Arpajon

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Arpajon : descriptif

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Arpajon

Arpajon (prononcé [aʁpaʒɔ̃] ) est une commune française située à environ 30 kilomètres de Paris dans le département de l’Essonne en région Île-de-France

Du castrum gallo-romain devenue Chastres (également Chastres-sous-Montlhéry) en 250 sur l’importante route de Paris à Orléans, le riche territoire de maraîchage au cœur du Hurepoix devint Arpajon, seigneurie du puissant maréchal Philippe de Noailles

Reliée à la capitale dès la deuxième moitié du XIXe siècle par l’Arpajonnais et par la ligne Brétigny-Tours, elle devint à la fois un lieu de villégiature et un centre industriel et agricole important. Bien que son territoire soit de taille modeste, elle rayonne toujours sur le pays arpajonnais et les communes voisines associées, autrefois parties intégrantes, Saint-Germain-lès-Arpajon et La Norville

Toujours plus liée à l’agglomération parisienne, elle a su conserver son patrimoine, ses traditions et offre un cadre de vie agréable à environ trente minutes de Paris.

Géographie

Situation

Localisation d'Arpajon dans le département de l'Essonne.

La commune d'Arpajon se trouve dans le département de l'Essonne, en région Île-de-France. Elle est située dans la grande agglomération parisienne, au cœur de son département et de la région naturelle du Hurepoix, à 33,76  au sud-ouest de Paris-Notre-Dame, point zéro des routes de France, à 18,50 Évry-Courcouronnes, préfecture du département, à 19,15 Palaiseau, à 24,24 Corbeil-Essonnes et à 20,07 Étampes.

Arpajon se situe à la rencontre de trois régions géographiques : le Hurepoix, au nord ; la Brie, à l'est ; et la Beauce, au sud-ouest. Elle est établie le long de la vallée de l'Orge, à la confluence avec la Rémarde.

La ville est la capitale du pays Arpajonnais qui s’étend de Breuillet à l’ouest à Brétigny-sur-Orge à l’est et de Leuville-sur-Orge au nord à Cheptainville au sud.

Arpajon se trouve dans l'aire d'attraction de Paris et dans l'unité urbaine de Paris, dans la zone d'emploi de Saclay et est la ville-centre de son bassin de vie.

Communes limitrophes

La commune, au territoire relativement petit, est entourée du nord à l’est par Saint-Germain-lès-Arpajon dont la Rémarde et l’Orge forment une limite commune, à l’est et au sud-est par La Norville, au sud par le village d’Avrainville, au sud-ouest par Égly et de l’ouest au nord-ouest par la commune d’Ollainville. Sous l’Ancien Régime, la commune rayonnait sur ces villages, certains comme Saint-Germain-lès-Arpajon en faisant même partie intégrante.


Rose des vents Ollainville Saint-Germain-lès-Arpajon Saint-Germain-lès-Arpajon Rose des vents
Ollainville N Saint-Germain-lès-Arpajon,
La Norville
O    Arpajon    E
S
Égly Avrainville La Norville

Géologie et relief

Géologie
Carte géologique de la commune.

La commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sédimentaires français. Cette vaste dépression, occupée dans le passé par des mers peu profondes et des lacs, a été comblée, au fur et à mesure que son socle s’affaissait, par des sables et des argiles, issus de l’érosion des reliefs alentour, ainsi que des calcaires d’origine biologique, formant ainsi une succession de couches géologiques.

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d'années. Les plus anciennes sont : argile verte, glaises à Cyrènes et/ou marnes vertes et blanches (argile verte de Romainville), remontant à l’époque Oligocène de la période Paléogène. Les plus récentes sont : colluvions de versant et de fond de vallon, remontant à l’époque Holocène de la période Quaternaire. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « n°219 - Corbeil-Essonnes » et « n°257 - Etampes » de l'Essonne, et leurs notices associées,.

Le territoire communal se trouve à la limite des espaces géologiques de calcaire du Bassin parisien et de sable de la Beauce, avec, à l’extrême nord, des vestiges de carrières de grès.

