Lugdunum.
Des sépultures mérovingiennes ont été retrouvées en 1919 au lieu-dit Les soixante arpents. En 922, le roi donna la paroisse de Ris, dédiée à Saint-Blaise à l’abbaye de Saint-Magloire. Au . De cette époque datait l’ancienne église Saint-Blaise.
Les Templiers et les Hospitaliers
La commanderie d'Orangis
Comme nous l'apprend une charte datant de 1194 de la reine Alix de France, le don fait par Fouques d'Orangis et Regnaut, son frère, de 60 arpents de terre en chargeant Bauduin, l'autre frère, de tenir leur maison d'Orangis pour douze deniers par an avec l'ensemble des terres, des bois et des prés à l'ordre du Temple. Quelques années plus tard, les Templiers héritent de cette maison pour en faire la commanderie d'Orangis.
À partir du commanderie et une ferme templières à Ris qui furent rasées sur ordre de Louis XIV.
Lors de la dévolution des biens de l'ordre du Temple en 1312, les Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem récupèrent l'ensemble des biens. Le prieur bénéficiait de la haute, moyenne et basse justice.
Les terres d'Orangis avaient une contenance de 140 arpents et ses revenus s'élevaient à 80 livres en 1558, 600 livres en 1666 et 800 livres en 1733.
La commanderie de Fromont
On ne sait pas de quand date la commanderie de Fromont. Elle se composait d'un château avec basse-cour, les terres et les haute, moyenne et basse justice tant de Fromont, que Crosne, Ris, Evry et Misery. L'ordre du Temple avait déjà en 1173 des biens à Fromont qu'il tenait de Gaudy de Savigny, qui en prenant l'habit de l'Ordre lègue tous ses biens aux Templiers,.
Jusqu'en 1246, les terres sont acquises par la prieuré hospitalier du Temple mais après elles sont faites par la commanderie de Fromont. En janvier 1250, Léger et Alpedis de Crouselhes vendent à la commanderie un demi arpent de terre jouxtant un terrain templiers pour 30 sols Parisis,.
Lors de la dévolution des biens de l'ordre du Temple la commanderie passa comme membre aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem et la gestion fut faite au nom du prieur par des frères de l'Ordre de façon plus ou moins rentable. Le prieur décida donc, en 1564, d'affermer le domaine pour un fermage de cent livres à Jacques de Thou, conseiller du roi et premier président du Parlement de Paris,. Le bail arrivant à sa fin, de Thou proposa à Pierre de La Fontaine, prieur, d'acheter la propriété contre une rente perpétuelle. Après l'avis favorable du grand maître Jean L'Evesque de La Cassière, Pierre de La Fontaine, accepta moyennant une rente foncière et non rachetable de 200 livres par an. Mais en 1625, Alexandre de Vendôme, prieur, voulut annuler la vente au prétexte qu'il était non conforme aux statuts de l'Ordre. Arnould de Nouveau, nouveau propriétaire et maître de la chambre aux deniers du roi, gagna devant la chambre des requêtes du Palais et devant le Parlement où Alexandre de Vendôme fit appel. Ainsi la commanderie sortit des biens de l'Ordre.
Domaines nobles
Un premier château sur le site de la fondation Dranem est attesté dès 1159. À partir du seigneurie de Ris appartenait à la famille Faucon dite Faucon de Ris. Ris possédait de nombreux châteaux, dont l’un était souvent visité par Henri IV. Au Philippe de Lorraine fit édifier à l’emplacement de l’ancienne commanderie templière le château de Ris. Peu après, le chevalier Soulage-Bodin y fit installer l’Institut royal horticole de Fromont (au château de Fromont).
Vers 1700, la seigneurie de Ris revint à la famille d’imprimeur lyonnais Anisson-Dupéron jusqu’au décès par la guillotine du dernier seigneur Étienne-Alexandre-Jacques Anisson-Dupéron en 1794. Durant la Révolution française, les Rissois choisirent en 1793 de renommer la nouvelle commune en Brutus, du nom fondateur de la République romaine. Au Charles-René de Bombelles fit édifier le château d’Orangis.
En 1790, la commune de Ris-Orangis fut la première de France à élire son maire. En 1802, le général Michel Ordener acquit le château de Trousseau.
