Bruay-sur-l'Escaut

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Bruay-sur-l'Escaut : descriptif

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Bruay-sur-l'Escaut

Bruay-sur-l'Escaut [bʁyɛ syʁ lɛsko] est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.

Géographie

Localisation

Entrée de Bruay-sur-l'Escaut.

Bruay-sur-l'Escaut, ville du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, est proche de Valenciennes (5 frontière belge (ville de Quievrain ou Bonsecours) à 10 km.

La commune fait partie de la Communauté d'agglomération de Valenciennes Métropole.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Communes limitrophes

Communes limitrophes de Bruay-sur-l'Escaut
Raismes Raismes Escautpont
Beuvrages Bruay-sur-l'Escaut Saint-Saulve
Anzin Valenciennes Saint-Saulve

Géologie et relief

La superficie de la commune est de 670 hectares ; son altitude varie entre 17 et 34 mètres.

Voies de communication et transports

Idéalement placé au sein du territoire Valenciennois, Bruay-sur-l'Escaut dispose d'un réseau d'infrastructures qui la rend très accessible :

Routières (RD75, RD375, RD935, RD2020 et prochainement le Contournement Nord de Valenciennes )

Autoroutières (accès A2 Paris et A23 Lille à 9 km)

Ferroviaires (Gare de Valenciennes à 5 km)

Aériennes (Aérodrome de Valenciennes à 17 km, Aéroport Lille-Lesquin 45 km)

Fluviales (Port fluvial de la ville, Port de plaisance de Valenciennes à 5 km)

Transport en commun (1 ligne de Tramway et 2 lignes de bus)

• Nombreuses pistes cyclables et chemins piétonniers-nature.

• Proximité avec la Belgique et l'Angleterre (via le Thalys et les ferrys)

Proche des grandes métropoles

Lille à 45 minutes. Paris à 2h15. Bruxelles à 1h30.

Hydrographie

Réseau hydrographique

La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par l'Escaut canalisée, le Jard, le canal de Saint Saulve, la Vieil Escaut de Valenciennes, le canal du jard, le fleuve l'Escaut et divers autres petits cours d'eau,.

L'Escaut est un fleuve européen de 355 France, Belgique et Pays-Bas), avant de se jeter en mer du Nord. La partie canalisée en France relie Cambraià , après avoir traversé 34 communes.

Réseau hydrographique de Bruay-sur-l'Escaut.

Deux plans d'eau complètent le réseau hydrographique : l'étang de la Gare d'Eau (0,9 ,.

Gestion et qualité des eaux

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Escaut ». Ce document de planification concerne un territoire de 2 005 bassin versant de l'Escaut. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte Escaut et Affluents (SyMEA).

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 amplitude thermique annuelle de 14,9 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Valenciennes à 5 vol d'oiseau, est de 11,0 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
  2. Sandre, «  »
  3. Sandre, «  »
  4. Sandre, «  »
  5. «  », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Nord-Pas-de-Calais (consulté le )
  6. Sandre, «  »
  7. «  », sur eaufrance.fr (consulté le ).
  8. «  », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
  9. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie

Appelé Bruail, Brueil, Bruel ou même encore Bruech il y a plusieurs siècles, la commune s'est ensuite appelée Bruay. Un bruail désignait alors un bois dans un marais. Mais à la suite de nombreuses confusions avec la commune de Bruay-en-Artois dans le Pas-de-Calais qui créaient des problèmes importants au niveau commercial et administratif puisque le courrier s'acheminait souvent dans la mauvaise commune, il a été décidé de changer le nom de Bruay en Bruay-sur-l'Escaut par un décret du , signé par le président de la République Émile Loubet.[réf. nécessaire]

Histoire

Des origines à la période industrielle

Bruay tire son origine d'une villa mérovingienne qui devient, au début du Pharaïlde issue d'une famille noble du Brabant. Elle est proclamée sainte peu de temps après sa mort et l'Église ratifie son culte. Des récits parlent d'une basilicula sanctae Pharaïldis détruite par les Normands lors de l'invasion de 879 à 883. Le premier document mentionnant une paroisse date de 1206. Bruay appartient au comté de Hainaut. Vers 1292, Jean de Beaumont est mis en déroute à Bruay. La commune passe sous domination bourguignonne, puis espagnole. Ruiné par les troubles de la Fronde, le traité est finalement rattaché à la France par le traité de Nimègue en 1678. La houille est découverte vers 1720 et l'essor de l'activité industrielle provoque une importante augmentation démographique.

