Chaulnes est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
Géographie
Localisation
Chaulnes est un bourg picard du Santerre situé à égale distance (39 Amiens et Saint-Quentin d'une part, de Paris et Lille d'autre part, en bordure de l'autoroute A1.
Article connexe : Santerre.
Communes limitrophes
Chaulnes est entourée, des communes (en commençant par le nord-est, puis dans le sens des aiguilles d'une montre) de Hypercourt, Puzeaux, Punchy, Hallu, Chilly, Lihons, Vermandovillers et Ablaincourt-Pressoir.
Les limites communales de Chaulnes et celles de ses communes adjacentes.
Communes limitrophes de Chaulnes
Vermandovillers
Ablaincourt-Pressoir
Hyencourt-le-Grand
Lihons
Omiécourt
Chilly
Hallu, Punchy
Puzeaux
Géologie et relief
Le sous-sol est composé de galets ou de cailloux et de sables. Il est recouvert d'une argile épaisse et grasse qui retient à la surface les eaux pluviales. Un courant d'eau souterrain intermittent appelé « veines aqueuses de Lihons » peut provoquer quelques inondations.
Situé sur le plateau du Santerre, le relief de Chaulnes est celui d'un plateau, bordé au sud, à l'est et au nord-est de la ville par des vallons peu marqués. Des espaces boisés se rencontrent à l'ouest et au nord-ouest. À l'est du territoire communal, le passage de l'autoroute du Nord et de la ligne LGV Nord, voies parallèles distantes de quelques dizaines de mètres, constitue une frontière visuelle. Le point culminant de la commune se situe à 110 mètres.
Hydrographie
La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle n'est drainée par aucun cours d'eau.
Climat
Pour des articles plus généraux, voir Climat des Hauts-de-France et Climat de la Somme.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 amplitude thermique annuelle de 14,4 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Rouvroy-en-Santerre à 9 vol d'oiseau, est de 10,8 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
↑ « Localisation de la commune de Chaulnes entre Amiens et Saint-Quentin (échelle 1:545760), consulté le 20 octobre 2018) » sur Géoportail..
↑ a et b« Territoire de la commune de Chaulnes (entouré de jaune, échelle 1:68220, consulté le 9 août 2018) » sur Géoportail..
↑ « », sur openstreetmap.org (consulté le ).
↑ a et bNotice géographique et historique sur la commune de Chaulnes, rédigée par Monsieur Pauchet, instituteur en 1899. Archives départementales de la Somme.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie
On trouve dans les textes anciens, les formes suivantes pour désigner Chaulnes : Cenla ; Centla (889...) ; Cenlula (1103.) ; Chanle (1123.) ; Chaule (1214.) ; Chaula (1214.) ; Chaules (1369.) ; Chaulle (xve siècle.) ; Chaulnes (1557.) ; Chaunes (1563.) ; Chaulne (1573.) ; Chaune (1579.) ; Calnæ (1751.) ; Calneiæ.
L'origine pourrait être :
la frontière : calx (« car il se trouvait à l'extrémité du Vermandois et du diocèse de Noyon ») ;
la chaussée : calceia (« parce que le grand chemin de Chaulnes à Nesle traverse Puiseaux dédié à saint Vaast ») ;
Charles : chaalis (« qui serait le nom du fondateur, »).
↑ a et bDecagny 1844, p. 253.
↑ Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 232 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].
↑ a b et cDecagny 1844, p. 254.
↑ Decagny 1865, p. 603.
Histoire
Moyen Âge
On ne trouve pas trace écrite de l'existence de Chaulnes avant le évêque de Noyon, Baudry, datant de 1103, il est fait mention de l'autel de Chaulnes, ce qui induit la présence d'une église pour l'abriter.
Dans une charte de 1116, il est fait mention des premiers seigneurs de Chaulnes, qui « paraissent issus des châtelains de Péronne ».
Dans un dénombrement de 1214, il est dit que Nevelon de Chaule, « homme-lige du roi de France », « tient du roi suzerain la forteresse de Chaule avec la terre arable qui en dépend… ».
En 1288 le trouvère sarrasin relate la participation du « sire Jehan de Chanle » au « tournoi de Hem ». Le , Gilles de Chanle fonde la chapelle de la paroisse.
