Avesnes-sur-Helpe
Localisation
Avesnes-sur-Helpe : descriptif
- Avesnes-sur-Helpe
Avesnes-sur-Helpe est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.
Géographie
Description
Avesnes-sur-Helpe a donné son nom à la région de l'Avesnois, caractérisée par un paysage vallonné, des bocages, des vergers, des petits villages. L'Avesnois est traversé par l'Helpe Majeure, comme Avesnes-sur-Helpe.
Avesnes-sur-Helpe appartient administrativement à l'Avesnois, géologiquement aux Ardennes, historiquement au Hainaut et pour les paysages à la Thiérache.
Avesnes-sur-Helpe se situe à 17,5 Maubeuge, 36,5 Mons, 39 Valenciennes, 47 Charleroi, 68 Charleville-Mézières, 77 Namur, 84 Lille, 84,5 Bruxelles et 181 de Paris. La frontière belge la plus proche se trouve à 15 km.
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par l'Helpe Majeure, le ruisseau Saint Pierre et un autre petit cours d'eau,.
L'Helpe Majeure, d'une longueur de 69 Ohain et se jette dans la Sambre canalisée à Noyelles-sur-Sambre, après avoir traversé 18 communes. Les caractéristiques hydrologiques de l'Helpe Majeure sont données par la station hydrologique située sur la commune. Le débit moyen mensuel est de 3 . Le débit moyen journalier maximum est de 49,9 débit instantané maximal est quant à lui de 62,6 .
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Sambre ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 253 bassin versant de la Sambre. Le périmètre a été arrêté le
La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 amplitude thermique annuelle de 14,8 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Hilaire-sur-Helpe à 2 vol d'oiseau, est de 10,5 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Milieux naturels et biodiversité
La commune située sur les premiers contreforts des Ardennes, bénéficie d'un environnement exceptionnellement boisé, bocagé et enherbé, par rapport à la moyenne du département du nord et de la proche région du Cambrésis. La qualité de cet environnement est à l'origine de la création du Parc naturel régional de l'Avesnois.
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- « », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Nord-Pas-de-Calais (consulté le )
- Sandre, « »
- « », sur l'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, (consulté le )
- « », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
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Toponymie
Attestations anciennes
Le nom de la localité est attesté sous les formes De Avisnis en 1107; altare de Avesnis en 1131 - Avesnes en 1174 (Charte de Jacques, seigneur d'Avesnes); Avesnoe en 1201 (Le Carp., preuve II, 23); Avethnoe en 1220 (Chronique de Gilbert, 29, 91); Avesnes en 1232 (Cart. de l'abb. d'Hautmont); Avesnes en 1247 (acte de Jean 1er de Châtillon, seigneur d'Avesnes); Avennoe en 1248 (Miroeus, I, 205); Avesnoe en 1292 (scel de Hugues 1er de Châtillon); Avesnes en 1303 (A. Du Chesnes, Preuves, 92); Avesnes en 1473 (Saint-Génois, mon anc., I, I); Avène en 1556 (acte de cession de la ville par le Duc d'Arschot au Roi Philippe II).
Étymologie
Il existe plusieurs autres Avesnes dans la partie nord de la France (Nord, Pas-de-Calais, Somme, Seine-Maritime), dont les formes anciennes sont similaires à celles d'Avesnes-sur-Helpe.
Une hypothèse reposant sur l'ancienne forme du terme avoine au sens de « terre maigre » a été proposée, entre autres, par Ernest Nègre. Cependant, l'ancienne forme d'avoine est toujours graphiée aveine, avene ou encore avainne (issue du latin avena). Or, les attestations les plus anciennes des différents Avesnes sont toujours du type Avisna, Avisnis ou encore Avesna. Par ailleurs, l'évolution phonétique Avisna > Avesna est tout à fait régulière en langue d'oïl.
C'est pourquoi l'ancienne appellation Avesne « pâturage » issu du germanique avisna / afisna « pâturage » convient mieux phonétiquement, (cf. vieil anglais æfesn « pâturage »). De plus, les Avesnes sont des toponymes typiques de la seule partie nord de la France jusqu'au Maine, où ils côtoient d'autres appellations d'origine germanique propres à ces régions. La signification de « pâturage » s'accorde d'ailleurs avec une mention d'un toponyme plus tardif (adjonction d'un article défini), à savoir Les Avesnes (Seine-Maritime, Communes patures nommées les Avesnes dans le fief de Montérolier 1455).
Ce sens de « pâturage » est conforme également avec l'aspect du terroir d'Avesnes-sur-Helpe contrairement à celui de « terre maigre » ou « terre à avoine ».
