Calais

Localisation

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Calais : descriptif

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Calais

Calais est une commune française, sous-préfecture du département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France

Ses habitants sont appelés les Calaisiens et les Calaisiennes. La ville de Calais est la ville la plus peuplée du département, bien qu'elle n'en soit pas le chef-lieu, cette fonction revenant à Arras

Elle en est également l'une des plus étendues juste derrière la vaste commune d'Oye-Plage

La commune est le siège de la communauté d'agglomération Grand Calais Terres et Mers qui compte 98 828 habitants en 2021 répartis sur 14 communes. Située face au sud-est de l'Angleterre, son port (premier de France pour le transport de passagers) et le tunnel sous la Manche en font la principale ville française de liaison avec la Grande-Bretagne. La commune, comme celle de Caudry dans le département du Nord, est connu pour sa dentelle.

Géographie

Situation de Calais par rapport à Paris et l'Angleterre.

Localisation

Calais se situe sur la Côte d'Opale, au bord du pas de Calais qui marque la limite entre la Manche et la mer du Nord, à 38 .

Le point du littoral français le plus proche de l'Angleterre (seulement 30 cap Gris-Nez, situé à 25 cap Blanc-Nez situé 10 Grand Site des Deux Caps, labellisé Grand Site de France depuis 2011, l'un des principaux lieux touristiques du nord de la France (2,5 millions de visiteurs par an).

Les limites du territoire communal.
Carte interactive (double-cliquer sur la carte).

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de quatre communes :

Communes limitrophes de Calais
Manche
Sangatte Calais Marck
Coquelles Coulogne

Géologie et relief

La superficie de la commune est de 33,5 .

Les sols calaisiens se situent au sud-ouest de la Flandre occidentale française, région géologique de plaine maritime flamande relativement plate et humide dont les sols ont été drainés par l'Homme grâce à de nombreux watergangs.

Étant donné sa situation littorale, la zone est marquée par plusieurs épisodes géologiques. Des transgressions marines sont fréquentes au début du Carbonifère, avec la création de calcaire, puis au Carbonifère supérieur durant la formation saccadée de la houille. Une érosion intense attaque ensuite cette houille durant 40 millions d'années, pour ne laisser que des poches, dans le Boulonnais et le Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais ; la région est ensuite une pénéplaine arasée durant 85 millions d'années. Au Crétacé, une nouvelle submersion a lieu durant 50 millions d'années environ, entraînant la formation de craie, jusqu'à - 60 millions d'années environ. La dernière submersion remonterait à 35 millions d'années. Au quaternaire, la zone connaît des abaissements marins en périodes glaciaires : la France et la Grande-Bretagne sont alors réunies. Les cordons de galets aux environs de Calais sont une trace de la dernière invasion marine en plaine flamande. La mer a également déposé sur la côte de Calais à Dunkerque des sables fins à coquilles marines et des argiles des polders (-7950 à -3750).

Hydrographie

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.

La commune est traversée par quatre canaux et une rivière :

  • le canal de Calais (33  ;
  • le canal des Pierrettes (18  ;
  • le canal de Marck (18  ;
  • le canal des crabes (2  ;
  • la rivière de Hames-Boucres (10 .

Et drainée par six watergangs, celui des accrues, de Sangatte, du nord, du sud, du centre et du plein fossé,,,,,.

