Fourmies

Localisation

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Fourmies : descriptif

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Fourmies

Fourmies est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.

Géographie

Localisation

Fourmies est située dans l'arrondissement d'Avesnes-sur-Helpe, à l'extrême sud-est du département du Nord. Historiquement, cette région dépendait du comté de Hainaut.

Fourmies jouxte le département de l'Aisne. Elle se trouve à 10 département des Ardennes et fait partie du parc naturel régional de l'Avesnois.

Fourmies se trouve, à vol d'oiseau, à 15 Avesnes-sur-Helpe, à 30 Maubeuge, 48 Mons, 52 Charleroi, 56 Charleville-Mézières, 60 Cambrai, 53 Valenciennes, à 98 Lille, la préfecture du Nord, 84 Reims, 95 Bruxelles, et à 178 Paris.

Communes limitrophes de Fourmies
Féron Glageon Trélon
Wignehies Fourmies Trélon
Clairfontaine Mondrepuis Anor

Géologie et relief

Fourmies est située en « grande Thiérache », région qui appartient géologiquement au massif de l'Ardenne.

Hydrographie

Réseau hydrographique

La commune est traversée par la ligne de partage des eaux entre les bassins hydrographiques Artois-Picardie et Seine-Normandie. Elle est drainée par la Planchette, le ruisseau de la Fontaine Rouge, la Marnoise, la Concorde, la Pré Ruelle, la Rue des Étangs, le fossé des Anciennes Carrières de Hauty, le Merdelot, le ruisseau Des Maillets et un autre petit cours d'eau,.

L'Helpe Mineure, d'une longueur de 50 Ohain et se jette dans la Sambre canalisée à Locquignol, après avoir traversé douze communes. Les caractéristiques hydrologiques de l'Helpe Mineure sont données par la station hydrologique située sur la commune. Le débit moyen mensuel est de 0,34 . Le débit moyen journalier maximum est de 9,9 débit instantané maximal est quant à lui de 17,6 .

Réseau hydrographique de Fourmies.

Cinq plans d'eau complètent le réseau hydrographique : les étangs des Moines (2,6 ,.

Gestion et qualité des eaux

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Sambre ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 253 bassin versant de la Sambre. Le périmètre a été arrêté le

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,5 amplitude thermique annuelle de 15,2 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Hilaire-sur-Helpe à 17 vol d'oiseau, est de 10,5 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

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  2. Sandre, «  »
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Toponymie

Attestations anciennes

  • Formeias, 1091, Titre de St-André du Cateau.
  • Formies, 1107, Cart. de l'abb. de Liessies.
  • Furmies, 1114, Acte de Raoul, arch. de Cambrai.
  • Formiis, 1167, Cart. de l'abb. de Liessies.
  • Fourmies, 1186, J. de G., ann. du Hainaut, XII, 339.
  • Formies, 1349 , Pouillé de Cambrai.
  • Fromyes, XVIIe siècle, doc. topog.
  • Fourmies, 1711, pierre tombale du lieu.

Étymologie

La terminaison -ies est caractéristique à de nombreuses autres communes du Hainaut français et belge, ainsi que de Picardie et de Normandie. En règle générale, elle suit le nom d'une personne d'origine franque et signifie « domaine, propriété de ». Pour Maurits Gysseling, Fourmies vient de Furmiacas « propriété de Furmo », nom de personne germanique.

  1. «  », sur bouwstoffen.kantl.be (consulté le )

Étymologie

La terminaison -ies est caractéristique à de nombreuses autres communes du Hainaut français et belge, ainsi que de Picardie et de Normandie. En règle générale, elle suit le nom d'une personne d'origine franque et signifie « domaine, propriété de ». Pour Maurits Gysseling, Fourmies vient de Furmiacas « propriété de Furmo », nom de personne germanique.

  1. «  », sur bouwstoffen.kantl.be (consulté le )

Histoire

Des traces d'occupation gallo-romaine ont été mises au jour à Fourmies au XIXe siècle, mais sans qu'il soit donné de localisation précise.

