Ruminghem

Localisation

Carte du monde

Ruminghem : descriptif

Informations de Wikipedia
Ruminghem

Ruminghem [ʁymɛ̃ɡɛm] est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. La commune fait partie du parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale.

Géographie

Localisation

La commune se situe à la limite des plaines de Flandres et des collines de l'Artois, et se trouve à la limite du département du Nord.

Elle est bordée par la forêt d'Éperlecques et ses collines au sud, tandis que la partie nord, très plane, est organisée par les watergangs qui drainent l'eau des marais agricoles et découpent le territoire en parcelles allongées et parallèles.

La commune fait partie du parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale.

Carte interactive (cliquer sur la carte).

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de huit communes, dont trois dans le département du Nord :

Communes limitrophes de Ruminghem
Audruicq Sainte-Marie-Kerque Saint-Pierre-Brouck
(Nord)
Muncq-Nieurlet Ruminghem Holque
(Nord)
Bayenghem-lès-Éperlecques Éperlecques Watten
(Nord)

Hydrographie

Le Canal de Calais à Ruminghem.

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie et est inclus dans le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) de l'Audomarois.

La commune est traversée par six cours d'eau :

  • L'Aa canalisée, fleuve côtier, constitue la limite nord-est ;
  • le Tiret, cours d'eau naturel non navigable de 9,54 Polincove et se jette dans l'Aa canalisé à Holque ;
  • le Becque Declaire, cours d'eau naturel non navigable de 1,85 Éperlecques et se jette dans le Tiret au niveau de la commune ;
  • la rivière le Robecq, cours d'eau naturel non navigable de 3,65 Polincove ;
  • la Motte Obin, cours d'eau naturel non navigable de 2,81 Éperlecques et se jette dans le Tiret au niveau de la commune ;
  • le canal de Calais, d'une longueur de 32,51 Saint-Pierre-Brouck, dans le département du Nord, et se jette dans la Manche au niveau de la commune de Calais.
Réseau hydrographique de Ruminghem.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 amplitude thermique annuelle de 13,4 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Watten à 5 vol d'oiseau, est de 11,3 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Statistiques 1991-2020 et records WATTEN (59) - alt : 7m, lat : 50°50'01"N, lon : 2°12'47"E
Records établis sur la période du 01-09-1970 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2 2 3,5 5,1 8,3 11,2 13,4 13,4 10,8 8,1 5 2,6 7,1
Température moyenne (°C) 4,8 5,3 7,6 10,3 13,5 16,3 18,5 18,6 15,7 12,1 8,1 5,2 11,3
Température maximale moyenne (°C) 7,6 8,5 11,7 15,5 18,6 21,3 23,7 23,8 20,7 16,1 11,1 7,9 15,5
Record de froid (°C)
date du record
−19,3
14.01.1982
−14,6
11.02.12
−11
07.03.1971
−4,6
02.04.1996
−1,4
03.05.1981
1,1
02.06.1991
4,5
01.07.1984
4,7
28.08.1978
1,3
22.09.1997
−6,8
29.10.1997
−9,6
30.11.1978
−13,8
29.12.1996
−19,3
1982
Record de chaleur (°C)
date du record
16,1
01.01.22
20
24.02.21
25,9
31.03.21
28,9
19.04.18
32,8
27.05.05
35,8
21.06.17
41,9
25.07.19
37
10.08.03
33,6
05.09.13
29,9
01.10.11
20,3
07.11.15
16,4
19.12.15
41,9
2019
Précipitations (mm) 69,5 57,8 50 43,9 56,4 58,8 67 72,9 71,9 83,9 97,3 93,4 822,8
Source : «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité

Espace protégé et géré

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée.

Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé : le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale, d’une superficie de 132 499 hectares réparties sur 154 communes, géré par le syndicat mixte d'aménagement et de gestion du parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale.