Réseau hydrographique de Calais.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 amplitude thermique annuelle de 13 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Marck à 7 vol d'oiseau, est de 11,0 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Statistiques 1991-2020 et records CALAIS-MARCK (62) - alt : 2m, lat : 50°57'35"N, lon : 1°57'22"E
Records établis sur la période du 01-04-1991 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2,7 2,7 3,9 5,5 8,5 11,3 13,5 13,6 11,4 8,8 5,7 3,3 7,6
Température moyenne (°C) 5,1 5,5 7,2 9,6 12,5 15,3 17,6 17,9 15,4 12,2 8,4 5,7 11
Température maximale moyenne (°C) 7,6 8,2 10,5 13,6 16,6 19,4 21,8 22,2 19,5 15,6 11,1 8,1 14,5
Record de froid (°C)
date du record
−14
08.01.10
−11,3
11.02.12
−5,9
01.03.18
−5
08.04.03
−0,5
01.05.21
3,3
05.06.1991
4,9
07.07.1996
5,6
29.08.1993
0,9
22.09.1997
−5,7
29.10.1997
−7,1
24.11.1998
−13,2
28.12.1996
−14
2010
Record de chaleur (°C)
date du record
17,3
01.01.22
19,6
24.02.21
23,6
31.03.21
25,5
22.04.11
31,1
27.05.05
34
21.06.17
39,9
19.07.22
35,7
06.08.03
32,6
10.09.23
27,6
02.10.11
20,2
07.11.15
17
19.12.15
39,9
2022
Ensoleillement (h) 2 107 2 318 2 212 2 393 2 138 1 738 1 146 758 631
Précipitations (mm) 59,5 47,2 40,2 37,9 49,6 51,6 54,7 67,1 62,9 91 92,4 83 737,1
Source : «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Paysages

La commune s'inscrit dans les « paysages des dunes de la mer du Nord » tels qu’ils sont définis dans l’atlas de paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL),.

Ces paysages concernent 23 communes du Nord et du Pas-de-Calais avec trois pôles d’attraction que sont Calais à l'ouest et Dunkerque à l’est et, dans une moindre mesure, Gravelines au centre où se trouve le delta du fleuve côtier l’Aa. On y distingue trois parallèles : la frange côtière avec son cordon dunaire ; l'ancienne route nationale 1 et l'Autoroute A16.

Ces paysages sont composés d’un cordon dunaire de 60 Pays-Bas et en Belgique. Ce cordon littoral datant du transgression marine et joue un rôle de digue en protégeant la plaine maritime de l’invasion de la mer. Sa taille n’excède pas, en largeur, quelques centaines de mètres et, en hauteur, une dizaine de mètres.

Une particularité de ces paysages est la présence de moëre (marais en flamand), point le plus bas du territoire français, avec une altitude de - 4 watringues. Ces polders, terres gagnées sur la mer, ainsi constitués sont les plus anciens de l’Europe du Nord.

Les cultures ne représentent que 35 % de ces paysages des dunes de la mer du Nord.

Concernant l'activité humaine, à l’ouest de ces paysages se trouve : la région de Calais, avec le tunnel sous la Manche et l'activité portuaire de Calais tournée vers l’Angleterre ; à l’est, la zone urbaine de Dunkerque et ses installations portuaires et, au centre, la zone de Gravelines avec son port de plaisance et sa centrale nucléaire.

Sur le plan de la biodiversité, on y observe de nombreux déplacements d’oiseaux marins, côtiers ou terrestres ainsi que des phoques veau-marin installés sur les bancs de sable.

Milieux naturels et biodiversité

Espaces protégés et gérés

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée.

Dans ce cadre, on trouve sur le territoire de la commune :

  • trois terrains gérés par le conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France :
    • le colombier Virval, d'une superficie de 46,6  ;
    • les prairies de la ferme aux Trois Sapins, d'une superficie de 272  ;
    • les hemmes de marck, d'une superficie de 146,774 
  • un terrain acquis par le Conservatoire du littoral : le fort Vert, d'une superficie de 336,7  ;
  • un site protégé par un arrêté préfectoral de protection de biotope : le site de la Laubanie à Calais, d'une superficie de 13,5 .
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend trois ZNIEFF de type 1 :

  • le platier d’Oye et la plage du Fort Vert. ZNIEFF exceptionnel d’intérêt européen, tant pour ses particularités géomorphologiques qu’écologiques, unique en France et particulièrement représentatif de la poldérisation naturelle ancienne et actuelle de la plaine maritime flamande entre Calais et Dunkerque ;
  • la carrière de Virval. La ZNIEFF de la carrière de Virval est constituée d’un ensemble de plans d’eau et de zones humides ;
  • la prairie de la ferme des trois sapins. La ZNIEFF, qui tire son nom d’une ferme présente anciennement à cet endroit, est constitué d’un complexe d’anciennes prairies humides, de roselières, cariçaies et mégaphorbiaies associées à de nombreux fossés et mares.
Carte des ZNIEFF sur la commune.
Biodiversité

