Beuvry
Localisation
Beuvry : descriptif
- Beuvry
Beuvry est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France
Ses habitants sont appelés les Beuvrygeois. La commune fait partie de la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane qui regroupe 100 communes et compte 275 327 habitants en 2021.
Géographie
Localisation
La commune, située dans les Flandres artésiennes, à 35 km de Lille, est limitrophe de Béthune, au sud de l'ancien quartier des Weppes.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de neuf communes :
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 16,85 .
Hydrographie
Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.
Le territoire de la commune est traversé par six cours d'eau :
- le canal d'Aire à la Bassée passant au nord de la commune, canal navigable de 39 Bauvin et se jette dans La Lys au niveau de la commune d'Aire-sur-la-Lys ;
- la Loisne aval, cours d'eau naturel de 11,53 Lawe au niveau de la commune de La Couture ;
- le courant de la Goutte, d'une longueur de 11 Béthune et se jette dans la Lawe au niveau de la commune de Locon ;
- le canal de Beuvry, canal, chenal navigable de 2,59 canal d'Aire toujours au niveau de la commune. Le canal de Beuvry a deux affluents qui drainent la commune :
- la Loisne amont, cours d'eau naturel de 10,52 Hersin-Coupigny.
- la Rivière militaire, cours d'eau naturel de 1,97 .
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 amplitude thermique annuelle de 14,1 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lillers à 15 vol d'oiseau, est de 11,1 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Milieux naturels et biodiversité
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend deux ZNIEFF de type 1 :
- le marais de la Loisne. Localisé sur les anciens marais de la Loisne au sud-est de la ville de Béthune et incluant les terrils édifiés sur les mêmes marais, le site a été largement réaménagé en espace de loisirs avec de nombreux étangs de pêche ;
- le marais de Beuvry, Cuinchy et Festubert. Cet ensemble de marais se situe dans le bassin versant de la Lys en limite nord/ouest du bassin minier du Pas-de-Calais qui est une zone très industrialisée et peuplée dans laquelle peu de milieux naturels subsistent.
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Toponymie
Le nom de Beuvry a pris successivement au moins les formes suivantes Berri, Beuvri, Bevery, Bouvry et enfin Beuvry.
Ce mot, dans sa forme écrite, pourrait avoir comme origine le mot Bièvre (« Castor » en ancien français), qu'on retrouve aussi dans la commune proche de Labeuvrière.
Histoire
Premières occupations humaines
L'homme de Néandertal occupe la région, à proximité d'Arras, il y a 200 000 ans. Des silex taillés en biface de type prondnik de l'époque Dernier Glaciaire ont été mis au jour dans d'anciennes sablières du Mont de Beuvry. Des pointes barbelées en os et bois de cervidé (datées autour de 10 000 mésolithique). Au néolithique (-4000 à -1600 ans), l'activité s'oriente vers l'agriculture et l'élevage ; une occupation à l'âge du bronze (-1600 à -800) est également attestée sur la commune. À l'époque gallo-romaine, on trouve les traces d'une villa et de tombes du .
Haut Moyen Âge
À l'époque du haut Moyen Âge, sous Charlemagne, vers 800 .
Du Moyen Âge à l’époque moderne
Ancien Régime
Vers 1245, Nicolas (de Lens) est seigneur de Beuvry, mort après 1245; il est frère de Baudouin (IV), châtelain de Lens, (1215-1263), ce dernier étant le trisaïeul de Baudouin de Lens, seigneur d'Annequin, grand maître des arbalétriers de France. Les seigneurs de Beuvry sont à cette époque une branche cadette des châtelains de Lens, eux-mêmes descendants des comtes de Boulogne.
Vers 1260, Jean (de Lens) est seigneur de Beuvry, mort avant 1260, fils de Nicolas précité. Un lien de parenté existe probablement entre Jean seigneur de Beuvry mort avant 1260 et Marie, dame de Beuvry, citée ci-dessous.
En 1266 et 1268, sous Louis IX ou Saint Louis (1214-1270), selon le club d'histoire de Beuvry, Jean de Nédonchel et Marie, dame de Beuvry, auraient vendu cette terre ou peut être un fief en dépendant à Robert II, comte d'Artois, avec le manoir et la forteresse (dict arch et hist du P de C).
