Bourbourg

Localisation

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Bourbourg : descriptif

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Bourbourg

Bourbourg est une commune française, située dans le département du Nord en région Hauts-de-France.

Géographie

Description

Bourbourg est un gros bourg de Flandre maritime situé dans le département du nord, limitrophe de celui du Pas-de-Calais, à 10 littoral de la Manche, à 15 Dunkerque, 28 frontière franco-belge, 22 Saint-Omer 23 Calais et à 69 km au nord-ouest de Lille.

Il est situé sur un territoire de polders.

Communes limitrophes

Communes limitrophes de Bourbourg
Saint-Georges-sur-l'Aa Craywick
Saint-Folquin
(Pas-de-Calais)
Bourbourg Brouckerque
Sainte-Marie-Kerque
(Pas-de-Calais)
Saint-Pierre-Brouck
Cappelle-Brouck
Looberghe

Hydrographie

Réseau hydrographique

La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par l'Aa canalisée, le canal de Bourbourg, la Vliet, la Palincdyck, la Vieille Colme, le Grand Meulen Gracht, le Haven, le watergang de l'Ouest de Saint-Pierrebrouck, le watergang du Chemin Vert, la Ferme Bollart, la Vieille Colme, la Wezel Gracht, le canal Cappelle Gracht, le canal du Vieil Enfer, le canal Reep Dyck, le Muchenbled Nieuwgracht, le Nieuwe Gracht, le ruisseau le Grand hoymille, le watergang de Basse Warande, le watergang Denna, le watergang Galgue Gracht, le watergang la Wassche et divers autres petits cours d'eau,.

L'Aa est un fleuve côtier Aa canalisée, d'une longueur de 89 Arques et se jette dans la mer du Nord· à Gravelines. La section traversant la commune est canalisée.

Le canal de Bourbourg relie l'Aa à l'ouest de Bourbourg aux ports intérieurs de Dunkerque.

Réseau hydrographique de Bourbourg.
Gestion et qualité des eaux

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Delta de l'Aa ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 208 bassin versant de l'Aa. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'Institution intercommunale des Wateringues.

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 amplitude thermique annuelle de 13,4 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Watten à 13 vol d'oiseau, est de 11,3 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. Sandre, «  »
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  20. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Brucburgh en 1035, Brucburch en 1037, Borburc en 1150, Broburg en 1056, Borburc en 1150, Brouburg en 1187, Bourbough en 1268, Brouborgh en 1309.

  • Le nom de la ville vient du flamand « Broek burg », qui signifie « la forteresse du marais », en référence à l'implantation de la commune.
  • En néerlandais en flamand occidental : Broekburg.

Son nom rappelle l'omniprésence des marais sur le territoire qui forme la commune actuelle de Bourbourg, même si par endroits, des îlots de terre émergeaient. Ainsi, en quelques endroits, dont le lieu-dit le Guindal, ont été retrouvés des vases de terre rouge ou grise d'époque gallo-romaine, mais le bourg n'a pu apparaître que progressivement, au fur et à mesure que les marais ont été asséchés, notamment par les moines (watringue).

  1. a b c et d Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 1027
  2. http://www.roepstem.net/vlaanderen.html#inhoud
  3. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées :2

Histoire

Moyen Âge

Bourbourg est apparue sur des terres en partie formées des alluvions descendant de la partie supérieure du bassin de l'Aa.

Vers 800, selon une carte de Malbrancq qui représente la partie orientale du delta de l'Aa, le village Burgus in broco est indiqué, entouré de Ecclesia in broco (Brouckerque), Grunberga (Bergues), Saint-Wilbrordi (Gravelines), Koudekerke (Coudekerque), Spikere (Spycker) ou Loo berga (Looberghe).

Les Normands ruinent la cité vers 880. Le comte de Flandres Baudouin II (Baudouin le Chauve) entoure la ville reconstruite de remparts et de fossés vers 900. Baudouin III de Flandre poursuit cette action en 958.

À cette époque, Bourbourg est le chef-lieu d'un doyenné de chrétienté chapeautant plusieurs églises et chapelles, dont Gravelines, même si l'ensemble dépendait de l'abbaye Saint-Bertin de Saint-Omer, qui y prélevait de nombreuses dîmes.

Le hameau de Saint-Nicolas apparait vers 1114. À ses débuts, village autonome, Saint-Nicolas paye lal dîme des harengs, qui était due par les villages côtiers, témoignage de sa proximité probable avec l'ancien estuaire de l'Aa, lequel avec le temps a vu son embouchure dériver vers l'est.