La biodiversité marine reste importante, y compris pour les mammifères marins (dauphins, marsouins et phoques veaux marins et gris) qui utilisent notamment le banc de Walde comme reposoir, près du vieux phare métallique de Walde qui signalait cette langue sableuse.

  1. « Ville de Calais » sur jedecouvrelafrance.com.
  2. Le label « Grand site de France » attribué dans le Pas-de-Calais aux Caps Gris-Nez et Blanc-Nez, Communiqué de presse du ministère, 5 avril 2011.
  3. Boulonnais : la galère pour se garer ce week-end sur la côte dans La Voix du Nord, le 8 mai 2016
  4. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Cassini
  5. Jean Ricour, Découverte géologique du Nord de la France, Éditions du BRGM, , 66 ISBN ), p. 43.
  6. «  », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
  7. Sandre, «  » (consulté le )
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  10. Sandre, «  » (consulté le )
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  13. Sandre, «  » (consulté le )
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  17. Sandre, «  » (consulté le )
  18. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, ISSN 1278-3366, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  19. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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  24. DREAL, «  » [txt], sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
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  30. «  », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  31. «  », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  32. «  », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  33. «  », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  34. «  », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  35. À propos du phare de Walde (éteint depuis le 4 juillet 2001).


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Toponymie

Formes successives du nom attestées pour la localité


  • Kaleeis, vers 1180 (ch. d’Art., A. 4, no 7)
  • Calays, 1180 (ch. de Saint-Bert., no 308)
  • Kalais, 1181 (ch. de Saint-Bert., no 317)
  • Kaleis, 1196 (ch. d’Art., A. 5, no 5)
  • Calaisiacum, XIIIe siècle (Lamb. Ard., p. 55)
  • Calesetum, XIIIe siècle (Lamb. Ard., p. 179)
  • Kalet, 1204 (Arch. nat., J. 238, no 2)
  • Kales, 1220 (ch. de Saint-Bert., no 582)
  • Calays, 1226 (ch. de Saint-Bert., no 684)
  • Calasium, 1227 (Histor. de France, t. XVIII, p. 580 ; chronic. Andr.)
  • Kalees, 1228 (ch. de Saint-Bert., no 744)
  • Calesium, 1259 (ch. de Saint-Bert., no 1059)
  • Chalais, 1282 (ch. d’Art., A. 28)
  • Kalesium, 1266 (ch. de Saint-Bert., no 1098)
  • Caleys, (Richard, Mahaut, pr., p. 414)
  • Calez, 1308, 1266 (ch. d’Art., A. 15, no 26)
  • Calai, 1292 (cart. d’Art., A. 2, fo 5 v°)
  • Chalays, 1306 (mém. Soc. acad. de Boul., t. IX, p. 265)
  • Callais, 1320 (ch. d’Art., A. 377, no 7)
  • Calais, 1331 (ch. de Saint-Bert., no 1543)
  • Callès, 1415 (mém. Soc. acad. de Boul., t. VII, p. 120)
  • Calisia, 1472 (ch. de la Capelle, t. IX, p. 381)
  • Callays, 1492 (comptes de Beuvrequen, fo 2 r°)
  • Calles, Callice, Callis, Calys, 1556 (terr. angl. du Calaisis, fo 24, 46 et 76)
  • Calais, 1801 (Bulletin des lois)

Le premier document officiel mentionnant l'existence de cette communauté est la charte de commune octroyée par Mathieu d'Alsace au 1181, Gérard de Gueldre, comte de Boulogne.
D'autres auteurs citent des titres mentionnant Calesium à partir du IXe siècle mais sans les détailler.