Moyen Âge

Concernant l'histoire de la ville de Fourmies au Moyen Âge :

  • 843 : avec le traité de Verdun, le partage de l'empire carolingien entre les trois petits-fils de Charlemagne octroie à Lothaire I la Francie médiane qui comprend le Hainaut dont fait partie le village.
  • 855 : avec le Traité de Prüm qui partage la Francie médiane entre les trois fils de Lothaire I, le Hainaut est rattaché à la Lotharingie dont hérite Lothaire II.
  • 870 : avec le traité de Meerssen après la mort de Lothaire II, une partie de la Lotharingie dont fait partie le Hainaut est rattachée à la Francie occidentale.
  • 880 : avec le traité de Ribemont en 880, le Hainaut est rattaché à la Francie orientale qui deviendra le Saint-Empire romain germanique en 962.
  • Avesnes, fut donné par le seigneur à l'abbaye de Liessies au début XIIe siècle. L'abbaye de Bucilly y avait également des terres qui furent un objet de différends avec Liessies jusqu'au XIIIe siècle.
  • 1436-1477 : Fourmies est sous domination bourguignonne.
  • 1477-1556 : Fourmies est sous domination autrichienne.

Époque moderne

Concernant l'Histoire de la ville de Fourmies à l'époque moderne :

  • Aux XVIe et XVIIe siècles, il s'agit encore d'un petit village où se trouve cependant, en raison de sa position à l'extrême frontière du Hainaut, un fort tenu par une garnison espagnole. En 1637, celui-ci tombe aux mains du gouverneur de La Capelle qui fait brûler le village. La misère et la ruine sont le lot des habitants durant tout le XVIIe siècle.
  • 1556 : Fourmies passe sous domination espagnole.
  • 1590 : carnage de catholiques exécutés. Maison forestière de La fontaine Al'Tuerie, en mémoire du carnage.
  • 1599 : la première verrerie est établie.
  • 1659 : à l'instar d'Avesnes-sur-Helpe, chef-lieu de gouvernement de la ville du même nom, Fourmies (qui fait partie des villages dépendant de ce chef-lieu) devient française avec le traité des Pyrénées (Comme approximativement la moitié sud-ouest de l'arrondissement d'Avesnes-sur-Helpe).
  • 1694 : création des étangs des Moines (trois étangs sont creusés et mis en eau).
  • XVIIIe siècle : les fabriques de fil à dentelle s'installent au début XVIIIe siècle, les premières filatures de coton à la fin XVIIIe siècle.
  • 1774 : 1re filature de lin « retors et blanchis » à la façon de Hollande créée par Jean Staincg et Nicolas Legrand.

Époque contemporaine

Concernant l'histoire de la ville de Fourmies à l'époque contemporaine :