Cette situation des droits de Saint-Bertin et de la ville de Saint-Omer à Bourbourg se poursuit, amenant plusieurs conflits entre les autorités de Bourbourg, dont l'abbaye fondée deux siècles plus tard, soucieuses d'échapper à la tutelle de Saint-Bertin : en 1177-1178, le pape fixe les droits de procuration dus par l'abbaye de Saint-Bertin pour Bourbourg à l'égard de l'évêque de Thérouanne ; en 1180, l'évêque Didier charge le doyen R. et les autres prêtres de Bourbourg de faire payer la anathème; en 1181, le pape charge les abbés d'Auxy et de Saint-Jean de Thérouanne d'examiner un différend entre l'abbaye de Saint-Bertin et le doyen de Bourbourg ; en 1232, l'évêque Pierre de Doij et le chapitre de Thérouanne notifient les droits attribués à l'évêque en fait de gîte dans les dépendances de Saint-Bertin à Bourbourg et à Merken (en Flandre) ; en 1303, des paroissiens de Bourbourg désignés par le curé de Bourbourg doivent répondre à un interrogatoire mené par le chantre de Saint-Bertin, agissant en qualité de conservateur des privilèges de l'abbaye. Le 13 juin 1310, le Parlement de Paris condamne Walter, bailli de Bourbourg et les maire, échevins et jurés de Gravelines à payer des amendes pour avoir attaqué et emprisonné deux jurés et deux échevins de Saint-Omer, qui étaient sous le sauf-conduit du roi de France (les mis en cause, contestaient les privilèges dont les maire, échevins et habitants de Saint-Omer se prévalaient à Gravelines, privilèges confirmés par le Parlement). En 1318, le roi de France Philippe V le Long confirme aux bourgeois de Saint-Omer la charte par laquelle sous approbation de Philippe, comte de Flandre et de Vermandois, les échevins et les élus de la terre de Bourbourg avaient réglé les droits dont jouissaient les bourgeois de Saint-Omer à Bourbourg.

En 1057, Baudouin V de Flandre accorde à l'abbaye Saint-Pierre de Gand, qui possède déjà des terres à Bourbourg, le droit de lever la dîme de la pêche à Bruchburch ; cet acte s'explique par la proximité de la mer et des marais, et donc de la pêche, autour de Bourbourg à l'époque.

Au Châtellenie de Bourbourg, qui regroupe les paroisses de Bourbourg, Saint Georges sur l'Aa, Saint Pierre Brouck, Cappelle-Brouck, Craywick, Loon, Drincham, Eringhem, Looberghe (en partie, une partie relève de la châtellenie de Bergues Saint Winoc), Millam, Merckeghem, Holque. Les premiers châtelains appartiennent à la famille de Bourbourg, puis aux comtes de Guînes avant d'arriver à d'autres possesseurs, alors que dans le même temps les seigneurs de Bourbourg sont les comtes de Flandre successifs, avant de relever au fil des successions et mariages des possessions des rois de France.

Lors de l'affrontement en 1071 entre Robert Ier de Flandre, dit Robert le Frison, et Richilde de Hainaut pour la possession du comté de Flandres, Bourbourg comme la plupart des villes flamandes prend parti pour Robert contre Richilde, estimée comme abusant de son pouvoir (bataille de Cassel (1071). Plus de 1 000 hommes venus de Bourbourg participent à la bataille.

Vers 1099, au retour de la première croisade de son mari et comte de Flandres, Robert II de Flandre, Clémence de Bourgogne fonde l'abbaye Notre-Dame de Bourbourg au sud de la ville, abbaye réservée aux jeunes filles nobles, plus tard transformée en chapitre noble de chanoinesses. Clémence de Bourgogne s'y fait inhumer. L'abbaye de bénédictines est intégrée à la ville en 1551, par ordre de Charles Quint, à l'abri des remparts. Le 10 septembre 1782, la reine Marie-Antoinette donne à l'abbaye de Bourbourg le titre de chapitre de la Reine et prend le titre de .

Bourbourg abrite trois couvents supplémentaires au fil du temps : le Couvent des Capucines de Bourbourg créé en 1614 par Saint-Omer (en religion Françoise de Saint-Omer), demeurant à Bourbourg, à l'origine d'un ordre religieux, le Couvent des Sœurs noires de Bourbourg ou des sœurs grises du Tiers-Ordre de Saint-François (religieuses hospitalières) et le couvent des Capucins de Bourbourg en 1621. Les quatre établissements disposent d'un îlot particulier dans la ville,.