Géologie de la commune d'Arpajon selon l'échelle des temps géologiques,
Ère Période Époque Nature des sols
Cénozoïque
(0 - 66.0)
Quaternaire
(0 - 2.58)
Holocène
CF  : Colluvions de versant et de fond de vallon
Fz  : Alluvions récentes : limons, argiles, sables, tourbes localement
Pléistocène  non présent
Néogène
(2.58 - 23.03)
Pliocène  non présent
Miocène  non présent
Paléogène
(23.03 - 66.0)
Oligocène
g1SF  : Sables de Fontainebleau, accessoirement grès en place ou peu remanié (versant)
g1CB  : Calcaire de Brie stampien et meulières plio-quaternaire indifférenciées
g1AR  : Argile verte, Glaises à Cyrènes et/ou Marnes vertes et blanches (Argile verte de Romainville)
Éocène  non présent
Paléocène  non présent

La ville est construite en partie sur les dépôts limoneux des rivières Orge et Rémarde. Ces limons, récents à l'échelle géologique (moins d'un million d'années), forment une couche sédimentaire superficielle qui repose sur des formations géologiques plus anciennes. Sous la couche sédimentaire superficielle on trouve les sables et grès de Fontainebleau, datant de l'étage géologique du Rupélien, qui affleurent au nord de la commune. Sous la couche de grès, on rencontre des calcaires de Brie et de la meulière que l'on retrouve en affleurement dans le sol des plateaux nord et sud de la commune. Ces différentes roches, grès et meulière, ont largement été utilisées dans la construction des bâtiments de la ville.

Les roches du sous-sol proche de la ville
Âge
(en millions d'années)
Époque Étage Formation géologique
(0 - 0.0117) Quaternaire Limons des Plateaux (LP)
(33.9) Oligocène Rupélien Sables et grès de Fontainebleau (g1SF)
Sannoisien Calcaire et argile à meulière de Brie (G1CB)
(56.0) Éocène Bartonien Calcaire de Saint-Ouen et calcaire de Champigny (e6-7CH-SO)
Yprésien Argile plastique (e4AP)
(≃145.0) Crétacé Coniacien Craie blanche sénonienne (C5Cr)
Relief

La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 2,4 ,. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 2,35 . Son relief est relativement plat puisque la dénivelée maximale atteint 42 mètres. L'altitude du territoire varie entre 47 .

Le centre-ville est situé dans la vallée de l'Orge, approximativement à quarante-sept mètres d’altitude, mais le territoire s’étend au nord et au sud et s’élève rapidement vers le plateau d’Avrainville au sud ou de La Norville à l’est et les prémices de la colline de Linas au nord, ce qui oblige à gravir pour sortir de la commune. Le point culminant de la commune à quatre-vingt-neuf mètres est situé dans la zone d’activité nord de la Butte-aux-Grès, à proximité de la forêt de Linas. Cette situation encaissée entraîne notamment la présence incongrue d’antennes réceptrices de télévision à parfois une dizaine de mètres au-dessus des toits.

Hydrographie

Carte des réseaux hydrographique et routier d'Arpajon.

Arpajon se trouve au confluent de la Rémarde et de l’Orge, qui se rejoignent en centre-ville. Sur le territoire communal, les deux rivières évoluent en parallèle, la Rémarde vient du sud-ouest depuis Ollainville et plus au sud, l’Orge vient d’Égly, les deux cours d’eau allant chacun vers le nord-est.

En aval, l'Orge se divise à deux reprises en bras différents -dits boëlles- qui confluent ensuite, formant des petites îles.

Le niveau de l'eau est désormais régulé par des barrages gérés par deux syndicats, le SIBSO (bassin supérieur de l'Orge) et le SIVOA (vallée de l'Orge aval).

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 amplitude thermique annuelle de 15,3 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Brétigny-sur-Orge à 5 vol d'oiseau, est de 11,9 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Statistiques 1991-2020 et records BRETIGNY_SAPC (91) - alt : 78m, lat : 48°36'01"N, lon : 2°19'33"E
Records établis sur la période du 01-02-1947 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,7 1,5 3,6 5,7 9,2 12,5 14,4 14,1 11 8,2 4,5 2,2 7,4
Température moyenne (°C) 4,5 5 8,1 10,9 14,5 17,9 20,2 20 16,4 12,4 7,7 4,9 11,9
Température maximale moyenne (°C) 7,2 8,5 12,6 16,2 19,8 23,4 26 25,9 21,8 16,6 10,9 7,6 16,4
Record de froid (°C)
date du record
−20,6
08.01.10
−17
23.02.1963
−10,7
13.03.13
−4,7
11.04.03
−1,9
07.05.1957
1,4
05.06.1991
3,8
01.07.1960
3,7
28.08.1974
0,2
17.09.1971
−4,5
29.10.1985
−9,6
24.11.1998
−16,4
29.12.1964
−20,6
2010
Record de chaleur (°C)
date du record
15,8
27.01.03
20,2
27.02.19
25,3
25.03.1955
29,4
20.04.18
32
28.05.17
37,3
18.06.22
42
25.07.19
39,7
06.08.03
35,4
08.09.23
30,3
01.10.1985
22,1
07.11.15
16,8
17.12.15
42
2019
Précipitations (mm) 48,2 44,9 45 44,6 61,4 55,6 53,1 57,7 48,6 52,6 54,5 62,7 628,9
Source : «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité

Si 80 % du territoire communal est bâti, il subsiste quelques parcs et jardin publics. Le plus ancien, au 4 rue Henri-Barbusse fut aménagé au . Cinq autres parcs agrémentent la ville, le parc Chevrier, le parc de Freising, le parc du 100, Grande-rue, le parc Théophile-Guesdon et le parc de la Rémarde. Les bords de la Rémarde et de l’Orge sont encore occupés sur la plupart des berges par des espaces naturels.

Le nord-ouest de la commune est encore occupé par des espaces de culture, rappelant le caractère agricole de la commune spécialisée dans le maraîchage.


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Toponymie

Castra, Castra vico (sur une pièce de monnaie mérovingienne.), Castrinse territorium, Chastres vers l’an 250, Châtres, Châtres-sous-Montlhéry au .

Les Gallo-romains placèrent un castrum pour surveiller le passage de l’Orge sur la route entre Lutèce et Cenabum, castrum qui devint Chastres vers l’an 250 puis Châtres (parfois Châtres-sous-Montlhéry) au accent circonflexe à la place du « s » muet. Chastres pourrait aussi signifier « pays des rivières » dans « la langue des barbares »[source insuffisante]. Chastres, l'ancien nom d'Arpajon, est issu du latin castrum désignant une place fortifiée.

En 1720, Louis VI issu de la famille d'Arpajon du Rouergue achète le marquisat de Châtres. Il obtint du régent Philippe d’Orléans le privilège de donner son nom à la ville qui devint Arpajon, diffusant de force le nom en battant les paysans qui avaient le malheur de répondre Châtres à la question « où résides-tu ? ». En 1794, Philippe de Noailles et son épouse Anne Claude Louise d'Arpajon, première dame d’honneur de Marie-Antoinette sont guillotinés ; en 1793 la commune prit le nom de Franc-val ou Francval pour revenir rapidement à Arpajon.

À l’instar d’Avignon et d’Arles, la préposition « en » n’est pas utilisée. On dira « une résidence à Arpajon ». À l’inverse, l’on dira « une résidence en Arpajonnais ».

  1. a b c et d Hippolyte Cocheris, Conservateur de la Bibliothèque Mazarine, Conseiller général du département de Seine-et-Oise, Dictionnaire des anciens noms des communes du département de Seine-et-Oise, 1874
  2. Anecdotes de l’Essonne sur le91.free.fr Consulté le 31/05/2008.
  3. Histoire d’Arpajon sur le site Arpajon.fdn.fr Consulté le 10/05/2008.
  4. https://archives.essonne.fr/ark:/28047/90qztdv5sfl7/f2c86058-a022-47de-98e4-5fb4ae57be81 État-civil en ligne, pour l'an III. Archives départementales de l'Essonne.

Histoire

Antiquité

À l’époque de la Gaule romaine, un castrum est installé au croisement entre la route de Lutèce à Cenabum et la rivière l’Orge dans la vallée, sur ce qui était le territoire de la tribu des Parisii. La mise au jour en 1960 de vestiges, notamment d’un cimetière gallo-romain certifie cette occupation antique. L’évolution du nom vers Chastres est parfois datée vers l’an 250. Deux monuments mégalithiques subsistent, l’un dans le parc de la bibliothèque, l’autre proche de la Rémarde, une inscription en gaulois est retrouvée en 1947 et conservée au musée municipal de Saint-Germain-en-Laye.

Moyen Âge, le bourg de Chastres-sous-Montlhéry

Au Renaud de Vendôme, évêque de Paris, aux moines bénédictins de l’abbaye de Saint-Maur qui rebâtissent l’église, son clocher et la consacrent au pape . Ils y ajoutent un cloître, un prieuré et une grange aux dîmes.