Jusqu'à 1962, le nom officiel était simplement Avesnes.
- Hoven aan Helpe en flamand.
- Ernest Nègre, Toponymie Générale de la France, volume 1, Librairie Droz, 1994.
- , Toponymisch Woordenboek van België, Nederland, Luxemburg, Noord-Frankrijk en West-Duitsland (vóór 1226), Tongres, Belgisch Interuniversitair Centrum voor Neerlandistiek, (lire en ligne).
- François de Beaurepaire (ISBN , OCLC 6403150), p. 35.
- « », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- flandreetartois.over-blog.com « Copie archivée » (version du sur Internet Archive).
Étymologie
Il existe plusieurs autres Avesnes dans la partie nord de la France (Nord, Pas-de-Calais, Somme, Seine-Maritime), dont les formes anciennes sont similaires à celles d'Avesnes-sur-Helpe.
Une hypothèse reposant sur l'ancienne forme du terme avoine au sens de « terre maigre » a été proposée, entre autres, par Ernest Nègre. Cependant, l'ancienne forme d'avoine est toujours graphiée aveine, avene ou encore avainne (issue du latin avena). Or, les attestations les plus anciennes des différents Avesnes sont toujours du type Avisna, Avisnis ou encore Avesna. Par ailleurs, l'évolution phonétique Avisna > Avesna est tout à fait régulière en langue d'oïl.
C'est pourquoi l'ancienne appellation Avesne « pâturage » issu du germanique avisna / afisna « pâturage » convient mieux phonétiquement, (cf. vieil anglais æfesn « pâturage »). De plus, les Avesnes sont des toponymes typiques de la seule partie nord de la France jusqu'au Maine, où ils côtoient d'autres appellations d'origine germanique propres à ces régions. La signification de « pâturage » s'accorde d'ailleurs avec une mention d'un toponyme plus tardif (adjonction d'un article défini), à savoir Les Avesnes (Seine-Maritime, Communes patures nommées les Avesnes dans le fief de Montérolier 1455).
Ce sens de « pâturage » est conforme également avec l'aspect du terroir d'Avesnes-sur-Helpe contrairement à celui de « terre maigre » ou « terre à avoine ».
Jusqu'à 1962, le nom officiel était simplement Avesnes.
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- , Toponymisch Woordenboek van België, Nederland, Luxemburg, Noord-Frankrijk en West-Duitsland (vóór 1226), Tongres, Belgisch Interuniversitair Centrum voor Neerlandistiek, (lire en ligne).
- François de Beaurepaire (ISBN , OCLC 6403150), p. 35.
- « », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- flandreetartois.over-blog.com « Copie archivée » (version du sur Internet Archive).
Histoire
Moyen Âge
- 843 : La ville est mentionnée en 843 avec le traité de Verdun, le partage de l'empire carolingien entre les trois petits-fils de Charlemagne octroie à Lothaire, la Francie médiane qui comprend le Hainaut dont fait partie le village. En 855 avec le traité de Prüm qui partage la Francie médiane entre les trois fils de Lothaire I, le Hainaut est rattaché à la Lotharingie dont hérite Lothaire II. En 870 avec le traité de Meerssen après la mort de Lothaire II, une partie de la Lotharingie dont fait partie le Hainaut est rattachée à la Francie occidentale. En 880 avec le traité de Ribemont en 880, le Hainaut est rattaché à la Francie orientale qui deviendra le Saint-Empire romain germanique en 962.
- 990 : Le premier seigneur d'Avesnes connu est Wedric II d'Avesnes, né aux environs de 990, fils de de Morvois.
- 1050 : L'origine de la forte implantation à Avesnes trouve racine dans la création des premières fortifications en 1050 par Wedric III le barbu d'Avesnes (né vers 1020 et mort vers 1075). L'emplacement de cette fortification se trouve sur le site de l'actuel palais de justice, sur un éperon rocheux de plus de 20 mètres dominant la vallée de l'Helpe Majeure. En 1080, son fils Thierry construit une seconde tour et un bourg castral s'organise autour d'une place, l'actuelle place Guillemin. Sans descendance, la seigneurie passa à sa sœur Ade d'Avesnes (1050-1075) qui épousa d'Oisy (1050-1092) et fonda un couvent de femmes à l'abbaye Saint-Martin de Tournai. Les terres d'Avesnes passèrent donc dans cette famille.
