Bernay-Vilbert

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Bernay-Vilbert : descriptif

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Bernay-Vilbert

Bernay-Vilbert est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France. La commune de Bernay-Vilbert est née de l'association des anciennes communes de Bernay-en-Brie et de Vilbert le 31 décembre 1971.

Géographie

Localisation

Localisation de la commune de Bernay-Vilbert dans le département de Seine-et-Marne.

Bernay-Vilbert se situe en plein cœur de la Brie, à une cinquantaine de kilomètres à l'est de Paris.

La commune se trouve dans l'aire d'attraction de Paris, dans l'unité urbaine et dans le bassin de vie de Rozay-en-Brie et dans la zone d'emploi de Marne-la-Vallée

Communes limitrophes

Les communes limitrophes sont Lumigny-Nesles-Ormeaux, Rozay-en-Brie, Voinsles, Aubepierre-Ozouer-le-Repos, La Chapelle-Iger, Chaumes-en-Brie, Courpalay, Courtomer et Fontenay-Trésigny.

Rose des vents Fontenay-Trésigny Lumigny-Nesles-Ormeaux Rozay-en-Brie Rose des vents
Chaumes-en-Brie N Voinsles
O    Bernay-Vilbert    E
S
Courtomer Courpalay, Aubepierre-Ozouer-le-Repos La Chapelle-Iger

L'ancienne limite entre Bernay et Vilbert partait de la limite avec Nesles-la-Gilberde à l'est de Vilbert, directement vers le sud pour atteindre l'Yerres au niveau de la pente de Bernay en amont de l'écart de Cointreau, puis suivait le cours de la rivière vers le sud jusqu'au niveau du lieu-dit appelé la Fin du Monde pour bifurquer vers l'est jusqu'à la limite avec Courtomer dans le bois de Vilbert.

Géologie et relief

La superficie de la commune est de 1 690 hectares ; l'altitude varie entre 77 et 114 mètres. Le point bas est dans la vallée de l'Yerres en aval du hameau de Pompierre ; le point haut se situe au nord du bois de Bernay, au tri-point avec les communes de Fontenay-Trésigny et Lumigny-Nesles-Ormeaux.

La plateforme structurale supérieure de la Brie est constituée par une couche de pierre de meulières datant du Sannoisien. L’exploitation de ces pierres de meulières a fourni un matériau de construction très utilisé dans la commune. La couche de meulières est surmontée par un manteau plus ou moins régulier de limons des plateaux qui sont constitués par des dépôts argilo-sableux fins et compacts d’une fertilité importante.

Le territoire communal est modelé par la présence de la vallée de l'Yerres qui serpente du nord-est vers le sud-ouest avec plusieurs coudes marqués. Il est partiellement ouvert, en partie dédié aux grandes cultures (blé, maïs...), mais avec la présence de nombreux espaces forestiers dont les plus vastes - bois de Vilbert et bois de Bernay - couvrent la bordure occidentale.

Hydrographie

Réseau hydrographique
Carte des réseaux hydrographique et routier de Bernay-Vilbert.
L'Yerres au hameau de Pompierre.

Le territoire est intégralement situé sur le bassin versant de l'Yerres et ses affluents.

Le réseau hydrographique de la commune se compose de onze cours d'eau référencés :

  • La rivière l'Yerres, longue de 98,23 , affluent en rive droite de la Seine, ainsi que :
    • un bras de 0,43  ;
    • un bras de 0,46  ;
    • un bras de 1,02  ;
    • le fossé 01 des Sauvageons, 1,88 , et ;
    • le fossé 01 de Bernay-en-Brie, 2,08 , et ;
    • le ru des Fontaines Blanches, 4,94 , et ;
    • le ru de Vulaine, 5,54 , et ;
    • Le ruisseau l'Yvron, long de 30,07 , affluents de l’Yerres ;
    • le fossé 01 de Cointreau, canal de 2,10 , qui conflue avec l’ Yerres ;
  • le fossé 01 du Poplin Sergent, canal de 1,89 , qui conflue avec le ru de Frégy.

La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 16,70 .

L'Yerres et son affluent le ru des Fontaines Blanches séparent Bernay-Vilbert de Rozay-en-Brie au nord-est.

Gestion des cours d'eau

Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie.