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1 : la forêt d'Éperlecques et ses lisières, d’une superficie de 2 440 hectares et d'une altitude variant de 12 à 94 mètres. Cette ZNIEFF souligne les premières ondulations des collines crayeuses de l’Artois. La forêt d’Eperlecques et les bois environnant occupent ces collines.

et deux ZNIEFF de type 2 :

  • le complexe écologique du marais Audomarois et de ses versants, d’une superficie de 12 177 hectares et d'une altitude variant de 2 à 94 mètres. Cette ZNIEFF est un élément de la dépression préartésienne, drainé par l’Aa, le marais Audomarois est un golfe de basses terres bordé à l’Ouest par la retombée crayeuse de l’Artois et à l’Est par les collines argileuses de la Flandre intérieure ;
  • la plaine maritime flamande entre Watten, Loon-Plage et Oye-Plage, d’une superficie de 19 150 hectares et d'une altitude variant de 0 à 8 mètres. La plaine maritime flamande est composé d’habitats naturels, semi-naturels et artificiels qui ont conservé une réelle valeur biologique, tant floristique que faunistique.
  1. Sandre, «  » (consulté le )
  2. Sandre, «  » (consulté le )
  3. Sandre, «  » (consulté le )
  4. Sandre, «  » (consulté le )
  5. Sandre, «  » (consulté le )
  6. Sandre, «  » (consulté le )
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  9. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  13. «  », sur le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  14. «  », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  15. «  », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. «  », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  17. «  », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).


Erreur de référence : Des balises <ref> existent pour un groupe nommé « Note », mais aucune balise <references group="Note"/> correspondante n’a été trouvée

Toponymie

Le nom de Rumingahem est mentionné pour la première fois en 850 (carl. Sith., cartulaire de Thérouanne, terrier. de Houlle, f° 38 v°), Rameghien aux .

Il s'agit d'un toponyme germanique composé de trois termes : Rum-ing-hem, traduisible par «demeure du peuple de Rumo ».

Le nom signale un établissement flamand. En effet, on y reconnait le nom de personne germanique Rumo ainsi que le double suffixe -ing-hem caractéristique des pays de langue néerlandaise.

On signale au milieu du flamand est alors la langue parlée à Ruminghem.

  1. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Loisne
  2. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, éditions Larousse 1968.
  3. Edmond de Coussemaker, Délimitation du flamand et du français dans le nord de la France, Dunkerque, Typographie Benjamin Kien, , 23 lire en ligne), Gallica.

Histoire

Antiquité

Les Morins, de souche celte, occupaient Ruminghem avant l'ère chrétienne. À l'époque de la conquête romaine, comme d'autres, il se romanisèrent. Les Romains construisirent une forteresse sur les bases du village actuel.

Les Francs s'installent peu à peu dans la région, dès avant la chute de l'Empire romain au Ve siècle.

Moyen Âge

Dès le  siècle, des moines de Saint-Momelin sont présents dans la localité. Ils assèchent les marais en créant des watergangs, canaux parallèles destinés à drainer l'eau dans toute la Flandres.

La région subit plusieurs raids menés par les Vikings. C'est à cette période que la forteresse romaine est transformée en château-fort par les paysans locaux.

Au  siècle, les terres de Ruminghem appartiennent à l'abbaye Saint-Bertin de Saint-Omer. L'église est construite au  siècle.

Plus tard, Ruminghem passe plusieurs fois du domaine français au domaine espagnol. Le village subit ainsi plusieurs destructions et pillage. Le château, qui appartenait aux Fiennes, est détruit en 1220. La seigneurie dépend alors des Luxembourg-Saint-Pol, et le roi de France réalise une attaque en 1487. En 1489, la commune repasse aux mains des espagnols. On reconstruit un château qui est rasé en 1637 par les Ardrésiens. En 1639, l'armée française chasse définitivement les Espagnols.

En 1627, la seigneurie de Ruminghem est détenue, de même qu'Éperlecques, par un membre de la prestigieuse Maison de Croÿ, Charles Philippe Alexandre de Croÿ, marquis de Renty, prince d'Havré, châtelain-vicomte de Bourbourg, Grand d'Espagne, possesseur de nombreuses seigneuries.

En , lors du siège de Saint-Omer, le prince Thomas de Savoie-Carignan établit ses troupes sur la colline de Ruminghem.

Circonscriptions d'Ancien Régime

Ruminghem, en 1789, faisait partie du bailliage de Saint-Omer et suivait la coutume d'Artois. Son église paroissiale, d'abord diocèse deThérouanne, doyenné d'Alquines, puis de Boulogne, doyenné de Tournelrem, était consacrée saint Mathieu; l'abbé de Ham-Iez-Lillers présentait à la cure.