  • 1790 : à la suite de la subdivision des départements français en districts, à compter de 1790, Fourmies se trouve dans le canton de Trélon, lui-même appartenant au district d'Avesnes jusqu'en 1795, date à laquelle les districts sont supprimés par la constitution du 5 fructidor An III (22 août 1795).
  • 1800 : à la suite de la loi du 28 pluviôse an VIII (17 février 1800) qui crée les arrondissements pour remplacer les districts, Fourmies fait partie de l'arrondissement d'Avesnes-sur-Helpe créé au regard de l'arrêté en date du 17 ventôse an VIII.
  • XIXe siècle : les filatures de laine s'installent au début du XIXe siècle.
  • 1805 : 1re fabrique de bonneterie de coton.
  • 1810 : 1re filature de coton appelée « La Vieille », fondée par Louis-Joseph Legrand.
  • 1812 : Le 12 mars, un terrible ouragan ravage la ville de Fourmies.
  • 1815-1818 : à la suite de l'effondrement de l'empire napoléonien, Fourmies est occupée par des troupes prussiennes et, dans une moindre mesure, des troupes russes.
  • 1820 : Fourmies compte 2 000 habitants.
  • 1822 : présence d'une verrerie, 2 filatures de coton, 3 fourneaux à fondre le minerai de fer.
  • 1825 : Naissance de l'industrie lainière grâce à Théophile Legrand qui crée la première filature sur Fourmies. Dès 1825, il construit la filature Le Malakoff pour se lancer dans la laine peignée.
  • 1825 et 1885 : plans napoléoniens de Fourmies.
  • 1830-1890 : L'âge d'or de l'industrie lainière.
  • 1837 : Fondation de la Compagnie des sapeurs-pompiers, elle comprenait alors 31 pompiers, en 1852, elle en comptait 42, et en 1883 : 75.
  • 1838 : Fondation de la Société musicale.
  • 1860 : L'église Saint-Pierre est construite. Elle est inaugurée le 23 novembre 1862 par le cardinal Regnier, archevêque de Cambrai. C'est au pied de l'église Saint-Pierre, à l'époque, place de la Mairie, que le marché hebdomadaire rassemblait les étals des marchands forains et aussi des fermiers venus y vendre leur beurre et leurs fromages. Aujourd'hui, le marché hebdomadaire a lieu place de la République.
  • 1862 : La chapelle de Trieux de Villers (ainsi que l'église Saint-Pierre) sont inaugurées par le cardinal Regnier, archevêque de Cambrai.
  • 1865 : Création de la Société de « Secours Mutuel » par Édouard Flament.
La gare de Fourmies au début du  siècle.
  • 1866 : construction de la ligne de chemin de fer qui va de Valenciennes à Hirson.
  • 1868 : la « verrerie noire » voit le jour à Fourmies (production de bouteilles de champagne). Le dernier four à verre noir s'éteint à Fourmies en 1958.
  • 1869 : arrivée du chemin de fer à Fourmies avec la mise en service, le 30 octobre 1869, de la section de chemin de fer Aulnoye-Hirson.
  • 1872 : Apogée de l'industrie lainière à Fourmies.
  • 1874 : Création de la Société du commerce et de l'industrie lainière de la région de Fourmies.
  • 1876 : Création du Journal de Fourmies, hebdomadaire qui est paru de 1876 à 1939. Il a été fondé par Victor Bachy. Le premier exemplaire est sorti des presses le dimanche 29 octobre 1876. À l'origine, les bureaux étaient implantés rue des Rousseaux, avant d'emménager rue Cousin-Corbier puis du Général Leclerc. Cet hebdomadaire « non politique, littéraire, scientifique, industriel et commercial » fut, au début, « une feuille » destinée à tous les industriels et négociants de la laine, avant de s'étoffer pour informer toute la population locale.
  • 1877 : Mort de Théophile Legrand, homme de bien, fondateur de l'industrie lainière et acteur principal de l'essor de Fourmies.
  • 1878 : La Société industrielle présente une exposition collective des produits lainiers fabriqués dans la région, à l'exposition universelle. Elle y remporte un diplôme d'honneur. En 1878, presque l'apogée de l'industrie textile à Fourmies, la région de Fourmies produit 10 621 tonnes de laine peignée, filée et tissée.
  • 1881 : Installation du téléphone en ville. La même année, les travaux de construction du groupe scolaire Victor-Hugo (actuelle mairie) commencent. En 1883, une école maternelle y est ouverte. Le groupe scolaire permet ensuite de préparer aux examens du certificat d'études et au brevet, l'école devenant « primaire supérieure ».
  • 1884 à 1903 : Le tramway est né à Fourmies en lien avec les besoins des industries textiles en matière de transport de marchandises mais aussi pour faciliter le transport des ouvriers qui travaillaient dans les usines. Le réseau comportait deux lignes principales dont le point de départ se trouvait à la gare ferroviaire de Fourmies. La première ligne permettait de rejoindre Wignehies, la deuxième, Trieux de Villers. À noter que onze voies secondaires desservaient des entreprises textiles. Les locomotives à vapeur étaient utilisées pour le trafic voyageur et marchandise sur une voie dite « métrique ». Au total, le réseau comportait 10 km de lignes. Le tramway a fonctionné de 1884 à fin 1903.
  • 1885 : Une deuxième ligne de chemin de fer dessert Fourmies. Le 29 août 1885 est inaugurée la ligne de chemin de fer Maubeuge-Fourmies. Le tracé passe par Rousies, Ferrière-la-Grande, Ferrière-la-Petite, Sars-Poteries, Solre le Château, Liessies, Trélon. À partir du , la ligne est exploitée commercialement. Victime du développement de la motorisation individuelle, le service voyageur sera supprimé sur toute la ligne le .
Fusillade de Fourmies

Concernant la Fusillade de la ville de Fourmies :

Illustration d'A. Willette parue dans l'Almanach du Père Peinard en 1896.
La fusillade de Fourmies.
  • Le  mai 1891 : Fusillade de Fourmies, première célébration française de la Journée internationale des travailleurs. À Fourmies (Nord) la troupe tire sur les grévistes pacifiques : neuf morts, dont huit manifestants de moins de 21 ans, parmi lesquels une jeune ouvrière qui restera comme un symbole, Maria Blondeau, et 35 blessés.
La fusillade du Jean Jaurès se rendra même peu après à Fourmies pour y prononcer un discours tandis que Georges Clemenceau déclarera devant les députés que « c'est le Quatrième état qui s'est levé ».
  • Le .
Développement des filatures