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En 1874, l’ouest du territoire de la commune fut modifié par la construction de l’aqueduc de la Vanne et du Loing, en particulier le long de l’ancien hippodrome. Jusqu’au viticulteurs, le domaine produisait du vin blanc sur les coteaux de la Seine. En 1840 fut construite la gare de Ris-Orangis.
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En 1907 est construite l’école Adrien-Guerton.
Pendant la Première Guerre mondiale, un hôpital militaire est créé en 1915 dans les bâtiments de l’ancien collège des frères Marianistes inoccupé depuis douze ans, l’hôpital de guerre HCVR76 (Hôpital complémentaire dépendant de l'hôpital militaire de Versailles ,.
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L'hôpital militaire en 1916.
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Soldat blessé à Verdun et amputé de la jambe à l'hôpital militaire de Ris-Orangis. 1916.
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Infirmières à l'hôpital militaire, 1916.
En 1918, l'ancien domaine des religieux marianistes est racheté par l’œuvre des cheminots pour y installer un sanatorium. Ce bâtiment, inauguré en 1922 par Yves Le Trocquer, alors ministre des Travaux publics, était appelé « la cure d'air » et recevait les malades de la tuberculose ; orienté au sud, le bâtiment possédait trois galeries surmontées par une plateforme.
En 1927, la commune fait l’acquisition du château de Ris pour y installer l’hôtel de ville.
En 1933 est édifiée l’école primaire Jules-Boulesteix.
En 1946, la société Blédine-Jacquemaire rachète l’ancienne usine Progil.
- Le patrimoine des communes de l'Essonne - tome 1, Paris, Editions Flohic, , 1053 ISBN ), « Historique », p. 861.
- Histoire de la commune de Ris-Orangis sur son site officiel. Consulté le 17/04/2011.
- Archives nationales, s 5094, supplément n. 59.
- Mannier (1872) p. 24
- Archives nationales S 5094, supplément n. 14
- Mannier (1872) p. 25
- Archives nationales S 5083, liasse 6
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incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesDranem
- Dictionnaire historique des environs de Paris du docteur Ermete Pierotti
- sur le site du groupe d’histoire locale de Ris-Orangis. Consulté le 17/04/2011.
- Consulté le 02/2020.
- Maison des Vignerons sur le site Groupe Rissois d'Histoire Locale (GRHL) Consulté le 06/2019.
- Gare du Val de Ris sur le site Groupe Rissois d'Histoire Locale (GRHL) Consulté le 06/2019.
- Groupe scolaire Adrien Guerton sur le site Groupe Rissois d'Histoire Locale (GRHL) Consulté le 06/2019.
- après
- « », sur histoirelocale-ris.fr (consulté en ).
- Sanatorium des Cheminots sur le site Groupe Rissois d'Histoire Locale (GRHL) Consulté le 06/2019.
- « », sur histoirelocale-ris.fr (consulté le ).
- « », sur histoirelocale-ris.fr (consulté le ).
- École Jules Boulesteix sur le site Groupe Rissois d'Histoire Locale (GRHL) Consulté le 06/2019.
- Usine Progil-Jacquemaire-Blédina sur le site Groupe Rissois d'Histoire Locale (GRHL) Consulté le 06/2019.
Culture
La commune de Ris-Orangis dispose sur son territoire de plusieurs infrastructures à vocation culturelle dont la salle de concert Le Plan d’une capacité de 830 places, le centre culturel Robert-Desnos doté de salles de cinéma classées Art et Essai, la maison des jeunes et de la culture, les médiathèques Elsa-Triolet et Raymond-Queneau, le cinéma Jean-Louis-Barrault et le conservatoire municipal de musique Olivier-Messiaen.
La MJC de Ris-Orangis, bien qu'étant par ailleurs l'un des seuls Centres de Musiques Traditionnelles d'Île-de-France, fait l'objet en 2021 d'une non-reconduction de son association gestionnaire à la suite de divergences avec la municipalité, entraînant de facto sa fermeture.
- Site officiel de la salle de concert Le Plan. Consulté le 16/04/2011.
- Liste des salles de cinéma classées Art et Essai sur le site officiel de l’Afcae. Consulté le 16/04/2011.
- Site officiel de la MJC de Ris-Orangis. Consulté le 16/04/2011.
- « », sur FAMDT (consulté le ).
- « », sur actu.fr (consulté le ).
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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 30/10/2024
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