Vers 1132, une maison des lépreux, desservie par des religieuses, et plus tard par les sœurs noires, est fondée à environ un kilomètre au sud de la ville par un dénommé Malger, avec l'assentiment de l'évêque des Morins et de l'abbé de Saint-Bertin. Il y assigne la somme de 12 livres de Flandre pour y fonder une chapellenie. l'évêque Milon, en accord avec Simon, abbé de Saint-Bertin, pourvoit au service religieux de la chapelle de cette maison. Il s'agit sans doute du même établissement que l'hôpital de charité pour les vieillards, appelé hôpital Saint-Nicolas. L'hôpital reçoit plusieurs dons, de terres ou d'argent : don du châtelain Henri de Bourbourgconfirmé par son fils Baudouin devenu châtelain ; en 1150, don de Baudouin Paledig, confirmé par le comte de Flandre Thierry d'Alsace; en 1181, le comte de Flandre Philippe d'Alsace confirme le don d'un fief de 12 mesures (environ 5 hectares) situées près du nouveau port (Gravelines) fait par Robert le Fauconnier de Gravelines. Cet établissement bénéficie de la protection de plusieurs papes qui réaffirment ses droits (sans doute était-il l'objet de la convoitise de laïcs et/ou d'ecclésiastiques) : vers 1241, prend sous sa protection l'hôpital de Bourbourg et en confirme le maître et les frères dans la possession de leurs biens; en 1245, fait de même et, en 1246, charge le doyen de Saint-Pierre de Cassel de faire cesser les troubles apportés à la possession des biens de la maison des lépreux de Bourbourg. En 1249, il déclare que l'hôpital doit être exempt des droits de tonlieu pour tous les objets servant à la consommation des personnes de l'hôpital, en 1250, il charge de nouveau le doyen de Cassel de faire cesser les troubles sur la possession de leurs biens; en 1259, intervient à son tour, à la demande du maître et des frères de l'hôpital, et charge le prieur de Notre Dame Capelle (abbaye liée à l'abbaye Saint-Jean-du-Mont de Thérouanne) de juger quelques débats relatifs à leurs biens. Ces interventions répétées montrent les difficultés rencontrées par l'hôpital pour garder son indépendance.

Les échevins de Bourbourg ont souvent des tensions avec ceux de Saint-Omer à propos d'un ancien avantage des habitants de cette ville (exemption de tonlieu, taxe sur le transport de marchandises, à Gravelines). En 1165, le comte de Flandre intervient pour définir les avantages et droits de chacune des parties : Bourbourg, Gravelines, et Saint-Omer.

En 1192, Bourbourg fait partie, entre autres, du douaire de Mathilde de Portugal, veuve du comte de Flandre Philippe d'Alsace, ce qui ne manque pas de poser des problèmes avec les châtelains de Bourbourg, à la suite des prétentions de cette dernière.

Vers 1200, les bourgeois de Bourbourg s'engagent à prendre le parti du roi de France Philippe II Auguste contre leur suzerain le comte de Flandre (Baudouin VI de Hainaut), si celui-ci ne respecte pas le traité traité de Péronne conclu entre eux en 1200 (il s'agit d'un moyen de pression de Philippe Auguste contre le comte de Flandre pour s'assurer de sa fidélité; la majorité des villes de Flandre prennent le même engagement.

Bourbourg compte à l'époque une maison appartenant à l'ordre du temple (Templiers) : en 1226, elle est donnée par l'ordre à Baudouin III de Guînes, comte de Guînes, châtelain de Bourbourg et seigneur d'Ardres.

En 1237, comme de très nombreuses villes et de très nombreux seigneurs de Flandre, les échevins et la ville de Bourbourg déclarent qu'ils soutiendront le roi de France (Louis IX autrement dit saint Louis) si la comtesse de Flandre (Jeanne de Constantinople) n'observe pas les conditions du traité de Péronne. Pour la ville, il s'agissait d'éviter ainsi des déboires ou taxations supplémentaires mais les échevins ne se sentaient pas plus engagés que cela par cette promesse, même si les rois de France comptaient bien s'en servir pour les déclarer parjures le cas échéant s'ils revenaient dessus). La ville dut renouveler la promesse en 1238 après le mariage de Jeanne de Constantinople avec Thomas II de Piémont dit Thomas de Savoie. Une promesse du même ordre devra être faite en 1305 après la victoire de Philippe IV le Bel lors de la bataille de Mons-en Pévèle sur les troupes flamandes.

