Conflans-Sainte-Honorine
Localisation
Conflans-Sainte-Honorine : descriptif
- Conflans-Sainte-Honorine
Conflans-Sainte-Honorine est une commune française du département des Yvelines, en région Île-de-France. Conflans-Sainte-Honorine est la principale capitale française de la batellerie.
Géographie
Localisation
Conflans-Sainte-Honorine est une ville située dans le nord des Yvelines, à la limite du Val-d'Oise et de l'agglomération de Cergy-Pontoise, et à douze kilomètres environ du centre de Saint-Germain-en-Laye et une vingtaine de kilomètres au nord-ouest de Paris.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Achères, Andrésy, Maurecourt, Éragny, Herblay-sur-Seine et Neuville-sur-Oise.
Sa longueur est d'environ 4,5 km pour une largeur moyenne de 2,450 km du nord au sud. La commune fait partie de l'unité urbaine de Paris.
Géologie et relief
L'essentiel du relief est un plateau calcaire qui domine d'une trentaine de mètres les deux cours d'eau. La partie basse connait des inondations périodiques, mais peu désastreuses.
La superficie de la commune est de 990 hectares ; son altitude varie entre 17 et 60 mètres.
Le sous-sol de Conflans-Sainte-Honorine, comme dans le reste de l'Île-de-France, est constitué d'un empilement de couches sédimentaires de l'ère tertiaire, quasi horizontales, reposant sur assise de craie de l'ère secondaire, couches fortement érodées dans la partie nord du lit fluvial qui se trouve dans un méandre de la Seine.
Hydrographie
L'Oise et la Seine confluent en un lieu appelé Pointil ou Pointis. Il y a environ vingt millions d'années, un petit cours d'eau venait du quartier de Chennevières et se jetait en Seine à l'endroit de l'actuelle place Fouillère. Un canal a failli couper en deux le village en partant de cette même place puis allant plein nord et, après un coude vers la gauche, rejoignait l'Oise, coupant ainsi toute sa boucle en évitant neuf kilomètres de rivière.
Il est à remarquer que les eaux de la Seine sont plus chaudes que celles de l'Oise et que celle-ci est plus boueuse ; les eaux ne se mélangent pas au confluent et doivent encore parcourir deux kilomètres après l'île Nancy à Andrésy pour se mêler complètement.
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Le confluent, l'Oise à gauche, la Seine à droite.
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Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 amplitude thermique annuelle de 14,9 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Pontoise à 6 vol d'oiseau, est de 12,5 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Confluentii Sancta Honorinae, Confluentium en 1225, Conflans en 1256.
Le terme Conflans vient du latin, confluens, confluentis (littéralement : réunion de deux cours d'eau) : le confluent. Le village a reçu le nom de Sainte Honorine après 1200. Honorine, sainte honorée en particulier à Conflans, est une gallo-romaine martyrisée près de l'actuelle ville du Havre, en 303, à proximité de Lillebonne plus exactement. Ses reliques furent ensuite transportées à Conflans.
- Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
- Dans son ouvrage Les noms de lieux (collection Que sais-je ? ; 1945, 11e édition 1972), Charles Rostaing, au chapitre des formations romaines, indique (page 54) que le terme latin confluentes s'est substitué en Gaule au gaulois condate qui désignait aussi un « confluent » d'où les toponymes Conflans, Confolens, Couffoulens. Étymologie confirmée par Ernest Nègre dans sa Toponymie générale de la France (TGF) au § 5069.
Histoire
Préhistoire
Le site est habité dès l'époque néolithique, on y a découvert en 1872 une allée couverte qui a été transportée au musée d'archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye, et en 1882, une autre sépulture de l'âge du fer près de la première gare de Conflans dans le quartier Fin-d'Oise.
Moyen Âge
Site d'un camp fortifié connu dès le siècle, c'est la limite extrême à l'ouest du domaine royal propre. Charles II le Chauve donne ce village et la seigneurie aux évêques de Paris, à condition que des paysans veillent sans cesse pour annoncer la venue des Vikings qui remonteraient la Seine. Cela permet aussi aux évêques de Paris de s'imposer face à ceux de Rouen et de Chartres. En 876, craignant pour leur vie et le destin de leur prieuré, les moines de Graville ( faubourg du havre actuel) où se trouvent les reliques de Sainte-Honorine emportent ces dernières par la proche voie romaine jusque Conflans. Elles sont déposées dans une petite église de bois, tout contre le "château" du même matériau. Assez probablement, ce petit édifice fut le premier lieu de culte chrétien du village. L'évêque confie alors ce fief aux comtes de Beaumont en 990. La butte de Conflans portait le nom de Montjoie, peut-être de Jovis (Jupiter Jovien, dieu romain). Ce fut le nom du fief jusqu'au XIIIe siècle.