La Première Guerre mondiale

Les Allemands dynamitent les deux églises de la ville, celle de Thiers (Saint-Adolphe) et l'église Sainte-Pharaïlde, mais elles seront reconstruites. La cloche Françoise-Marie de 700 1665, est enlevée par les Allemands, mais elle sera remplacée par Germaine-Marie le .

La fosse Thiers est elle aussi dynamitée, le . Le souffle de l'explosion arrache les toitures des maisons du coron à proximité ; la mine est reconstruite et l'exploitation reprendra en 1919.[réf. nécessaire]

Bruay sur Escaut - Monument aux morts

La Seconde Guerre mondiale

Bruay a été impliquée dans la grande grève patriotique des cent mille mineurs du Nord-Pas-de-Calais en mai-juin 1941, l'un des premiers actes de résistance collective à l'occupation nazie en France, le plus spectaculaire, et de loin le plus important par le nombre de participants. Arthur père et fils, Léon et Clémentine (née Decker) Farineau résistants, faisant partie du Front national de la Résistance, sont torturés par les Allemands. La place du centre-ville de Bruay-sur-l'Escaut porte leur nom.

Parmi les résistants communistes de la région, l'instituteur à Raismes-Sabatier Pierre Cuvelier dans la banlieue de Valenciennes qui dès 1940 récupéra dans la forêt de Raismes des armes abandonnées lors de la défaite puis participa aux chaînes d'évasion. D de son nom de code « Jacques », est fusillé par la Gestapo au champ des Quatorze à Préseau le 31 août 1944 à 25 ans. Il était le chef des mouvements de Résistance dans le Valenciennois. La commune est libérée le par les Américains. Lucien Mars, un grand résistant dans le Valenciennois, arrêté le 19 mai 1944 et torturé par les Allemands puis transféré en camps de concentration où il meurt le 27 février 1945, est élu conseiller municipal, le 29 avril 1945 après sa mort.

Deux lieutenant FTP tomberont dès , près du café Maka d'un coron de Bruay-sur-l'Escaut, où une "Commune libre" à leur mémoire sera fondée en 1944 par les commerçants.

L'ancienne gare

Malgré sa taille modeste, la ville avait sa gare rue Berthelot, qui n'existe plus maintenant mais qui a transporté du charbon et des passagers pendant 128 ans de Somain à Péruwelz en Belgique.[réf. nécessaire]

Les industries

La ville a un grand passé brassicole et possédait beaucoup de quincailleries et quelques industries minières (mine de Thiers et lavoir de charbon). Ce passé est révolu. Une cartonnerie est sortie de terre, à l'ancien emplacement de la gare, il y a quelques années, issue d'un projet qui date de 1995. D'autres industries sortent de terre en ce moment.[réf. nécessaire]

La mine

Les premiers forages pour trouver de la houille commencent en 1728 à la limite d'Escautpont. Les raisons qui ont poussé les personnes de l'époque à chercher des veines de charbon est due au fait que les ressources en bois étaient épuisées (déforestation), l'industrie de l'époque étant très gourmande en combustible. La mine de Thiers de 139 mètres, la fosse Lagrange, est creusée en 1858, sur un gisement de charbon. Lors du creusement, les ouvriers ont dû faire face aux sables mouvants et à une eau qui envahissait le chantier à un débit de 45 administrateur des mines d'Anzin de l'époque. Elle a produit 308 tonnes de charbon par jour en 1923, et 100 tonnes avant la Seconde Guerre mondiale. Elle est fermée en 1954. Le terril, riche en schistes, est utilisé pour la fabrication de matériaux utilisés pour la construction des autoroutes.[réf. nécessaire]

  1. a et b Le patrimoine des communes du Nord, Flohic, (ISBN , lire en ligne), p. 50
  2. a et b fiche Église de Bruay-sur-l'Escaut, Site du diocèse de Cambrai.
  3. a et b Dictionnaire Maitron
  4. a et b La VDN Patrick Frère le [1]

Héraldique

Les armes de Bruay-sur-l'Escaut se blasonnent ainsi : Coupé : En chef, écartelé : aux 1 et 4, d'or au lion de sable ; aux 2 et 3, d'or au lion de gueules ; en pointe, d'azur à trois canettes d'argent.

La commune a été très longtemps sous l'autorité des seigneurs de Croÿ, dont le dernier fut Emmanuel de Croÿ (1718-1784).

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Bruay-sur-l'Escaut dans la littérature

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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 12/12/2024
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