En 1240, la comtesse Jeanne accorde à la ville de Bourbourg une keure, c'est-à-dire une charte communale permettant à la ville de s'administrer de façon plus autonome. Cette attribution s'effectue dans le cadre du mouvement d'émancipation des communes. À la même époque, toutes les villes environnantes de quelque importance reçoivent ou bénéficient déjà de ce genre de droits (ex Bergues en 1240 également, Lille en 1235...). Ces libertés communales se symbolisent entre autres par le sceau propre à la ville porté sur les actes officiels de celle-ci. Celui-ci pouvait évoluer au fil du temps, mais souvent après de graves évènements politiques. En 1293, les échevins et coriers (ou Keurheerens, soit hommes de la keure) reconnaissent que le prévôt (représentant de l'abbé) et l'abbaye de Watten, les ont autorisé à percer la digue à Wisch, près de Gravelines, mais sans pouvoir porter préjudice au monastère ; il s'agit probablement dans cette région de marais de problèmes d'irrigation et/ou d'évacuation des eaux (voir watringue).

En septembre 1297, le roi Philippe IV le Bel, vainqueur du comte de Flandre Gui de Dampierre, confirme aux villes de Flandre, dont Bergues, Bourbourg, Mardyck, leurs lois et libertés, moyen d'assurer le calme dans ces villes.

Les échevins de Bourbourg rencontrent quelques difficultés avec le roi de France : en février 1301, Philippe Le Bel renvoie devant son lieutenant en Flandre un appel interjeté par un nommé J. Richier d'une sentence prononcée par les keuriers de Bourbourg. L'affaire ne progresse pas et le roi décide en septembre 1301 que l'appel de J. Richier est porté devant des personnes neutres, les keuriers de Furnes et de Bergues, et en informe les bailli et sous-bailli de Bergues. La situation parait figée, après un rappel de ses consignes en novembre 1301, le roi enjoint en janvier 1302 au bailli de Bergues de citer les échevins de Bourbourg devant le Parlement de Paris. Néanmoins en février 1302, le roi enjoint à son lieutenant en Flandre, de Châtillon, de veiller à ce que le bailli royal de la châtellenie de Bourbourg ne prélève pas des amendes exagérées sur les habitants de la châtellenie.

Les châtelains et la ville de Bourbourg, vassaux du comte de Flandres, participent aux combats menés par leur suzerain ou se révoltent contre celui-ci lorsqu'ils estiment qu'il outrepasse ses droits : voir l'exemple de 1071 ci-dessus; en 1328, quasi toute la Flandre (y compris Bourbourg, Bergues, Mardick, Gravelines, Bailleul, Dunkerque, Bruges, Courtrai, Ypres etc.) se révolte contre le comte de Flandre Louis de Nevers, les villes sont excommuniées, le roi de France Philippe VI de Valois secourt le comte et écrase les Flamands à la bataille de Cassel, en 1329, le roi autorise l'archevêque de Reims, l'évêque de Senlis et le doyen de Rouen à lever l'interdit (l'excommunication) encouru du chef d'infraction à la paix, mais les flamands révoltés des châtellenies de Furnes, Bergues, Bourbourg, Dunkerque, Cassel, etc., se verront infliger amendes et confiscations, notamment en 1336; en 1382, les milices de Bourbourg, rangées au côté du comte de Flandres Louis de Male et du Roi de France Charles VI s'illustrent par leur bravoure lors de la célèbre bataille de Roosebeke.

Époque moderne

Bourbourg, ville fortifiée par les comtes de Flandre connait plusieurs moments difficiles au cours des siècles : ville assiégée et/ou pillée dans le cadre de la guerre de Cent Ans (croisade d'Henri le Despenser) ou lors de l'affrontement entre la France et les successeurs des Comtes de Flandre (duc de Bourgogne, puis Autriche, puis Espagne). Les adversaires se disputent la suprématie sur la région qui, au fil des guerres, passe des mains des uns à celles des autres. Bourbourg subit ainsi plusieurs envahissements, destructions : 1479 pillage par les Français qui incendient la ville, puis retour à l'Espagne; en 1529, la régente des Pays-Bas pour le compte des Habsbourg, Marguerite d'Autriche, renforce la garnison de Bourbourg, fait démolir le vieux château de Bourbourg situé hors la ville qui pouvait servir de point d'appui par les Français pour attaquer celle-ci, les pierres de l'ancien château sont utilisées pour renforcer les remparts; 1636, année où la peste se déclare à Bourbourg, dont les fortifications sont renforcées par l'Espagne en 1639, 1645 reprise par les Français, reprise par les Espagnols en 1651; 1657 Turenne prend la ville pour la France et la rase plus ou moins (le bois des charpentes des ruines fut utilisé pour le siège de Gravelines qui suit celui de Bourbourg), nouveau pillage en 1675. La paix n'est durablement retrouvée qu'en 1678, avec le traité de Nimègue, Bourbourg devient définitivement française (elle l'était déjà depuis 1659 par le traité des Pyrénées mais eut à subir les agressions espagnoles jusqu'en 1678).