« Messire de Boissy, seigneur de Chaulnes » meurt à la bataille d'Azincourt en 1415, ainsi que « Jean de Chaule, seigneur de Bretigny ».
« Marguerite de Mailly, veuve de Messire de Boissy », « dame de Chaulnes et du grand manoir de Lihons », épouse en « secondes noces Gilles Soyécourt » ; elle laisse la seigneurie de Chaulnes à sa belle-sœur Marie de Boissy qui a épousé Jean de Brimeu : leur fille unique Jeanne épouse Antoine d'Ongnies, « d'une famille originaire des Pays-Bas », qui prend par cette alliance le titre de » seigneur de Chaulnes ». Leur fils Gilles d'Ongnies, seigneur de Chaulnes et époux d'Antoinette de Beaufort, meurt à la bataille de Montlhéry en 1465. Le fils de Gilles et Antoinette, Philippe d'Ongnies, épouse Suzanne Lhuillier, fille du seigneur de Manicamp.
Le château de Chaulnes est détruit par les Bourguignons en 1471.
Époque moderne
Le baron Louis .
Par lettres patentes enregistrées le , la baronnie de Chaulnes est érigée en comté pour Louis . Il se fait remarquer aux sièges de Boulogne-sur-Mer, Calais et Dunkerque et à la bataille de Dreux. Il est ensuite gouverneur de Saint-Quentin.
Le roi reçoit en 1567 au château de Chaulnes le serment d'obéissance du maire et des échevins d'Amiens.
Louis Picardie et chevalier des ordres du roi », petit-fils de Louis . Comme Louise la sœur de Louis .
Claire-Charlotte d'Ailly épouse en 1619 Honoré d'Albert (1581-1649), lieutenant-général de Picardie et maréchal de France, et lui porte en dot le comté qu'elle vient elle-même de recevoir. La même année, Honoré d'Albert est créé duc de Chaulnes « par une nouvelle faveur » de .
En outre, en 1621, Chaulnes est érigé en duché-pairie au profit du même Honoré d'Albert.
Le château de Chaulnes est agrandi et embelli au ,,. Il reçoit la visite de et de la reine Anne d'Autriche en 1632, Richelieu en 1640, et la reine Marie-Thérèse d'Espagne en 1671, Madame de Sévigné en 1689.
Charles d'Albert d'Ailly (1625-1698), fils d'Honoré d'Albert, est le . Il est successivement lieutenant-général des armées du roi Louis maison d'Albert de Luynes, en l'occurrence à Charles-Honoré d'Albert de Luynes, duc de Chevreuse, sinon à la descendance de ce dernier. Charles-Honoré d'Albert devient ainsi le .
Louis-Auguste d'Albert d'Ailly (1676-1744), devient à son tour le ,. Officier, il termine sa carrière militaire en étant élevé en 1741 à la dignité de maréchal de France. Il épouse Marie Anne Romaine de Beaumanoir-Lavardin (1688-1745). Le titre de duc de Picquigny est transféré de son vivant à ses fils, dès 1729, en l'occurrence au premier de ceux-ci, Charles-François. Le titre de duc de Chaulnes aurait également été transféré à la même occasion.
Charles-François d'Albert d'Ailly (1707-1731), fils du précédent, porte également le titre de duc de Chaulnes pendant deux ans, de 1729 à sa mort prématurée car il n'a que 24 ans.
Michel Ferdinand d'Albert d'Ailly (1714-1769), devient, comme son frère, le qui, cette fois, ne fait pas le transfert de son vivant. Il est officier, lieutenant général des armées du roi , gouverneur et lieutenant général pour le roi de la province de Picardie. Il s'intéresse aussi aux sciences, notamment comme astronome et physicien. Membre de l'Académie des sciences, il collectionne les instruments scientifiques, dont certains qu'il fait fabriquer suivant ses propres directives. Il installe à Chaulnes un observatoire, où il convie ses amis. Il possède aussi une importante bibliothèque, pour partie à Chaulnes, pour partie dans son hôtel particulier parisien, aujourd'hui siège de l'École des Mines. Le , il avait épousé Anne-Josèphe Bonnier de La Mosson, dame du palais de Marie Leszczynska, reine de France, que l'on peut voir aujourd'hui au Louvre dans un célèbre tableau de Nattier. Le portrait de son époux en Hercule, peint également par Nattier, est également au Louvre.