Un document daté de 1265 atteste la présence à Arpajon d’un hôtel-Dieu pour l’hébergement des voyageurs et indigents. Il y a aussi plusieurs moulins sur l’Orge et la Rémarde. La ville est fortifiée et dispose alors de cinq portes.

En 1317, Pierre de Chastres est inhumé dans l’église paroissiale. En 1360, pendant la guerre de Cent Ans, la ville est assiégée par le roi Édouard III d'Angleterre et l’église, où huit cents personnes s’étaient réfugiées, est incendiée, ne laissant aucun survivant.

En 1470 la seigneurie de Chastres appartient au seigneur de Marcoussis. En juillet 1470, le roi Louis XI autorise, pour son conseiller et chambellan Jean de Graville, deux jours de foire à Chastres-sous-Montlhéry par ses lettres patentes. Louis Malet de Graville fait construire une halle au croisement des routes de Paris à Étampes et de Dourdan à Corbeil.

Époque moderne, de Chastres à Arpajon

Carte d’« Arpajon » selon Cassini (XVIIIe siècle).

En 1510, les moines, grâce à la générosité des familles Graville et Montagu, entreprennent des rénovations importantes sur l’église et, en 1542, est créée la subdélégation de Chastres rattachée à la généralité de Paris. En 1545, la seigneurie de Chastres devient indépendante.

En 1643 est fondue la cloche nommée Antoinette. Le , Turenne stationne ses troupes à « Chastres » pour protéger la cour à Saint-Germain avant de marcher sur Étampes le .

En 1717, l’hôtel-Dieu est entièrement reconstruit. En 1720, Louis de Sévérac, marquis d’Arpajon, issu de la grande maison d'Arpajon, l’achète et obtient de Philippe d’Orléans le privilège de donner son nom à la commune. Toutefois, la diffusion est longue et les paysans qui refusent d’abandonner le nom de Châtres sont bastonnés. Il s’engage aussi à réduire les impôts seigneuriaux pendant deux ans. De cette famille sont issues les armes parlantes de la ville. En 1733, il fait abattre l’ancienne porte de ville du nord, trop étroite pour les nombreux chariots et érige à la place deux pilastres, l’actuelle porte de Paris. Mort le , il est inhumé dans le chœur de l’église paroissiale.

En 1782, Benjamin Franklin installe un paratonnerre sur la flèche de l'église Saint-Clément.

Révolution française et Empire

Révolution française, Arpajon devient Francval

À la Révolution française, la commune choisit de porter le nom de Francval. Une coutume existe de donner le nom du lieu de baptême comme deuxième ou troisième prénom : c’est ainsi qu’un garçon est prénommé Francval l’an II.

Le seigneur du lieu, Philippe de Noailles, est condamné par le tribunal révolutionnaire comme « contre-révolutionnaire » à l'occasion de la prétendue conspiration des prisons et guillotiné avec son épouse[précision nécessaire] Anne Claude Louise d'Arpajon, première dame d’honneur de Marie-Antoinette, et d'autres membres de sa famille le 27 juin 1794.

Napoléon | ]

Le château est vendu en 1802 et démoli. En 1800 est créé le canton d'Arpajon, alors rattaché à l’arrondissement de Corbeil dans le département de Seine-et-Oise. En 1806, et l’impératrice Joséphine visitent la ville et offrent le maître-autel de l’église.

Époque contemporaine

Travaux d'urbanisme au | ]

En 1833 est inauguré un grand hôtel des postes et télégraphes.

La deuxième moitié du gare d'Arpajon et la construction de villas de villégiature.

En 1868, la commune se dote d’un hôtel de ville à la place du château seigneurial, puis, en 1889, achète la pagode présentée par le Tonkin lors de l’exposition universelle de Paris.

Industrie et chemin de fer dans la seconde moitié du | ]

En 1851, les frères Martin, originaires de Limoges, implantent une usine de chaussures qui, en 1900, emploie quatre cent cinquante adultes et environ cinquante enfants. Elle est rachetée par les chaussures André en 1920 et ferme ses portes définitivement en 1956.

Horaire de l'Arpajonnais en mai 1914.

Cette même année est créée la « Compagnie de chemin de fer sur route de Paris à Arpajon », qui ouvre en 1893 le tronçon Porte d'Orléans-Antony, puis Antony-Longjumeau, Longjumeau-Montlhéry et, enfin, en 1894, Montlhéry-Arpajon pour le transport des voyageurs.