Époque moderne

La commune se modernise à partir de 1830, date de construction de l'école. La Compagnie des chemins de fer du Nord réalise en 1847 la ligne de Lille aux Fontinettes, passant par Ruminghem et permettant de relier Lille à Calais. L'assèchement et l'irrigation se poursuivent, avec la création de l'institution des wateringues, organisée par sections, en 1809, et l'assèchement du Coin perdu en 1880, qui apporte 750 hectares de terres agricoles à la commune.

Des Chinois, membres du « groupe de travailleurs chinois numéro 11 » du Chinese Labour Corps, furent présents sur la commune à la fin de la Première Guerre mondiale, où se trouvaient un état major et un hôpital pour les chinois. Dirigés par des officiers supérieurs anglais, ils déchargeaient les munitions en provenance d'Angleterre et marchandises au Pont du Wetz, où se trouvait leur camp et où ils aménagèrent un quai long d'un kilomètre. Le cimetière chinois fut créé pour les victimes de leur communauté, par le Commonwealth, à la suite de bombardements allemands en 1918,.

  1. a b c et d Ruminghem par la visite d'une partie de son patrimoine, René Oogh, Informations culturelles régionales, plaquette de 16 pages, 1987
  2. Georges Dupas, Seigneuries et seigneurs de la châtellenie de Bourbourg, Coudekerque-Branche, Galaad Graal, , p. 210.
  3. J. Bazy, Précis des opérations du siège de Saint-Omer en 1638 : rédigé d'après les archives de cette ville et des documents inédits, recueillis dans les communes des environs, Saint-Omer, Librairie Tumerel-Bertram, , lire en ligne), Gallica.
  4. Comte Auguste de Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, Imprimerie nationale, , 499 lire en ligne), Gallica.
  5. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées LVDN16022019
  6. «  » [PDF], Dossier de monument, sur mairie-chateau-thierry.net (consulté le ).

Héraldique

Les armes de la commune se blasonnent ainsi :
parti : au premier mi parti d’azur à la tour d’argent, ouverte et ajourée du champ, maçonnée de sable, au franc-canton alésé en taillé, soutenu de gueules, chargé d’un besant aussi d’argent, au second coupé ondé par une fasce ondé tiercée en fasce d’argent, d’azur et de sable, au I d’azur au lion issant d’argent, armé et lampassé de gueules, et au II d’argent au cep arraché de sable, fruité de trois pièces, bordé à dextre aussi de sable.

Ces informations proviennent du site Wikipedia. Elles sont affichées à titre indicatif en attendant un contenu plus approprié.

Ruminghem dans la littérature

Découvrez les informations sur Ruminghem dans la bande dessinée ou les livres, ou encore dans la ligne du temps.

3796 autres localités pour Hauts-de-France

Vous pouvez consulter la liste des 3796 autres localités pour Hauts-de-France sur cette page : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-hdf/villes.html.

Deutsche Übersetzung

Sie haben gebeten, diese Seite auf Deutsch zu besuchen. Momentan ist nur die Oberfläche übersetzt, aber noch nicht der gesamte Inhalt.

Wenn Sie mir bei Übersetzungen helfen wollen, ist Ihr Beitrag willkommen. Alles, was Sie tun müssen, ist, sich auf der Website zu registrieren und mir eine Nachricht zu schicken, in der Sie gebeten werden, Sie der Gruppe der Übersetzer hinzuzufügen, die Ihnen die Möglichkeit gibt, die gewünschten Seiten zu übersetzen. Ein Link am Ende jeder übersetzten Seite zeigt an, dass Sie der Übersetzer sind und einen Link zu Ihrem Profil haben.

Vielen Dank im Voraus.

Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 30/10/2024
Quelle des gedruckten Dokuments:https://www.gaudry.be/de/lieu/fr/fr-hdf/36620.html

Die Infobro ist eine persönliche Seite, deren Inhalt in meiner alleinigen Verantwortung liegt. Der Text ist unter der CreativeCommons-Lizenz (BY-NC-SA) verfügbar. Weitere Informationen auf die Nutzungsbedingungen und dem Autor.