En 1346, Jacques d'Estracelles (cf lien possible avec le manoir d'Estrasselle) est un chevalier réputé vaillant qui a combattu à la bataille de Crècy, il commandait une troupe de chevaliers qui fut la seule à percer les lignes ennemies pour parvenir au contact des troupes du prince de Galles (Édouard de Woodstock, fils d'Edouard III) soutenues par le corps de bataille des comtes de Northampton (Guillaume de Bohun) et d'Arundel (Richard FitzAlan), et le menacera. Lors de cette bataille, il était porte bannière de d'Alençon, frère du roi de France de Valois; il accompagnait aussi le duc de Lorraine (en 1346, il s'agit de Raoul de Lorraine mort à la Crécy en 1346, son épouse Marie de Châtillon assure la régence, très probablement sœur de de Blois-Châtillon cité ci-après, mort à Crécy également) et Louis de Châtillon ainsi que les comtes d'Auxerre (Jean II de Châlon-Auxerre) et de Sancerre ( de Sancerre mort à Crécy). Pour situer les personnes précitées, de Blois-Châtillon est le père de (Charles de Blois (° 1319 duc de Bretagne et de Marie qui en 1334 épouse en premières noces Raoul, duc de Lorraine puis en secondes noces Fréderic Comte de Linanges (Leiningen). En 1385-1390 est cité un Jacques d'Estracelles, prévôt de Douai et chapelain de la comtesse de Bar (Yolande de Flandre, fille de Robert de Cassel et de Jeanne de Bretagne).
En 1360, Jean sire du Bois et de Vermelles chevalier est châtelain de Beuvry ("Jehan dit Bosket sire du Bos et de Vremele (Vermelles), chevalier, châtelain de Beuvry" est cité aux chartes d’Artois le 18 juillet 1360), il s’agit de Jean Ier du Bois, de la maison de Fiennes, tige des du Bois d’Annequin. Jean sire du Bois épouse en 1362 Jeanne de Lens sœur de Baudouin de Lens, grand maître des arbalétriers; actif pendant la première partie de la guerre de Cent Ans, ce dernier se bat en Normandie en 1351-1352 sous Geoffroi de Charny, il sert en Bretagne en 1353 sous le maréchal d’Audrehem dans le contexte de la guerre de succession de Bretagne qui implique Jeanne de Flandre et participe à la bataille de Poitiers en 1356. Charles de Blois précité au paragraphe concernant Jacques d'Estracelles est un des protagonistes de cette guerre comme prétendant au titre de duc de Bretagne et opposé à Jeanne de Flandre.
En 1415, Enguerrand de Nédonchel, capitaine de Beuvry, trouve la mort à la bataille d'Azincourt.
En 1424, le 30 novembre, Bonne d'Artois (1396-1425), fille de Philippe d'Artois (1358-1397) (fils de Jean Sans-terre, fils de Robert III) et de Marie de Berry (1375 † 1434), fille de Jean de France, duc de Berry, et de Jeanne d'Armagnac, le neveu de cette dernière est Bernard VII d'Armagnac, meneur du clan Armagnac lors de la Guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons; Bonne d'Artois apporta en mariage le domaine de Beuvry à Philippe le bon (1396-1467), duc de Bourgogne. Celui-ci le légua en 1445 à son fils naturel, Antoine de Bourgogne, dit le grand bâtard de Bourgogne, dont les descendants l'ont possédé jusqu'au XVIe siècle.
En 1530, Anne de Bourgogne âgée de 14 ans (née le 3 avril 1516) fille d'Adolphe de Bourgogne (1489-1540), fils de Philippe de Bourgogne-Beveren (1450-1498), fils d'Antoine de Bourgogne (1421-1504) précité; Anne fit passer le domaine d'abord dans la maison de Horne, par son mariage en 1530 avec le comte Jacques (III) de Hornes chevalier de la Toison d'Or en 1505, fils de Jacques (II) de Hornes et Jeanne de Bruges, une fille de Louis de Gruuthuse chevalier de la Toison d'or également; puis dans celle de Hénin-Liétard par son mariage avec Jean de Hénin-Liétard, Charles Quint, colonel de sa cavalerie légère, grand bailli des eaux et forêts de la province du Hainaut, seigneur de Chocques et de beaucoup d'autres lieux, décédé en 1563. Le dénombrement de Beuvry a été rendu vers cette époque à Philippe II, roi d'Espagne, par Pierre Bossut, fils de Jean Ier. La seigneurie de Beuvry resta dans cette maison jusqu'au milieu du XVIIIe siècle.