Dans les villages environnants, Marcoussis, Linas, Montlhéry, le maraîchage est très important et conduit, de 1911 à 1936, à l’élargissement de l’Arpajonnais aux tomates, fraises, haricots cultivés dans les champs vers les halles de Paris[incompréhensible].

Première Guerre mondiale, un hôpital militaire à Arpajon

Pendant la Première Guerre mondiale, la maison Fenaille devient l’hôpital auxiliaire de l’association des Dames de France (HAADF) .

Une première moitié de | ]

Durant la première moitié du XXe siècle, la commune voit l'essor de plusieurs activités industrielles qui créent de l'emploi pour la population du canton.

À côté des Régies de gaz et d'électricité (respectivement 1025 et 400 abonnés en 1925) employant une nombreuse main-d'œuvre, des entreprises privées se développent, les Chaussures André (348 ouvriers en 1928, 427 ouvriers en 1938, 410 ouvriers en 1950), les Établissements Morel (32 ouvriers en 1928, 80 ouvriers en 1938, 48 employés et ouvriers en 1950) pour la colle et les produits pour chaussures, les Établissements Labord (10 ouvriers en 1928, 17 employés et ouvriers en 1950) pour les colles industrielles et les trépointes, les Chaussures Dressoir, les Chaussures Aimont et Vve Depal, l'atelier de chaussures Slim, les Moteurs Constan (atelier de mécanique), une fabrique de boutons (Castary).

Vinrent s'ajouter également les Établissements Edgar Franck qui deviendront Calorstat (54 cadres, employés et ouvriers en 1950) pour les équipements automobiles, les Établissements Mercier (43 employés et ouvriers en 1950 sous le nom Mercier-Pincemaille) pour les travaux publics, Les Entrepôts de l'Orge (36 cadres, employés et ouvriers en 1950) pour les vins et spiritueux, les Établissements Lagrange et Rondeau (34 cadres, employés et ouvriers en 1950 sous le nom de Lagrange) pour les charpentes de bois, les Établissements Cherblanc (26 cadres, employés et ouvriers en 1950) pour les chaussures de luxe, les Établissements Lissac (une vingtaine de personnes en 1950) pour les lunettes, les Établissements Coret (13 cades, employés et ouvriers) pour la quincaillerie, les Établissements Sari (12 cadres, employés et ouvriers) pour les phosphates et de nombreuses entreprises artisanales employant moins de 10 personnes.

Entre deux guerres

En 1922 est inaugurée la première Foire aux haricots, classée foire nationale en 1970[réf. nécessaire].

Le , sur la longue ligne droite de la route nationale 20 entre Arpajon et Torfou, René Thomas établit un record de vitesse terrestre avec 230,47 Delage La Torpille, suivi le par Ernest A. D. Eldridge qui augmenta la vitesse à 234,98 Fiat SB4 « Mefistofele ». En , Michel Doré obtient les records mondiaux de catégorie huit cylindres, sur le kilomètre et le mille départ lancé, à plus de 222 Panhard lors du « Meeting des records ».

En , l’Hôtel-Dieu devint un hospice à la suite de la construction d’un premier hôpital hors de la ville.

Seconde Guerre mondiale

Le , la première colonne de la septième division blindée américaine (général Silvester Lindsay MacDonald), en provenance d'Ollainville, libère la commune, entraînant la liesse générale place de la Mairie et place du Marché : elle tente sans succès une incursion vers Montlhéry. En fin de soirée, un détachement de la deuxième division blindée française (général Leclerc) — en provenance de Limours — conduit par le commandant de Guillebon vient reconnaître la situation sur la route nationale 20 et passe la nuit au lieu-dit la Montagne. Le , la septième division poursuit sa route vers l'est (Corbeil) afin de contourner Paris. Le détachement de la deuxième division blindée s’en retourne, laissant la population arpajonnaise inquiète malgré la présence des Forces françaises intérieures locales. Le , le groupement tactique V de la deuxième division blindée commandé par le colonel Warabiot quitte Rambouillet au lever du jour et atteint Arpajon dans la matinée : le général Leclerc rencontre Jacques Chaban-Delmas (sorti clandestinement de Paris) sur la route nationale 20, en amont d’Arpajon. La commune est définitivement libérée.