Un prieuré est fondé en 1080, desservi par des moines envoyés de Normandie par Anselme, abbé du Bec-Hellouin, futur archevêque de Cantorbéry, plus connu sous le nom de saint Anselme de Cantorbery, docteur de l'Église. Ce prieuré se construit peu à peu sur une hauteur à l'est du castrum.
Mais, entre 1080 et 1082, une guerre féodale éclate entre de Beaumont, seigneur du lieu, et celui qui deviendra son beau-frère quelques années plus tard, Bouchard de Montmorency, futur Bouchard IV. Le château de bois brûle. Retirées de justesse de la petite église en feu près du château, les reliques sont transférées en 1086 dans la toute nouvelle église du Prieuré. Le prieur devient également seigneur d'une partie de la paroisse de Conflans et de beaucoup d'autres terres qui, progressivement, viendront grossir les possessions du prieuré.
Bouchard obtient donc des droits sur les revenus du fief de Conflans et en devient aussi co-seigneur laïc. Une "tour-donjon", toujours présente, s'élève alors pour les Beaumont, siège de la baronnie jusqu'à la Révolution et un second château est construit un siècle et demi plus tard, un peu plus à l'est, pour les Montmorency. Il sera appelé « Château-Neuf ». De nos jours, il n'en reste qu'une cave et un puits.
Le château roman est appelé Tour Montjoie ou encore Tour de Ganne ou encore La Baronnie.
En 1271, Mathieu IV de Montmorency reste le seul seigneur laïc, le dernier Beaumont n'ayant pas d'héritier mâle.
La guerre de Cent Ans affecte beaucoup le prieuré et ses moines, l'armée de Charles VII campant à proximité. Le nombre de ses occupants diminue de moitié.
Époque moderne
En 1521, un écrit signale encore quelques moines. Le prieuré ayant de très nombreuses possessions, malgré l'absence de moines, un prieur gère les biens en tant que seigneur jusqu'à la Révolution de 1789.
Les moines ayant quitté le prieuré au début du XVIe siècle, l'église romane se dégrade très sérieusement faute d'entretien. Le bas-côté sud est abattu en premier, suivi de celui du nord quelques années plus tard. Finalement, l'édifice est détruit en 1750 et remplacé par une nouvelle église, bien plus petite, située très légèrement au nord et édifiée avec les pierres encore récupérables de l'église primitive. Les reliques y sont installées en 1752 à la suite de la consécration de ce nouveau lieu de culte, de même que le tombeau de Mathieu IV qui était déjà dans l'église romane. À la suite de diverses ventes consécutives à la Révolution, cette « église neuve » tombera à son tour en ruines, son entretien n'ayant pu être assuré faute de financement. Dans un descriptif des biens vendus en 1816 entre les frères Lhéritier de Chézelle, il est spécifié « un terrain sis à l'emplacement de l'ancienne chapelle Sainte-Honorine » ce qui prouve bien qu'elle n'est plus !
Les Montmorency restent seigneurs en gros jusqu'en 1632 avec des éclipses car le fief est vendu à d'autres hauts personnages comme Guy de la Trémoille mais racheté plus tard par le connétable Anne de Montmorency.
Après la décollation du duc Henri II, impliqué dans le complot de Gaston d'Orléans (frère de Louis XIII) contre Richelieu et exécuté à Toulouse, le fief passe au prince de Condé, époux de la sœur d'Henri de Montmorency, Charlotte.
Par la suite, il est possession des La Grange puis du marquis de Castellane qui le vend en 1776 au comte Florimond de Mercy-Argenteau, ambassadeur d'Autriche, seigneur de Neuville et Conflans. Ce dernier installe sa maîtresse, la belle Rosalie Levasseur, cantatrice de l'Opéra de Paris, dans un grand domaine au hameau de Chennevières, de 1775 à 1792.
Au Éragny était formée par le « chemin de Neuville à Paris », également appelé « chemin de l'Ambassadeur » ou encore « chemin des Chasse-Marée », devenu désormais la « rue de l'Ambassadeur » qui marque toujours la limite entre les deux communes et entre les départements du Val-d'Oise et des Yvelines.
