Les Pavillons-sous-Bois
Localisation
Les Pavillons-sous-Bois : descriptif
- Les Pavillons-sous-Bois
Les Pavillons-sous-Bois est une commune française située dans le département de la Seine-Saint-Denis en région Île-de-France, à environ 10 kilomètres au nord-est de Paris
La commune est officiellement instituée le 3 janvier 1905 mais les premières traces d'activité sur son territoire actuel remontent au XVIIe siècle. La commune des Pavillons-sous-Bois tire son nom des deux pavillons de garde bâtis en 1770 et qui se dressaient à l'entrée du domaine du Raincy
Ces deux pavillons, restaurés, se situent au lieu-dit la Fourche, en bordure de la RN 3.
Géographie
Localisation
La commune fait partie de la banlieue nord-est de Paris, elle se situe à 9 kilomètres des boulevards des Maréchaux, et à 12,2 kilomètres au nord-est de la cathédrale Notre-Dame de Paris, centre de la capitale française. Les Pavillons-sous-Bois se trouve à une dizaine de kilomètres de l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle et de sa zone aéroportuaire. La ville est proche d'autres pôles économiques importants : Marne-la-Vallée, la Plaine Saint-Denis.
La commune fait partie du pays d'Aulnoye. Elle est entourée par cinq communes, le Raincy au sud-est, Villemomble au sud, Bondy à l'ouest, Aulnay-sous-Bois au nord et Livry-Gargan à l'est.
Géologie et hydrologie
Voie de communication et transports
Réseaux routiers
La commune est traversée par la route nationale 3.
Transports en commun
L'ancienne ligne des Coquetiers qui reliait Paris-Est et Bondy à Aulnay-sous-Bois faisait un arrêt aux Pavillons-sous-Bois. Depuis novembre 2006, la ligne 4 du tramway reprend le même itinéraire et permet de rejoindre rapidement le RER E à Bondy ou le RER B à Aulnay-sous-Bois. La commune est desservie par deux stations : Les Pavillons-sous-Bois et Gargan. Cette dernière sert de départ ou de terminus à certaines missions et c'est à celle-ci que se trouve le centre d'exploitation de la ligne.
La ville est le terminus de la ligne de bus RATP 105 qui la relie à la gare RER E de Noisy-le-Sec ainsi qu'à la ligne 1 du tramway. Elle est également desservie par la ligne 4 du tramway.
Par ailleurs, elle est desservie par les lignes de bus 146, 147 et 234, par la ligne 616 du réseau de bus Terres d'Envol, ainsi que par la ligne 2128 du réseau de bus Roissy Est et le Noctilien N41.
La commune met à la disposition des résidents, un mini-bus gratuit qui parcourt la ville toutes les cinquante minutes. Il circule de 9 h 20 à 17 h 50 en semaine et de 8 h 40 à 12 h 45 le samedi.
Canal
La commune est traversée par le canal de l'Ourcq et elle est desservie par le port de la Poudrette.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,8 amplitude thermique annuelle de 15,2 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Neuilly-sur-Marne à 6 vol d'oiseau, est de 12,3 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
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Toponymie
Histoire
La ville des Pavillons-sous-Bois a fêté son centenaire en 2005. Elle existe en effet officiellement depuis le mais on retrouve les premières traces d'activité sur son territoire aux alentours du siècle.
Avant les Pavillons-sous-Bois
Vers 1600, le territoire des Pavillons-sous-Bois n'était qu'une zone marécageuse au sein de l'immense forêt de Bondy, qui avait la mauvaise réputation d'être un repaire pour brigands. Un sentier cavalier reliait le lieu-dit la Fourche au domaine du vieux manoir du Raincy, construit sur les hauteurs. Celui-ci fut détruit lorsque Jacques Bordier, un riche surintendant des finances de Louis XIII, prit possession du domaine et y construisit un somptueux château à la place.
Après que la famille des ducs d'Orléans fut devenue en 1770 propriétaire du domaine du Raincy, deux pavillons de chasse furent bâtis; au lieu dit la Fourche, à l'entrée de l'allée qui reliait le château au Grand Chemin. Ces pavillons étaient alors les seuls constructions du territoire qu'occupe aujourd'hui Les Pavillons-sous-Bois. Ils se trouvent toujours, 235 ans après, à l'intersection de la RN 3 et de l'avenue Jean-Jaurès.
En 1789, le château fut abandonné par la famille des ducs d'Orléans, et le domaine du Raincy vendu en parcelle. Ce n'est qu'en 1815, après les tourments révolutionnaires et le Premier Empire, que la famille d'Orléans reprit possession de la propriété.
Napoléon III confisqua les biens de la famille d'Orléans et les mit en vente en 1852. Jusqu'à la guerre franco-allemande de 1870, le domaine fut petit à petit dépecé. L'ensemble des terrains fut livré aux lotisseurs et, de l'allée majestueuse bordée d'arbres et de jardins, ne resta plus que l'allée centrale dévouée à la circulation publique. Cette allée fut renommée plus tard avenue Jean-Jaurès.
