Noyelles-sous-Lens

Localisation

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Noyelles-sous-Lens : descriptif

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Noyelles-sous-Lens

Noyelles-sous-Lens est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. La commune fait partie de la communauté d'agglomération de Lens-Liévin qui regroupe 36 communes et compte 242 587 habitants en 2021. En 1928, la Compagnie des mines de Courrières y ouvre sa fosse no 23, qui ferme ses portes quarante ans plus tard.

Géographie

Localisation

La commune possède au nord-est un corridor géographique limitrophe des communes d'Harnes et de Fouquières-lès-Lens.

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de quatre communes. Les communes limitrophes sont Fouquières-lès-Lens, Harnes, Loison-sous-Lens et Sallaumines.

Géologie et relief

La superficie de la commune est de 3,72 .

Hydrographie

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.

La commune est traversée par le canal de Lens, d'une longueur de 9,41 Lens et se jette dans le canal de la Deûle au niveau de la commune de Courrières.

Réseau hydrographique de Noyelles-sous-Lens.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 amplitude thermique annuelle de 14,4 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Douai à 16 vol d'oiseau, est de 11,0 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.


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  2. Sandre, «  » (consulté le )
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Noyella (1129) ; Nigella juxta Lens (1171) ; Noella (1190) ; Noella juxta Betricurt (.

Toponyme gaulois composé de *novio, latinisé en Nigella aux Neuilly et Noailles).

En langue picarde, "noyé" signifie "sous l'eau - inondé" et correspond à la physionomie de la commune dont une partie des terrains est inondable.

"sous" : Du latin subtus (« en dessous, par-dessous »). Noyelle est dans l'unité urbaine de Douai-Lens et dans la banlieue de l'aire d'attraction de Lens-Liévin (commune du pôle principal).

  1. Comte Auguste De Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 281.

Histoire

En l’an 1200, Michel d’Hulluch hérita de la terre de Noyelles et en prit le nom qu’il transmit à ses descendants qui l’ont possédé pendant plus de cinq siècles.

Jean de Noyelles sous Lens, Lancelot de Noyelles sous Lens et Pierre de Noyelles sous Lens, combattent et trouvent la mort lors de la bataille d'Azincourt en 1415.

En , par lettres données à Bruxelles, la terre et seigneurie de Noyelles, tenue du château de Lens, est érigé en comté en faveur de Hugues de Noyelles, seigneur du lieu et désormais comte, de Stade, Lo (Belgique), Roosebeke, Calonne-Ricouart, gentilhomme de la bouche (panetier) des archiducs Albert d'Autriche et Isabelle-Claire-Eugénie d'Autriche.

Exploitation charbonnière

Années 1920

Immigration polonaise

Tout comme le reste du bassin minier, Noyelles-sous-Lens a accueilli des mineurs et leurs familles venus dans le cadre de l'immigration polonaise en France dans les années 1920.

La fosse | ]

L'ouverture de ce puits remonte au . Le puits est creusé par la Compagnie des mines de Courrières. La fosse fonctionne à partir de 1929. La profondeur totale du puits atteint 512 mètres. La fosse a la particularité de ne posséder qu'un seul puits sur son carreau, ce qui, avec les fosses 1 et 2, fait exception dans la Compagnie des mines de Courrières.

Entrée principale de la fosse 23 de Noyelles.

Le , la fosse 23 est concentrée sur la fosse 9/17 d'Harnes. L'extraction cesse définitivement le . La production totale est alors de 4 351 000 tonnes de charbon.

Seconde Guerre mondiale

La ville est occupée par l'Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale, quand elle est placée sous administration militaire allemande.

C'est dans la commune proche de Montigny-en-Gohelle, dans le Pas-de-Calais, à la fosse 7 de la Compagnie des mines de Dourges, que la grève patriotique des cent mille mineurs du Nord-Pas-de-Calais en mai-juin 1941 a démarré, avec Émilienne Mopty et Michel Brulé (1912-1942), privant les Allemands de 93 000 tonnes de charbon pendant près de 2 semaines. C'est l'un des premiers actes de résistance collective à l'occupation nazie en France et le plus important en nombre, qui se solda par 414 arrestations en 3 vagues, la déportation de 270 personnes, 130 mineurs étant par ailleurs fusillés à la Citadelle d'Arras. Après-guerre, la commune est aussi au centre de trois événements nationaux, la "bataille du charbon" (1945-1947), suivie des grève des mineurs de 1947 et celles de 1948.

Le centre de formation

En 1946, le Centre de formation du Groupe d'Hénin-Liétard est installé sur une partie du carreau. Dans les années 1960, le Centre est le lieu de passage obligé des travailleurs marocains recrutés au Maroc par les Houillères. En quatre semaines, ils doivent acquérir les bases du métier de mineur, et quelques notions de la langue française pour ceux qui ne la pratiquent pas

La fosse servira encore pour le service du personnel et du matériel pour le 9/17 jusqu'au , date où le 9/17 est rattaché au 21/22. Le puits est remblayé en 1968 et le chevalement est abattu en . Le centre de formation est maintenu jusque dans les années 1980.

Le Centre national de gestion des retraités

En 1985, création du CNGR, Le Centre national de gestion des retraités assure la gestion et le service des avantages en nature et des prestations à la charge de l’employeur aux anciens agents des HBNPC (Houillères du bassin du Nord-Pas-de-Calais). Le siège se trouvera dans les anciens bâtiments de la fosse 23. Viendront par la suite, ceux des HBCM, de CDF, du CERCHAR en 1987, et enfin aux anciens agents des HBL en 1989. Ce centre deviendra par la suite Association nationale de gestion des retraites, établissement public dépendant de Charbonnages de France.

Parution au Journal officiel du de la loi Agence nationale pour la garantie des droits des mineurs (ANGDM), elle remplace désormais l'ANGR. Son décret d’application est signé le .

  1. «  ».
  2. Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 212, lire en ligne
  3. Etienne Dejonghe, « Chronique de la grève des mineurs du Nord/Pas-de-Calais (27 mai - 6 juin 1941) », Revue du Nord, ISSN 0035-2624, e-ISSN 2271-7005, DOI 10.3406/rnord.1987.4298).
  4. «  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Chemins de Mémoire (consulté le ).
  5. Les gueules noires du Maroc, Pays de Nord, N° 106, pages 18-20

Héraldique

Les armes de la ville se blasonnent ainsi :

écartelé au 1) et 4) d’or aux trois bandes de gueules, au 2) de gueules à la croix de guerre 1914-1918 d’or et 3) de gueules à la herse d’or.

Les armes anciennes de la ville "Écartelé d’or et de gueules" étaient celles de Michel d'Hulluch, en 1200.

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Noyelles-sous-Lens dans la littérature

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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 30/10/2024
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