Cette information pourrait ou non être en contradiction (seigneurie en tout ou partie ou autres raisons) avec celle du père Anselme qui cite que la seigneurie de Beuvry vers 1611 était aux mains de Louis de Montmorency qui semble appartenir à la branche de Montmorency-Fosseux, issue de Louis de Montmorency-Fosseux fils de de Montmorency. Afin de tenter de comprendre cette contradiction, on peut établir un lien existant entre les Hornes et les Montmorency mais qui n'explique pas directement cette contradiction; ainsi on peut observer un lien entre Jacques (III) de Hornes qui reçut le domaine de Beuvry d'Anne de Bourgogne et la maison de Montmorency; Jacques (III) de Hornes étant sans héritier de ses trois mariages avec les Croÿ, Savoie et Bourgogne, le comté de Hornes passa à son frère Jean (II) de Hornes marié à Anne d'Egmont, ces derniers n'eurent également pas d'enfant; en conséquence, avec la permission de son seigneur suzerain, le prince-évêque Corneille de Berghes (maison de Glymes-Berghes), il lègua par testament le comté de Horne au fils aîné de sa femme, Philippe de Montmorency mort aux côtés du comte Lamoral d'Egmont, décapités le à Bruxelles à la suite de la répression menée par le duc d'Albe au début du soulèvement des Pays-Bas contre Philippe II d'Espagne.
Vers 1611, le seigneur de Beuvry est Louis de Montmorency (maison de Montmorency), frère de Nicolas de Montmorency, comte d'Estaires.
En 1630, le 4 décembre, sont données à Madrid des lettres de chevalerie pour Charles de Croix, écuyer, seigneur d'Estrasselles, Nerbinghem et la Motte. Il a servi deux ans dans l'infanterie espagnole au régiment de Simon d'Autunz, s'est trouvé aux sièges de Vreselle, Juliers et depuis avec le marquis de Los Vallases, en qualité de volontaire à ses frais et dépens. Il a perdu son frère au siège de Verselli, ce dernier servant au régiment du sieur de Coing. Il est issu de l'ancienne noblesse du côté de ses deux parents, plusieurs prédecesseurs ont été honorés du titre de chevalier. Il est le fils de feu Jacques de Croix, chevalier, lieutenant-général des ville et bailliage de Saint-Omer, pendant 27 ans, qui avait suivi la cour et les armées, avait été fait prisonnier au siège de Tournai, avait connu une rigoureuse détention de 15 mois et a dû payer une rançon excessive.
Comme complément à la succession précitée au sujet de la terre de Beuvry transmise de Bonne d'Artois aux ducs de Bourgogne, la terre de Beuvry est ensuite passée dans la maison de Hénin-Liétard au XVIe siècle, puis dans celle des Ghistelles en 1736. Alexandre de Hénin-Liétard, prince de Chimay, hérite cette année-là de Beuvry mais le revend au comte Ignace de Ghistelles. Celui-ci fait démolir le château médiéval et construit à la place un château plus moderne. Lorsqu'il meurt en 1754, sa sœur hérite des biens. Mademoiselle de Ghistelles meurt en 1765 et lègue le village à son neveu Philippe de Ghistelles. Il fréquentera régulièrement le château avant de s'y établir définitivement et y donnera de somptueuses fêtes, jusqu'à son émigration en 1792 et la vente du château comme bien national, puis sa destruction.
Louis Harbaville indique que les entités suivantes dépendaient de Beuvry:
- La prévôté de Gorre, sur la Louanne, définitivement attribuée à Saint-Vaast en 1231.
- Le hameau de Taigneville, Tigni villa (maison du bois).
- Le domaine de Belleforière (appartenant au marquis de Baynast). Lien vers la maison de Soyécourt-Belleforière: Famille de Soyécourt.
En 1784, le 19 septembre, les frères Robert et M. Collin-Hullin ont fait voler leur ballon à hydrogène, La Caroline, à la demande de Philippe III Alexandre, Ier Prince de Ghistelles pendant 6 heures 40 minutes, parcourant 186 km de Paris à Beuvry. La Caroline devait sa conception aux travaux des professeurs Jacques Charles et Jean Baptiste Meusnier et réalisa le tout premier vol au monde de plus de 100 km. Dans la Ville de Beuvry, un monument en pierre a été érigé pour commémorer le 200e anniversaire de l'atterrissage des frères de La Caroline le 19 septembre 1784. Un bal de la ducasse "du Ballon" est désormais organisé à la fin de chaque mois de septembre,.
Époque contemporaine
Première Guerre mondiale
La Première Guerre mondiale entraîne la destruction de près de la moitié de la ville de Béthune. Dans les arrondissements d'Arras et Béthune, 150 000 .
Beuvry s'est vu attribuer la croix de guerre 1914-1918.
Seconde Guerre mondiale
Au début de la Seconde Guerre mondiale, au cours de la bataille de France, les 24 et , dans le quartier du Quesnoy, la Panzerdivision SS Totenkopf massacra 48 civils, habitants de la commune et réfugiés, en raison de la résistance qu'elle rencontrait de la part de soldats français et anglais le long du canal d'Aire à La Bassée.
