Soisy-sous-Montmorency

Localisation

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Soisy-sous-Montmorency : descriptif

Informations de Wikipedia
Soisy-sous-Montmorency

Soisy-sous-Montmorency est une commune française située dans le département du Val-d'Oise en région d'Île-de-France. Ses habitants sont appelés les Soiséens.

Géographie

Situation et communes limitrophes

La ville se situe dans la vallée de Montmorency, à 12 Paris. Elle s'étend sur trois kilomètres environ des rives du lac d'Enghien, au sud, à l'orée de la forêt de Montmorency, au nord sur les coteaux.

Les communes limitrophes sont Andilly, Eaubonne, Enghien-les-Bains, Montmorency et Saint-Gratien.

Les communes limitrophes sont Andilly, Enghien-les-Bains, Eaubonne, Montmorency et Saint-Gratien.

Communes limitrophes de Soisy-sous-Montmorency
Andilly
Eaubonne Soisy-sous-Montmorency[1] Montmorency
Saint-Gratien Enghien-les-Bains

Voies de communication et transports

Voies routières

La commune est facilement accessible de l'autoroute A 15, à 3 Boulevard intercommunal du Parisis, et se situe à moins de 15 min des portes de Paris par la route.

Les voies les plus importantes qui traversent la commune sont trois routes départementales.

La route départementale 928 (ex-RN 328) relie Saint-Denis à Hérouville, sur le plateau du Vexin français. Elle suit en permanence une direction nord-ouest et traverse successivement Villetaneuse et Deuil-la-Barre avant de former la limite communale entre Montmorency et Enghien-les-Bains au sud, puis traverse Soisy-sous-Montmorency en son centre, Eaubonne et plusieurs autres communes de la vallée de Montmorency avant de traverser l'Oise entre Méry-sur-Oise et Auvers-sur-Oise.

La route départementale 144 relie Montmorency à Saint-Leu-la-Forêt. Elle traverse le tiers septentrional de la commune et se poursuit vers l'ouest à travers Andilly, Margency et le nord de la vallée de Montmorency.

La route départementale 109 relie Argenteuil à Soisy puis devient la D 109 prolongée jusqu'à Domont où elle rejoint la D 124. Elle traverse la commune dans toute sa longueur du sud au nord, de la limite de Saint-Gratien au quartier des Sources.

Ces différentes infrastructures terrestres ont un impact relativement limité en termes de pollution sonore selon la réglementation. Les principales voies routières sont classées de catégorie 3 ou 4, de niveau modéré.

En revanche deux infrastructures sont classées de catégorie 2 (élevée). La première est la voie ferrée Paris-Pontoise qui traverse le sud de la commune. L'impact sonore reste pourtant modéré vu le trafic exclusivement de banlieue (aucun train de grandes lignes ni de marchandises en situation normale). La seconde est le boulevard intercommunal du Parisis, en projet, dont la réalisation devrait commencer en 2010. Cette voie urbaine à deux fois deux voies qui coupera la ville en deux aura, une fois construite, un impact élevé en matière de pollution sonore et atmosphérique. Elle provoque par ailleurs un effet de coupure dans la trame urbaine de la ville.

Transport ferroviaire
Le « Soisybus », rue de Montmorency.

Soisy-sous-Montmorency est desservie par la gare du Champ de courses d'Enghien, sur le réseau Transilien Paris-Nord, branches Paris-Nord — Pontoise/Persan-Beaumont. La gare est desservie à raison d'un train omnibus tous les 15 minutes en heures creuses et à la même fréquence en heures de pointe, les trains devenant en revanche semi-directs. Il faut de 14 à 18 min de trajet à partir de la gare du Nord.

Transports en commun

La ville est desservie par le réseau de bus de la Vallée de Montmorency qui la relie aux communes voisines ainsi qu'aux gares d'Enghien-les-Bains et d'Ermont - Eaubonne, lignes 1510, 1511, 1512, 1514, 1516, 1520, 1527 ainsi que par un minibus de desserte communale, la ligne 1533.