Révolution française et Empire
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Confluent-de-Seine-et-Oise.
Époque contemporaine
L'essor de la batellerie commence en 1855 avec l'installation de la tête aval de la chaîne de touage qui permet la remonte des péniches sur la Seine vers Paris, approvisionnant ainsi la capitale en plein développement urbain. Puis les remorqueurs s'imposent. Plusieurs compagnies ont leur port d'attache à Conflans et Andrésy sa voisine : les Bleus, les Guêpes, les Tritons.
En 1877, la compagnie des chemins de fer de l'Ouest ouvre la ligne Achères-Pontoise en la raccordant à la ligne Paris-Rouen par une bifurcation sise après la gare dite primitivement « Conflans-Étoile » qui deviendra de ce fait « Achères-Embranchement ». En service en 1877, la gare de Conflans-Andrésy permet aux agriculteurs de ravitailler Paris en produits frais.
Sous le Second Empire, un banc de calcaire de grande qualité dit localement « le banc royal » dans les carrières de Conflans (dont les pierres sont facilement transportables à Paris par la Seine) est exploité pour la construction du quartier de la Madeleine à Paris. Une de ces carrières a ensuite été transformée en champignonnières pour la production de champignons de Paris mais est maintenant fermée depuis peu.
En 1892, la compagnie des chemins de fer de l'Ouest met en service la ligne Argenteuil-Mantes, qui met Conflans, à cette époque, à 40 minutes de la gare de Paris-Saint-Lazare grâce à un train omnibus.En train direct, depuis la gare de Sainte-Honorine, il faut environ une vingtaine de minutes dans le meilleur des cas.
Les gares de Conflans-Sainte-Honorine et de Conflans—Fin d'Oise (rebaptisée Pont-Eiffel en 1947 et redevenue Conflans Fin-d'Oise en 1984 avec l'arrivée du RER A), dont la halte est créée en 1894 à la demande des habitants, permettent aux Parisiens de venir en villégiature sur les bords de la Seine et de l'Oise, favorisant ainsi l'urbanisation des quartiers de la confluence.
En 1921, la société des Lignes Télégraphiques et Téléphoniques (LTT), reliée au rail en gare de "Sainte-Honorine", ouvre son usine pour y fabriquer des câbles en particulier sous-marins, destinés aux liaisons nationales et internationales.
1939-1945
Une ligne de défense autour de Paris est créée depuis les bords de Marne à La Ferté-sous-Jouarre jusque Conflans-Sainte-Honorine. Formée d'environ 260 "blocs", fossés antichar, zones inondables, elle s'établit aux extrémités d'un rayon d'environ 25 à 40 Ligne Chauvineau », du nom de ce général de division spécialiste du Génie qui est à son origine dès 1932 et rappelé en activité depuis son lieu de retraite pour le début des hostilités en 1939. La ville voit ainsi la construction de 5 "points forts" en bordure ou à proximité de l'Oise. Apparemment, tous ceux prévus dans les plans n'ont pas été construits : aucune trace de deux d'entre eux durant les recherches poussées. Ils étaient prévus au Confluent ("Bloc 38") et près de la gare Haute "Fin-d'Oise" ("Bloc 34").
Disposant de quatre ponts (deux routiers et deux ferroviaires), Conflans connait l'exode d'une partie de ses habitants ainsi que d'autres venus des régions plus au nord jusqu'au 10 juin 1940 date à laquelle les ponts tombent dans la Seine et dans l'Oise, minés par le Génie français. Puis les Alliés la bombardent à leur tour 15 fois entre le 25 mai et le 19 août 1944, provoquant 51 morts. La ville est titulaire de la Croix de guerre remise par le général Zeller en 1956.
Le 8 mars 1941, 4 militants communistes conflanais (Désiré Clément, Jean-Marie Le Maguer, Francis Le Maguer et Henri Spysschaert) sont arrêtés et internés à Aincourt pour faits de propagande, distributions de tracts anti-nazi, détention de tracts ou de matériels. Le 9 mars 1941, c'est au tour de Eugène Le Corre (ancien conseiller municipal conflanais, communiste déchu de son mandat à la suite du Pacte germano-soviétique, par un décret de 1939), puis Louis Desvignes le 10 mars et Georges Fournier le 8 juillet 1941.
Le 13 aout 1942, la brigade spéciale de Paris arrête un résistant nommé Savignac, sur qui ils trouvent un papier indiquant l'adresse de Claude Lornage, résistant communiste. Ils seront internés à la prison de la santé, jugés le 28 aout 1942 par un tribunal allemand et fusillés le 29 septembre 1942,.