Pendant une partie de cette période, la ville connait une situation paradoxale : à partir de , en 1562 à la mort de son père, les rois de France sont les propriétaires de la seigneurie qui fait toujours partie des possessions de l'Espagne. La situation dure jusqu'en 1659 et le traité des Pyrénées qui attribue définitivement la châtellenie de Bourbourg à la France.

En 1669, la France décide, dans le cadre de la volonté de favoriser le développement de Dunkerque au détriment de Bergues, cité prédominante jusque là, de creuser le canal de Bourbourg, destiné à relier l'Aa à Dunkerque de façon plus directe que le canal de la Colme qui oblige à passer par Bergues, Vauban en sera l'ingénieur.

Pendant toute cette période, plusieurs comtes de Flandre, ducs de Bourgogne, empereur ou roi d'Espagne se rendent à Bourbourg : ainsi en juillet 1549, Charles Quint effectue une tournée en Flandre afin d'y faire reconnaître son fils Philippe II comme comte de Flandre, il vient à Bourbourg après être passé à Bergues, Dunkerque, Gravelines.

Jusqu'en 1789, Bourbourg appartient à un seigneur dont la Cour était dite du Ghiselhuys. Ce seigneur partage le pouvoir avec la châtelain évoqué ci-dessus.

Bourbourg relève du diocèse de Thérouanne puis du diocèse de Saint-Omer lorsque Thérouanne est détruite sur ordre de Charles Quint. L'église est placée sous le patronage de l'Abbaye Saint-Bertin de Saint-Omer.

Bourbourg au Antoine Sandérus dans Flandria Illustratasa - 1641).

Bourbourg est divisée en plusieurs sections au [C'est-à-dire ?].

En 1771, le délégué de la ville et de la châtellenie de Bourbourg obtient le privilège de tenir un marché dans la ville. Celui-ci s'est perpétué et a toujours lieu de nos jours. S'y tenaient également des franches foires (foires avec taxes réduites pour faciliter le commerce) en juin et septembre.

À la veille de la Révolution française, en 1750, l'église de la ville détient quelques terres, (d'une église à une autre, les situations sont très inégales) situées pour l'essentiel dans la paroisse. Ces biens sont administrés par un « conseil de la fabrique »; les terres sont louées et le produit de la location entre en recettes dans les comptes de l'église. L'église de Bourbourg possède 59 mesures de terre, soit environ 26 hectares. L'église du hameau de Saint-Nicolas a 5 mesures soit environ 2 hectares. Le curé a droit à la portion congrue, dont le montant augmente selon le nombre de vicaires. À côté, la table des pauvres de chaque paroisse détient également quelques terres destinées à aider les indigents, celle de Bourbourg possède 252 mesures de terre , soit environ 113 hectares.

Révolution française et Empire

Le cahier de doléances de Bourbourg, rédigé en vue des États généraux de 1789 met l'accent sur la corruption des échevins — qui gèrent outre la ville, la châtellenie — sur le fait que les magistrats sont tous de la ville et qu'ils mettent les charges sur les ruraux.

Dès les débuts de la Révolution française, en octobre 1789, une « Société des Amis de la Constitution » se crée à Bourbourg. Néanmoins, les échevins restent en place jusqu'aux élections de 1790. En février 1791, les patriotes de Bourbourg estiment que les aristocrates dominent la société des Amis de la Constitution et décident de fonder une nouvelle société : la « Société des Vrais Amis de la Constitution ». La société initiale demande et obtient l'affiliation au club des jacobins de Paris. Celui-ci n'acceptant d'affilier qu'une seule société par commune, les deux groupes de Bourbourg envisagent de fusionner, mais cela n'aboutit qu'en juillet 1791, la nouvelle entité adoptant le règlement des Jacobins de Dunkerque. Mais dès septembre 1791, se constitue un nouveau groupe hostile au précédent, la « Société de la Paix » ou « Société de Sainte-Barbe », repère d'antirévolutionnaires selon les amis de la Constitution; elle dura jusqu'au 20 ventôse an II (10 mars 1794) date où eut lieu une épuration et une conversion aux idées républicaines.

Le curé de Bourbourg, Marc Martin Debast, et ses vicaires prêtent le serment de fidélité à la constitution civile du clergé. Le 13 mai 1791, le curé accompagné de plusieurs prêtres, ayant eux aussi prêté le serment, accueillent l'évêque constitutionnel de Cambrai Claude François Marie Primat.