Hydrographie

Fontaine Wallace place Sestre

Le territoire communal est traversé par deux petits cours d'eau : le ruisseau d'Andilly et le ru Saint-Valéry.
D'une longueur de 3,2 kilomètres, le ruisseau d'Andilly naît à proximité du village d'Andilly et se jette dans le rue d'Enghien, affluent du lac d'Enghien puis de la Seine, après avoir traversé le sud de la commune d'Andilly et du nord au sud le territoire de Soisy-sous-Montmorency, en souterrain pour l'essentiel. Il alimente une petite pièce d'eau à la limite d'Andilly et Soisy. Le ru Saint-Valéry naît en haut du boulevard de l'Orangerie à Montmorency, longe la rue de la Fosse-aux-Moines avant de rejoindre à Soisy le ruisseau d'Andilly où ils forment ensemble le ruisseau des Trois-Communes qui se déverse dans le rue d'Enghien formant à cette hauteur le Lac Nord ou Petit lac, extension septentrionale du lac d'Enghien.

La commune est alimentée en eau par la station de traitement de Méry-sur-Oise, gérée par la société Veolia Environnement. L'eau potable à Montmorency est de très bonne qualité bactériologique, contenant peu de nitrates, étant peu fluorée et devenue relativement peu calcaire depuis la mise en place de la nanofiltration en 1999 à l'usine de distribution. L'eau distribuée est d'origine superficielle, provenant de la filtration des eaux de l'Oise,.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 amplitude thermique annuelle de 15,4 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bonneuil-en-France à 10 vol d'oiseau, est de 12,1 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. « Communes limitrophes de Soisy-sous-Montmorency » sur Géoportail..
  2. Prévention du bruit des infrastructures de transports terrestres - Législation et réglementation
  3. Classement sonore des infrastructures terrestres du Val-d'Oise
  4. SANDRE - Cours d'eau : ruisseau d'Andilly
  5. Site de la DDASS95
  6. Voir l'Atlas de l'eau en Val-d'Oise
  7. SEDIF - Méry-sur-Oise
  8. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  9. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  10. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  11. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  13. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le ).

Toponymie

Attesté sous le nom Soziacum, Choisiacum, Sosiacum in Francia, Soisiaco en 1110, Soisi vers 1205, Sosoi en 1293, Soisy sous Enghien.

Soisy est dérivé du latin Sosiacus, adjectif s’appliquant à une villa qui aurait appartenu à un homme appelé Sosius.

Le toponyme est cité en 1110, dans un parchemin qui atteste les Montmorency comme seigneurs du village.

  1. Dans une charte de 1110, par laquelle Bouchard III de Montmorency donne à l’abbaye Saint-Florent de Saumur le four banal de Soisy.
  2. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France - Page 589
  3. Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
  4. M. Mulon, Noms de lieux d’Ile-de-France. Introduction à la toponymie, Ed. Bonneton, 1997, p. 62.

Histoire

Soisy vers 1780 (carte de Cassini).
Soisy-sous-Montmorency - La rue de Montmorency vers 1900
La gare de Soisy en service.

Le nom de la paroisse est mentionné sous la forme « Sosoi » en 1110 dans un acte d'un seigneur de Montmorency par lequel est fait don à l'abbaye Saint-Florent de Saumur des revenus du four banal. Le même nom se retrouve dans deux communes du département de l'Essonne. On estime généralement qu'il serait dérivé de Sosiacus lui-même venant du nom romain Sosius. Le passé gallo-romain est seulement visible dans la présence d'une voie dite romaine qui occupait l'axe de la vallée de Montmorency. Cette voie importante se trouvait sur l'itinéraire de Paris à Rouen, via Saint-Denis et Pontoise et on en retrouve le tracé dans les « chaussées Jules César » utilisées comme nom de rue à Eaubonne et Franconville au NO.