René Albert, résistant communiste et membre du groupe FTPF de Conflans, dirigé par Jacques Lorioux, est affecté à l’usine La Lorraine à Argenteuil, puis devient ajusteur aux Etablissement Christian « Les Stylos » à Conflans-Sainte-Honorine. Il sera arrêté à cause d’un informateur (L.F. soudeur aux LTT habitant au 76 rue de Chennevières, à Conflans) arrêté le 26 novembre 1942 en même temps que Paul Mandras, responsable FTPF du secteur P7 (Houilles, Bezons, Sartrouville, Conflans), l’informateur dénonce beaucoup de résistants du réseau dont : René Albert, Germain Bournazel, Albert Judalé, Alfred Bernard, Léon Égée, Marcellin Vitoux, Louis Lagarrigue, Moïse Talbot et Jacques Lorioux.
Ce groupe fut impliqué dans un grand nombre d’actions de sabotage : un attentat à la bombe à la SNCAN à Sartrouville, un sabotage à la CAMS à Sartrouville pour détruire un prototype d’hydravion, à l’attaque à Rueil-Malmaison de deux agents de la SNCF visant à récupérer 500 000 francs pour financer le groupe FTPF le 30 octobre 1942, dans un attentat par jet de grenade qui fit un blessé grave et qui coûta la vie à deux officiers de la marine allemande au restaurant Truchot à Sartrouville le 31 octobre 1942, un incendie à Art et Bois à Houilles, un sabotage à la SNCF au dépôt de Levallois, un sabotage de voie ferrée à Clichy-sous-Bois en octobre 1942, une récupération d’armes en forêt de Rambouillet, l’incendie d’une meule à Éragny…
Les Conflanais Louis Desvignes, Désiré Clément, Albert Judalé, Moise Talbot, Marcelin Vitoux, René Albert, Alfred Bernard Jacques Lorioux, Christiane Charua et un certain L…F… figurent dans la liste des déportés du "convoi des 31 000" du 24 janvier 1943 partant de Compiègne. Tous travaillaient aux LTT excepté Jacques Lorioux qui travaillait à l’usine à gaz d’Andrésy et René Albert. René Albert, est déporté à Sachsenhausen où il porte le matricule 59 221, il serait décédé le 6 novembre 1943 comme il est déclaré sur l’acte de décès de l’administration SS, son compagnon de captivité M. Murrer indique qu’il serait mort en juin 1943 ce qui contredit l’acte de décès. Henri Spysschaert, est interné à Aincourt du 10 mars 1941 au 26 avril 1942, puis à Voves jusqu’au 9 mai 1944 et déporté à Neuengamme où il porte le matricule 31 905, puis est affecté au annexe de Bremen Farge, puis au camp de Sandbostel où il meurt le 10 mai 1945. Louis Desvignes est déporté à Sachsenhausen où il porte le matricule 59 212, puis à Natzweiller-Struthof où il porte le matricule 19 886 et affecté au annexe du camp (Leonberg), il y meurt de dysenterie et mauvais traitement selon Serge Hays, déporté avec lui. Désiré Clément est déporté à Sachsenhausen où il porte le matricule 59 654 et est décédé le 2 juin 1943 à la suite des mauvais traitements. Alfred Bernard est déporté à Sachsenhausen où il porte le matricule 59 250 et meurt le 19 avril 1945 au camp de Gusen. Louis Desvignes et Désiré Clément n’ont jamais obtenu le statut de déporté résistant. Christiane Charua, dont le réseau a été démantelé le 18 juin 1942, fut arrêtée le 7 juillet 1942 au métro Monge par la police française et emprisonnée au Dépôt sur l'Ile de la Cité puis au fort de Romainville, elle est ensuite transférée au camp de Royallieu avant d’être déportée par le "convoi des 31 000". Elle arrive au camp de Birkenau, puis est transférée au de Raisko quatre mois plus tard. Le 7 janvier 1944 elle est transférée au camp de Ravensbrück, est affectée à Beendorf dans une usine installée dans une mine de sel. Elle est évacuée avec des milliers de déportés vers Neuengamme le 10 avril 1945, puis libérée et soignée en Suède,. Albert Judalé est interné à Fresnes puis à Compiègne avant d’être déporté à Sachsenhausen où il porte le matricule 59 219 ; ensuite il est affecté au Heinkel. Il est libéré le 22 mai 1945. Il est ensuite rapatrié par le centre de Roanne et meurt le 3 octobre 1953 à Éragny-sur-Oise des suites d’une