- Le fils aîné, Gossuin, dit le Borgne d'Oisy, seigneur d'Avesnes, de Condé-sur-l'Escaut (pour la partie relevant du Hainaut) remplace la première tour construite par Wedric et fortifie le village. il encourage la tenue d'un marché en accordant des franchises de Tonlieu dès 1114. L'église est alors fondée. Il a quatre enfants : Thierry, Gérard, Meuzon et Ade. Gérard suivit Godefroid de Bouillon à la première Croisade.
- d'Oisy, avoué de Tournai hérite de tous les biens de la famille. Ses descendants abandonnent le nom de Oisy pour s'octroyer celui d'Avesnes.
- Fastre II d'Avesnes (né vers 1075) succède à Fastre Ier d'Oisy.
- À cette époque Avesnes fait partie du comté de Hainaut, qui est rattaché au Saint-Empire romain germanique.
- d'Avesnes (1100-1147), fils aîné de Fastre II d'Avesnes, qui avait épousé Ade de Tournai, est tué par les hommes de l'évêque de Liège en 1147.
- Thierry, fils de d'Avesnes ne régna pas longtemps, il mourut jeune. Son frère Nicolas d'Avesnes dit le beau (1120-1171), assura la descendance par d'Avesnes (†1191) qu'on retrouva mort entouré de sept ennemis à la bataille d'Arsouf.
- d'Avesnes eut au moins huit enfants. Le chef de famille fut Gautier II d'Avesnes (†1244), seigneur d'Avesnes, de Condé, de Leuze, de Guise, de Trélon, il devint comte de Blois et de Dunois par son épouse la comtesse Marguerite. Il eut trois filles et un garçon mort trop jeune. Toutes les terres des Avesnes passèrent par le mariage de Marie d'Avesnes († 1241), sa fille aînée avec Hugues de Châtillon, comte de Saint-Pol (1196 † 1248) qui devinrent les seigneurs d'Avesnes.
- Mais le nom des Avesnes n'en resta pas là, car le d'Avesnes ; Bouchard d'Avesnes (1170-1244), (1182-1244) se maria en 1212 avec la Marguerite de Constantinople, et lorsque Baudouin IX fut tué elle devint après sa sœur Jeanne, comtesse de Flandre et de Hainaut, dame de Beaumont (Hainaut). Mais on connut assez vite la vérité au sujet de Bouchard d'Avesnes; il avait reçu les ordres et s'était malgré cela marié.
- Cela va déclencher ce qu'on a appelé l'affaire des Avesnes et des Dampierre et qui va se terminer par l'octroi du comté de Hainaut aux Avesnes et le comté de Flandre aux Dampierre. la famille d'Avesnes va régner pendant cinq générations sur le comté de Hainaut et puis le passer aux Bavière par le mariage de Marguerite d'Avesnes comtesse de Hainaut avec Louis de Bavière empereur du Saint-Empire romain germanique. La famille d'Avesnes sera alors complètement éteinte.
- 1200 : Pendant le Chalon-sur-Saône. Elle est une étape importante sur la route entre la Hollande et le Brabant, ainsi qu'entre la Champagne et la Bourgogne.
- 1433 : À partir de 1433, Avesnes, comme tout le Hainaut, fait partie du duché de Bourgogne.
- 1461 : Le 30 juillet 1461, le roi Louis XI (1423-1461-1483) expédia ses premières lettres patentes dès Avesnes.
- 1477 : En 1477, Alain d'Albret, seigneur d'Avesnes et connétable de France, met le siège devant sa propre ville pour le compte du roi Louis XI. Avesnes-sur-Helpe avait alors le sentiment d'appartenance aux Pays-Bas bourguignons. La ville est détruite.
Époque moderne
- Vers 1530-1540, des fortifications bastionnées sont construites. Elles lui donnent la réputation d'être imprenable. En 1556, la ville est cédée à l'Espagne. Le territoire communal est amputé des banlieues et limité aux actuels 224 hectares. En 1659, pour obtenir la grâce du Grand Condé, le roi d'Espagne cède Avesnes avec le traité des Pyrénées. Avesnes-sur-Helpe devient française et Vauban fortifie la ville. Vauban intègre la place dans le réseau des places fortes du « Pré carré ». Il met en place le réseau moderne d'ouvrages extérieurs (redoutes et demi-lunes) avec système d'inondation (Pont des Dames).
- Le . En 1757-1758 : construction de l'Hôtel de Ville. En 1786 : première école de filature par le maire Gossuin et première filature de coton. En octobre 1793, Avesnes est le siège de l'état-major de Jourdan et Carnot lors de la bataille de Wattignies.