Concernant le développement des filatures de la ville de Fourmies :

  • De 1820 à 1891, le développement de l'industrie textile contribue à voir la population de la commune passer 2 000 à 16 000 habitants. Fourmies devient le premier centre mondial de laine peignée. Les deux guerres mondiales puis la concurrence des pays émergents vont conduire à la fermeture successive des usines textiles. À ce jour, il ne reste plus qu'une seule usine textile à Fourmies.
  • 1891 : Fourmies compte 37 filatures (près de 50 pour la région de Fourmies).
  • 1892 : construction de l'église Notre-Dame qui a remplacé une chapelle qui avait été bâtie en 1862 en haut de la rue de la Montagne et démolie en 1884.
  • 1895 : des bâtiments sont édifiés pour abriter le collège Saint-Pierre.
  • 1906 : recensement de la population : 13 641 habitants pour 2 060 maisons et 3 859 ménages.
  • 1907 : en mai, un grand concours international de sociétés de musique s'est déroulé dans la commune. 140 sociétés musicales défilèrent dans les artères principales de la ville.
  • 1910 : La production de laine peignée de la région de Fourmies vient en tête de la production française avec 23 millions de kg (47 % de la production nationale). La même année, une grande exposition d'art, de commerce et d'industrie, installée place verte et dans les locaux du groupe scolaire Victor-Hugo (actuelle Mairie) attira la foule. De grandioses manifestations culturelles, artistiques et commerciales sont organisées du 14 août au 11 septembre.
Les deux Guerres mondiales et la période actuelle

Voici une chronologie de la ville de Fourmies au cours des deux guerres mondiales et de la période actuelle :