Le château, quant à lui, fut abandonné, détruit et tomba aux mains des pillards. Les pavillons de chasse furent également vendus et des petits commerces s'y installèrent.
Lorsque le Raincy devint une commune en 1869, les bois du domaine furent attribués à celle de Bondy. Des lotissements s'y multiplièrent et un faubourg naquit : « Bondy-Forêt ». Lors de la guerre de 1870, l'armée prussienne stationna plusieurs mois à cette limite. Ceci marqua encore un peu plus la séparation entre le territoire communal de Bondy et celui de la future commune des Pavillons-sous-Bois. La construction par Louis-Xavier Gargan de la ligne des Coquetiers, voie ferrée reliant Aulnay-sous-Bois à Paris amena encore plus de Parisiens sur les lieux et le petit faubourg de « Bondy-Forêt » prit de l'importance. Il n'en fallut pas beaucoup plus pour qu'un esprit séparatiste s'empare de la population de « Bondy-Forêt » qui réclama, dès lors, l'autonomie administrative du faubourg.
La création des Pavillons-sous-Bois
La séparation eut lieu en 1905 et différents noms furent proposés pour cette nouvelle ville. Le la ville fut créée. Le conseil général choisit "Les Pavillons-Sous-Bois" plutôt que "Bondy-la-Forêt" ou "Les Pavillons", ceci en hommage aux pavillons de garde et la forêt de Bondy. En eurent lieu les premières élections. 489 personnes s'exprimèrent sur les 644 électeurs représentant les 2 101 habitants de la nouvelle commune. La ville continua à se développer et attira de plus en plus de Parisiens peu fortunés mais attirés par les terrains bon marché et la desserte par la ligne des Coquetiers et par les tramways de la Compagnie générale des omnibus puis de la STCRP. Les Pavillons-Sous-Bois comptaient 3 646 habitants en 1911.
Peu avant la Première Guerre mondiale, les anciennes installations de l'usine de traitement de vidange, situé au nord du canal de l'Ourcq, sur le secteur dit "La Poudrette" disparaissent. Le terrain libéré demeurera longtemps quasi-désertique, posant à la commune un problème majeur de salubrité. Il ne sera définitivement réglé qu'à l'ultime fin du XXe siècle par les travaux d'extension de la zone industrielle environnante et de la création d'une voie nouvelle.
La ville depuis la Libération
Dans les années qui suivirent, une nouvelle zone industrielle apparut au nord du canal de l'Ourcq grâce à la construction du pont de l'Europe et la rénovation du pont de la Forêt. Pour satisfaire les besoins d'une population croissante, de nouveaux équipements scolaires et sportifs sont construits.
Après la guerre, la ville continua à se développer et dans les années 1960 une nouvelle mairie fut construite ainsi que de nouveaux équipements pour la culture et les spectacles. Un des problèmes récurrent de la ville, l'assainissement des eaux de ruissellement des plateaux du Raincy et de Montfermeil, ne fut résolu qu'à compter des années 1990 avec un programme de travaux d'au moins dix ans.
C'est avec beaucoup de persévérance que les historiens obtiendront le classement des pavillons de chasse au patrimoine historique. La ville a acheté le pavillon Est en 1986 et l'a rénové en 1998. Le second, à l'ouest de l'ancienne allée, a été restauré mi 2009.
- « », base Léonore, ministère français de la Culture (consulté le 20 novembre 2013)
- « Projet de loi tendant à distraire de la commune de Bondy (canton de Noisy-le-Sec, arrondissement de Saint-Denis, département de la Seine) la section de La Forêt pour l'ériger en commune distincte dénommée Les Pavillons-sous-Bois », Journal officiel de la république française - Édition du Sénat, , lire en ligne). sur Gallica
- « Décret du 7 septembre 1905 qui déclare authentique le chiffre de la population de la nouvelle commune des Pavillons-sous-Bois », Bulletin des lois de la République française, lire en ligne).
Culture
- APJC : association d'éducation populaire, l'Association Pavillonnaise pour la Jeunesse et la Culture offre des activités de loisirs aux enfants, adolescents et adultes, à travers des animations régulières, des spectacles vivants, des événementiels.
- Bibliothèque municipale
- Conservatoire municipal Hector Berlioz: en 2007, le Conservatoire fête ses 25 ans d'existence, en présentant différentes manifestations à l'Espace des Arts et à l'Auditorium Hector Berlioz.
- Cyberespace situé à l'Espace des Arts
- CECAS-Espace des arts : l'Espace offre au cours de l'année, différentes représentations théâtrales, concerts, one-man-show, expositions de peinture, projections de films.
- Site web de l'APJC
- Cyberespace
- Cinéma
Héraldique
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Les armes de la commune Les Pavillons-sous-Bois se blasonnent ainsi : Devise : En avant toujours |
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Les Pavillons-sous-Bois dans la littérature
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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 30/10/2024
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