Situé en partie sur les pentes de la grande colline qui porte la forêt de Montmorency, son terroir a été favorable à la vigne et aux arbres fruitiers. La partie basse, au fond de la large vallée de Montmorency était marécageuse si bien que l'agglomération principale a dû s'établir au pied des premières pentes.

Au Moyen Âge, plusieurs fiefs sont établis dans la paroisse, l'un d'entre eux est celui des seigneurs éponymes. C'est un Jean de Soisy qui vend à Louis XIII le terrain de Versailles sur lequel celui-ci fait construire un pavillon de chasse, prémices du palais royal à venir. Le dernier seigneur de la lignée des Soisy a été tué en 1703 par les rebelles protestants du Languedoc.

L'abbaye de Saint-Denis a aussi possédé des terres à Soisy comme dans toute la région et un lieudit la Fosse-aux-moines est peut-être la trace d'un vivier destiné à l'élevage des poissons pour le Carême. Le village ne comptait que vingt feux en 1470 ; ils sont soixante-dix-sept lors du dénombrement de 1709, soit environ trois-cents habitants.

Au  siècle, le développement de l'agglomération parisienne induit, d'une part, la création d'exploitations maraîchères et, d'autre part, à la construction de châteaux et de villas de plaisance pour les classes aisées. Il en reste fort peu de témoignages.
La mise en service du chemin de fer de Paris à Pontoise en 1846 permet la création d'une halte qui prendra le nom de Champ-de-courses d'Enghien quand un hippodrome est établi en 1860 en partie sur Soisy et en partie sur Eaubonne.
Car, en 1850 est créée la commune d'Enghien-les-Bains aux dépens des communes voisines : Soisy perd un large territoire qui allait jusqu'au bord du lac d'Enghien près duquel, en 1766, des sources sulfureuses avaient été trouvées par le père Louis Cotte, oratorien et futur curé de Montmorency (appelée d'ailleurs Anghien à cette époque).

Le  siècle est marqué par le développement du quartier proche d'Enghien et par l'exploitation du gypse qui affleure en bancs épais à mi-hauteur de la colline. Des carrières accompagnées de plâtrières seront exploitées jusqu'à la fin du  siècle.

Durant le siège de Paris en 1870, le quartier général du IVe corps prussien fut installé à Soisy.

Une ligne de chemin de fer sur un parcours escarpé est créée en 1866 pour relier Enghien à Montmorency.
Deux haltes, la gare de Soisy (1871) et la Pointe-Raquet (1895) contribueront à l'urbanisation de leurs quartiers. Le train composé de wagons poussés à la montée par une locomotive à vapeur est surnommé le Refoulons. Le service cessera en juin 1954.

Au  siècle, les cultures évoluent fortement : la vigne qui occupait 54 1780 n'en occupe plus que 10 en 1901, tandis que se développent le maraîchage et l'arboriculture (pommes, poires, cerises, prunes) en raison de la proximité de l'agglomération parisienne.

La loi Loucheur en 1921 provoque une nouvelle vague de constructions qui feront croître la population jusqu'à 7 000 habitants en 1954 et 13 000 en 1964.
Le développement de l'habitat à loyers modérés (HLM) , d'abord près de la halte du champ de courses, puis en limite d'Eaubonne gonfle la population qui triple en 20 ans.
À la fin du siècle disparaissent les activités agricoles, puis industrielles comme celles des usines Rincheval (mécanique) et Bernard (fonderies).
La commune, bien que devenue l'une des nombreuses communes-dortoir de Paris voit son activité commerciale se renforcer dans une grande zone de magasins, tandis que le vieux centre, composé d'anciennes fermes difficiles à restaurer est réhabilité en respectant l'aspect et le volume.

  1. Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris / par l'abbé Lebeuf (paru de 1754 à 1757) sur Gallica

Héraldique

Blason
D'argent aux trois bandes d'azur, au chef du même.
Détails

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Soisy-sous-Montmorency dans la littérature

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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 30/10/2024
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