  • 1914-1918 : Du jusqu'à presque l'armistice du 11 novembre 1918, la Ville est occupée par les troupes allemandes. Sur le plan économique, 88 % du potentiel industriel est détruit durant l'occupation. Sur le plan des infrastructures ferroviaires, le viaduc (longueur 110 mètres, composé de six arches de 16,50 Helpe Mineure est détruit par le génie français le à l'approche des troupes ennemies. Toutefois, en 1915, il est reconstruit en provisoire (en bois) par le Génie allemand en 40 jours avec 600 hommes. Les Allemands reconstruisirent le pont en dur (pilastres en briques et longerons métalliques) avant la fin de la guerre 1914-1918. L'ouvrage, après plusieurs campagnes de renforcement, sera reconstruit ensuite en 1979. Le , les plénipotentiaires allemands arrivant de Spa (Belgique) font une halte à Fourmies avant de franchir les lignes pour proposer le premier armistice de la fin de la Première Guerre mondiale. Le marque la débâcle allemande à Fourmies.
  • 1919 : Le 25 juin, création de la " Société des Filatures de laine peignée de la Région de Fourmies "-la SFRF-résultat de l'union de 25 établissements textiles ayant mis en commun leurs dommages de guerre.
  • 1920 : Comme après toutes les guerres, les Français après l'Armistice de 1918, veulent vivre et se passionnent pour cette nouveauté qu'est l'automobile. À Fourmies, Paul Génestin, fils d'un marchand de meubles, avec quelques amis, ouvre un garage rue du conditionnement et récupéra quelques épaves et du matériel des surplus de l'armée. En 1920 naquit la première Genestin, ce que nous appellerions de nos jours un « bitza » constitué de divers éléments. Cette politique sera celle de Paul Genestin qui n'avait pas les moyens d'investir dans des machines-outils, un bureau d'étude ni bien sûr dans une chaîne de montage.
  • En 1922, Paul Genestin fonde la S.A Automobiles Paul Genestin et s'installe dans un garage plus spacieux, place Clavon, toujours à Fourmies. Il construit des automobiles mais toujours avec des éléments provenant de l'extérieur, constructeurs ou fournisseurs. Les moteurs viennent de chez Firet, à Maubeuge, les châssis et essieux de chez Malicel et Blin, les carrosseries de chez Bastien à Fourmies ou de chez Deshayes et Courtoix à Avesnes. Genestin n'assure que le montage mais le fait bien et surtout avec cette façon de travailler, il peut répondre plus facilement aux souhaits de la clientèle. Il propose une petite gamme, les types G7, GS8, GL9, les deux premières équipées de quatre cylindres 1 550 cm3, la dernière étant motorisée par six cylindres de 1 700 cm3. Toutes sortes de carrosseries pouvaient s'adapter à ces châssis, la GS8 pouvait être équipée d'un moteur à compresseur. C'est avec ce modèle que Paul Genestin prend le départ de l'épreuve régionale dite Circuit des routes pavées du Nord.
  • 1923 : Construction des bains-douches place de Verdun. Aujourd'hui, le bâtiment correspond à la Maison des Associations (depuis 1994).
  • Au Salon 1924, Paul Genestin rencontre la direction de la Société de Construction Industrielle de Moteurs à Explosion et adopte ses groupes motopropulseurs performants. Tout en mettant au point des inventions telles qu'une boîte de vitesses hydraulique et un système de freinage à bandes, Paul Genestin essaie toujours de promouvoir ses voitures par la compétition. Il engage une conduite intérieure G7 dans le tout nouveau Grand Prix des Frontières à Chimay et s'impose dans la catégorie 1 100 cm3 en 1926.
  • En 1927, le catalogue Genestin comprend trois modèles avec moteurs CIME. Le châssis G7, 1 100 Chapuis-Dornier. Paul Genestin envisageait même de s'inscrire aux 24 heures du Mans avec la BC4, dérivée du modèle GS8 mais son beau-fils se tua au volant d'une de ses voitures, et le constructeur de Fourmies cessa toute activité sportive. La marque périclita et les portes de la petite usine fermèrent définitivement fin 1929 après qu'un peu plus d'une centaine de voitures aient été assemblées, toujours fidèles à leur réputation de robustesse et de qualité, bénéficiant malgré tout de tous les raffinements en matière de confort et d'agrément de conduite. Paul Genestin ruiné, partit au Maroc avec son épouse et se blessant en remontant un moteur pour une entreprise de travaux publics, succomba à une septicémie en 1934.
  • 1928 : Première édition du Grand Prix de Fourmies, course cycliste aujourd'hui inscrite au calendrier de l'UCI.
  • 1929 : le , l'Office public municipal d'Habitations à Bon Marché (HBM) est créé. Début de la construction du monastère des Clarisses rue de Paris (aujourd'hui Avenue Kennedy). Le bâtiment est construit par M. Brousmiche sur les plans de l'architecte Bruyneel. Le monastère est construit avec les dons de la population et la famille Legrand.
  • 1932 : ouverture du monastère rue de Paris qui accueille les Clarisses. Auparavant et depuis leur arrivée en ville en 1922, les Clarisses étaient logées rue Cousin Corbier.
  • 1932 : construction du Théâtre (inauguration le ) à la suite de l'incendie en 1928 de la salle des fêtes (inaugurée le 8 novembre 1903) qui avait elle-même succédé à une filature dénommée « Le Palais ».