En , la résistance abat des policiers à Beuvry; pour leur enterrement, le secrétaire général à la police du gouvernement de Vichy, René Bousquet, vient le à Béthune.
La croix de guerre 1939-1945 est attribuée à la commune de Beuvry.
Fin du | ]
La ville de Beuvry a été fusionnée avec la ville proche de Béthune fin 1993. Beuvry ne bénéficiant pas de ses pouvoirs municipaux propres, de nombreux Beuvrygeois ont montré leur mécontentement contre cette décision du conseil municipal de l'époque, ce qui s'est traduit par les élections municipales de 1995, des pétitions en 1995 et 1996, l'élection en d'une commission spéciale chargée de donner un avis sur un "projet de modification des limites territoriales de la commune de Béthune en vue de l'érection de la commune associée de Beuvry en commune distincte". L'élection municipale de a abouti à une scission permettant à la commune associée de Beuvry de redevenir indépendante en ,,.
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- C'artouche, Pas-de-Calais : Histoire d'un renouveau, Paris, Librairie Arthème Fayard, , 349 ISBN ).
- Alain Tuffreau et Jean-Luc Marcy, Les premiers habitants du Pas-de-Calais, Arras, Editions du Musée départemental de Préhistoire du Pas-de-Calais, , 46 ISBN ), p. 35.
- Alain Derville, Histoire de Béthune et de Beuvry, Dunkerque, Westhoek Éditions, éditions des beffrois, , 334 ISBN ), p. 19.
- Alain Derville, Histoire de Béthune et de Beuvry, Dunkerque, Westhoek Éditions, éditions des beffrois, , 334 ISBN ), p. 21.
- Alain Derville, Histoire de Béthune et de Beuvry, Dunkerque, Westhoek Éditions, éditions des beffrois, , 334 ISBN ), p. 26.
- Feuchère, Pierre, « Étude sur l'écartelé plain en Artois aux XIIIe et XIVe siècles », Schweizerisches Archiv für Heraldik, 1950, volume 64, p. 81-96; 116-121
- M. Tillier, « », sur Club d'Histoire de Beuvry (https://www.histoire-beuvry.fr).
- Académie et sociétés savantes de la Somme, Aisne, Oise et Pas-de-Calais, La Picardie, revue littéraire et scientifique - Tome premier, Amiens, Delattre-Lenoel, (lire en ligne), p. 407-408
- Joël Meyniel, Les archers du roi, (Livre numérique), Books on Demand, , 193 ISBN )
- Archives départementales du Nord, Chambre des comptes de Lille, Série B. 3229-3389.
- Les sources au sujet de Jean sire du Bois et de Vermelles sont issues de l'article sur Baudouin de Lens.
- « ».
- Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, lire en ligne
- Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, lire en ligne.
- Louis-Joseph Harbaville, Mémorial historique et archéologique du département du Pas-de-Calais - Tome Ier, Arras, Topino Librairie, (lire en ligne), p. 300
- Le paragraphe sur le ballon la Caroline des frères Robert est issu de l'article Wikipédia sur Beuvry en version anglaise.
- Alain Derville, contributeur: Pierre Bruyelle, Histoire de Béthune et de Beuvry, Westhoek éditions, , p. 148
- C'artouche, Pas-de-Calais : Histoire d'un renouveau, Paris, Librairie Arthème Fayard, , 349 ISBN ), p. 37.
- .
- Cent ans de vie dans la région, tome 3 : 1939-1958, La Voix du Nord éditions, hors série du , p. 43
- Eric Charmes, « La sécession d’une commune – ou comment Verquigneul a quitté Béthune – : La France des 36.000 communes et des maires cumulant les mandats, constitue en Europe, une curiosité institutionnelle ; le fait qu’une ville, même de taille modeste, puisse être divisée en six ou sept communes n’a pas d’équivalent. Certaines communes fusionnent parfois, mais basés sur le consentement mutuel, les mariages d’intérêts souvent divergents sont difficiles... et le divorce toujours envisageable. Etude de cas dans le Nord », Études foncières, lire en ligne [PDF], consulté le ).
- Yves Jouannic, « Divorce de cœur après mariage de raison », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ) « Les Beuvrygeois devaient élire une commission de neuf membres qui sera appelée à donner un avis sur une éventuelle dénonciation de cette fusion-association. La liste favorable à la « défusion » l'a emporté, avec 70 % des suffrages environ ».
- Marc Pivois, « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur liberation.fr, .
Héraldique
Blason | De gueules au chevron d'hermine.
|
|
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
- « », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 30/10/2024
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