- 1790 : à la suite de la subdivision des départements français en districts, à compter de 1790, Avesnes se trouve dans le canton d'Avesnes; lui-même appartenant au district du même nom jusqu'en 1795, date à laquelle les districts sont supprimés par la constitution du 5 fructidor An III (22 août 1795). Ils seront remplacés par les arrondissements créés par la loi du 28 pluviôse an VIII (17 février 1800).
Époque contemporaine
- 1800 : à la suite de la loi du 28 pluviôse an VIII (17 février 1800) qui crée les arrondissements pour remplacer les districts, Avesnes-sur-Helpe devient le chef-lieu d'arrondissement du même nom créé au regard de l'arrêté en date du 17 ventôse an VIII.
- 1802 : En 1802-1803, en ce qui concerne les transports, une diligence assure des liaisons régulières avec différentes villes. En général, elles partent les jours pairs et reviennent le lendemain. L'une d'elles se rend à Valenciennes, une autre à Mons, via Maubeuge, une troisième gagne Landrecies. En outre, un fourgon relie Avesnes à Vervins, mais sans régularité déterminée.
- 1813 : Levé du plan du cadastre napoléonien (1813 et 1870) d'Avesnes).
- 1813 : Une épidémie de typhus s'abat sur Avesnes-sur-Helpe en décembre 1813. Parmi la population, on compte 168 morts en décembre 1813 et 118 en janvier 1814. L'épidémie se poursuivra jusqu'en 1815.
- 1814 : En 1814, Avesnes est prise par les Russes et presque détruite en 1815 par l'explosion d'un magasin à poudre. Avesnes est ensuite rebâtie en moins d'un an. Les Russes occupent Avesnes de 1816 à 1818.
- 1823 : Naissance, à Avesnes-sur-Helpe, le 23 avril 1823 de Constant TORDEUX, peintre qui, une fois marié, s'établira dans la Commune de Floyon. Constant TORDEUX a peint des tableaux où étaient représentés des ruraux de son temps. Le musée des beaux-arts de Cambrai possède 2 des tableaux peints par Constant TORDEUX (Réf. : La Voix du Nord - Edition Sambre-Avesnois - du 08-09-2022).
- 1828 : Conçu par l'architecte Victor Leplus, le bâtiment de l'ancien tribunal de grande instance, situé sur l'actuelle place Guillemin, caractérisé par ses imposantes colonnes en façade et son style gréco-romain, est construit. Le Procureur du roi en prend possession le .
- 1829 : construction de la casemate Saint-Louis
- 1867 : Le chemin de fer est introduit en 1867 permet le développement sensible de la ville. Des filatures s'installent sur les glacis des fortifications et le chemin de fer permet l'expédition des productions dans la région. L'exiguité territoriale empêche une industrialisation importante.
- 1891 : Les chefs des Écumeurs de Cartignies sont guillotinés en août 1891 devant le tribunal, en présence d'une foule importante.
- 1901 : Inauguration et mise en service de la ligne de chemin de fer Avesnes-sur-Helpe - Sars-Poteries en juillet 1901. La ligne est ouverte au public le 20 juillet 1901. Elle relie Avesnes sur Helpe à Solre-le-Château, via le Flaumont-Waudrechies, Sémeries, Felleries, Beugnies, Sars-Poteries. Jusqu'à la Seconde Guerre mondiale (16 août 1941), le transport des voyageurs est assuré. Ensuite, seul le transport de marchandises composé essentiellement par la livraison de fournitures agricoles (paille, engrais...) subsiste jusqu'en 1953. Sur la ligne de chemin de fer, les bâtiments existent encore aujourd'hui.
- 1907 : le 28 octobre 1907 est mise en service la ligne de chemin de fer Avesnes-sur-Helpe - Solesmes (47 , le trafic voyageur est interrompu. En 1916, pendant l'occupation allemande, les rails ont été démontés et le réseau a été dans l'impossibilité de fonctionner. Aujourd'hui encore, on trouve une trace historique de la ligne de chemin de fer du fait du nom attribué à la « rue de l'ancienne gare » à Avesnelles.
- 1909 : La Sous-Préfecture est transférée à son emplacement actuel, rue Gossuin, aujourd'hui rue Erignac. Auparavant, la Sous-Préfecture se situait rue Cambrésienne à l'endroit où se trouve actuellement la salle des fêtes de la commune.