  • 1940 : venue par la Belgique, la Erwin Rommel, arrive dans l'Avesnois le 16 mai 1940 en passant par Clairfayts. Elle continue sa progression très rapidement vers Avesnes-sur-Helpe puis Landrecies. Fourmies est ensuite occupée. La plupart des usines sont arrêtées, faute de matière première et de charbon. Pendant la guerre, plusieurs usines sont endommagées (Marche et Levasseur, de La Roulette, Charles Petit). Les halles de marchandises de la gare et 24 immeubles d'habitation sont détruits (417 plus partiellement). Le , trois des neuf avions français venus en mission dans la région depuis la base aérienne de Melun-Villaroche sont abattus par la DCA allemande. Les avions se sont écrasés dans la forêt à proximité des Étangs des Moines.
  • 1944 : le , des troupes américaines libèrent la ville. L'Avesnois est libéré par la Hodges) qui fait partie du Bradley). À leur tête se trouve le général Dwight David Eisenhower. Plus précisément, le en matinée, arrivées de Laon (Aisne) et se dirigeant vers Avesnes-sur-Helpe, les troupes américaines apparaissent aux Noires Terres et s'engagent dans la rue de Paris (actuellement avenue Kennedy). Elles se dirigent ensuite vers les rues des Rouets, des Carniaux (maintenant Édouart-Verpreat), Cousin Corbier, Xavier Clavon et de l'Émaillerie (aujourd'hui Théophile-Legrand). Quelques échauffourées ont lieu dans la journée liées à des retardataires allemands, fort désemparés, qui évoluent encore dans la Grand'Rue ou à la présence d'une auto blindée allemande en panne dans une pâture à Minonsars ou des voitures route d'Anor. Si les Américains sont accueillis par une nombreuse foule rue des Carniaux et à l'angle de la rue Saint-Louis, il n'en est pas de même quelques mètres plus loin, rue Xavier-Clavon, après être passé devant l'église Saint-Pierre. Avant le départ des troupes ennemies, un char allemand est néanmoins resté stationné sur la place proche (Clavon). Le char refuse de se rendre. Les blindés américains se positionnent alors et font feu. Le char de la Wehrmacht et ses occupants sont anéantis. La route est libre. La colonne alliée reprend sa route vers le nord. La libération de Fourmies aura duré deux heures. Vers 17 Résistance se réunissent en Mairie pour composer la nouvelle autorité communale. La guerre a laissé des traces : 122 Fourmisiens ont perdu leur vie dont 66 officiers et sous-officiers tués lors de combats ou morts en captivité, 15 personnes tuées lors de la libération, fusillées ou mortes en déportation et 14 civils tués durant l'exode ou pendant les bombardements.
  • 1949 : création de l'École d'apprentissage textile. Première année de reprise du fonctionnement normal de l'industrie textile. La région possède encore 85 % de l'équipement de filature national et 17 % de l'équipement de tissage.
  • 1950-1951 : Début de la crise textile. La SFRF compte encore 11 usines. Début de la migration quotidienne vers le bassin de la Sambre, début de la reconversion industrielle.
  • 1952 : Création du Comité d'expansion économique de la région de Fourmies (CEERFA), association loi de 1901. Campagne de presse, message radio, prospection pour attirer les industries nouvelles et recherches des avantages fiscaux.
  • 1961 : les premiers locataires emménagent dans l'immeuble « La Madelon », rue Berthelot.
  • 1963 : MINIFIX, le 1er supermarché de Fourmies, ouvre Rue Saint Louis.
  • 1969 : Le 28 septembre 1969, le service voyageur de la ligne de chemin de fer Maubeuge-Fourmies est supprimé.
  • 1973-1974 : construction de la piscine municipale. L'inauguration a lieu en 1974.
  • 1974 : destruction de l'église Saint-Pierre (place Georges-Coppeaux) avant la reconstruction de l'édifice actuel.
  • 1977 : la Mairie est transférée Place de Verdun dans un bâtiment qui abritait auparavant le groupe scolaire Victor-Hugo.
  • 1978 : Les travaux de reconstruction du viaduc ferroviaire enjambant l'Helpe Mineure (au-dessus de l'avenue Charles-de-Gaulle) commencent en décembre 1978. Au même emplacement que l'ancien, un ouvrage droit, de structure mixte acier-béton, à trois travées continues de 32,5 m, 45 m et 32,5 m, prend appui sur deux piles intermédiaires d'apparence fine. Le , le nouveau viaduc est inauguré.
  • 1980 : Le a lieu la première assemblée générale constitutive de l'Écomusée de la région de Fourmies.
  • 2012 : Après deux ans de rénovation, le théâtre de style art déco, dénommé Jean Ferrat, est inauguré le .
  • 2016 : Le , après presque trois ans de travaux, la Médiathèque Antoon Krings est inaugurée. L'établissement public a été construit en lieu et place de l'ancien Hôtel des Postes.
  • 2017 : Le , le tiers-lieu " Le L@bo " est inauguré. Cet espace vise à former les habitants aux nouveaux outils numériques, à proposer un espace de co-working et permettre l'accès à des ordinateurs et machines à commande numérique.

Devise

L'ancienne devise de la ville est : « Travail, Probité ». Elle est formulée en français, contrairement à celle de Roubaix, exprimée, quant à elle, en latin.

  1. Voir sur le site des archives départementales du Nord.
  2. Source : site de la ville de Fourmies et site du ministère de la Culture (Base ARCHIM).
  3. Cent ans de vie dans la région, Tome 1 : 1900-1914, éditions la Voix du Nord, 1998, p. 43.
  4. Le recensement (par rue, avec nom, prénom, date de naissance et profession des habitants) est consultable en intégralité sur le site des archives départementales du Nord (459 pages).
  5. Information tirées du livre de l'abbé Paulin Gilloteaux dans son ouvrage Histoire de Fourmies.

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Fourmies dans la littérature

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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 30/10/2024
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