Michel Ferdinand d'Albert d'Ailly, duc de Chaulnes, fait construire sur la gauche de l'avant cour du château de Chaulnes, le grand commun, vaste édifice en brique et pierre, qui subsiste jusqu'à la Première Guerre mondiale. Il fait aussi reconstruire en brique et pierre l'église paroissiale de Chaulnes, dans un élégant style néo-classique. Cette église est également détruite pendant la Première Guerre mondiale. Ces importantes dépenses obèrent sa fortune, dont une partie est saisie par ses créanciers lorsqu'il meurt. Le duché de Picquigny, notamment, est alors vendu et sort définitivement de la famille.
Le fils de Michel Ferdinand, Louis Joseph d'Albert d'Ailly (1741-1792), est le en 1763. En 1775, il met au point un procédé pour préparer de l'eau acidulée et, peu après, une méthode pour porter secours aux asphyxiés au gaz carbonique.
Peu avant la Révolution française, il revient à Chaulnes où il termine sa vie, ruiné et en mauvaise santé physique et mentale : il y meurt le .
Après lui, le titre de duc de Chaulnes est porté par la maison d'Albert de Luynes, laquelle n'a plus de lien direct avec la ville de Chaulnes.
Article détaillé : Duc de Chaulnes.
Révolution française et Empire
En 1806, le château et son domaine sont vendus par adjudication au tribunal de la Seine à la requête des créanciers. Le château est adjugé à monsieur Bourdon qui le fait démolir en grande partie, pour servir à la construction de son château d'Omiécourt , dans la commune limitrophe.
L'ancien grand commun est conservé et devient le château de Chaulnes.
En 1811, le reste du domaine — 350 hectares — est acquis par un ancien notaire de Beauvais, monsieur Boulanger, qui en fait don à son petit-neveu le comte Félix Bellator de Beaumont à l'occasion de son mariage ,.
Époque contemporaine
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Le développement de Chaulnes s'affirme au Compagnie des chemins de fer du Nord et l'inauguration de la gare de Chaulnes. Celle-ci a été un important nœud ferroviaire jusque dans les années 1960. Elle était située au croisement de la ligne d'Amiens à Laon et de l'ancienne ligne de Saint-Just-en-Chaussée à Douai.
Pendant la guerre franco-allemande de 1870, les Chaulnois ont à souffrir des rigueurs de l'occupation prussienne : ils doivent acquitter un tribut financier et subissent les réquisitions en nature.
Première Guerre mondiale
1914
Premiers combats du 24 et , les Allemands installent leur poste de commandement au château. L'église et beaucoup de maisons du bourg sont brûlées et pillées. La population restante de Chaulnes est déportée en trois vagues : le , à 2 Vermandovillers puis Soyécourt, Belloy-en-Santerre, Misery où elles sont enfermées dans l'église, puis, le , 60 Chaulnois les rejoignent. Ils sont ensuite tous dirigés sur Villers-Carbonnel et Péronne. Le , les femmes, les vieillards et les jeunes enfants sont libérés et les hommes sont déportés dans des wagons à bestiaux à Mons en Belgique où, après un arrêt de deux jours, ils reprennent leur périple pour l'Allemagne ; ils sont détenus au camp de Darmstadt. Un troisième groupe de 30 Chaulnois est déporté en Allemagne le , trois d'entre eux meurent en captivité ; certains sont libérés en 1915.
Chaulnes devient le principal point d'appui allemand de deuxième ligne. Le parc du château est occupé par l'armée allemande qui y construit des ouvrages souterrains, des abris de mitrailleuses et des observatoires bétonnés. Des blockhaus, toujours visibles sont construits près de la gare.
1916-1917
Article connexe : Occupation du Nord-Est de la France par l'Allemagne pendant la Première Guerre mondiale.
1918
Bataille du Santerre, dans le cadre de la bataille du Kaiser. Début de l'offensive allemande le 21 mars, les Britanniques évacuent Chaulnes le 25, les Allemands y arrivent le 26.
Le 8 août 1918, début de la contre-offensive alliée : les Allemands retranchés dans Chaulnes repoussent les assauts britanniques pendant vingt jours. Les Australiens encerclent Chaulnes et la libèrent le 28 août 1918,.
Le bourg est considéré comme détruit à la fin de la guerre,, et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le 27 octobre 1920.