En 1790, les habitants de la campagne veulent obtenir leur indépendance à l'égard des bourgeois de la ville. La sécession aboutit à la mise en place de deux municipalités : Bourbourg-Ville et Bourbourg-Campagne (qui ne sont réunies qu'après la Seconde Guerre mondiale, le 12 décembre 1945). La séparation se fait en suivant les fossés des anciennes fortifications. Le hameau Quathove (Quaedhove) était situé à Bourbourg-Campagne.

Le 29 novembre 1791, éclate à Bourbourg une émeute contre les grains trop rares, les « accapareurs » étant accusés de les garder, de faire des profits, d'affamer le peuple; l'émeute dure une journée sans faire de gros dégâts.

À la fin du . En 1803, a lieu à Bourbourg, comme chaque année depuis le Moyen Âge, une grande foire pour toutes marchandises et aux bestiaux le . S'ajoute à cela une foire de seconde classe pour marchandises et bestiaux les 1,2 et 3 messidor (20 au 22 juin) et un franc marché (marché où les ventes sont dispensées de taxes) aux bestiaux chaque mois. Enfin se tient chaque décade (période de dix jours du calendrier républicain) un marché pour grains, petits animaux et légumes.

En 1802-1803, il existe sur Bourbourg-Campagne un bac appelé Bac des Targuettes utilisé pour franchir l'Aa et faciliter la communication entre Bourbourg et Calais.

La ville profite de son canal « en tout temps navigable », de communications faciles, y compris par voie d'eau avec Dunkerque, Bergues, Saint-Omer, Calais et Ardres et de chemins soigneusement pavés ou empierrés. En été un cabriolet relie la ville à Bergues et Dunkerque sans jour fixe. Son marché est réputé et la ville voit sa population croître jusqu'à près de deux mille âmes (vers 1820).

Époque contemporaine

Le drainage des marais périphériques met au jour des sols tourbeux riches qui donnent des jardins et pâturages produisant beaucoup de légumes et engraissant beaucoup de volailles et bestiaux.

En 1825, J.F. Grille signale la présence d'une structure vaguement bocagère « Il y a du bois le long des clôtures », « mais il n'est pas à bon marché à Bourbourg et aux environs. On y supplée par le charbon de terre qui vient de Valenciennes, et par une espèce de tourbe qu'on tire en creusant la terre à quatre ou cinq pieds de profondeur. On trouve alors un banc de deux pieds d'épaisseur, qui est composé de bois pourri ; on y reconnaît des arbres entiers avec leurs feuilles et leurs fruits. On distingue des glands, des noisettes ; et des découvertes du même genre ont eu lieu dans plusieurs cantons du département. Comment les expliquer autrement que par des invasions subites et considérables de la mer, qui se sera ensuite retirée, et qui, traversant les forêts, déracinant les arbres, les aura laissés couchés sur la terre spongieuse. Ces arbres, s'étant couverts de sable et de terre dans la suite des siècles, fournissent aujourd'hui à l'homme, sous une forme, le combustible qu'ils avaient été, dans l'origine, destinés à lui donner sous une autre ».

En 1873 est mise en service par la compagnie des chemins de fer du Nord-Est la ligne de Watten - Éperlecques à Bourbourg, suivie, en 1876, par la ligne de Coudekerque-Branche aux Fontinettes qui relie Dunkerque à Calais de la Compagnie des chemins de fer du Nord. Les deux lignes se rejoignent à la gare de Bourbourg, facilitant les déplacements des habitants et le transport des marchandises. La première des deux lignes a fermé en 1939 pour le service marchandises et en 1958 pour celui des marchandises.

En 1888, la prison de Bourbourg sert encore de « chambre de sûreté », (ou dépôt de sûreté), utilisée pour incarcérer les coupables de braconnage etc. avant de les déférer à la prison de Dunkerque. Elle l'était déjà en 1808.