- 1914-1918 (Première Guerre mondiale) : Après avoir envahi la Belgique, les Allemands entrent en France. Les Français cèdent devant leur poussée. Ils arrivent à Avesnes-sur-Helpe le 26 août 1914 (8h du matin). À la fin de la Première Guerre mondiale, de mars à , Hindenburg a son quartier général à Avesnes. C'est précisément du au qu'Avesnes devient le siège du Grand quartier général allemand. C'est de là qu'il dirige les dernières opérations allemandes. Le 15 juin, le Kaiser Guillaume II passe les troupes en revue sur la Grand'Place. Après le départ des Allemands du 5 au 8 novembre 1918, la ville est libérée par des troupes Anglaises le , peu de jours donc avant l'armistice.
- Fermeture de la Caserne Chemerault (du 84e régiment d'infanterie, qui disposait à proximité d'un jardin potager, d'un champ de tir, d'un site de stockage de munitions et d'un champ de manœuvre dit « de Haut-Lieu » ; Quand la place militaire d'Avesne a été déclassée certains bâtiments et terrains ont été réservés au service militaire (1868) et d'autres, devenus inutiles au département de la Guerre, remis à l'Administration des Domaines et d'autres encore rétrocédés au département de la Guerre.
- 1940-1944 (Seconde Guerre mondiale) : venue de Belgique, la mai 1940 en passant par Clairfayt. Elle continue sa progression très rapidement en empruntant la route qui mène de Solre Le Château au « Les 3 pavés », puis poursuit en passant à Avesnes-sur-Helpe (en empruntant l'avenue du Pont-Rouge) et continue ensuite vers Landrecies. Avesnes sera occupée par les Allemands et libérée en . Le , alors que les Allemands ont quitté Avesnes-sur-Helpe, des Français agitent un drapeau tricolore en haut de la Collégiale Saint Nicolas. Les Allemands qui battent en retraite par la RN2 n'apprécient pas le geste et tirent sur le clocher qui sera détruit.
- 1952 : Construction du pont "supérieur" : L'ouvrage construit en arc de cercle permet aux véhicules de la RN2 de passer au-dessus des lignes de la voie de chemin de fer et d'éviter le passage à niveau.
- 1959 : Construction de la Résidence Peltrisot
- 1962 : La prison qui se trouvait à proximité de l'ancien tribunal, place Guillemin, est désaffectée et sera démolie dans les années 1970.
- 1968 : Dans le cadre des évènements de mai 68, le vendredi 24 mai 1968, pendant 2 heures et demi, 450 tracteurs venus des communes de l'arrondissement défilent dans la ville d'Avesnes-sur-Helpe. Au total, 2 000 manifestants réclament une revalorisation du prix du lait et de la viande vendus par les exploitants agricoles.
- 1985 : construction de la Maison de retraite Simone Jacques (EHPAD de 85 lits). Simone Jacques est une ancienne déportée des camps de Ravensbrück et Beendorf.
- 1999 : La 7e étape du tour de France part d'Avesnes-sur-Helpe le 10 juillet 1999. Le matin, le « village du tour » était installé à la Rotonde. La veille, Maubeuge avait été ville d'arrivée.
- 2007 : 8 janvier 2007 : Ouverture du nouveau tribunal sur le plateau Chémerault (inauguré le 21 mars 2007). De 1828 à 2007, c'est dans l'ancien tribunal, place Guillemin, qu'était rendue la justice, lequel fut édifié sur les ruines du château seigneurial.
- 23 mars 2014 : élection de la première femme maire d'Avesnes-sur-Helpe, Marie-Annick Dezitter.
- Le patrimoine des communes du Nord, Flohic, (ISBN , lire en ligne), p. 116-127
- Ordonnances des roys de France de la troisième race : Ordonnances rendues depuis le commencement du règne de Louis XI jusqu'au mois de mars 1473. 1811-20, , 994 lire en ligne).
- Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, lire en ligne.
- Cadastre napoléonien (1813 et 1870) d'Avesnes sur le site des archives départementales du Nord
- Cf informations fournies par M. Jacques Guillot, membre de l'association ferroviaire Sambre-Avesnois (Maubeuge)
- Archives départementales du nord, Répertoire numérique de la sous-série 66 J, Lille 1979, voir ref 66 J 203 (Champ et stand de tir 1878-1958) ; ref 66 J 204. Champ de manœuvres. 1898-1948 ; 66 J 205. Stand de tir, jardins potagers et champ de manœuvres. Aliénation. 1961-1969 ; 66 J 206. Parc de stockage. 1937-1962 ; 66 J 207. Terrains militaires. Acquisitions et affaires diverses. 1835-1951 ;)
Héraldique
Blason | Bandé d'or et de gueules de six pièces.
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Détails | Les armes de la ville sont celles des anciens seigneurs de la maison d'Avesnes Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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Avesnes-sur-Helpe dans la littérature
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