La commune fait partie du SAGE « Yerres », approuvé le . Le territoire de ce SAGE correspond au bassin versant de l’Yerres, d'une superficie de 1 017 ru de l'Étang de Beuvron, la Visandre, l’Yvron, le Bréon, l’Avon, la Marsange, la Barbançonne, le Réveillon. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le syndicat mixte pour l’Assainissement et la Gestion des eaux du bassin versant de l’Yerres (SYAGE), qualifié de « structure porteuse ».

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 amplitude thermique annuelle de 15,4 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Grandpuits-Bailly-Carrois à 10 vol d'oiseau, est de 11,3 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Milieux naturels et biodiversité

Réseau Natura 2000
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles.

Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : « L'Yerres de sa source a Chaumes-en-Brie », d'une superficie de 18 Ile-de-France,.


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  1. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
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  17. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie

Le

Bernay est mentionnée sous les formes de Berniaco en 1088 ; Barnay en Brye en 1569; Bernay-en-Brie en 1913.
Il s'agit du type toponymique gaulois fréquent *Brinnacon ou *Brennacon, voir Bernay. Le « territoire de Brennus » nom d'un chef gaulois (ce nom représente la forme latinisée de Brennos, nom de plusieurs chefs gaulois), ou mieux le « territoire du chef » puisque telle est la signification en langue gauloise du mot brennos.

Vilbert est mentionnée sous les formes Vile Baart (forteresse) en 1270 ; Villabeardi vers 1350 ; La forteresse de Villebert en 1381 ; Villebart en 1384 ; Villebert en 1400.

Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en Ville- au sens ancien de « domaine rural », suivi d'un anthroponyme selon le cas général. Il s'agit du nom de personne d'origine germanique Beraht > Bert, élément entrant dans la composition de nombreux anthroponymes germaniques tels que Gilbert, Albert, Robert, etc.

Micro-toponymie

  • Hameau de Pompierre, ancien composé roman pont-pierre, c'est-à-dire « pont de pierre ».
  • Hameau de Segrès.
  • Hameau de Vaux, ancien pluriel de val.
  • Hameau de Villeneuvotte, du composé Villeneuve au sens ancien de « domaine rural neuf » ou « village neuf » + suffixe diminutif -otte féminin de -ot.
  1. et , Dictionnaire topographique du département de Seine-et-Marne, Paris, (lire en ligne), p. 30, citant les archives nationales, K 20, n° 66.
  2. et , Dictionnaire topographique du département de Seine-et-Marne, Paris, (lire en ligne), p. 30, citant les archives nationales, X2a 138.
  3. et , Dictionnaire topographique du département de Seine-et-Marne, Paris, (lire en ligne), p. 30, citant le décret du 1er août 1913.
  4. Marie-Thérèse Morlet - 1985 - Les noms de personne sur le territoire de l'ancienne Gaule - III - Les noms de personne contenus dans les noms de lieux - Édition du CNRS - page 41 - (ISBN ).
  5. et , Dictionnaire topographique du département de Seine-et-Marne, Paris, (lire en ligne), p. 564, citant Longnon, II, p. 508.
  6. et , Dictionnaire topographique du département de Seine-et-Marne, Paris, (lire en ligne), p. 564.
  7. et , Dictionnaire topographique du département de Seine-et-Marne, Paris, (lire en ligne), p. 564, citant les archives nationales, p. 141, fol. 50 v°.
  8. et , Dictionnaire topographique du département de Seine-et-Marne, Paris, (lire en ligne), p. 564, citant les archives nationales, P 131 ,fol. 5 v°.
  9. et , Dictionnaire topographique du département de Seine-et-Marne, Paris, (lire en ligne), p. 564, citant les archives nationales, P 131, fol. 63.

Histoire

Préhistoire

On a retrouvé sur le territoire des traces d’occupation préhistorique (silex, bifaces, pointes de flèche).

Antiquité

Il subsiste des vestiges d'une importante agglomération gallo-romaine au sud du territoire de Bernay. Cette agglomération (vicus) a très vraisemblablement été fondée peu après la conquête des Gaules par Jules César.

Auparavant, la région était une zone instable située à la frontière des territoires de deux tribus gauloises en lutte perpétuelle : les Meldes au nord (qui donnèrent leur nom à la ville de Meaux) et les Sénons au sud (qui donnèrent leur nom à la ville de Sens).

Le Chemin Paré était une voie gallo-romaine reliant Melodunum (Melun) à Lantinum (Meaux) par l'actuelle Rozay-en-Brie, qui a subsisté jusqu'à nos jours.