La même année, après la victoire en mai aux élections municipales des républicains, le 14 juillet, qui était un samedi, donna lieu à une grande fête avec multiplication d'animations dès le vendredi 13 au soir : annonce de la fête par la sonnerie des cloches et le carillon, retraite aux flambeaux dans les rues de la ville avec en tête la musique municipale et les sapeurs pompiers, jeux de bengale, chants patriotiques. Le 14 au matin, le drapeau est arboré sur les édifices publics et les habitants invités à le faire également. Dès 7h00, nouvelle sonnerie des cloches et carillon, à 9h00 distribution de secours aux pauvres, à 11h30 passage en revue sur la grand place des corps municipaux (musique, sapeurs pompiers) par le conseil municipal. À partir de 14h00, jeux divers avec remise de prix aux vainqueurs : tir à la cible (la liste des gagnants montre qu'on est venu de loin pour y participer : Dunkerque, Saint-Omer, Calais, Béthune ; à l'époque, les concours de tir étaient prisés et considérés comme un entraînement en vue de la guerre plus ou moins latente dans les esprits afin de récupérer l'Alsace et la Lorraine perdues pendant la guerre de 1870), mât de cocagne sur la place de l'Hôtel de ville, jeu de bascule hydraulique, jeu de tourniquet breton, carrousel à pied pour les jeunes gens, grande tombola gratuite pour les enfants, concert de musique par la musique municipale, et en soirée, feu d'artifice, bal public avec entrée gratuite dans le parc de l'Hôtel du commerce, édifices publics illuminés avec invitation aux habitants de le faire également. Les installations foraines étaient exemptées de droit de place pour cette journée, les établissements publics autorisés à rester ouverts pendant la nuit du 14 au 15 pouvaient organiser des jeux et divertissements.

Vers 1890, ont été découvertes dans le cimetière, des monnaies du  siècle, on présume qu'elles ont été enfouies lors du siège de Bourbourg en 1383 (croisade d'Henri le Despenser).

Le dimanche 30 décembre 1894, dans l'après-midi, un incendie se déclare dans l'église de Bourbourg, a priori à partir des décorations de Noël (des enfants auraient fait tomber une petite lampe à huile sur du papier doré décorant la crèche). Les pompiers de Bourbourg doivent lutter contre deux foyers. Il neige et il y a du vent, on craint que les vitraux ne cèdent et que le vent attise le feu. Grâce au courage des pompiers et de l'abbé, le feu est éteint en deux heures, l'église est préservée mais une chapelle récemment restaurée et un tableau offert par la famille Schallier (famille d'un des deux notaires de Bourbourg) ont beaucoup souffert. L'incendie a mis en lumière un problème ancien à Bourbourg : le manque d'eau et de prises d'eau, malgré la présence du canal où il a fallu aller puiser.

Première Guerre mondiale

Pendant la Première Guerre mondiale, Bourbourg est à l'arrière du front qui part de Nieuport, suit le cours de l'Yser vers les monts des Flandres. En 1916 et 1917, Bourbourg-ville et Bourbourg-Campagne, placées sous l'autorité du commandement d'étapes de Gravelines, de même que Saint-Pierre-Brouck, Cappelle-Brouck, Loon-Plage, Grande-Synthe, sont le lieu de passage et de cantonnement de troupes, soldats français et belges, d'hôpitaux auxiliaires (de la Croix-Rouge) ou temporaires, de répartition entre les communes concernées de travailleurs agricoles (136 à 143 selon les moments), et de différents corps de troupes (intendance, service photographique...) ou de soutien aux troupes (boulangerie, boucherie, parc de bétail...). Fin septembre 1916, Bourbourg-Ville et Bourbourg-Campagne accueillent ainsi 16 officiers, 1 346 hommes de troupe dont 354 hospitalisés, 21 chevaux, 10 voitures. Ce commandement d'étapes dispose de l'autorité, pour, par exemple, en fin septembre 1916, ordonner la fermeture temporaire, pendant 8 jours, d'estaminets ayant donné à boire à des militaires en dehors des heures réglementaires. La ville dépend également, un temps, du commandement d'étapes installé à Saint-Folquin.

Le 7 août 1917, un avion français, piloté par un sergent aviateur, s'est posé dans un champ (champ de . Le 6 janvier 1918, vers midi, un avion anglais victime d'une avarie doit atterrir sur la commune, à proximité de la route de Loon-Plage. L'état-major d'aviation anglais prévenu par téléphone à Dunkerque envoie une équipe de réparation et l'appareil peut décoller dans l'après midi par ses propres moyens.

La ville bénéficie de la présence de soldats sur la commune : le , un incendie se déclare à Bourbourg-Campagne dans une sècherie de chicorée. Des soldats (des G.V.C. : gardes des voies de communication) sur place mettent aussitôt en batterie une pompe à bras, puis utilisent une pompe à vapeur belge afin de noyer les décombres. Après une heure et trente minutes, tout danger est écarté.

Le , une torpille non éclatée est trouvée sur la route de Saint-Nicolas à Bourbourg-Campagne. Le garde champêtre est chargé de guider le détachement envoyé pour procéder à son enlèvement.

Seconde Guerre mondiale

En mai 1940, au début de la Seconde Guerre mondiale, lors de l'invasion allemande, l'église Saint-Jean-Baptiste est incendiée et quasi détruite, de même que de nombreuses maisons.