Albert Dauzat émet des réserves sur l'explication du nom par un pré-celtique *kal « pierre, rocher », donnée par Hermann Gröhler, suivi du suffixe pré-celtique -es(um). Xavier Delamarre propose le gaulois caleto- « dur », que l'on trouve dans Caleti, Caletes, peuple de Gaule belgique qui a laissé son nom au pays de Caux.

Calais remonterait en fait à Caletes (d'où la forme ancienne Kaleeis mentionnée dans les sources, voir supra) « la dure » (cf. vieil irlandais calad, gallois caled, breton kaled « dur ») effectivement basée sur *kal, thème indo-européen désignant la dureté et que l'on retrouve dans le latin callum « cal, durillon ». Le sens toponymique de *Caletes reste cependant obscur.

Le nom de la commune en néerlandais et en flamand occidental est Kales. De nos jours, la forme Kales est rarement utilisée en néerlandais. Elle figure encore dans l'expression het Nauw van Kales 'le Pas de Calais', désignant le détroit entre Calais et Douvres, bien que l'expression synonyme het Nauw van Calais est utilisée plus fréquemment. En outre, le mot Kales est utilisé par certains néerlandophones qui veulent ainsi accentuer les anciens liens entre cette ville et la langue néerlandaise qui y fut parlée il y a plusieurs siècles.

  1. «  », sur dicotopo.cths.fr (consulté le ).
  2. a b et c Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN ), p. 131b.
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  4. Exemple : Dictionnaire encyclopédique de Philippe Le Bas.
  5. a et b Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, éditions errance, 2003, p. 97
  6. Centre de Recherche généalogique Flandre-Artois.

Histoire

La Prise de Calais par les Français,
François-Edouard Picot, 1558.

Sa proximité avec l'Angleterre fait de Calais une place militaire stratégique. L'histoire de la ville est marquée par plusieurs sièges : un premier en 1346 lors de la guerre de Cent Ans, où le roi Édouard III d'Angleterre choisit Calais pour débarquer en France (la ville passant alors sous contrôle anglais), un deuxième en 1436 lorsque Philippe le Bon, duc de Bourgogne, attaque les Anglais en cherchant à libérer Calais, puis un dernier en 1558 où la France réussit finalement à récupérer la ville restée pendant plus de deux siècles sous occupation anglaise. En 1595, Calais est capturée par les Espagnols qui la rendent deux ans plus tard.

Au Boulogne, son éternel rival, et de Dunkerque. Elle garde néanmoins une place importante lors des guerres napoléoniennes opposant la France au Royaume-Uni. Calais, petite ville de pêcheurs à la fin du tramway en 1879. Elle fusionne avec la ville industrielle voisine de Saint-Pierre-lès-Calais en 1885, triplant ainsi sa population et devenant la principale ville du Pas-de-Calais.

Calais est épargnée par la Première Guerre mondiale malgré plusieurs raids allemands faisant quelques dégâts. Le bilan de la Seconde Guerre mondiale est plus lourd. Calais, assiégée à deux reprises en 1940 et 1944, devient « zone interdite », les Allemands craignant un débarquement des forces alliées dans le Pas-de-Calais. Tout comme ses voisines, Boulogne et Dunkerque, la ville finit détruite à 73 %.

La ville reconstruite après la guerre se développe, renforçant sa place de maîtresse du transport transmanche devant Boulogne. L'ouverture du tunnel sous la Manche en 1994 donne une nouvelle dynamique à l'agglomération, apportant des emplois, des commerces et de nouvelles infrastructures routières et ferroviaires. La ville est néanmoins touchée par la crise économique à la fin du Angleterre au début du jungle de Calais », régulièrement démolis et reconstruits, jouxtent la ville depuis 2002.

  1. Yann Gobert-Sergent, Pêches, course et contrebandiers. Le port de Boulogne-sur-Mer de Louis XIV à Napoléon Ier, ACRB éditions, 2004, 196 p.
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Calais dans la littérature

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