Moyen Âge

Bernay et Vilbert, au haut Moyen Âge, étaient situés sur la frontière occidentale du comté de Champagne, à la limite des terres du comte de Champagne et de Brie, roi de Navarre, et de celles du roi de France ; d’où l’édification au châteaux fortifiés pour assurer la défense de cette frontière : celui de Vilbert fut détruit au XVIe siècle et celui de Bernay dans le courant du XIXe siècle.

Au Thibaut III de Champagne, comte palatin de Champagne et de Brie, et de Blanche de Navarre.

Bernay et Vilbert sont rattachées à la couronne de France en 1361.

Vers le milieu du Fontenay qui n’est autre que Jean Le Mercier, Grand Trésorier de France et ministre du roi Charles VI. En 1395, Jean le Mercier vend la seigneurie de Vilbert à Gillequin de La Motte seigneur de Bernay.

Au début du Bastille.

Bernay et Vilbert sont occupés par les Anglais lors de la guerre de Cent Ans, apportant pillages, incendies, destructions, viols et meurtres.

Temps modernes

Bernay et Vilbert sont à nouveau occupées par les armées huguenotes durant les guerres de religion et par les armées du prince de Condé au moment de la Fronde.

Au Charles Jacques Huault de Montmagny, est envoyé par le cardinal de Richelieu en Nouvelle-France pour aider les colons à s’installer dans ce pays et Charles Huault participe à la fondation de Ville-Marie qui plus tard deviendra Montréal. Pour honorer la mémoire de ce personnage, le gouvernement canadien donna en 1945 le nom de ‘BERNAY’ à l’un des lacs situés à proximité de la rivière Saguenay, l’un des affluents du fleuve Saint-Laurent.

Au Louis XV, qui la transmet à son gendre le duc d’Ayen, beau-père du marquis de La Fayette. À la fin du 1810 fonde à Vilbert une école pour jeunes filles.

Révolution française et Empire

En 1815, lors de l'occupation de la France à la fin du Premier Empire, Bernay et Vilbert sont occupés et dévastés en partie par l’armée russe du général Markov qui a établi son état-major à Rozay-en-Brie.

Époque contemporaine

Le , le marquis de La Fayette plante, à Bernay, sur le parvis de l’église Saint-Pierre, un arbre de la Liberté qui est devenu de nos jours un grand peuplier.

Lors de la guerre franco-allemande de 1870, le territoire est occupé par les Prussiens qui commettent de nombreuses exactions et ruinent une grande partie de sa population.

Tramway à la halte de Vilbert au tout-début du XXe siècle.

La commune est desservie de 1901 à 1934 par une halte sur la ligne du tramway de Jouy-le-Châtel à Marles-en-Brie. Le trafic marchandises, notamment betteravier, s'est poursuivi jusqu'en 1938.

Durant la Première Guerre mondiale, le front des belligérants arrive aux portes mêmes de Bernay et de Vilbert où s’est repliée l’arrière-garde du corps expéditionnaire britannique placé sous les ordres du maréchal sir John French ; les communes sont épargnées grâce à la victoire de la Marne qui repousse les armées allemandes vers l'Aisne.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, la commune subit l'occupation allemande avant d'être libérée le par un détachement de la troisième armée américaine commandée par le général George Patton.

Par arrêté préfectoral du 31 décembre 1971 est décidée la fusion des communes de Bernay-en-Brie et de Vilbert, formant la commune associée de Bernay-Vilbert.

  1. René-Charles Plancke, Histoire du Chemin de Fer de Seine-et-Marne, ISBN )
  2. Mairie de Bernay-Vilbert, «  », sur bernay-vilbert.fr (consulté le ).
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Histoire
  • Christian de Bartillat, Au Village de Brie, Presses du Village, 1984, 352 p.
  • Frédéric-Auguste Denis, Lectures sur l'histoire de l'agriculture en Seine-et-Marne, Presses du Village, 1982, 376 p.
  • André Laurent, La Seine-et-Marne autrefois, Éditions Horvath, 1982, 192 p. (ISBN )
  • René-Charles Plancke, La vie rurale en Seine-et-Marne 1853-1953, Éditions Amatteis, 1982, 256 p.
  • René-Charles Plancke, Histoire de Seine-et-Marne vie paysanne, Éditions Amatteis, 1986, 432 p.

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Bernay-Vilbert dans la littérature

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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 30/10/2024
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