Le Bourbourg-Ville et Bourbourg-Campagne sont réunies pour reformer la commune de Bourbourg.

  1. Aymard Drieux et Yves Lemaire, Brouckerque, Coppenaxfort, 2005, (ISBN ).
  2. Henri Piers, Histoire de la ville de Bergues-Saint-Winoc : notices historiques sur Hondschoote, Wormhoudt, Gravelines, Mardick, Bourbourg, Watten, etc, Imprimerie de Vanelslandt, (lire en ligne), p. 123.
  3. a b c d e f g h et i Abbé G. Monteuuis cité dans la bibliographie
  4. Georges Dupas, Histoire de Gravelines, porte de Flandre et de ses hameaux, des origines à la Libération, Westhoeck éditions, 1981, avec Patrick Oddone comme collaborateur, p. 15.
  5. Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904. Tome VII, 2e partie, Années 1177, 1180, 1181, 1232.
  6. Wauters, op. cit., Tome VIII, Année 1303.
  7. Wauters, Tome VIII, Année 1310.
  8. Wauters, p., Tome VIII, Année 1318.
  9. Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904. Tome I, Année 1057
  10. Georges Dupas, Seigneuries et seigneurs de la châtellenie de Bourbourg, Coudekerque Branche, Galaad Graal, , introduction.
  11. Louis de Baecker, Recherches historiques sur la ville de Bourbourg (lire en ligne), p. 16.
  12. a b c et d Annuaire Ravet Anceau département du Nord, Année 1979, Tome 3, p. 9530.
  13. Henri Piers op. cit., page 124.
  14. a et b Henri Piers op. cit. page 128
  15. Georges Dupas, Le clergé, les couvents..., cité dans la bibliographie, p. 21.
  16. A. Wauters, op. cit., Tome VII, 2e partie, Année 1168.
  17. A. Wauters, op. cit., Tome VII, 2e partie, Année 1132.
  18. a b et c Henri Piers op. cit. page 126
  19. A. Wauters, op. cit., Tome VII, 2e partie, Année 1150.
  20. A. Wauters, op. cit., Tome VII, 2e partie, Année 1181.
  21. Wauters, op. cit., Tome VII, 2e partie, Années 1242, 1245, 1246, 1249, 1250, 1259.
  22. A. Wauters, op. cit., Tome VII, 1re partie, Année 1165.
  23. Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904. Tome 3, janvier 1200
  24. A. Wauters, op. cit., Tome III, Année 1226
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  26. A. Wauters, op. cit., Tome IV, Année 1238
  27. Wauters, op. cit., Tome VIII, Année 1305.
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  31. Stanislas Bormans, Joseph Halkin, Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1946. Tome XI, 3e partie, Année 1301-1302.
  32. Stanislas Bormans, Joseph Halkin, Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1946. Tome XI, 3e partie, Année 1336.
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  50. par François Joseph Grille (d'Angers) Paris, éd. Sazerac & Duval, 1825-1830 (livre commencé en 1824)
  51. Ludovic Claudel, Atlas historique des chemins de fer français, Les Éditions La Vie du rail, , 400 ISBN ), p. 129.
  52. Journal de Bourbourg et de Gravelines, no 312 du 1er février 1888
  53. «  », sur lillonum.univ-lille.fr/, p. 77-78. Images 94-95.
  54. Journal de Bourbourg et du canton de Gravelines, no 335 du 11 juillet 1888 et 336 du 18 juillet 1888
  55. Le Journal de Bourbourg et du canton de Gravelines, no 744 du 2 janvier 1895
  56. Le commandement d'étapes était organe de l'armée de terre organisant le cantonnement et passage de troupes.
  57. Journal du commandement d'étapes du 29 au 30 septembre 1916 disponible sur le site web https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr//
  58. «  », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le ).
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  60. Commandement d'étapes de Gravelines. Journal des marches et opérations. Période de janvier à septembre 1917, https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/.
  61. Journal de marche et d'opérations (J.M.O.) du commandement d'étapes de Saint-Folquin, lire en ligne.
  62. Journal de marche et d'opérations (J.M.O.) du commandement d'étapes de Saint-Folquin, lire en ligne.
  63. Journal de marche et d'opérations (J.M.O.) du commandement d'étapes de Saint-Folquin, lire en ligne.
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Héraldique

Blason
D'azur à trois tierces d'or; au chef du même chargé d'un lion de sable.
Détails
Armes de la famille De Bourbourg, ayant inspiré celles de la commune.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
  1. https://armorialdefrance.fr/page_blason.php?ville=6588

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Bourbourg dans la littérature

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