maladie contractée en déportation. Moïse Talbot est interné à Fresnes puis à Compiègne avant d’être déporté à Sachsenhausen où il porte le matricule 59 181, ensuite il est affecté au Heinkel. Il est libéré par l’Armée Rouge le 4 mai 1945 Il rentre le 12 juillet 1945 et retourne vivre à Conflans. Marcelin Vitoux est interné à Fresnes puis à Compiègne avant d’être déporté à Sachsenhausen où il porte le matricule 59 151, puis à Lübeck le 4 mai 1945, il est libéré par les Alliés le 8 juin 1945. Jacques Lorioux est interné à Fresnes du 20 novembre 1942 au 22 janvier 1943, puis déporté à Sachenhausen où il porte le matricule 59 266, ensuite il est affecté au Heinkel. Il est libéré par l’Armée Rouge le 28 avril 1945. Eugène Le Corre sera interné à Aincourt le 9 mars 1941, Vichy le livre ensuite aux nazis le 27 juin 1941, il sera transféré au fort de Romainville le même jour, puis au camp de Royallieu à Compiègne du 1er juillet 1941 au 9 décembre 1941, puis de nouveau transféré au fort de Romainville, il est ensuite mis au secret à la prison du Cherche-Midi jusqu'au 15 décembre 1941, est transféré au Mont Valérien, à Suresnes, où il est probablement fusillé (son corps n'ayant jamais été retrouvé) avec 87 de ses camarades, dont Gabriel Péri,.
Le 15 décembre 1941, ce sont 100 otages qui seront fusillés dont 87 communistes. 87 le sont au Mont Valérien, 13 à Caen, 9 à la lisière de Chateaubriant et 4 à Fontevraud,. Jean-Marie Le Maguer est emmené au Parquet de Versailles et interné à la prison de Versailles de mars à mai 1941, puis à la prison de la santé de mai à juin 1941, puis à la prison de Fresnes de juin à juillet 1941, au camp d'Aincourt jusqu'en novembre 1942, puis à Voves jusqu'en novembre 1943 et au camp de Pithiviers où il sera libéré par les Alliés le 11 aout 1944. Francis Le Maguer est interné à la prison de saint-Pierre du 8 mars 1941 au 16 avril 1941, puis à Aincourt jusqu'au 5 mai 1942, ensuite il est transféré au camp de Voves jusqu'au 11 novembre 1943, puis au camp de Pithiviers jusqu'au 23 février 1944, puis à Fortimont. Il est libéré le 21 décembre 1944 et retourne vivre à Conflans. Georges Fournier est interné au camp d'Aincourt du 8 juillet 1941 à sa libération le 4 juillet 1942,.
Il y a lieu de mentionner, parmi les résistants Conflanais peu connus celui qui fut commissaire de police durant l'Occupation, M. Caillou-ou Cayou ?- qui, assez bien placé, put fournir un certain nombre de renseignements aux alliés voire aussi faire avertir des habitants recherchés quand il avait connaissance de ces recherches. Deux autres personnalités importantes de la Résistance seront aussi bientôt citées.
Autre fait conté par Jean Duvallet, alors séminariste rattaché à Conflans puis aumônier du bateau-chapelle dans les années 1980 : des cheminots en poste au triage d'Achères où stationnaient des trains de matériels militaires allemands voire de troupes, avaient caché du sucre en poudre dans un caveau provisoire du cimetière rue du Repos. Cet "ingrédient" fut ensuite transporté au triage puis, par petites doses, mêlé à l'huile des boîtes d'essieux des wagons. Au roulement, ce mélange "spécial" provoqua un échauffement des têtes d'essieux puis la rupture de quelques-uns, entraînant déraillements et détérioration des wagons et, bien sûr, de leur contenu.
Depuis 1945
Un professeur d'histoire-géographie, Samuel Paty, est victime d'un , au motif d'avoir, quelques jours plus tôt, montré des caricatures du prophète Mahomet lors de l'un de ses cours dans un collège de la ville.
- CD95- Valdoise, « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur valdoise.fr (consulté le ).
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incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesCassini
- Yannick Amossé et Jean Présent, La Résistance à Conflans-Sainte-Honorine, Paris, Le Temps des Cerises, , 249 ISBN ).
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