Chaulnes en 1915.
L'église de Chaulnes en ruines après la Première Guerre mondiale.
Pendant la Grande Guerre, près de Chaulnes, des soldats français en poste avancé, protégés derrière un mur, attendent l'ennemi tout proche.
Entre-deux-guerres
À l'issue de la guerre, Chaulnes, située dans la « zone rouge » du Santerre et totalement ruinée, ne doit pas, comme les villages environnants, être reconstruite. Elle l'est néanmoins grâce à la ténacité de ses habitants .
Article détaillé : Reconstruction en France et en Belgique après la Première Guerre mondiale.
Seconde Guerre mondiale
Pendant la « drôle de guerre » du 3 septembre 1939 au 10 mai 1940, Chaulnes est située sur la ligne de guet « R », ligne d'alerte pour Paris en cas d'attaque aérienne.
1940, Chaulnes victime de bombardements aériens allemands, au cours de la bataille de France :
15 mai : première attaque aérienne allemande sur la gare de Chaulnes ;
17 mai : l'ordre préfectoral d'évacuer les communes est diffusé par télégramme à l'ensemble des maires du Santerre ;
18 mai : second bombardement allemand de la gare de Chaulnes ;
22 mai : les troupes françaises arrivent à Chaulnes ;
5 juin : attaque générale allemande sur le Santerre ;
6 juin : Chaulnes encerclée tombe aux mains des Allemands ; le lieutenant Roger Terpraut de l'état-major du .
Réfugiés et prisonniers de guerre à Chaulnes, après la signature de l' :
23 juillet : retour des évacués, deux cent cinquante personnes arrivent à Chaulnes ; les réfugiés des villages situés au nord de la Somme ne peuvent rentrer chez eux ; un camp d'accueil est ouvert à Chaulnes ; par ailleurs, le Frontstalag 204, camp de prisonniers français, est installé par les Allemands dans la ferme de l'ancien château.
Sabotage de câbles téléphoniques à Chaulnes en 1942
des câbles téléphoniques de la Wehrmacht ayant été coupés clandestinement, la Kommandantur met en demeure le maire de Chaulnes, Jules Bourry, d'établir la liste nominative des hommes de la commune qui sont âgés de 15 à 65 ans ; un tour de garde auprès de chaque poteau téléphonique est imposé aux habitants.
La Resistance chaulnoise en 1944 :
mars 1944 : Jacques Bourry, du réseau de résistance Libération-Nord (« Libé-Nord ») et fils du maire de Chaulnes de l'époque, Jules Bourry, entend un message de la BBC prévenant la Résistance du secteur de Chaulnes qu'un parachutage d'armes doit avoir lieu à Éclusier-Vaux, village situé environ 15 Péronne ; il apprend à ce moment-là que son père, le maire de Chaulnes, est lui aussi membre de « Libé-Nord » ;
23 mai 1944 : attaque aérienne anglaise sur des trains en gare de Chaulnes ;
6 juin 1944 : débarquement de Normandie, la Résistance du secteur de Chaulnes-Péronne reçoit pour mission de freiner au maximum les transports allemands au moyen de coupures de voies ferrées sur les lignes Amiens - Tergnier et Montdidier - Cambrai ;
17 juin 1944 : l'avion du pilote américain William de Bose est abattu au cours d'un bombardement de la gare de Chaulnes ; pris en charge par Stacho et Georges Chuilek, ouvriers agricoles à la ferme du château, il est caché et soigné par Lens, sous la conduite de deux résistants.
Libération de Chaulnes :
20 juillet 1944 : lors d'un bombardement allié, cent vingt bombes sont larguées sur la gare de Chaulnes, le jour même de l'attentat contre Hitler dans son Quartier général de Rastenburg en Prusse-Orientale ;
les 7 et 13 août 1944 : mitraillage de la gare ;
8 août 1944 : nouveau bombardement allié, vingt bombes sont larguées sur la gare ; sur juillet et août, sept cheminots sont tués pendant les attaques aériennes ;
fin août 1944 : retraite des troupes allemandes, les soldats prennent de force les vélos des habitants. Chaulnes est libérée par l'Armée américaine l'après-midi du 1er septembre.