Le sport à Arpajon dans la seconde moitié du | ]

En 1955, une carrière située au lieu-dit La Petite-Folie, à cheval sur les communes d’Arpajon et de Saint-Germain-lès-Arpajon, est aménagée en terrain de moto-cross sous l’impulsion de Roger Pinard qui tient alors un magasin de motocyclettes à La Montagne : lui-même et le jeune Georges Diani en deviennent les vedettes locales. Ils ne peuvent rivaliser avec les champions nationaux qui s'y produisent, Rémy Julienne, qui fonde ensuite une troupe de cascadeurs pour le cinéma, Louis Meznarie qui devient préparateur pour les 24 heures du Mans, Robert et Claire Adnet père et fille, coéquipiers en side-car..., mais y disputent plusieurs manches du championnat de France.

Le , Arpajon est sur le passage du tour cycliste de l'Essonne. Arpajon est aussi la dernière ville étape du tour de France 1999 avant un trajet de cent quarante-trois kilomètres vers Paris.

Une économie orientée vers le commerce et les services dans l'Après-Guerre

La commune a perdu son rôle agricole (trois exploitations seulement subsistent) et industriel. Elle reste toutefois dotée d’un centre-ville riche en commerces de proximité rassemblés autour d’une association de commerçants. Plus de six cents entreprises sont installées sur la commune dont près d’un tiers de commerces. En 2004, cinquante-deux entreprises ont été créées sur la commune. Deux zones industrielles regroupent la plupart des autres structures, les Belles-Vues et la Butte-aux-Grès, toutes deux situées au nord de la commune en bordure de la route nationale 20.

De 1985 à 2009, un greffe du tribunal d’instance est installé sur la commune.

  1. «  », sur arpajon.fdn.fr (consulté le ).
  2. «  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) Consulté le 25/05/2008.
  3. Lettres patentes de Louis XI, Les Ponts-de-Cé, juillet 1470 (lire en ligne).
  4.  PA00087802, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  5. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Cassini
  6. Pierre-Henri Billy, «  », sur Annales historiques de la Révolution française, (consulté le ).
  7. L. Prudhomme, Dictionnaire des individus condamnés à mort pendant la Révolution, 1796, p 214 ; condamné le "9 messidor an II".
  8. Marie-Claire Roux, En arrière toutes ! Des villes de banlieue dans la Grande Guerre, Athis-Mons, Maison de Banlieue et de l’Architecture, , 96 ISBN ), p. 35.
  9. Marie Madeleine Thibierge "Arpajon et sa région 1900-1950" Art et histoire du Pays de Châtres, décembre 1995.
  10. «  », sur blog de l’Autodrome de Montlhéry.
  11. Mirian Méloua "La Libération d'Arpajon en prélude à la libération de Paris, 22 août 1944" Bulletin no 29 Art et histoire du Pays de Châtres, 2004.
  12. Luc Méloua "Raconte-moi Saint-Germain-lès-Arpajon" Art et histoire du Pays de Châtres, 2001.
  13. Entreprises et services à Arpajon sur le site linternaute.com Consulté le 18/05/2008.
  14. Liste des zones d’activités de l’Arpajonnais sur le site zones-activites.net Consulté le 18/05/2008.

Héraldique

Blason
Écartelé, au premier, de gueules à la croix de Toulouse d’argent ; au deuxième, d’argent à quatre pals de gueules ; au troisième, de gueules à la harpe d’or ; au quatrième, d’azur à trois fleurs de lys d’or, au bâton de gueules péri en barre ; sur le tout de gueules à la croix de Malte d’argent.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Alias
Alias du blason de Arpajon
Ce blason est une adaptation de celui du marquis Louis VI d’Arpajon, seigneur de la ville, qui était « écartelé, au premier et au quatrième d’azur aux trois fleurs de lys d’or et à la bordure du même, au deuxième et au troisième de gueules à la harpe d’or » visible au château de Sévérac et de celui de l’ancienne commune de Chastres. La présence de la harpe en fait des armes parlantes.

Blason de Louis VI d’Arpajon

Il apparaît sur la motrice numéro BB 9280 de la SNCF dans le cadre du parrainage des matériels par les communes.

  1. Gaso, la banque du blason.
  2. Liste des blasons figurés sur le matériel SNCF. Consulté le 21/04/2008.

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Arpajon dans la littérature

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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 30/10/2024
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