Trente Glorieuses
Le 25 juin 1950 a lieu la cérémonie de remise de la croix de guerre 1939-1945 à la commune de Chaulnes en présence des autorités civiles et militaires du département et de l'Armée, des anciens combattants et de toute la population.
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La ville est desservie par la gare de Chaulnes sur la ligne d'Amiens à Laon, et est à 3 gare TGV Haute-Picardie qui la relie aux principales villes françaises, à l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle, à Bruxelles et Londres.
Compte tenu de cette excellente desserte, un projet de troisième aéroport en région parisienne a été envisagé à Chaulnes en 2001. Fortement contesté par les riverains, ce projet a été abandonné au profit d'un accroissement des capacités de l'Aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle.
↑ Decagny 1865, p. 603.
↑ Decagny 1865, p. 605.
↑ Decagny 1865, p. 606.
↑ a b et cDecagny 1865, p. 607.
↑ a b c d et eDecagny 1865, p. 608.
↑ a et bDecagny 1992, p. 27.
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↑ a b c et dDecagny 1865, p. 610.
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↑ « », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le 9 novembre 2019).
↑ a b et cDecagny 1865, p. 621.
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↑ Decagny 1865, p. 618.
↑ Decagny 1865, p. 612.
↑ Decagny 1865, p. 613.
↑ a b et cDecagny 1865, p. 614.
↑ Levantal 1996, p. 515-516.
↑ Surreaux 2013, p. 857-860.
↑ a et bDecagny 1865, p. 616.
↑ « », notice base Mérimée, ministère français de la Culture.
↑ Dejuine 2007, p. 68.
↑ Voir aussi « », sur awm.gov.au (consulté le 2015) ; cet ouvrage historique peut être téléchargé au format [PDF]. L'opération évoquée se trouve dans le vol. VI The Australian Imperial Force in France during the Allied Offensive, 1918, 1st edition, 1942, aux p. 617-684, chap. XV « Lihons », chapitre qui évoque essentiellement la prise de Lihons — village situé 2 km à l'ouest de Chaulnes — entre les 8 et 11 août 1918.
↑ Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
↑ Oswald Macqueron, « », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le 9 novembre 2019).
↑ Agence Rol, « », avril 1917 (consulté le 9 novembre 2019), lire en ligne sur Gallica.
↑ Journal officiel du 30 octobre 1920, p. 16878.
↑ « », 14-18 en Somme (consulté le 18 juin 2017).
↑ Dejuine 2007, p. 70.
↑ Dejuine 2011, p. à préciser.
↑ Communiqué de presse à la suite de la réunion interministérielle du jeudi 15 novembre 2001.
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Héraldique
Blason
De gueules au château d'argent, ouvert, maçonné et crénelé de sable, issant d'une terrasse palée de sinople vergetée de gueules de dix pièces,.
Ornements extérieurs
Croix de guerre 1914-1918 avec palme. Citation à l'ordre de l'Armée du 27 octobre 1920, avec d'autres localités : « Situées en pleine zone de bataille, ont été entièrement détruites par les bombardements incessants et à la suite de combats opiniâtres dont elles ont été témoins au cours de la guerre. Ont fait preuve malgré les souffrances endurées d'un magnifique courage et d'une patriotique fermeté, méritant ainsi la reconnaissance de la France. »
Croix de guerre 1939-1945 avec étoile de bronze. Citation à l'ordre du Régiment le 11 novembre 1948 : « Commune très éprouvée au cours de la Première Guerre mondiale et décorée de la Croix de guerre 1914-1918. Dès 1940 a de nouveau connu les rigueurs du combat puis celles de l'Occupation. A subi des bombardements et des destructions. Malgré ses ruines et ses deuils a fait courageusement face à l'ennemi, hébergeant des parachutistes, des réfractaires et prenant une part essentielle aux combats de la Libération. »
Détails
Les armes de la commune de Chaulnes ont été adoptées par le conseil municipal le 3 avril 1970 mais elles étaient en usage auparavant ; elles figurent sculptées sur le socle du monument au morts érigé en 1924.
↑ Estienne et Louis 1972.
↑ « », L'armorial des villes et villages de France, 25 avril 2019 (consulté le 9 novembre 2019).
↑ Dejuine 2007, p. 69.
↑ Dejuine 2011, p. à préciser.
↑ « », sur armorialdefrance.fr (consulté le 7 avril 2023).
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